Drunk in love (feat. Maxym)

Maxym & Ricardo
Drunk in love

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"Laisse tomber j'te dis.." Décidément, elle a cru que c'était elle qui commandait quoi. Ça le faisait rire, le Ric. Ça le faisait rire autant que ça l'énervait. S'il n'avait pas été dans cet état, il aurait probablement répliqué. C'est sûr même. Mais s'il n'avait pas été dans cet état, rien de tout ça n'aurait eu lieu. Très bien, alors il l'écouta et n'essaya pas d'en savoir plus. Seule sage décision prise de la soirée. Puis, c'est pas comme s'il n'avait pas compris là où elle voulait en venir. Le brunet est complètement blasé. Lui tout ce qu'il veut faire c'est profiter de ses vacances. Il a quand même eu une année merdique, elle a l'air de l'oublier. Alors certes, il est heureux avec elle maintenant, mais il a besoin d'évacuer. Voulant quitter l'atmosphère pesante de cette pièce, le brésilien tenta de sortir. Mais bon, c'était sans compter sur l'eliot qui lança une chaussure sur la porte. "Tu restes ici !" Il lâcha la poignée puis se tourna vers elle, haussant les sourcils. "Je rêve où tu m'as pris pour ta bonne là ?" Continue de lui donner des ordres Maxym, tu vas réussir à nous l'énerver encore plus. "Je plaisante pas". Et il a l'air de plaisanter lui peut-être ? "Je veux pas qu'il t'arrive quelque-chose". Il arqua un sourcil. "Je te remercie mais ma mère est morte, j'ai pas besoin d'une remplaçante". Ouai, c'était sorti comme ça, presque naturellement. Le brunet s'avança finalement dans la chambre puis se posa sur le lit, dos à elle. Max voulait qu'il reste ici ? Très bien. Le brunet sortit un joint déjà roulé de sa poche puis le mit entre ses lèvres avant de l'allumer avec son briquet.

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"Je rêve où tu m'as pris pour ta bonne là ?"  Non.. juste en.. quelqu'un qui m'écoute, je suppose. Ce que tu fais pas toujours, heureusement. La voix de la demoiselle est trop directive, exigée. Trop formelle. L'habitude. Enfin le principal, c'est qu'il change d'avis sur la direction à prendre. "Je te remercie mais ma mère est morte, j'ai pas besoin d'une remplaçante".  Ouvre les lèvres, les referment. Ca fait mal, un peu. Sa mère, ce sujet sensible. Et elle, leur équilibre.. il se casse la gueule car elle veut trop l'encadrer, c'est ça que tu veux dire. Ravalant sa salive, Max prend une profonde inspiration. Elle a qu'une envie là, c'est de le planter dans cette chambre merdique, lui et son joint, lui et ses excès. Aller rejoindre Leyna, chialer un bout coup dans son lit et le maudire le reste de la nuit. Sauf qu'elle n'arrivait pas à s'éloigner de cette épave dont elle se préoccupe. Tant pis si elle s’abîme encore un peu. « Pas d'une remplaçante, mais de quelqu'un qui prenne soin de toi. Elle doit pas être au comble de la fierté là. » Elle doit adorer voir son fils ainsi perturbé par l'alcool et la drogue. En y pensant, la demoiselle pose délicatement les doigts sur le bracelet, tandis qu'elle avance dans ce dos qu'il lui tourne. Devinant la provocation avant même de la voir. Fait le tour du lit, se pointe face à lui, se penchant légèrement, et avec un grand sourire attrape le joint entre ses doigts, le faisant tomber sur le sol. Il n'en faudrait pas beaucoup plus pour qu'elle perde sa patience. « T'arrêtes ta provocation de gamin, tu dors, et on discute tranquillement de ça demain. » Non, n'interroge pas, impose. « Tu penses être capable de résister à l'appel du joint ? » Elle le provoque légèrement, sans que ça soit maîtrisé.

