And we dance all night + Marcemona

J'ai toujours su gérer ma vie privée et mes études, depuis le lycée voir le collège c'est ainsi, naturellement j'ai cette mémoire visuelle, auditive, je révise juste pour perfection ce que je sais déjà mais je pourrais largement ne jamais réviser, je le pourrais mais je n'aime pas ça. Réviser, ça m'occupe, passer mon temps à la bibliothèque pour bosser mes cours, bon même avec ma mémoire et ma réflexion, certains cours me prennent vraiment la tête et j'ai l'impression d'être largué mais je m'en sors toujours, je ne suis pas major de ma promo pour rien. Si j'aimais savoir où j'allais dans mes études, j'aimais aussi valdinguer à gauche à droite, profiter de ma jeunesse, je suis un fêtard, c'est indéniable mais je ne me considère pas comme les Mathers, nous sommes très différents, nous avons juste ce gout de la vie très prononcé. J'étais vraiment heureux que Mona soit là ce soir, à la voir danser, elle se laissait aller, une aisance s'était installée chez elle, contrairement à tout à l'heure quand elle était sur le point de partir, elle aurait du, ce n'est pas du tout sa tasse de thé ce genre d'endroits mais j'ai su avoir les mots pour la retenir et je suis ravis de voir qu'elle ne regrette pas d'être restée. « En quoi j'ai pu te surprendre ? » lui demandais-je en souriant alors qu'elle me lançait sur ma grande passion, mes conquêtes. Elle affirmait presque que je les faisais toutes craquer, évidemment qu'elles craquaient, j'avais cette touche de charme qui me rendait irrésistible mas là, je ne montrais rien, jouant presque la carte de l'ignorance mais elle n'était pas dupe, elle était très intelligente. « Moi jouer le modeste ? » dis-je tirant un air faussement surpris, je lâchais par la suite un petit rire avant de lui parler franchement « Bon j'arrête, tu sais déjà la réponse à ta question Mona. » je souriais avant d'arquer un sourcil et de lui demander si elle craquait pour moi en la fixant, a réponse me plu, elle était partagée, c'était intéressant. « Je vois, dois-je faire en sorte que ta réponse soit plus concrète ? » lui demandais-je en lâchant un petit rire.
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Ce qui m'intéressait le plus chez Mona, c'est sa banalité, elle ne cherche jamais à monter sur ses grands chevaux pour que tout le monde la remarque, s'habiller de façon extravagante, faire en sorte qu'on parlent d'elle, que ce soit en bien ou en mal. Elle n'est pas ce genre de femme, elle est la femme qui reste naturelle, qui prend conscience très vite des choses et qui sait mettre de l'importance sur certains chose plus que d'autres, comme ses études, ou sa famille, une chose que je respectais grandement. Je souriais en l'entendant me dire qu'elle fut surpris par cette limite que j'ai franchis naturellement avec elle, elle a raison, d'habitude les hommes respectent une certaine limite mais avec elle, ce fut du direct et même si elle fut surprise, je sentais qu'elle n'était pas insensible à mon charme. « Bravo. Disons surtout que j'agis ainsi que quand je considère que ça en vaut la peine. » avec elle ça en valait la peine oui, je rentrais même dans ce petit personnage théâtral innocent, non modeste qui ne comprend pas ce qu'elle veut me dire, cette image de moi ne tient que quelques secondes avant que je rigole et que je ne me rende plus crédible du tout, puis je savais qu'elle avait directement captée que c'était de la comédie. « Don juan des temps modernes ? C'est à ce point là ? » j'essayais de retenter ce petit rôle théâtral mais vu comment elle me souriait, vu comment elle me regardait c'était peine perdu alors je faisais tomber le masque « Ça me va bien j'avoue. » je souriais avant de la sentir hésitante sur la question que je viens de lui poser, conquise et non conquise, se décider semblait difficile ou alors elle le faisait volontairement, dégageant une part de mystère qui me donnait encore plus de la découvrir. Elle souriait à ce que je venais de lui proposer et combinant paroles et gestes, elle me repoussait légèrement en posant sa main sur mon torse en me disant que l'influencer état une perte de temps, sincèrement ? « J'en prends note. » lui dis-je simplement avant de sourire « J'ai soif, tu m'accompagnes ? » c'était à elle de choisir, je ne pouvais pas l'influencer, mais je pouvas au moins lui demander de choisir non ? Elle n'avait qu'a entrelacer ses doigts aux miens pour me suivre au comptoir.
