Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJARIELLE + You are my tuxedo and i'm your bow tie. - Page 4
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JARIELLE + You are my tuxedo and i'm your bow tie.

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D'aussi loin que je m'en souvienne, mon rapport aux hommes a toujours été un peu particulier. Alors que la plupart des filles ou dû, et doivent toujours d'ailleurs, rêver au prince charmant, j'en ai toujours détesté l'idée. J'ai rapidement porté un regard critique sur les relations de couples, voyant le comportement de mes parents. Il parait que nos relations avec les hommes se déduisent toujours de l'image de notre père, c'est une sorte d'inconscience qui nous pousse à reproduire un schéma, encore et encore. C'est probablement pour cela qu'il y a toujours eu comme une once de défi en ce qui me concerne. Je n'ai jamais vu le couple comme un besoin, une fin ou un accomplissement en soi. J'ai bien eu des relations pourtant, mais toutes assez courtes. Il faut dire que je n'ai jamais eu l'image d'un amour parfait sous les yeux. Mes parents se sont bien marié par amour, mais cet amour s'est fané avec le temps. J'ai rapidement pu assister à des scènes de ménages dans les rares moments où ils étaient tous les deux présents et bon nombre de tromperies. Mon père faisait défiler les femmes unes à unes lorsque ma mère partait retrouver sa terre natale et elle faisait la même chose lorsqu'il était au boulot. Ils se faisaient discret dans les débuts puis ils ont fini par arriver au point de non retour. J'ai toujours pensée qu'il aurait été plus simple pour eux de divorcer et de pouvoir être de nouveaux heureux chacun de leur côté plutôt qu'être malheureux ensemble, mais l'argent a le pouvoir d'unir les gens, même dans le malheur. Je leur en ai beaucoup voulu, mais étrangement j'ai gardé une bien plus grande affection pour mon père que pour ma mère, probablement parce qu'il gardait tout de même un peu de temps pour Ruben et moi-même. Cette affection a volé en éclat lorsqu'il a appris que je m'étais embarqué sur le chemin d'une sexualité presque sans barrière, du moins, sans celle du sexe de mon partenaire. Je crois que la véritable fracture avec les hommes et l'amour que je pouvais leur donner s'est faite à ce moment-là. Alors être là, à califourchon sur Jamie alors qu'il vient de me faire une douce déclaration est presque invraisemblable. Je voudrais courir, m'enfuir au loin, mais mon corps ne semble pas de cet avis. Le désir le contrôle. Mes yeux se ferment et mains parcours ses mèches brunes alors que ses lèvres s'aventure sur mon corps. Comme une réponse, je passe mes mains sous son tee-shirt et lui retire avant d'embrasser le coin de ses lèvres. Une inégalité s'installe et il la répare me retirant à le bout de tissu recouvrant mon buste. De nouveau ses lèvres trouvent mon cou et mon corps frissonne, il me submerge totalement. Se redressant, collant son buste contre le mien il me glisse un murmure à l'oreille, me demandant ce que nous allions faire désormais avant d'embrasser le coin de ma mâchoire. Un sursaut de peur revient à ses mots, me tétanisant presque. J'ai envie de l'embrasser, d'aller plus loin avec lui, ça semble presque vitale là, mais paradoxalement, je n'ai pas envie de le ranger dans une case qui ne lui convient pas. Je n'ai pas envie de le voir comme un simple objet de satisfaction. Mon sourire a complètement disparu. Cette proximité m'attire et me tue intérieurement. Je.. murmurais-je presque à regret. Je ne veux pas lui faire mal, mais je m'apprête à lui glisser entre les doigts. Je ne peux pas, Jamie. Pas comme ça. dis-je, me détachant de lui avant de me lever et de revêtir mon haut. Mon coeur est au bort de l'implosion. J'aimerais que tout soit différent, plus simple, plus.. normal. J'aimerais que mon passé n'influence plus mon présent. J'aimerais penser et agir normalement. J'aimerais avoir une certitude, n'importe laquelle, mais j'ai besoin d'une certitude et étrangement, je sais que je ne la trouverais pas en restant près de lui. Cette fois, c'est moi dresse un mur, un mur que j'aimerais qu'il ne démolisse pas. J'ai besoin de réfléchir, de faire le point avec moi-même pour ne plus faire la girouette. Une fois oui, une fois non, c'est presque déchirant. Ca me soulève le coeur, mais il le faut. Pardonne moi. lâchais-je presque douloureusement, la gorge serrée.