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Ricardo ne savait même pas pourquoi il avait sorti ça. C'était parti tout seul. Comme quoi, même s'il se mettait dans les pires états, il y avait toujours un endroit de sa tête qui lui faisait penser à sa mère. Le fait que Max ait une attitude presque maternelle avec lui avait tendance à le faire sortir de ses gonds. Non, Ricardo n'est pas un gamin. Il sait ce qu'il fait, tout le temps. Même là. Il a pas besoin d'être choyé. S'il sort avec elle, ce n'est pas pour qu'elle s'occupe de lui comme d'un garçon de dix ans. "Pas d'une remplaçante, mais de quelqu'un qui prenne soin de toi. Elle doit pas être au comble de la fierté là". Il fronce les sourcils, la regardant droit dans les yeux, d'un regard noir. "Qu'est ce que t'en sais ? Je t'interdis de parler d'elle". Il contracte ses paupières pour éviter de partir en larmes. Il est énervé et triste à la fois. Tout se mélange dans sa tête, quelqu'un commence à frapper à l'intérieur, non ? Alors il se pose sur le lit, car il ne peut tenir debout plus longtemps. Puis quitte à plonger dans la provocation et à l'énerver encore plus, il sort un joint et se l'allume. "T'arrêtes ta provocation de gamin, tu dors, et on discute tranquillement de ça demain. Tu penses être capable de résister à l'appel du joint ?" dit-elle après lui avoir prit son joint et l'avoir jeté à terre. Il leva ses yeux vers elle, maintenant qu'elle le surplombait, et soutint son regard. "Tu vois.. Chérie.. S'il y a quelque chose dont j'ai horreur.. C'est qu'on me donne des ordres". Ouai t'as été habitué à ça toute ta vie, maintenant faut se calmer. Il a bien appuyé sur le "chérie", un surnom qu'il ne lui avait encore jamais donné. Il se baissa alors pour ramasser son joint avant de le foutre dans sa bouche et d'en tirer une énorme latte qu'il cracha sur le côté. Ouai, il n'était quand même pas au point de lui mettre la fumée dans la gueule.

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Pourtant, Maxym n'est pas comme ça. Elle n'aime juste pas voir ses proches abîmés, comme tout le monde. Et puis.. d'accord, elle avait certaines valeurs qui restaient bien ancrées, et semblait plutôt psychorigide là-dessus. L'aisée avait surtout l'habitude qu'on se plie à son avis avec une certaine docilité. Or, la docilité ne faisait définitivement pas partie des caractéristiques de Ricardo. Ce qu'elle appréciait, ce qui était essentiel même pour eux. Mais sur l'instant, elle voyait surtout qu'il n'en avait strictement rien à foutre de son avis, et c'est sans écouter l'autre qu'ils s’agaçaient. "Qu'est ce que t'en sais ? Je t'interdis de parler d'elle" D'accord, je plaide coupable, Maxym aurait dû garder sa bouche bien fermée sur ce coup. Aborder le sujet de la mère du garçon était toujours sensible, surtout quand il s'agissait d'en faire son alliée invisible pour lui accrocher quelques reproches. Et si ça crie la révolte sous sa peau, la jeune femme la fait taire. Un peu blessée par sa dernière remarque. Comme si on lui interdisait d'accéder à une grande partie de l'histoire du brésilien. Se mordant légèrement la lèvre, elle reprend par contre bien vite sa rage quand Ric joue la provocation, joint coincé dans la bouche.  "Tu vois.. Chérie.. S'il y a quelque chose dont j'ai horreur.. C'est qu'on me donne des ordres" Grimace. Parce qu'elle est pas sa chérie. Parce qu'il lui riposte trop. Et qu'en effet, quand McAllister réclame, McAllister a. « Oh bah non, Ricardo c'est un rebelle, il écoute rien ni personne. Il respecte personne aussi, même pas sa copine. Par contre faire sa crise d'ado le joint au bec, ça il sait faire. » Qu'elle lui renvoie avec sarcasme. Le regarde ramasser son précieux qu'elle avait envoyé sur le sol. « Vas-y ramasse parterre, on dirait pas du tout un toxico en manque comme ça. » Et cette fumée qui gagnant sa gorge, la fait tousser. Ou peut-être qu'elle en rajoute un peu. « Bon, dernière chance de lâcher ta merde là. » Croise les bras, compte sur les 2% de cerveau qu'il doit lui rester avec tout ce qu'il a ingurgité. Quoiqu'il en soit, elle ne le laissera pas sortir, et elle n'a pas envie de dormir dans une pièce enfumée. Soit, on a un problème.