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Ce soir, aucune prise de tête, c'était ce qui à la base fut prévu quand nous sommes arrivés avec mes potes, d'ailleurs je me demande bien où ils sont passés, c'et vrai que je suis tellement occupé par Mona que je les ai oublié mais qu'importe, j'ai toujours préféré la compagnie d'une femme. Je suis ravis de la voir se lâcher autant, profiter de la fin de sa soirée malgré le lapin en début, on dansaient, on se taquinaient, un jeu venait de se mettre en place, ça devenait vraiment intéressant « Bien sur que j'ai raison. » lui dis-je que j'agissais aussi directement quand la fille en valait la peine, autrement dit ce soir, Mona. « Moi aussi alors gardons la touche française. » je l'accompagnais dans son rire, ce jeu entre nous devenait de plus en plus intriguant, je venais ensuite lui proposer de concrétiser sa réponse en agissant, savoir si elle craquait pour moi mais elle jouait la femme inaccessible, ça me plaisait, très bon rôle. Elle m'avait légèrement poussée vers l'arrière avec une pression de sa main sur mon torse, gardant son petit sourire taquin pour me dire qu'elle, on ne l'influençait pas, j'avais retenu le mémo, si bien que je lui proposais juste d'aller au comptoir, lui laisser le choix en lui tendant ma main et je fus ravis qu'elle la prenne. b]« Tant de sincérité dans tes paroles, c'est bluffant. »[/b] lui sortais-je en riant avant de poser mes avants-bras sur le comptoir une fois arrivé « Tu veux quoi ? » demandais-je, fallait-elle déjà qu'ele accepte que je lui paye encore un verre.
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Je dansais en compagnie de Mona sur la piste de danse, le DanceFloor comme beaucoup l'aime l’appeler, ça me faisait plaisir de voir Mona se lâcher, sortir de sa routine du quotidien en, venir ici, une fille aussi banale qu'elle me montrer qu'elle peut aussi profiter de sa vie, c'est sur que ça ne me laisse pas indifférent. On se taquinent et je suis ravi de voir qu'elle se mêle à mon petit jeu et je l'entendais me remercier pour lui avoir certifier que je pouvais être aussi direct que je l'étais avec elle quand ça m'intéressait, oui elle m’intéressait et je le lui avais fais comprendre indirectement. « Quoi, n'êtes vous jamais franche Mademoiselle Uccellotti ? » je tirais un air choqué, c'était de la comédie, moi aussi je mentais quand ça m'arrangeait, bref je lâchais un petit rire amusé avant de lui avouer que j'avais soif et que si elle le voulait elle pouvait me rejoindre, ma main semblait l'intéresser, ses doigts se glissaient avec les miens et elle me suivait jusqu'au comptoir. J'étais sur le point d'ouvrir les lèvres après avoir fait un signe de la main au barman pour qu'il vienne vers nous mais elle venait d'anticiper, posant deux billets sur le comptoir pour ensuite prendre sa commande et attendre la mienne, je souriais en la regardant « Vraiment ? » mes yeux se levait vers le barman pour lui faire part de ce que je voulais « Un On The Rock. » dis-je laissant le barman préparer nos commandes. « En quel honneur tu devrai me payer mon verre, c'est moi le gentleman français dans l'histoire, tu dois êtres simplement la ravissante italienne qui me plait. » je souriais alors que le barman revenait avec nos verres en emportant au passage les deux billets pré-déposés.
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