And we dance all night + Marcemona

And we dance all night

De voir glisser ses regards envieux sur nous était parfois oppressants, je n'avais pas cette habitude là d'être au centre des convoitises, que cela soit surtout par la présence immanquable de Marc. Je ne me faisais pas d'idées, les filles nous observant n'étaient pas jalouses de ma tenue ou même n'avait pas conscience que je pouvais être considérée comme une rivale. Je suis plutôt le genre passe-partout, avec un style bohème pouvant s'adapter à chaque situation, je ne cherchais pas à attirer l'attention en peignant mon visage de milles couleurs ou en retirant le plus de tissu possible sur mes vêtements. Décidément non, elles ne pouvaient pas comprendre pourquoi une fille aussi simple que moi était pendue au bras d'un apollon comme Marc, cela semblait être une comédie ou une mauvaise blague. Au départ je n'avais pas réellement compris pourquoi il s'était "intéressé" à moi, mais à force de le connaître, j'avais su que nous avions une excellente alchimie et qu'au final c'était une évidence des plus totale. Je laissais peu de gens être proche de moi, mais Marc était l'exception, et cela était en parti dû à son charisme imposant et troublant. C'est exactement ça, en sa compagnie je me sens totalement à l'aise et dépourvue d'une quelconque retenue. C'est plaisant, un rare sentiment de sécurité mais également une petite touche de folie qui nous animait. Le contact de ses lèvres sur ma joue me procura un frisson. Marc avait le don d'avoir cette petite attention qui fait que l'on peut perdre tous ces moyens, et j'étais l'une des filles qui était très sensible à cela, seulement venant de lui. « A Marcemona donc ! » Je levais mon verre en souriant sincèrement, prenant l'initiative de combiner nos prénoms comme il était coutume de le faire lorsque l'on appréciait véritablement la personne. Je portais le cocktail à mes lèvres, savourant le mélange de vodka et de pommes rafraichis par les glaçons. Au final tout était réuni pour que je passe une bonne soirée, l'une des personnes que j'apprécie le plus avec ma boisson favorite en main. Je ne comptais pas trop boire pour rentrer dans un bon état, et ce mélange était servis dans un verre à martini, alors la quantité était légère. Imitant Marc, je déposais le verre vide sur le bar en le voyant se rapprocher, saisissant ma main. Que faire à présent ? Je réfléchissais, profitant de ce contact privilégié avec lui. A l'heure actuelle j'aurai pu mourir une dizaine de fois sous les regards revolvers des magnifiques filles sophistiquées se déhanchant près de nous. « La musique est plutôt pas mal ici, pourquoi ne pas user la piste ? » Je lui souriais de cette manière innocente, presque candide. Venir en boite de nuit pour admirer les autres, ce n'était pas mon but ce soir. Je serrai la main de Marc et l'entrainais vivement vers les spots lumineux, excitée à l'idée de pouvoir passer ce moment privilégié avec lui.

(Invité)

