# J5- Si la violence ne règle rien c'est que tu ne frappes pas assez fort (Théo)

Elle se jouait de nous, n'est-ce pas ? C'était genre la feinte de l'année pour nous empêcher Priape et moi-même de nous battre. M'étant alors retrouvé sous Priape, je l'avais repoussé pour me rendre auprès de la jeune femme. Mais je me fis pousser sans ménagement par le Dunster qui s'agenouilla près de mon ex-femme. « Elia tu m’entends ? » Le voir lui prendre la main me donna comme qui dirait encore plus l'envie de le tuer. « Mais reste pas là, va lui chercher de l’eau. Elle doit être déshydratée ! » Oh mais taggle ! « Crache lui dessus, ça la réveillera ! » disais-je alors super méchamment, agacé par la situation bien que paniqué parce que celle qui avait été ma femme était inerte sur le sol. Cependant, la jeune femme termina par ouvrir les yeux et se redresser. «  Non ça va, pas besoin d'eau, je vais bien. » Alléluia bordel. Je me décalais alors en me redressant, croissant mes bras sur mon torse. « Tu l'as fait exprès je suppose ? » demandais-je alors. «  Laisse j'ai pas envie de savoir. J'te laisse avec ton pote le bourré. Il prendra bien mieux soin de toi que moi de toute façon. » Je lançais un regard peiné à Elia avant de filer un dernier petit coup au jaune. « Salut l'lépreux. » Puis je tournais les talons et m'éloignais à grands pas.

Après une séance de catch dans la sable avec Théo, le malaise d’Elia attira notre attention et on se précipita tous les deux aux côtés de la jeune femme. J’étais inquiet pour mon amie, j’ordonnais alors à l’autre zinzin d’aller lui chercher de l’eau, la déshydratation c’était quelque chose de fréquent lorsqu’on restait trop longtemps sous le cagnard à se dorer la pilule. Le jeune homme rétorqua que j’avais qu’à lui cracher dessus : « C’est malin ça ! » ronchonnai-je mais je n’eus pas le temps de m’énerver davantage car la brune rouvrait les yeux et nous rassura qu’elle allait bien. Mais loin de rassurer Théo, cela ne fit qu’accentuer sa mauvaise humeur et après un dernier coup qui me fit retomber le nez dans le sable, il s’éloigna de nous. Je me relevais finalement, époussetant mes vêtements avec agacement : « Ton ex est un gros con Elia ! » grognai-je alors avant de me pencher vers la brune et lui tendre la main pour l’aider à se relever également. « T’es sûre que tu te sens bien ? Tu devrais peut être rentrer à l’hôtel te reposer ? Si tu veux je te raccompagne… » proposai-je alors.