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La déception, l’abandon. On connaît tous ça à un moment donné dans nos vies. La première fois que j’ai ressenti de l’abandon, c’était à cause de mes parents, lorsqu’ils ont fait leurs valises et qu’ils ne sont pas revenus avant deux ans de road trip. J’avais développé pendant cette absence une carapace à leur encontre qui jusqu’à il y a deux ans existait encore. Cette carapace faisait de moi quelqu’un de mauvais, de dangereux et d’égoïste. J’étais la pire personne au monde, et ça je le savais très bien, parce que toute personne qui venait sur mon passage se faisait automatiquement décaler, dans le mauvais sens. Une fois j’ai voulu draguer une fille, malheureusement déjà accompagnée, et à la place de laisser tomber, j’ai tabassé son copain pour l’emmener chez moi. J’étais dépressif, agressif et drogué. Je me souviens encore des matins de sueur froide quand j’ai dû arrêter tout ça. Je me souviens de la douleur et du feu qui rongeait mon corps tout entier. J’avais très mal supporté. Oui, très mal. Avec Arielle, nous nous étions rapproché d’une façon fulgurante. Elle ne m’a pas connu comme connard, mais ça y aurait presque pu. Elle est arrivée juste à temps dans ma vie, parce qu’elle m’a montré que la persévérance et la gentillesse menait quelque part. Mais, là, je ne comprenais plus rien. J’avais l’impression d’avoir tout gâché en ouvrant la bouche. Elle disait qu’elle ne pouvait pas, elle devenait froide, comme un mur de pierre, et elle descendait de mon lit pour s’habiller. Je la regardais, complètement bouche bé. Je ne bougeais plus, j’étais pétrifié par la peine et par la colère. Elle voulait partir, tant mieux. Qu’elle s’en aille. Je n’allais pas la retenir, ça faisait une heure que je lui disais mes sentiments et qu’elle ne m’avait même pas dit combien elle tenait à moi. Peut-être qu’au final elle ne me considère que comme un idiot. Ouai, un grand idiot de merde. Je sors de sur mon lit, attrapant mon haut pour me rhabiller. Et je la regarde entrain de s’excuser, un sourire frustré s’installe sur mes lèvres et je commence à balancer ma tête, tellement je me sens con. « Ben qu’est-ce que tu attends, va-t’en. » J’étais froid, mais qui ne le serait pas à ma place. La fille que j’aimais me glissait entre les doigts et elle n’avait pas l’air de savoir à quel point ça me blessait plus que le reste. Je prenais mon téléphone entre mes mains, lui lançant un dernier regard, plus noir que jamais. Elle voulait un Jamie dégueulasse, salop, avec une once de connard pour accompagner le tout. Elle venait de faire ressortir tout ce que je détestais dans ma personnalité. Je gardais mon téléphone dans une main, faisant mine de le rattraper en lui faisant faire des petits bonds avant de l’envoyer sur le mur à mon opposé. Je venais de le détruire, comme ma gentillesse pour la journée. J’étais en colère, incroyablement en colère, mais je m’en foutais, je partais à rire, comme si j’étais complètement dans un rêve, dans une plaisanterie. Puis je me couchais de nouveau sur mon lit comme l’homme le plus heureux du monde. Ce qui, n’était en rien le cas. « Ferme la porte derrière toi. » J’esquissais un dernier sourire en coin, pensant à quel point j’étais un con de première. Je me faisais trop souvent berner et mes sentiments me conduiraient droit à ma perte. Je ne voulais plus la voir aujourd’hui, et je savais que j’allais le regretter. Que j’allais tout regretter. Mais tant pis, je faisais volte-face. Aujourd’hui, j’étais l’ancien Jamie, le seul et l’unique.
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J'ai ouvert la bouche bien trop grand, bien trop vite. Les mots ont glissé difficilement, mais ils ont fini par sortir, me soulevant le coeur au passage. Je m'en veux. Je m'en veux sincèrement. Je ne suis pas douée pour les relations humaines, je l'ai toujours su. Il parait que j'ai une mauvaise influence, que je change les gens en leur faisant mal malgré moi. Face à Jamie, je prends douloureusement conscience de cette réalité. J'ai besoin de m'éloigner, de claquer la porte et de me mettre à courir jusqu'à en perdre haleine comme si ma vie en dépendait. J'ai besoin de creuser un faussé, de construire un mur, de revêtir l'armure que j'ai laissé tombée en entrant. Il s'est bien trop infiltré. L'atmosphère me met mal-à-l'aise alors que je termine d'enfiler mon haut. Elle est devenue lourde, chargée d'électricité. J'essaie de m'excuser, de lui faire comprendre que je le fais avant tout pour lui et que ce n'est pas de l'égoïsme parce que j'aurais nettement préférée le dénuder et mêler nos corps dans un élan de sentiments, ça ne m'aurait pas de mal ça. C'est moi qui prononce le verdict, c'est moi décide de me sauver, de bâtir un mur immense et solide, mais c'est une décision qui relève presque du masochisme. Ca me ronge de l'intérieur de le voir s'énerver comme cela. C'est la toute première fois que je le vois abandonner sa gentillesse et sa douceur naturelle pour devenir se monstre de colère qui me fait froid dans le dos. Il se lève et se rhabille avant de me demander ce que j'attends pour partir. J'en suis presque incrédule. Je ne voulais pas qu'il me retienne, mais je ne m'attendais pas à ça. Il joue avec son téléphone et le sourire en coin qu'il arbore ne m'annonce rien de bon. Un bruit sourd me fait sursauter, il l'a littéralement fracassé contre le mur opposé. Instinctivement, comme si ma vie était menacée je me recule de lui, de ce qu'il est devenu. Et il se met à rire de façon presque malsaine. Je ne comprends pas. Il me fait peur comme ça. Il me terrorise même, au point que j'en ai du mal à décoller mes pieds du sol pour m'enfuir. Il termine par se rallonger, me demandant de fermer la porte derrière moi. Les larmes me montent aux yeux, un intense sentiment mélange de peur et de frustration m'envahi. C'est moi qui l'abandonne et pourtant je me sens comme délaissée. Il est parti. Il a disparu. Il m'a montré une partie de lui que je n'aurais même pas soupçonné. Peut-être que je l'ai complètement idéalisé de la même façon dont il semblait le faire avec moi. Il a fracassé toute la certitude que j'avais acquis à son sujet. Il n'y a plus que mes sentiments qui me cause une incertitude, il y a ce qu'il est aussi. Je reste là un trop long instant avant de tourner les talons pour récupérer mon skateboard que j'avais laissé au niveau de la porte. Je suis vraiment désolée Jamie. Il est préférable qu'on s'oublie. dis-je d'une voix étouffée par les larmes qui se mettent à couler le long de mes joues avant de claquer la porte et de quitter la Lowell House le plus rapidement possible. Je me sens mal, écorché. L'air frais me brûle presque la poitrine. Si c'est ça l'amour, je n'en veux pas.
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