fuck it, sweetie • carrie

J’observe alors Aaron dans les yeux, totalement paniqué, alors que je n’arrive pas à retrouver mon souffle. J’hoche vaguement la tête lorsqu’il me dit qu’une ambulance va arriver. Serrant alors sa main dans la mienne, je vois plusieurs personnes entrer dans les toilettes, alors qu’une se mit devant moi, et me demanda de me calmer. Je fermais alors les yeux, faisant tout ce qu’il me disait de faire, alors que je repris doucement un souffle régulier. « Vous venez de faire une crise de panique. Tout va bien. Détendez-vous et faite attention à l’alcool que vous buvez. » J’hochais alors doucement la tête, tournant un regard plus calme vers Aaron.

Et moi qui cherchait seulement à oublier et m’amuser, je venais d’avoir ma première crise de panique, et autant dire que c’était le genre désagréable qui peut arriver. Je suis alors l’homme qui m’a aidé, jusqu’à l’extérieur pour me faire prendre l’air, puis je les vois s’éloigner. Je mords ma lèvre inférieure, alors que je tourne mon regard vers Aaron, en secouant négativement la tête. « C’est hors de question que je rentre. » Je fronçais les sourcils, malgré les avertissements de l’ambulancier, je voulais boire. J’attrapais alors un verre de la main d’une fille puis en bu le contenu cul-sec, avant de rendre le gobelet à la fille en question.

Pourquoi est-ce qu’il fallait que de nouvelles personnes me dictent ma vie, alors que je n’en avais pas envie. Est-ce que j’avais la tête d’une personne, qui se laissait dicter sa conduite ? Alors que les ambulanciers s’en vont, moi j’attrape un verre des mains d’une fille, qui n’eut pas le temps de râler puisque je lui lançais un regard noir. Je pose alors mon regard noisette sur Aaron qui m’arrache le verre par la suite, et qu’il me dit qu’il était sérieux. « Aaron, ce n’était qu’une petite crise de panique, y’a pas de quoi s’affoler. J’t’assure, ça va. » Je fronçais les sourcils, en l’observant. Je ne voulais pas qu’il m’oblige à rentrer, de toute façon, je ne le laisserais pas faire, je pouvais vraiment être buté quand je le voulais.

Je voulais juste m’amuser, je voulais oublier, tout simplement oublier ce qui était entrain de se passer. J’avais l’impression d’être une loque mais je m’en foutais carrément. Je voulais juste passer à autre chose, penser à autre chose, et je crois que ce n’était pas trop demandé, si ? Je pose alors un regard provoquant sur Aaron, alors qu’il ne semble plus du tout rigoler avec moi. « Hors de qu… » Il m’attrapait alors, et me balançait littéralement sur son épaule comme un sac à patate. Il connaissait la délicatesse lui ? Je lui frappais alors le cul avec ma main, et secouait les jambes. « Aaron, lâche moi ! » Je détestais la situation dans laquelle je me retrouvais, merde.

Dîtes moi sincèrement pourquoi est-ce que je devais écouter Aaron ? Pourquoi il avait le droit de me balader normalement sur son épaule, alors que je n’en avais pas envie ? Je continue alors à me débattre dans ses bras, je détestais faire des choses contre ma volonté. « Lâche moi tout de suite je te dis ! » Je lui tapais une nouvelle fois sur les fesses, alors que je fis une moue exaspérée. J’allais le mordre, il allait comprendre ce que c’était de s’en prendre à moi quand je n’en avais pas envie.