Je dois dire que même si j'étais aux anges en ce moment avec la compagnie de Mona, j'étais tout de même surpris de la voir ici, je la connais dans les grandes lignes et assez pour savoir que ce n'était pas son habitude de fréquenter ce genre d'endroits. Selon ses dires, elle était venu ici pour passer une soirée avec certaines de ses amies mais il fallait croire qu'elle lui avaient posées un joli lapin parce qu'elle était seul et que j'étais arrivé à temps pour la rattraper avant qu'elle ne quitte le Republik et qu'elle rentre chez elle, l'air déprimé. Je n'allais pas la laisser seul, autant qu'on profite de la compagnie de l'un et l'autre et qu'on passent une bonne soirée ici alors c'est pour ça que je me rapprochais d'elle pour qu'elle agrippe à mon bras et qu'on aillent à un des comptoirs de la boite, je pouvais remarquer des regards envieux appartenant à plusieurs femmes sur le trajet, jalousant surement Mona d'être accrochée à mon bras, proche de moi, j'en avais rien à faire, je n'allais me préoccuper que d'elle ce soir, pour lui changer les idées. Lorsque je lui demandais à quelle belle raison nous pouvions trinquer, je fus à la fois surpris et touché par ce qu'elle me répondait, au point que j'approchais mes lèvres sur sa joue pour un baiser, la remercier pour ce qu'elle venait de dire, nous allions trinquer alors à nous, un petit sourire s'étira sur mes lèvres en l'entendant prononcé l'assemblage de nos deux prénoms tout en trinquant nos verres « Très jolie combinaison. » lui avouais-je avant de vider mon verre et de le reposer sur le bar. Je me rapprochais d'elle pour prendre sa main et lui demander ce qu'elle avait envie de faire maintenant, je lui souriais, croisant son regard, je sentis sa main se resserrer dans la mienne en me disant qu'elle voulait aller danser « Je te suis alors. » elle ouvrait le pas, me traînant du comptoir jusqu'à la piste gardant sa main dans la sienne, une fois parmi la nombreuse foule de personnes bougeant leur corps au gré des musiques d'ambiance qui défilaient, je restais proche de Mona, gardant ma main dans la sienne en me collant contre elle, commençant à suivre ses mouvements sur la piste.

(Invité)

And we dance all night

Ce soir je laissais la petite Desdemona de Naples qui avait vécu l'enfer à de nombreuses reprises pour permettre à la jeune femme pleine de vie s'amuser. Je pense qu'en me regardant les gens ne pensent jamais à l'histoire que j'ai pu survivre,le meurtre de ma mère devant mes yeux, le coma de mon frère durant plusieurs jours et ma propre blessure à cause de la prise d'otage. Non, ils voyaient en moi cette étudiante veillant sur sa famille et étant un peu trop sérieuse, qui passait son temps à danser avec son livre d'histoire entre les mains. Je reconnais cacher ce triste passé aux autres, privilégiant l'avancement de ma vie dans la bonne direction. Malgré tout ce soir j'avais tout de même revêtu une robe camouflant ma cicatrice près du coeur, celle laissée par la balle que j'avais reçu. Mais je ne devais pas y penser, Marc était là, il était temps de tout lâcher pour respirer et relâcher toute cette tension accumulée au fil des évènements antérieurs. J'imaginais déjà la réaction de mes amies lorsque je leur raconterai que j'ai tout de même passé la soirée au Republik, et avec une compagnie pouvant en faire rougir plus d'une. Je suis persuadée qu'elles regretteront de ne pas avoir pu venir quand elles sauront que le petit français de ces dames était présent. Après ce rafraichissement fort plaisant, il était venu le temps d'aller se dépenser un peu pour se mettre dans l'ambiance, et quel meilleur endroit que la piste de danse ? J'étais de ce milieu là, la danse était ma passion, seulement je ne pouvais comparer le fait de gesticuler collée contre une trentaine de personnes et s'exprimer sur une véritable mélodie. Quoi qu'il en soit je décidai de tirer Marc dans ce coin là. « Prêt à te la jouer Dirty Dancing ? » Je n'étais pas sûre que l'on puisse reproduire les pas de danse de ce célèbre film, mais nous allions nous divertir. J'étais rassurée que Marc garde ma main, il y avait pas mal d'hommes déjà avancés dans leur soirée qui ne m'inspiraient pas confiance, et le savoir proche était réconfortant. J'appréciais la musique qui me paraissait être un remix latino, ce qui avait la facilité de me plaire. La foule était grouillante, forçant les rapprochements, autant avec mon cavalier que les autres. Être aussi proche de Marc était une chose troublante, mais appréciable. Je voyais du coin de l'oeil un groupe de trois filles nous observant, échangeant ensemble. Je me rapprochai de Marc et lui déclarai à oreille. « Je crois que ton entrée sur la piste n'est pas passée inaperçue »