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Elle le prend de haut. Elle croit qu'elle a une influence sur ses décisions. Evidemment qu'elle a son mot à dire, puisqu'elle fait maintenant partie de sa vie plus que quiconque. Mais Ricardo tiens tout le même à son indépendance. Il est ici pour faire la fête, pour se mettre dans ce genre d'état. Non, il n'allait pas vomir, puisqu'il savait justement se contrôler et qu'il n'avait pas bu le verre de trop. Le brunet n'aime pas se disputer avec elle. Ça lui fend le cœur, même après plusieurs grammes dans le sang. Cependant, Maxym lui ordonne des choses, et Ricardo n'aime pas exécuter. "Oh bah non, Ricardo c'est un rebelle, il écoute rien ni personne. Il respecte personne aussi, même pas sa copine. Par contre faire sa crise d'ado le joint au bec, ça il sait faire". Il la regarde dans les yeux puis se contente de sourire. Elle ne méritait même pas une réponse à ça. Le brésilien ne faisait en rien une crise là. Il faisait juste ce qu'il avait envie. "Vas-y ramasse parterre, on dirait pas du tout un toxico en manque comme ça". Il hausse les épaules. "Ça vaut cher, faut pas gâcher". Il se ferait insulter par tous les mathers sinon. Elle toussa et Ric sourit. Ouai, c'était pas du tout surjoué déjà. "Bon, dernière chance de lâcher ta merde là". Il arque un sourcil. "Sinon quoi ?" Elle allait le jeter dehors ? Bien sûr que non. Et si c'était le cas, c'était pas un problème. Il y a plein d'endroit où le brunet pourrait passer la nuit. "Si la fumée te gêne, tu peux ouvrir la fenêtre". Dans un haussement d'épaules, il se leva. Sourire aux lèvres, il se leva pour ne plus l'avoir devant elle puis parti s'adosser au mur de la chambre, toujours le joint en bec.

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Présentez leurs différences, ce qui les oppose, face à face. Exposez l'auto-destruction, les excès, l'insoumission, et voyez ce que ça donne. Ils tenaient l'un à l'autre, aucun doute là-dessus, ça n'égratignait même pas son attachement envers lui. Mais ils n'étaient pas d'accord sur tout, et il fallait parfois que ces contradictions s'entendent.  "Ça vaut cher, faut pas gâcher" Comme là, où elle a d'avantage envie de le frapper que de l'embrasser. Arquant ses lèvres d'un sourire plein d'ironie, ses traits trahissant qu'elle essaye de contenir la colère qui joue avec ses nerfs. « C'est vrai qu'en plus ça vaut cher. Surtout quand on a déjà pas assez de fric pour payer tout son loyer et qu'on doit abriter une squatteuse. » Hé oui, Maxym n'avait pas oublié son argument du coût de son appart pour le logement de Blaise, et il lui revenait justement en mémoire. Résumons. Il vit avec une meuf, elle doit l'accepter. Mais par contre, pour se payer ses petits extras, les poches ne sont plus si vides n'est-ce pas ? Non non, Max, on ne s'énerve pas plus. On prend sur soi. On se retient de s'énerver physiquement sur lui, il peut encore servir. Puis tu finirais forcément par le regretter. "Sinon quoi ?" Même s'il te provoque avec arrogance, on respire. N'oublie pas combien il peut faire emballer ton cœur. "Si la fumée te gêne, tu peux ouvrir la fenêtre" Donc, c'est à elle de plier ? Devant lui qui débarque bourré et s'invite dans son sommeil, remplaçant les caresses par des odeurs d'alcools et de joints. « Si la fumée me gêne ? » Qu'elle répète, avec l'air d'avoir mal comprit. « J'étais entrain de dormir Ric. Et toi tu débarques en m'imposant TES conneries. » Fait à nouveau quelques pas verres lui, pas déterminée à le lâcher. C'est pour ça que les deux races évitent de trop se mélanger. « J'en ai rien à foutre que tu sortes jusqu'à j'sais pas quelle heure, que tu boives.. que tu fumes ça me fait chier, mais passe encore. Admettons que tu sois pas capable de t'amuser sans un joint. » Elle soupire. « Mais tu rentres pas dans cet état. » Décroise ses bras, le bouscule un peu. Juste pour se défouler, parce qu'elle prend sur elle là pour ne pas prononcer des mots qu'elle regretterait. Toujours plantée devant lui donc, l'harponnant de son regard sombre. « J'suis sûre que tu trouverais ça beaucoup moins drôle si les situations étaient inversées. » Ouais, si c'est moi qui débarquait minable, titubante et le regard vitreux.

