KENYA ▬ take me to church

Aujourd'hui Anastasiya et moi avions décidés tous les deux d'aller faire un peu de tourisme. Je n'étais pas vraiment habitué à en faire, faut dire que ça ne m'intéressait que très peu l'architecture ou l'histoire de la ville mais là c'était moi qui avait choisi le lieu. L'endroit sur la photo était vraiment beau sans compter que si je l'emmenais ici ce n'est pas pour visiter mais pour une raison bien particulière. Je souriais en m'habillant, Anya se préparait dans la salle de bain ou elle passait encore trop de temps à mon gout mais quand madame décidait de faire sa tête de mule et prendre son temps elle avait souvent gain de cause. J'étais bien trop faible et amoureux pour rechigner vraiment encore et encore surtout qu'elle avait mit une superbe robe qui allait ravir mes yeux. "Bébé?" J'arrivais à l'entrée de la salle de bain, posant mon épaule contre l'encadrement de la porte. "Punaise t'es superbe." Murmurais-je en la regardant de haut en bas. Sa robe n'était pas serrée c'était le genre de robe un peu ample capable de volé s'il y avait du vent, c'est moi qui lui avait choisi d'ailleurs question de logistique si je pouvais le dire. "Si tu es prête on y va, je t'attends là-bas." J'avançais vers elle pour déposer un baiser sur sa joue alors qu'elle mettait une espèce de poudre rose sur les joues qui m'avait fait tousser vu que j'en avais avalé pendant mon baiser. "Si je te connaissais pas, je penserais que tu veux encore me tuer." Riais-je en toussant une dernière fois. Je posais mes fesses sur le lit jouant avec les clés de l'Audy spider que j'aimais tant, elle allait me manquer mais soyons honnête je pouvais pas me l'acheter on avait pas la place puis ce n'était pas trop raisonnable, parfois je me demandais si j'étais vraiment un bon eliot à une époque vu mes réflexions.

Kenny voulait faire du tourisme aujourd'hui. J'étais partante, j'avais bien envie de découvrir la Nouvelle Zélande avec plus d'attention et à ses côtés. Il m'avait choisi une robe, à croire qu'il n'avait que ça à faire ces derniers temps, mais j'aimais ça. J'aimais qu'il veuille me voir dans certaine tenue. J'aimais être à son goût , bien qu'il ne mettait que très rarement arrivé de faire des fautes de goût, voir jamais. Je termine bientôt dis-je en passant ma main dans mes cheveux jusqu'à ce qu'il ne se pose contre l'encadré de la porte pour me regarder. Je levais un instant les yeux pour le regarder, avec un petit sourire J'ai un mari qui a de bons goûts dis-je en haussant les épaules pour terminer de me préparer, il voulait que j'aille plus vite et il venait me distraire. Un peu de poudre, il toussait en déposant un baiser sur ma joue Encore ? Tu sais bien que si j'en avais vraiment eu envie, tu seras déjà six pieds sous terre Kovalevski dis-je en haussant deux fois de suite les sourcils. Cinq minutes après, j'avais fini. Je sortais de la salle de bain, attrapant une bouteille d'eau pour la mettre dans le sac à dos que Kenny portait. Kenny, je t'attend, dépêches toi dis-je en le prenant, les mains posées sur ses fesses pour le faire avancer, en les lui tapant un peu avant de m'arrêter. Au fait, ce matin j'ai vu tes fesses, t'as un sacré bleu à cause du crabe

"Un compliment de ta part? Étrange." Je plissais les yeux, sourire aux lèvres, sa robe était belle c'est vrai, j'avais été l'acheter un peu par hasard en essayant de trouver une bricole pour Alessia et ma mère la soirée ou elle était avec Andy d'ailleurs. "Oui encore, je compte plus le nombre de fois depuis le temps qu'on est ensemble." Je riais à sa phrase lui tirant la langue comme un enfant avant de partir sur le lit afin d'attendre qu'elle termine. Enfin, elle venait, mettait une bouteille d'eau dans mon sac puis elle osait me sortir qu'elle m'attendait, la blague non? Je la regardais en arquant les sourcils. "Tu m'attends? Toi? Le jour ou ça va être le cas il va pleuvoir des poules." Va savoir pourquoi je sors ça. "Ta vu mes fesses, en fait tu caches bien ton jeu, tu me matte en toute discrétion parce que j'ai dormis en boxer donc soit tu l'as écarté pendant que je dormais, soit tu me regardais sous la douche." Je plissais les yeux en la laissant toujours pousser mes fesses avec ses mains, je reconnais que je sentais une légère douleur sous ce contact. "Tu es recalée coté douceur de tes mains sur mes fesses là. Obsédé." Je tournais les yeux vers elle alors qu'on allait dans l'ascenseur et rien que pour me venger, je la poussais contre la paroi et l'embrassais langoureusement alors que ma main glissait sous sa robe. Nos langues s'amusaient ensemble de nouveau, mes dents attrapaient sa lèvre inférieure sauvagement. "Tu crois qu'on peut prendre une glace avant de partir?" dis-je normalement juste après. Le baiser avait été sauvage, fiévreux et brulant, ma respiration avait du mal à se calmer mais j'essayais de la maintenir normalement comme si de rien était. L'ascenseur s'arrêtait, je prenais la main d'Anya et descendait pour aller vers la voiture.