(Invité)

Si au début ça devait être une soirée entre potes, maintenant c'était devenu une soirée rien qu'avec Mona et c'est pas plus mal, j'ai passé assez de temps ce soir avec mes potes et je préfère de loin la compagnie de cette ravissante italienne. Nous venons de trinquer à cette soirée, à nous, je reposais mon verre vide sur le comptoir prêt du sien qu'elle venait aussi de déposer, j'avais envie de passer cette fin de soirée avec elle, pourquoi pas même la nuit et le lendemain matin, enfin j'arrêtais de penser pour agir, venir me rapprocher d'elle et saisir sa main, croiser son regard et lui demander ce qu'elle désirait faire maintenant. La belle voulait aller sur la piste de danse, je n'y voyais aucun inconvénient, au contraire même, je la suivais alors, gardant sa main dans la mienne pendant le petit trajet et même arrivés sur la piste parmi tout ce beau monde qui se trémousse, je laisse ma main dans la sienne, me collant à elle, commençant à bouger avec elle sous ce rythme de musique remix latino. Quelques minutes après, la belle se retournait pour que ce ne soit plus son dos qui se collait contre mon torse mais son buste, elle rapprochait ses lèvres de mon oreilles pour me dire que certaines avaient remarquées mon entrée, je souriais avant de jeter un œil un peu plus loin remarquant un groupe de filles me fixant quelques secondes avant de reparler entre elles comme si de rien était, je reportais mon attention sur Mona « Faisons en sorte que le reste ne passe pas non plus inaperçue. » lui avouais-je posant une main sur sa joue pendant que l'autre restait accrochée à sa taille, je venais l'embrasser, c'était fait exprès, par pur plaisir vis-à-vis de Mona et pour jalouser le petit groupe de filles qui devait me fixer Mona et moi en ce moment même, je prolongeais le baiser en même temps de bouger avec elle, c'était plus qu'agréable.

(Invité)

And we dance all night

Cela devait faire trop longtemps que je n'étais pas sortis comme cela, j'en avais presque oublié à quel point cela pouvait être agréable durant l'espace d'une soirée de se vider la tête de tous les problèmes que l'on peut avoir. Marc faisait parti de ces personnes qui parvenaient à faire ressortir encore ce côté insouciant que je tâchais d'enfouir au fin fond de ma personne depuis mon départ d'Italie. J'avais du très tôt, trop même, avoir une attitude responsable pour gérer une nouvelle existence. Parfois je passais totalement à côté du fait que je n'avais que vingt-trois ans et que j'étais aux États-Unis, j'avais parfaitement le droit de me lâcher à certains moments, ce n'était pas une chose interdite. Je sentais une pointe de culpabilité à l'idée de ressentir cette légèreté, j'aurai peut-être du prévenir mon frère et ma sœur. Ce sentiment s'estompe rapidement lorsque je sens la présence de Marc près de moi. Même si cela m'était inconnu, je devais parfois penser à moi, et vivre tout simplement. Je n'aurai pas pu agir ou profiter de la même manière en compagnie de ma famille, je me serai amusée mais pas de la sorte. J'apprécie cette complicité avec Marc, bien que les regards envieux me gênaient légèrement. Je sens sa main me maintenir tandis que l'autre caresse ma joue, tandis qu'il propose que "ça" se remarque également. « Comm... » Je suis interrompu dans mon questionnement par un baiser surprise. Mon premier réflexe fut de déposer ma main sur son torse, comme pour le repousser. Mais je ne le pouvais pas, je ne le voulais tout simplement pas. Marc me plaisait, j'étais incapable de me résoudre à arrêter cela, puis cet affront devant ces filles me plaisait. Je passais mes bras autour de son cou, profitant pleinement de ce moment privilégié avec lui, suivant le tempo. Le temps paraissait s'arrêtait, comme si il n'existait plus rien au monde à part nous deux sur cette piste.

