love me like you do (naline)

Je suis capable de passer outre cette tromperie ? Je l'espère. J'en ai envie, vraiment, je veux juste qu'on soit heureux. Ses paroles me confortent dans mon choix et me réchauffent le coeur, ça fait du bien de voir que je compte encore pour elle. Après tout, elle m'a dit qu'elle m'aimait non ? « J'veux y croire aussi. » dis-je alors, esquissant un infime sourire, mais un sourire quand même. Ce sera certainement difficile pour moi d'oublier tout ça, mais je peux essayer de lui pardonner. Je pense que je l'aime bien assez pour faire une telle chose. Sa main se resserre dans la mienne, et je déglutis suite à ses paroles. « Pas tout, mais j'peux rien te promettre en ce qui concerne ce bébé tant que je sais pas s'il est de moi ou pas. » Et qui sait, je réussirai peut-être à passer au dessus de la paternité du bébé ? Je préfère ne pas y penser pendant que nous ne savons rien, voilà tout. Je lâche la main de Charline pour la prendre dans mes bras, et autant dire que c'est encore mieux sobre que bourré. « Si tu savais comme tu me manques.. » Et si tu savais comme je t'aime aussi.

En fait, clairement, tu ferais tout pour le retenir. Parce que tu t'étais rendu compte à quel point t'avais besoin de lui et tu n'avais jamais autant souffert que ces derniers jours sans sa présence. T'avais besoin de Nate, énormément et tu ne pouvais juste pas abandonner comme ça. Et puisqu'il semblait prêt à essayer, t'allais foncer tête baissé dans tout ça quitte à ce que ça fasse mal. Tu fermais les yeux quelques secondes essayant d'imaginer ce que ça serait si le bébé venait à être d'Aaron.. T'en avais aucune idée mais.. Tu voulais pas le perdre. C'était Nate qui t'avais montré que tu pouvais aimer à nouveau et tu pouvais pas faire sans lui, c'était comme ça. T'avais été idiote de croire que tu pourrais avancer sans sa présence à tes côtés. Il lâchait finalement ta main pour te prendre dans ses bras et instantanément, tu te sentais revivre. T'avais besoin de ça. Tout le temps. « J'peux pas être sans toi. J'peux pas. » Tu te collais tout contre lui te shootant à son odeur profitant de tout ça. Ouais, tu pouvais pas sans lui, tu pouvais pas. Pourquoi est ce que tu l'avais trompé ? Tu savais pas. Et pour la première fois t'osais lui dire dans les yeux ce que tu pensais. Te reculant légèrement tu passais ta main sous son menton plongeant ton regard dans le sien. « Je t'aime Nate. »

Elle qui montre toujours une confiance à toute épreuve, je la sens tellement vulnérable à cet instant. J'ai l'impression de me trouver face à une petite fille qui est totalement effrayée par le futur, et pour tout avouer, j'ai un peu peur moi aussi. Je crois qu'elle a raison, on ne peut pas vivre l'un sans l'autre. Pas encore tout du moins. J'ai besoin d'elle dans ma vie tout comme elle a besoin de moi dans la sienne apparemment. Je ne peux pas m'empêcher de penser à Aaron et à ce qu'elle a pu lui dire, c'est tellement délicat pour lui également. « Je suis là. » Je ne pars pas. Du moins, tant que je ne sais rien sur cet enfant, c'est certain que je reste auprès d'elle. Je ne peux pas me projeter dans le futur pour le moment, je préfère profiter de l'instant présent, j'ai toujours fait comme ça avec Charline. Cette dernière se recule légèrement de notre étreinte pour me dire qu'elle m'aime. Bon dieu, qu'est-ce que je l'aime aussi, j'aurais pas cru pouvoir en être capable. « Je suis dingue de toi Kovaleski. » réponds-je à mon tour, attrapant son visage entre mes mains pour venir l'embrasser. Comme pour sceller notre renouveau.

