DON'T LET THE SUN GO DOWN ON ME ❋ CALYPSO

Calypso pouvait bien lui affirmer qu'elle ne supporterait pas ça, il savait très bien que derrière son petit esprit tordu, ça lui plairait – et pas qu'un peu – qu'il se montrer héroïque tout ça pour sa petite personne. Elle était si peu crédible qu'elle colla ses lèvres aux siennes, tandis qu'il l'enlaçait de nouveau, son regard divaguant vers son décolleté de temps en temps. « J'ai pas besoin de me rapprocher, tu te rapproches toute seule. » dit-il en rigolant avant de l'embrasser de nouveau. Enfin avant qu'elle ne reparle de la piscine. Ah oui ? Rencontrer quelqu'un d'autre … Il était curieux de voir ça. Si la jeune femme croyait qu'il allait la laisser y aller toute seule, sans rien dire, prendre le risque qu'elle trouve mieux, c'est même pas la peine ! Elle était bien trop naïve sur ce coup. « Oh mais fais donc, j'irais voir aussi s'il y a d'autres blondes canons, prêtes à partager leur bave. » Caly se rattrapa bien vite, le sourire du brunet s'allongea. « Vraiment ? » Il jubilait, d'un côté il n'aimait pas spécialement qu'elle s'amuse à lui faire ce genre de petites révélations comme ça trop souvent. Certes ça lui faisait plaisir, mais c'est surtout qu'elle le « gagnait » un peu plus à chaque fois. C'était pas normal, il n'avait pas l'habitude de se laisser faire comme ça, il s'attachait trop à sa petite tête, sa petite bouche, c'était très très très mauvais. Cependant, il n'avait pas eu tort de faire des concessions car elle reboutonna sa chemise, il la regarda avec un sourire en coin, il préférait quand même ça. Il se rapprocha de nouveau d'elle, lui volant un baiser. La suite était encore un peu plus croustillante. Leo répondit à son baiser, se détachant de cette étreinte tout doucement. Il soupira, c'était compliqué, il ne savait pas quoi lui donner comme réponse. Il ne voulait pas lui donner des paroles en l'air, lui assurer des choses qu'il ne tiendrait de toute façon ça. Leo prit le visage de Caly entre ses mains tout doucement, caressant ses joues avec ses pouces. « Je vais vraiment faire des efforts, je devrais arriver à faire quelque chose. Puisque madame Thomspers ne veut pas partager. » Il l'embrassa encore une fois, laissant ses mains glisser le long de son corps. « Est-ce que tu es d'accord ? » Il l'embrassa une nouvelle fois, non ce n'est pas de la corruption, du tout.

Il tournait la situation à son avantage, ça lui ressemblait bien de faire ça. Tellement que j'hésitais à faire une énième remarque, à quoi bon ? Puis, il n'avait pas tort, je me rapprochais, mais il n'y était pas pour rien dans ce rapprochement quand même. On se rapproche, toi et moi, ok ? dis-je histoire de trouver un consensus. Si je devais compter toutes les batailles que j'avais avec lui, et bien, je ne pourrais pas, il y en avait trop. Pour un rien, on en faisait une compétition, une manière de montrer à l'autre qui était le maître du jeu. Seulement plus on avançait plus j'avais l'impression que personne n'était le maître, enfin si moi, mais parfois j'étais plus une victime dans cette situation. À succomber à tous ses charmes. Je le cherchais alors, bien évidemment, il faisait la même chose. Je m'écartais de lui, mettant une certaine distance entre nous. Ah ouais ? Bizarrement j'ai plus très envie de me rapprocher de toi quand tu dis ça dis-je avant de lui tirer la langue. Tu peux faire ce que tu veux Halberstam, mais tu vois ça. J'indiquais ma propre petite personne. Tu ne pourras jamais trouver mieux, JA-MAIS. Puis, j'avouais que le voir jaloux me plaisait, je ne mentais pas sur ce point-là, c'était la simple vérité. Ça montrait trop de choses pour que je n'aime pas. Oui, vraiment. J'avais envie de rajouter « andouille, je ne vais pas dire ce genre de choses dans le vent » mais je me taisais. Je commençais à me taire, rien n'allait plus, vraiment, il commençait à avoir trop de pouvoir sur moi, ça me faisait peur. Il m'embrassait une nouvelle fois et je décidais de me rapprocher à nouveau de lui. Aucun mérite quoi. Il allait faire des efforts, très bien. Il avait raison de souligner le fait que je ne voulais pas partager, enfin... pour l'instant je ne pouvais rien lui imposer et je ne voulais pas le faire, quelque part si, mais au fond je ne lui devais rien et lui non plus. Pour être honnête, j’étais perdue, où est-ce que tout cela allait me mener ? Je souriais avant de répondre. Je crois que oui… je suis d’accord. Je vais faire des efforts aussi. Je crois que je vais y aller, mais merci… Je m’approchais délicatement de son visage, laissant une distance infime entre ses lèvres et les miennes. Je soufflais. J'ai hâte de recroiser ton chemin Halberstam. Puis je l’embrassais, pas un simple baiser, un vrai. Qu’importe si on nous regardait d’une manière étrange.

