fuck it, sweetie • carrie

Je détestais quand Aaron se comportait comme ça. J’avais l’impression qu’il jouait au con juste pour me faire chier, et autant dire que c’était carrément agaçant. Après être trop fatigué pour me débattre, je me laissais pendre de tout mon poids sur son épaule. Il allait bien finir par me trouver lourde à un moment donné. « Oh mais avec plaisir. » Je souriais en coin, alors que sans ménagement je lui baissais tout simplement le pantalon et le caleçon. D’une, il allait plus pouvoir avancer, et de deux, il avait carrément le cul à l’air devant tout le monde.

Je me vengeais toujours d’une manière ou d’une autre quand on me faisait faire des trucs, que je n’avais pas envie de faire. Du coup, sans ménagement je lui baissais le pantalon et le boxer, alors que je souriais en coin. « Je sais. » Je souriais en coin, alors qu’il trouva finalement un banc où il me déposa. J’inspirais profondément, alors que je passais une main dans mes cheveux pour replacer une mèche rebelle. « Tu ne le sais pas ? Je gagne toujours. » Je souriais en coin, alors que je croisais mes bras sous ma poitrine, détournant le regard d’Aaron.

J’avais gagné, Aaron m’avait posé sur le sol, et moi je souriais grandement comme-ci je venais de gagner un grand prix. J’étais plutôt fière de moi, même s’il n’y avait pas forcément de quoi. Je croisais alors les bras sous ma poitrine, tournant mon regard noisette vers le jeune homme. « Tu veux que je me casse c’est ça ? » Je souriais en coin, alors que je sortais à mon tour de ma poche, un joint, le plaçant entre mes lèvres.

J’arrivais quand même à me demander pourquoi ces crises de panique, avait fini par surgir, qu’avais-je fais de différents ou de plus, pour que ça m’arrive ? Mordant ma lèvre inférieure, je posais mes mains sur mes cuisses, alors que de l’ongle de mon index, je vins à gratter ma peau en appuyant légèrement dessus. « Je voulais que tu me lâches. Depuis le temps tu devrais savoir que je déteste qu’on me fasse faire quelque chose dont je n’ai pas envie. » Je fronçais les sourcils, alors qu’inspirant profondément, je détournais le regard à l’opposé d’Aaron.

Je n’avais pas allumé mon joint, alors qu’il se trouvait toujours entre mes lèvres. J’étais juste assise, les bras croisés sous la poitrine, alors que j’observais un point invisible. J’étais Aaron, alors que j’avais l’impression qu’il ne savait pas ce que j’étais entrain de vivre. « Je ne suis jamais tombé amoureuse. Et le moment où ça m’arrive, c’est voué à l’échec. Je ne sais pas si tu comprends… Pourquoi j’agis comme je le fais ? Pourquoi je fais la fête, jusqu’à tomber dans les pommes, jouant avec le feu. Je voulais que cette fois ça soit différent. » Je fronçais les sourcils, alors que j’haussais les épaules avec nonchalance, les laissant retomber lourdement. Lorsqu’il parla de mourir, mon regard s’assombrit, alors que je détournais le regard à l’opposé de lui, mordant ma lèvre inférieure.