Cette fois tu voulais le regarder. Tu voulais lui montrer à quel point t'étais sincère et que ce n'était pas des paroles en l'air. Et puis.. De toute manière tu pouvais pas mentir sur ça. Tu parlais jamais de tes sentiments librement parce que t'étais trop terrifiée par tout ce que ça pouvait impliquer. Alors forcément, quand tu lui disais que tu l'aimais, c'était parce que tu l'aimais réellement. Vraiment. Et t'avais un besoin fou de lui. « Me laisse pas s'il te plait. » C'étaàt à la limite de la supplication. Peut être même que pour lui tu serais prête à t'abaisser à ça. C'était carrément probable en fait. Tu pourrais faire n'importe quoi pour le garde près de toi encore un peu. T'esquissais un demi sourire en entendant ses paroles alors qu'il plaçait ses mains de part et d'autre de ton visage avant de t'embrasser. Bordel ce que ça te manquais de ne plus pouvoir faire ça tout le temps. Et puis là, tu ne savais pas vraiment ce que tout ça signifiait. Certes, vous aviez enterré la hâche de guerre mais.. Vous n'étiez pas ensembe, si ? Tu devais encore faire tes preuves ? En fait, tu savais pas vraiment.

Toutes les barrières que Charline construit autour d'elle se sont brisées, et je vois clairement qu'elle n'a pas confiance en ce qui concerne le futur de notre relation, elle est totalement effrayée. Elle a peur, encore plus que moi je dirais. J'espère que nous pourrons repartir à zéro tous les deux, car il faut croire que l'on a autant besoin l'un de l'autre à présent. Je ne réponds rien à sa requête, et même si je n'ai aucune envie de la laisser, je ne peux pas lui promettre de rester si je ne supporte pas que l'enfant soit d'un autre. Affaire à suivre donc. Maintenant que nous nous étions expliqués comme il faut, on pouvait enfin repartir du bon pied, et espérons le vivre quelque chose de bien. Comme au début. Je romps le baiser pour la regarder dans les yeux. « Tu as quelque chose de prévu pour ce soir ? » demandais-je alors, désirant passer le plus de temps possible avec Charline pendant ce séjour. Je veux rattraper le temps perdu, c'est pas négociable, ça fait bien trop longtemps qu'on vit l'un sans l'autre.

T'avais aucune idée d'en quoi consistait votre relation. Vraiment. T'étais juste carrément paumée et c'était la première fois que t'étais aussi effrayée de quelque chose. C'était affreux d'ailleurs, tu détestais ressentir tout ça mais en même temps, tu savais que tu ne pouvais plus merder. Tu n'avais plus le droit à la moindre erreur si tu voulais une chance de pouvoir être avec lui à nouveau. Fallait que tu te tiennes à carreaux et que pour une fois, tu crois vraiment à ce que ça puisse marcher. « Ouais, je crois que ma soirée t'es réservée. » T'esquissais un sourire appréciant plutôt l'idée. Et peu importait le programme au final, tant que t'étais avec lui, ça te convenais sans aucun doute. T'en avais juste envie après tout. Et puis, puisqu'il semblait d'humeur à vraiment recommencer, pourquoi est ce que tu t'en priverais ? Ce serait totalement stupide de ta part, fallait dire les choses. T'inspirais profondément sans le lâcher du regard. « J'ferais tout pour ne plus te faire de mal. »

J'espère de tout coeur que l'on pourra réussir à remonter la pente et à vraiment être ensemble cette fois-ci. Que nous ne connaissions plus de failles, même si c'est difficile dans la vie de couple en général. Est-ce qu'on se remet ensemble pour de bon alors ? J'en ai envie. Je veux essayer, je pense que notre histoire est restée inachevée. « Ah oui ? Tu m'en vois ravi. » répondis-je alors en souriant, toujours à côté de cet ascenseur où des dizaines de personnes nous ont vu déjà. On squatte un peu le hall de l'hôtel en fait, m'enfin bon, on gêne personne j'ai envie de dire. « J'espère. » dis-je suite à ses paroles, essayant de regagner sa confiance du mieux que je le peux. J'attends juste des preuves de sa part, en espérant évidemment que ce sera concluant. « Tu veux faire quoi ce soir ? Visiter un peu le coin ? » Ou tout simplement passer une soirée tranquille dans ma chambre, c'est comme elle veut.