(Invité)

J'étais ravis que ce soir elle soit à mes cotés, je n'ai pas eu l'occasion de profiter d'elle très souvent, on va dire qu'elle préfère le campus au centre-ville, c'est son choix et je le respecte. Quoiqu'il en soit, je vais profiter du fait qu’elle soit venue ce soir, même si elle aurait aimée rentrer chez elle après le lapin qu’elle s'est mangée par ses amies, j'ai réussis à la faire rester et je compte pas la laisser filer. On vient de terminés nos verres, on es loin de la dégustation, en même pas dix secondes on avaient bu le contenu de nos verres, histoire de se mettre un peu plus dans cette ambiance chaude et festive qui régnait ici depuis un bout de temps déjà, et on ne perdaient pas de temps à continuer à se mêler à cette énergie qui débordait ce soir en allant danser. Sa main ne quittait pas la mienne durant ce court trajet du comptoir jusqu'à la piste, disons que je connais les lieux et que je sais qu'à cette heure là, pas mal de mecs sont assez éméchés et prêt à tout donc je préfère la garder prêt de moi. Dès qu'on fut sur la piste je me collais derrière elle, entourant sa taille de mes mains, bougeant tout comme elle au gré de la musique, je fermais par moment les yeux pour savourer chaque instant puis à un certain moment, elle se retournait, me faisant face, toujours en restant collée à moi et rapprochant son visage du mien pour me dire à l'oreille que mon entrée n'est pas restée inaperçue, je levais les yeux vers la piste pour repérer ce petit groupe de filles qui n'arrêtaient pas de nous fixer Mona et moi et je prenais un petit sourire, lui disant qu'il fallait faire en sorte que le reste ne passe pas inaperçue, elle ne comprenait pas et avant qu'elle puisse finir sa phrase, je l'embrassais. Une main restait collée à sa taille et l'autre s'était posée sur sa joue, je l'embrassais langoureusement, la sentant au début réticente en posant sa main sur mon torse mais ses lèvres ne se décrochaient pas, elles restaient collées aux miennes, elle partageait ce baiser, au point d'entourer ma nuque de ses bras, c'est sûr que le petit groupe de filles non loin allait rager, mais c'était le but. Je quittais ses lèvres après ces quelques secondes de pur plaisir où plus rien ne comptait à part nous deux sur cette piste « Pardon, c'était impoli de te couper la parole. » lui dis-je en rigolant légèrement, c'est vrai que je l'avais embrasser avant qu'elle ne termine sa phrase.

(Invité)

And we dance all night

Les soirées avec Marc sont toujours surprenantes, on ne sait jamais ce qu'il risque de se passer ou même comment cela va se terminer. Il avait cette réputation de charmant garçon sur le campus, avec ce côté français dont les filles raffolent. Mais tout le monde savait qu'il était un grand séducteur, et cela s'accordait parfaitement avec mes origines italiennes. Je me contentais le plus souvent de la présence de ma famille ou même des colocataires, mais avec Marc c'était tout autre chose, il avait ce don qui me permettait de respirer un bon coup pour vider mon esprit et passer de l'état de studieuse étudiante gérant sa fratrie, à une fille souhaitant profiter de sa jeunesse sans plus se poser de question. J'étais la plupart du temps dans la retenue, veillant à chacun de mes gestes et choisissant avec minutie les mots que j'employais. Mais dans ce genre de situation, je savais que je n'avais qu'une seule chose à faire; être moi même. J'avais dû aller quelques fois en boite de nuit au cour de ma vie, une dizaine tout au plus. Je passais beaucoup plus de temps à user le plancher de la salle de danse que le sol reluisant du Republik, c'était sûr. Je pense que les regards assassins des filles devaient être dû à cela aussi, je n'étais pas dans mon élément et cela se remarquait. Elles toutes apprêtées comme des Cendrillon modernes, arborant des maquillages colorés et des tenues près du corps. La simple idée qu'une simple demoiselle sans grande fantaisie comme moi puisse accaparée l'attention d'un garçon tel que Marc devait les surprendre mais également les irriter. Un mélange de gêne et de fierté se bousculait dans mon esprit, je tentais de chasser ces vilaines pensées en me concentrant sur la musique. Sauf qu'il faut le vouloir pour échapper à une étude aussi intimidante que celles de nos admiratrices. Mais ce fut le baiser de Marc qui fit s'envoler tous mes questionnements. Ce n'était pas la première fois, mais comme comme d'habitude j'avais l'impression de retourner quelques années en arrière aux années lycées et de flirter avec le garçon populaire. Je portais ma main à ma bouche en éclatant de rire, le regardant avec une pointe de confusion. « Ce n'est pas grave, je penses qu'il y a des priorités dans ce genre de situation » Je jetai un coup d’œil vers les fans de Marc, elles s'en étaient allé plus loin, sûrement déçues par le spectacle auxquels elles venaient d'assister. « Il semblerait que tu ais brisé des cœurs ce soir »