EHOH je te signal que la vois où on est parti faire du planeur, je t'attendais à la réception, pourtant, j'ai pas vu de poule tomber du ciel, tout est possible dans la vie Kovalevski, regardes on est ensemble aujourd'hui c'est vrai, aux vues de notre relation, personne n'aurait cru qu'on se serait mis ensemble, même nous. Peut être que j'ai fais les deux lui dis-je en haussant deux fois de suite les sourcils. J'aimais les fesses de mon mari et je ne m'en cachais pas, je les regardais souvent d'ailleurs, sans oublier que j'aimais les caresser, les toucher. j'suis certaine que je connais mieux tes fesses que toi d'ailleurs, tu savais que t'avais un grain de beauté sur la fesse droite ? dis-je avec un petit sourire, puis nous allions dans l'ascenseur. Je ne m'attendais pas à ce qu'il me plaque contre une des parois de la boite en fer. Sa langue cherchait la mienne, ses mains se glissaient sous ma robe pour toucher mon string blanc ... oui, j'en avais une collection, Kenny m'en avait acheté pas mal depuis la soirée sur la plage. Je restais assez étêtée, le souffle court alors qu'il me parlait de glace Ouai, demande aussi un sceau de glaçon ... j'ai chaud tout à coup dis-je en faisant mine de m'éventer. Après un petit moment dans les jardins de l'hôtel, le temps qu'il mange sa glace, nous montions dans la voiture pour aller je ne sais où d'ailleurs, on va où ? lui demandais-je en prenant l'itinéraire qu'il avait préparé sur la carte

"Fallait pas me dire ça." Dis-je en avançant vers elle. Oui fallait pas me dire que nous étions ensemble, que tout pouvait arriver car après tout une rupture pouvait aussi venir si je suivais sa logique et mon cœur allait partir avec Anya. J'arrivais près d'elle et dans un élan de tendresse absolu je la prenais dans mes bras pour l'embrasser doucement, très délicatement, je frissonnais d'ailleurs parce que je m'attendais pas à ressentir autant de sentiments d'un seul coup. On sortait de la chambre sur une note plus légère, mes fesses, un grain de beauté? Comme j'avais pu lui dire je n'en savais rien, je ne pensais absolument pas avoir une tache dessus faut dire que je ne me regardais pas souvent de derrière, par contre celui d'Anya oui, je le touchais sous sa jupe alors que dans l'ascenseur je lui faisais des avances de dingue. Je sentais son sous-vêtement qui me faisait frémir puis je la laissais tranquille comme si de rien était, j'avais juste envie de la chauffer un peu. "Pas tout de suite le seau, tu en aura besoin plus tard après ce que j'ai pu sentir, tu as mis le sous-vêtement que je voulais aussi." J'étais heureux, totalement même ma glace me rendait pas si content alors que je la mangeais en partageant avec Anya dans les jardins de l'hôtel. Dans la voiture même pas 5 minutes après, oui je mangeais rapidement le chocolat, un vrai morfale mais que voulez-vous la gourmandise allait me tuer, nous nous mettions en route. "Dans une vieille église un peu plus loin du centre ville, apparemment c'est super beau puis y a une sorte de prairie ou on pourra se poser un peu pour midi et…" Je me taisais, je n'allais pas dire ce que je comptais lui faire. "Je pense qu'après tout ce qu'on a fait, on doit aller se confesser." Riais-je en conduisant. Y avait pas énormément de route, 20 peut-être un peu moins.

En même temps j'ai vu que t'avais fait le plein ... dis-je en riant doucement. Bon dieu ce que je pouvais avoir chaud, il ne pouvait pas me faire ce genre de chose et me laisser pantelante comme ça, c'est ... c'est inhumain. Une fois la glace terminait, nous nous mettions en route, vers un endroit qui m'était inconnu. Il me parlait d'une vieille église, j'hochais la tête, je ne pensais absolument pas aux confessions que j'avais pu lui faire un jour d'ailleurs Partons à l'aventure alors dis-je baissant en levant un bras, pleine d'énergie jusqu'à ce que je ne tape le plafond. Je poussais un petit cri en me massant le poing. Je n'avais rien Rappelles moi de ne plus être aussi pleine d'enthousiasme dans une voiture avec un plafond aussi bas dis-je en levant les yeux au ciel. Ah c'est pour ça que le sac à dos est si lourd, je me demandais ce que t'avais mis dedans je n'avais pas imaginé qu'il y avait notre repas dedans. T'as des choses à te faire pardonner ? j'arquais un sourcil, la bouche en coeur ou alors des pensées que tu as besoin d'exulter ? je lui tapotais la cuisse, accompagnant mon geste d'un clin d'oeil, avant de fermer les yeux, la fenêtre ouverte pour profiter du beau temps, les cheveux au vent