Ouais. De toute manière, Aaron avait comprit que tu ne l'avais pas choisis lui. Et peu importait à quel point ça pouvait être douloureux, peu importait à quel point ça te torturais encore tu avais fais ton choix. Tu voulais Nate. C'était lui et personne d'autre. T'avais besoin de vivre cette histoire avec lui et.. Une vraie histoire cette fois ci. Vraiment. « Tu ne peux pas être plus ravi que moi. » Parce que passer la soirée en sa compagnie, c'était le truc le plus merveilleux dans mon monde. Sérieusement. « Juste être avec toi. Pour le reste, tu choisis ce que tu veux. » T'esquissais un sourire avant de t'approcher de lui pour lui voler un baiser. Tu savais même pas si tu pouvais faire ça librement mais, t'avais pas envie de te retenir. T'en avais besoin alors pourquoi résister ? « J'veux passer chaque jour de ces vacances avec toi. » Ne pas le lâcher une seule seconde, être toujours en sa présence. Ouais, c'était ça que tu voulais.

Elle est vraiment trop mignonne là, j'aime qu'elle veuille faire de efforts pour moi, ça me fait réellement plaisir. Je sais à quel point elle déteste que je lui dise qu'elle est mignonne, mais j'ai envie de l'embêter un peu, après tout on est comme ça elle et moi. On aime bien se taquiner. Je m'approche de son oreille pour lui chuchoter quelques mots. « T'es trop mignonne, tu le sais ça ? » Je me recule un peu et esquisse un sourire amusé, m'attendant à recevoir ses foudres par rapport à ce compliment qu'elle déteste. « On peut sortir un peu, j'suis resté enfermé toute la journée. » dis-je alors, attrapant sa main pour commencer à me diriger vers la sortie. Il fait nuit déjà, mais il ne fait pas mauvais alors autant en profiter. Quand elle vient m'embrasser brièvement, je resserre ma main dans la sienne, véritablement heureux de la retrouver. Je ne sais pas comment j'ai fait pour vivre sans elle aussi longtemps en vérité. « Tu vas me séquestrer ? » demandais-je, lâchant un petit rire avant de venir déposer un baiser sur sa tempe.

Et peut être que ce n'était pas son envie parce que tu pouvais comprendre qu'il ait besoin de temps et que chaque jour était peut être un peu trop mais, c'était ce que toi tu voulais. Pouvoir te réveiller chaque matin avec Nate à tes côtés, t'endormir dans ses bras et profiter de chaque paysage de la nouvelle zélande avec lui. Exactement ce que vous auriez du faire si tu n'avais pas tout fait foirer. C'était trop demander ? Peut être. Tu savais pas trop mais tu ne voulais pas qu'il refuse. Il chuchotait quelques mots à ton oreille et tu secouais doucement la tête avant de rire. « Commence pas avec ça. » Il savait que tu détestais, t'avais déjà polémiquer sur ça des milliers de fois en sa présence. T'étais pas mignonne. « Je te suis. » Tu serrais un peu plus sa main le laissant t'entraîner vers la sortie sans rien dire. Alors c'était bon ? Les choses étaient en parties réglés ? T'osais l'espérer. « Si j'suis obligée d'en arriver là, pourquoi pas. » Tu souriais à nouveau appréciant l'idée. Ouais, t'aimais totalement l'idée de le séquestrer dans ta chambre, c'était tout bénef pour toi.