(Invité)

Je ne me comparais pas à un Mather, le seul point commun qu'on puisse avoir, et je l'assume grandement, c'est notre amour pour les fêtes, j'aime sortir faire la fête, profiter de la vie, on en a qu'une après tout et je danse au Republik autant que je révise à la bibliothèque, j'ai toujours su gérer mon train de vie, c'est pour ça qu’aujourd’hui je suis major de ma promo. Que Mona soit là ce soir, c'est sûr que ça change les plans de ma soirée mais je compte rester avec elle et profiter de cette ravissante italienne, elle m'a tellement surprit en venant dans un endroit pareil, elle qui préfère de loin les chaises de la bibliothèque ou le parquet de la salle de danse, je suis ravis qu'elle soit ici malgré tout. Nous sommes sur la piste, à danser l'un contre l'autre, un moment très agréable et tout autant heureux qu'elle me dise que mon entrée sur la piste n'est pas passer inaperçue, après tout j'aime être au centre des attentions, qu'on sache que je suis là, que je m'impose et c'est ce que j'ai fais avec Mona, danser avec elle, être proche d'elle, un petit groupe de filles peut nous jalouser sur le moment, la jalouser elle je crois mais je les remets vite à leur place en embrassant langoureusement Mona, leur faire comprendre que ce soir, je suis pris pour une fille banale qui à horreur de ce genre d'endroit. Après ce baiser, je trouvais la situation marrante, elle aussi il fallait croire, elle laissait échapper un petit rire plaçant sa main devant ses lèvres en me certifiant qu'il y a des priorités dans ce genre de situations et j'étai plutôt d'accord avec elle « Maintenant que tu le dis, c'est possible. » lâchais-je rigolant légèrement replaçant ma main sur sa taille pour la garder contre moi. Elle venait de tourner la tête vers le groupe de fille qui semblait s'être retiré, n'auraient-elles pas apprécier ? « Il semblerait oui mais il se pourrait aussi qu'un autre cœur est été comblé non ? » lui demandais-je la fixant avant de sourire, oui ce sourire de tombeur.

(Invité)