Je m'en doutais qu'elle serait heureuse, elle se cognait même la main ce qui me faisait lever les yeux au ciel. "Je te le rappellerai va." Je rigolais en lui prenais sa main tout en gardant les yeux sur la route par prudence, et j'embrassais l'endroit meurtri. Je savais que je n'avais pas forcément été un homme présent pour elle, que l'avenir serait surement fait d'embuche du à mon boulot alors je voulais profiter de chaque secondes avec elle sans me poser la question est-ce que j'en fais trop ou non. Je voulais être moi-même. "Bien notre repas." M'amusais-je à dire. "Rien du tout, j'ai rien à me faire pardonné ou exulter, je voulais juste un moment tous les deux, à visiter, rien que nous on rentre bientôt en plus puis si je voulais me faire pardonner un truc, je t'aurais dis sexday." Mon moral se minait un peu pour le coup, pendant les vacances j'avais appris à voir que la vie pouvait être superbe sans contrainte car oui je l'avais limite oublié, ne pas se lever en pensant au boulot, ne pas se coucher et faire la liste des choses urgentes, là je n'avais pas envie de partir. "Tu crois que c'est le bon choix?" demandais-je en conduisant toujours. "Le boulot, le fait de le reprendre, j'ai bien fais?" Je sais qu'on avait dit qu'on en parlait pas mais je me posais des questions, je ne me doutais pas que dans quelques jours j'allais être en face d'une quasi certitude à cause d'un coup de téléphone et d'une dispute avec mon épouse. "Non laisse on a dit on en parlerait pas en plus regarde c'est cette église." Je conduisais tellement rapidement sur les petites routes que le trajet était bien rapide, je crois que j'allais perdre des points sur mon permis de conduire à force. Sortant du véhicule garé sur un bout de pelouse, je la regardais, elle était parfaite puis en plus il y avait personne quand on passait tous les deux les portes.

Je pensais quand même que tu ne me rappellerais pas ce genre de chose, concernant la nature de mon enthousiasme sifflotais-je un peu, regardant par la vitre pour ne pas croiser son regard mais rapidement, je ne pouvais pas faire autrement, puisque ce simple petit geste, le fait de prendre ma main pour déposer un baiser dessus me faisait sourire et tourner mon regard, amoureux, vers lui. Bon dieu, mais quel homme ! Le contenu du sac révélé, je lui demandais plus de renseignement sur le lieu dans lequel nous allions. Eh bien ..... j'attrapais une de ses mains pour me frapper la jambe avec Tu me dois des excuses, tu dois te faire pardonner dis-je en hochant la tête, retirant sa main Parce que j'ai terriblement mal .... regardes, je suis rouge dis-je en appuyant bien fortement ma main contre ma peau avant de le lui montrer Tu vois !!! je ne souriais pas, je tentais de rester sérieuse pour garder une certaine crédibilité. Cependant, par la suite, Kenny me parlait de son travail, du moins, c'est que j'avais compris quelques secondes plus tard Bien sûr que t'as bien fait de reprendre l'entreprise Kenny, c'est ton héritage puis c'est quelque chose qui te passionne, je trouve ça important de faire quelque chose qui te plaise, si t'es épanoui dans ton métier, tu le seras dans ta vie de tous les jours dis-je en posant ma main contre sa cuisse pour la lui serrer doucement, lui faisant comprendre par ce geste que j'étais de tous coeur avec lui Comme tu veux bébé ... je lui lançais un petit sourire avant de tourner mon attention vers l'église en question. Ce n'était pas une grande église, une église avec des vitraux montrant des scènes ou des icônes religieuses, elle était simple, elle était blanche, mais j'avais envie d'entrer dedans, le décors était parfait. Nous laissions le sac dans la voiture pour entrer dans l'église. Elle semblait vide, je regardais tout autour de moi, les rayons du soleil entraient dans la bâtisse rendant l'atmosphère paisible, c'était d'une incroyable beauté, une beauté emplit de mystère, d'histoire mais aussi de croyance. Regardes ... dis-je en montrant tout un tas de bougies allumer, je trouvais cela beau, sans compter les ornements. D'extérieur, elle pouvait paraître "abandonnée" mais l'intérieur c'était tout autre. Différents de l'église en Russie dans laquelle nous nous étions mariés.