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Difficile de lui en vouloir. Regardez ses yeux et ses traits parfait. Mais le brunet devait lui tenir tête. Pas question de lui donner raison à tout, elle était bien trop habituée à ça. Pour être avec lui, il fallait qu'elle apprenne à faire des concessions et à devoir vivre avec certaines choses. "C'est vrai qu'en plus ça vaut cher. Surtout quand on a déjà pas assez de fric pour payer tout son loyer et qu'on doit abriter une squatteuse". Il arque un sourcil. Décidément, elle pouvait pas s'empêcher de remettre ça sur le tapis. Si elle pensait que Ric avait oublié la fois où elle lui avait rappelé leurs différences de milieux, il n'en n'était rien. Mais le brésilien se dit qu'il serait plus facile de l'embêter sur un autre point suite à cette phrase. "Au moins, Blaise ne me dit rien lorsque je rentre dans cet état". Ouai, arrêtons de parler de fric et allons plutôt attiser sa jalousie. Puis, elle n'a en plus pas vraiment l'air de la porter dans son cœur. "Si la fumée me gêne ? J'étais entrain de dormir Ric. Et toi tu débarques en m'imposant TES conneries". Il sourit légèrement, presque fier de lui. Il avait réussit à l'énerver, et il en était content ce con. "J'en ai rien à foutre que tu sortes jusqu'à j'sais pas quelle heure, que tu boives.. que tu fumes ça me fait chier, mais passe encore. Admettons que tu sois pas capable de t'amuser sans un joint. Mais tu rentres pas dans cet état". Il la regarde dans les yeux, puis arque un sourcil. "Je pense que je suis encore libre de faire ce que je veux, non ? Ou alors il y avait une close dans notre contrat de relation que j'ai loupé". Si elle croit qu'il va passer du mather fêtard au dunster ambitieux juste en se mettant en couple avec elle, elle se mettait le doigt dans l’œil. C'est pourtant le mélange de leurs différences et de leurs points communs qui les avaient attiré, à la base. "J'suis sûre que tu trouverais ça beaucoup moins drôle si les situations étaient inversées". Il rit légèrement. "Et bien, je t'en prie" dit-il avant de fumer sur son joint puis de lui tendre.

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Maxym reste interloquée. Les lèvres légèrement entre-ouvertes, choquée dans sa colère. Elle avait bien entendu Ric lui balancer que : "Au moins, Blaise ne me dit rien lorsque je rentre dans cet état". Sérieusement ? Le garçon semblait déterminé à appuyer sur tous les boutons susceptibles d'aiguiser la rage de l'eliot. Après celui de l'excès et la drogue, il actionnait la jalousie. Coup bas. Mais qui marche bien, il n'y a qu'à voir la mâchoire serrée, les traits qui se tendent. « Faut croire que tu t'es planté dans ton choix de petite-amie, hein. » La parfaite Blaise avait encore frappé. Elle hausse légèrement le menton, histoire de garder de la prestance. Montre pas que t'es touchée Max.  "Je pense que je suis encore libre de faire ce que je veux, non ? Ou alors il y avait une close dans notre contrat de relation que j'ai loupé" Alors c'est ça ? Elle, c'est la meuf qui t'empêche de t'amuser, d'être libre, toussa. Pas celle qui ne veut juste pas que tu finisses dans un caniveau ou n'importe quel autre coin sombre, à cause de l'abus de trop. Elle secoue la tête, il comprends pas. Ou c'est elle qui a rien saisit depuis le début. « Non t'inquiète pas t'as rien loupé, tu te comportes parfaitement. J'me demande même pourquoi je suis pas heureuse de me faire réveiller par mon mec complètement perché. » Et il lui tend son joint. « Et en plus j'ai de la chance, il partage. » Il s'en fout que ça t'arrive aussi. T'as le droit d'être misérable Max, t'es heureuse ? Le faisant tomber évidemment au sol, elle l'éteint et le ruine de son pied nu. Pas le truc le plus agréable au monde. Esquisse un bref sourire effronté. « Je me casse, hésite pas à t'en rallumer un autre. » Qu'il fasse ce qu'il veut, après tout, qu'est-ce qu'elle a le droit d'en redire ? Rien.