Leo ne chercha même pas à renchérir, il se contenta de rire, parce qu'il était nul. Le jeune homme se sentait vraiment nul, en même temps, il était bien là et s'il fallait faire plaisir à madame Thomspers de temps en temps et flatter son égo pour avoir droit à quelques moments de temps à autre comme ça, il voulait bien faire des efforts. Bon d'accord, ça ne lui demandait aucun effort, parce que … parce que c'est comme ça et c'est tout tss. « Ok, on sait tous les deux ce qui en est réellement de toute façon. » Il s'empressa de récupérer ses lèvres avant qu'elle ne lui crache autre chose à la figure, à ce propos, le jeune homme commençait à bien trop apprécier son caractère à la noix et ses petites crises. Comme là de suite, il trouvait ça … adorable. Il était à vomir, depuis quand Thomspers pouvait-elle lui paraître adorable ? Il avait toujours était parfaitement d'accord avec lui-même : Calypso était ce qui ressemblait le plus à une sorcière moderne. Sauf que là elle tenait plus des sexys sœurs Halliwell que la vieille avec un œil de verre dans American Horror Story. Elle le repoussa, machinalement, Halberstam enclencha son chronomètre mental pour calculer le temps qu'elle tiendrait avant de revenir réclamer un don de bave. Le Mather ricana, moqueur jusqu'au bout des orteils, à l'ancienne, se convaincre de l'idée que ce qu'elle disait était ridicule lui avait prit du temps. Leo n'était pas retourné à la piscine depuis un moment, mais c'est clair qu'il n'avait pas fait une rencontre digne de Calypso, en même temps c'était la reine des sorcières baveuses, pas possible qu'il en existe deux comme elle. « Tu te sens bien au niveau des chevilles ? Pas trop de pression ? » Puis il sourit, genre petit sourire en coin pour l'attendrir qu'elle revienne toute seule comme une grande. « J'ai pas très envie de chercher pour le moment de toute manière. » Et qu'elle n'en rajoute pas une couche par rapport à ça, il venait déjà d'avouer qu'il était un petit peu jaloux d'avec qui Calypso pouvait faire des folies de son corps lorsqu'il n'était pas dans les parages. La blonde revint finalement à lui – il avait presque attendu, elle avait dépassé ses limites sur ce coup, il était bluffé wahou – avant qu'elle ne dise faire des efforts elle aussi. Et bien puisqu'ils étaient d'accord, ils ne leur restaient plus qu'à le faire. Est-ce qu'il allait honorer sa parole ? Il avait vraiment envie, il s'en donnerait les moyens. Mais la jeune femme ? Il doutait quand même, il ne savait jamais avec elle de toute façon combien de fois il l'avait dit ? « Parfait je peux te laisser partir je crois. » Il hocha la tête, elle avait intérêt de recroiser son chemin oui ! Il répondit à son baiser, complètement emporté dedans avant de la relâcher doucement après un long moment. « T'éloignes pas trop hein. »