Me faire pardonner? Qu'est-ce que j'avais encore fait? Dans ma tête tout était claire, je n'avais rien à me reprocher alors je me risquais à un coup d'œil vers elle, elle riait ou non? J'en doutais jusqu'à ce que je la voie appuyer contre sa main pour la faire rouge. "Rien du tout, tu t'appuie dessus toute seule, tu t'en prends qu'à toi ma puce." Je riais, je ne porterais pas le chapeau, pas cette fois, déjà que je me montrais un peu trop câlin par moment, je ne pouvais pas l'être tout le temps car un jour je sais qu'elle finira par être agacé de mon comportement et rien que de penser à ça m'effrayais comme elle me parlait du boulot. J'avais lancé le sujet, je m'attendais un peu d'hostilité, je sais qu'elle n'aimait pas mon job, que je n'étais pas autant présent qu'auparavant mais ça serait mentir de dire que j'étais heureux maintenant, j'étais heureux sans avoir cette charge de boulot qui s'abattait sur moi oui. "Je suis pas…" Je secouais la tête. "On est pas venu ici pour que j'ai une séance de psy puis on y est." Lâchais-je un peu trop enthousiaste, fallait que je me calme elle allait se douter d'un truc quoique peut-être pas. Je sortais de la voiture attrapant la main d'Anya dans la mienne pour entrer dans la petite église. Elle avait l'air perdue et seule pourtant quand on rentrait à l'intérieur des cierges étaient allumés, quelqu'un venait ici ou alors y habitait vu la propreté des lieux. Je regardais partout souriant en tournant les yeux vers la petite porte qui s'ouvrait une petite femme d'un certain âge entrait, affublé de vêtement noir, elle était en deuil vu ses yeux rouges et rapidement un homme sortait, un prête je suppose. Il regardait la vieille dame puis nous deux. "Vous êtes ici chez vous." Lança-t-il à notre attention. J'hochais la tête, glauque tout ça mais en tout cas la vieille dame partait avec le prête nous laissant seul une nouvelle fois et c'est là que j'attrapais mon épouse dans mes bras après avoir de loin repéré le fameux endroit. "Tu sais ce que je vais faire?" chuchotais-je sensuellement en la menant vers le confessionnal. "Ici et maintenant." Mes pupilles étaient dilatées, grandes ouvertes et fiévreuse, elle le savait je suis sur.

Ma petite combine n'avait pas marchée, j'étais légèrement déçue, j'aurais pensée qu'il saisisse la perche, qu'il se laisse tenter et qu'il profite de l'occasion que je venais de lui donner pour instaurer cette journée si spéciale à nos yeux mais, non. Pour le coup, j'arrêtais mon cinéma. Nous étions amenés à parler de son travail et encore une fois, tandis que je me montrais enthousiasme et pleine d'entrain pour lui ... il prenait le contre sens. Je n'aimais pas forcément tout son travail, certaines parts. Le fait qu'il ne soit pas souvent là, ces derniers temps, le fait qu'il bosse encore et encore et que tout son esprit soit accaparé par ces contrats et autres choses diverses, ne me plaisait guère, mais je sais que ça lui plaisait, alors je faisais des efforts. J'ai jamais dis que je faisais office de psy, je suis ta femme, je voulais te soutenir, je crois que c'est des choses qui se font ... et c'est pas vraiment naturel pour moi de faire ça. Je soufflais un peu, tentant de reprendre le dessus sur la mauvaise humeur qui pointait. Il prenait ma main pour aller dans cette petite église, ce geste me permit de me radoucir légèrement, mais se fut l'intérieur de la bâtisse qui me vida l'esprit. C'était beau, d'une pureté éblouissante. Tout était blanc mais les petits détails étaient fait de couleur opaline, rosé, turquoise ... tout l'attrait de cet endroit était les pierres utilisées. Tandis que j'étais en pleine contemplation, Kenny me prenait dans ses bras, me faisant lâcher un petit cri de surprise. Je posais mes mains sur ses épaules, le regardant de haut, puisqu'il m'avait légèrement soulevée du sol et c'est avec un sourcil arqué que je lui répondis. Tu vas prier ? Parce que si c'est le cas je suis pas la sainte marie mais lorsque je tournais la tête pour voir où il m'amenait, mon regard se posait un peu partout. Ici et maintenant ? lui demandais-je à nouveau. Je venais de comprendre, il voulait réaliser l'un de mes fantasmes. Sauf que le dire, l'idéaliser était tout autre chose que de le faire vraiment mais t'as vu la femme en noire, imagine qu'on se retrouve en plein enterrement après dis-je en faisant les gros yeux alors que je sentais déjà mon dos frapper contre la porte en bois et Kenny chercher la poignet à taton.