And we dance all night

Si j'avais su quel tournant cette soirée, devant être un moment privilégié entre filles, allait prendre, est-ce que je serai venue ? Je n'en sais trop rien, je suis indubitablement partagée entre la peur de l'image de la personne ayant des principes et n'enfreignant jamais les règles, et celle d'une jeune adulte qui souhaiterai débuter une vie tout ce qu'il y a de plus normal lorsque l'on a la vingtaine et que l'on étudie dans l'une des meilleures université qui puisse se trouver aux États-Unis. Je me devais d'avoir ces deux visages, l'un étant rassurant et inspirant le respect pour parvenir à m'occuper de mon frère et ma sœur tout en suivant un cursus artistique rigoureux. Le second était plus timide, ne se laissant découvrir que plus difficilement, gardant une part de pudeur et de mystère nécessaire à la sécurité de la famille. Je pense qu'en règle générale j'aurai dû ne pas parvenir à supporter Marc car il est le stéréotype même du garçon parvenant à avoir une horde filles à ses pieds à peine a-t-il claqué des doigts. Je ne veux pas être comme elles, je trouverai cela bien trop dévalorisant, alors je m'entête à me persuader qu'avec moi c'est différent, que c'est causé parce cette intimité que nous sommes parvenus à créer presque aussitôt. Je ne me berce pas d'illusions lorsqu'il m'embrasse, il n'y a pas de sentiments amoureux entre nous, mais cette attirance indéniable, du physique accompagné par une belle amitié. « Tout ce que je dis est possible, tu devrais le savoir » Je lui adressai un clin d’œil en tirant la langue à la manière des petites filles taquinant les camarades de jeux. Sauf que ce jeu là est troublant, c'est la façon d'agir de Marc qui rend cette atmosphère douce et agréable, bien que parfois surprenante. Je le regarde en souriant, secouant la tête d'une manière amusée lorsqu'il déclare que contre quelques cœurs blessés, un s'en était tiré. « Celui là a été chanceux on va dire, et il s'en satisfait totalement » Qu'il préfère rester avec moi plutôt que d'aller à la chasse au mannequin, comment ne pas se sentir importante ?

(Invité)

J'essayais de me dire que c'était le coup du destin que Mona soit là ce soir, bon ok, à la base elle était venue uniquement pour ses amies, oui c'est tellement pas son genre de fréquenter un endroit comme le Republik, elle préfère la salle de danse ou la bibliothèque et ce n'est pas son genre de s'habiller comme elle est ce soir, robe moulante qui met absolument son corps en valeur et qui fat ressortir ses formes les plus généreuses, tellement pas son genre de porter des escarpins à talons haut pour gagner quelques centimètres et tellement pas son genre de se maquiller comme elle est maquillée, enfin ça si, elle a toujours été ainsi, un maquillage léger mais qui fait ressortir ses yeux et ses lèvres, à chaque fois c'est du rouge à lèvres bien voyant et personnellement, j'adore. Je ne la lâchais pas sur la piste de danse, je me collais à elle, mes mains sur sa taille, je sentais des regards se poser sur nous, tant mieux si on nous remarquent et particulièrement les filles, elle savent que je suis un tombeur et que ce soir j'ai décidé de m'occuper d'une fille banale qui n'a rien à faire ici, les faire rager quelques instants pour me dire à moi-même que j'ai du pouvoir et c'est le cas, elle a un faible pour moi sinon elle m'aurait vite envoyée bouler mais ce n'était pas le cas, elle acceptait même que je l'embrasse pour montrer au petit groupe de filles qui n'arrêtaient pas de nous stalker qu'elles pouvaient toujours espérer quelque chose et c'était assez amusant parce qu'une fois nos lèvres éloignées, le groupe de filles semble avoir disparu. « Mais mademoiselle Uccellotti prend de l'assurance, intéressant. » lui sortais-je en lâchant un petit rire continuant de danser en sa compagnie alors qu'elle venait d'être amusée par sa remarque en prenant les airs d'une gamine fière de sa connerie, ça lui rajoutait du charme surtout quand elle tournait la tête sur le coté avec ce regard qu'elle me porte en me disant qu'elle affirmait qu'un cœur avait été conquis. Je souriais la rapprochant un peu plus de moi, collant mes mains sur ses hanches, nos visages à quelques centièmetres, je lui murmurais à l'oreille « Je suis ravis de l'entendre. » je déposais mes lèvres dans le creux de son cou avant de me reculer légèrement.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)