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"Faut croire que tu t'es planté dans ton choix de petite-amie, hein". Il hausse les épaules, le ton neutre. "Ouai, peut-être". Le brunet remarque bien que ça la touche, même si elle essaye de lui montrer le contraire. Il a beau s'être prit la cuite du siècle, il a toujours un minimum d'esprit pour comprendre ce qui se passe. Puis, cette dispute avait tout de même réussit à le faire redescendre un peu. Ricardo est habitué à faire la fête. Son corps s'habitue très bien à l'alcool et à la drogue. "Non t'inquiète pas t'as rien loupé, tu te comportes parfaitement. J'me demande même pourquoi je suis pas heureuse de me faire réveiller par mon mec complètement perché. Et en plus j'ai de la chance, il partage". Il la regarde dans les yeux, tandis qu'elle saisit son joint et l'écrase au sol. Il ne fit rien pour l'en empêcher. "Je me casse, hésite pas à t'en rallumer un autre". Le brésilien continue de la regarder sans rien rien dire. C'est sympa de s'engueuler avec elle. C'est sympa trente secondes. Mais Ricardo a horreur de ça. "Pars pas.." dit-il doucement. Le laisser seul dans la chambre dans cet état, aller dehors, je ne sais où. Pas question. Il allait être bien trop mal. Sa voix est beaucoup plus calme qu'il y a quelque seconde. Le brunet tente de reprendre ses esprit, il ferme un instant les yeux. Ça tourne un peu, il y a quand même été fort. "Je.." Il leva les yeux vers elle. "Il faut que tu me fasses confiance à ce niveau là Max.. J'suis toujours maître de mon corps. J'suis habitué.." Non, aucun risque qu'il se trouve dans un caniveau à cause de son état. Il sait se contrôler. "J'suis désolé de t'avoir réveillé.." Le calme et la sérénité, voilà une bonne idée. Le mather ne s'excuse pas d'être dans cet état, c'est aussi lui. Mais de l'y avoir impliqué.

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"Ouai, peut-être" Ce qui finit de la persuader qu'elle ne peut pas rester une seconde de plus dans cette chambre. Creusons encore et Ric dira les regretter. Vaut mieux se taire, ne pas esquinter d'avantage ce qu'ils ont. Le « peut-être » l'atteint, elle se mord l'intérieur de la lèvre, s'auto-persuade qu'il ne le pense pas. Qu'il n'y a aucun regret, qu'il ne s'agit que de provocation facile. Leurs points faibles s'exposent, et l'autre n'hésite pas à les toucher. Max n'insiste pas, par peur d'entendre des choses qu'elle ne supporterait pas, surement. Autant se protéger un peu. S'en aller, et y revenir quand les esprits seront apaisés. "Pars pas.." Ca ne la convint pas. Elle n'a même pas réfléchit sur l'endroit de sa chute, mais les possibilités ne manquent pas. "Je.." Reste quand même, le temps d'avoir la suite. "Il faut que tu me fasses confiance à ce niveau là Max.. J'suis toujours maître de mon corps. J'suis habitué.." Peut-être. Peut-être qu'il est capable d'encaisser les excès, les abus, de rester conscient de son état et de ses actes. Il est le seul à pouvoir le certifier.  "J'suis désolé de t'avoir réveillé.." Elle soupire. « C'est pas de m'avoir réveillé. J'me serais réveillée dès que t'aurais mis un pied dans le lit de toute façon. » Et puis, elle préfère entendre quand il la rejoint, au moins elle en profite quelques instants. « Juste.. t'as vu dans quel état t'es ? Puis fume pas devant moi. Je déteste ça, tu le sais, alors si tu peux éviter.. » C'est pas une relou, promis, et tu le sais. « Sinon j'vais commencer à envahir la chambre de fringues de marque, et ramener des sous-fifres, j'suis pas sûre que t'apprécies. » Elle s'apaise un peu, d'un fin sourire. Que chacun fasse des efforts pour ne pas déballer ce qui les éloignent le plus.