it's me, baby • aarline

Ses paroles... Mais sérieusement, pourquoi elle arrive à le déstabiliser, aussi rapidement ? Allez Aaron, bouge-toi le cul, un peu. Mais j'sais ça, Charline ! Mais tu crois qu'à ce moment, j'allais savoir que nous deux, ça irait plus loin qu'une simple baise dans des toilettes ? Non, personne ne pouvait savoir. Il est profondément désolé. C'est certain. Mais il ne peut plus revenir en arrière. Ils sont vraiment un couple d'handicapé, quand même... L'amour, c'est trop nouveau pour eux. Il baisse alors le regard à ses paroles-là. Franchement, il voulait répondre mais rien ne sortit. Juste incapable. Alors que Charline continue. Et il découvre une autre facette d'elle. Une facette dont il n'aurait jamais imaginé. Ou comment se sentir encore plus con que tout à l'heure, hein ? Je.. J'veux pas que tu t'excuses pour ces choses. J'veux juste que tu comprennes que ce que j'ai fait, n'était pas contre toi ou dans le but de te faire du mal. Je pouvais pas savoir. C'est comme s'il se répétait mais les mots de Charline sonne comme une gifle. Alors qu'il se rapproche, une main glisse le long du visage de Charline. Tu n'es pas rien. Tu es quelqu'un. Tu es la personne la plus forte que je connaisse. Tu es la personne dont je suis tombé amoureux. Tu es la personne, pour qui je me battrai. Tu es la personne que je ne veux absolument pas perdre. Charline, ne doute jamais de tout ça.. T'es quelqu'un de bien et je pourrais passer une nuit entière pour expliquer les raisons de mon amour pour toi. Son regard reste ancré dans le sien. Il est plus calme, et doux. Comme d'habitude. Mais la situation change, comme toujours.

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Fallait que t'arrêtes de parler. Vraiment. Parce que putain, tu disais trop de chose. Des choses que tu ne disais pas en temps normal. T'avais l'impression de trop en dévoiler et de ne rien dire en même temps. C'était bizarre comme sensation mais il avait le don de te pousser tellement à bout que tu lâchais les choses sans même vraiment le vouloir. Et t'en avais assez qu'il réussisse à te percer à jour comme ça. « Non. Mais comprends que c'est blessant putain ? Tu l'aurais pas pris comment toi ? » Parce que tu pouvais mettre ta main à couper que si tu avais avouée pour une raison ou une autre que t'avais couchée avec un de ses potes qu'il aurait pété les plombs. Et ça, même si il n'y aurait pas encore eu de sentiment en jeu. « Mais ça m'fais mal quand même Aaron. Et j'peux pas le changer. Ça m'fais mal et c'est tout. » Tu ne pouvais pas contrôler ce genre de chose. Tu ne pouvais pas choisir si oui ou non ça allait te blesser. Et puis sans que tu saches vraiment pourquoi, il posait une de ses mains sur ton visage. Tu fermais les yeux quelques secondes écoutant ses paroles. « J'suis amoureuse de toi Aaron. Vraiment. J'voudrais passer chaque minute avec toi mais.. J'suis pas quelqu'un et que tu m'aimes ou pas ne change rien. Je suis le genre de fille dont on se débarrasse, le genre qui n'apporte que des ennuis. Et dis pas que c'est faux, tu ne me connais pas. Ma propre famille s'est débarrassée de moi parce que je ne sers à rien. » I'm Charline. I'm useless.

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Si les rôles étaient inversés ? Oui, bien entendu que lui aurait mal réagi. En fait, il aurait mis genre quelques jours avant de s'en remettre, réellement. Avec tout ça, il n'a même pas pensé à se mettre à sa place. Quel con. D'accord ! T'as raison, Charline. J'suis qu'un pauvre con et bordel, je m'en veux déjà assez. C'est toujours comme ça. Il fait le con, s'emporte sans réfléchir et pour finalement, regretter. Non mais, c'est juste chiant. Il commence à bien comprendre ce que Charline peut supporter avec lui. Il fit n'importe quoi et il trouve le moyen de s'énerver. Je suis vraiment désolé... Désolé que tu l'ai appris de cette façon. Désolé d'être un con. Et comment arranger ça maintenant, hein ? Bien sûr, il peut tout lui promettre et s'y tenir mais est-ce qu'une parole peut suffire, dans un moment, comme celui-là ? Proche d'elle, il tente de lui faire comprendre qu'elle n'est pas rien mais qu'elle est plus. Elle est davantage. Plus qu'elle ne le croit. Après tout, il est amoureux d'elle et y a bien une raison. Arrête ça. Tu crois que j'suis mieux ? Non, pourtant je suis là, devant toi et je t'attend. J'attends, qu'enfin, tu te décide à accorder une confiance à quelqu'un, à prendre un putain de risque parce je suis certain que notre histoire en vaut la peine. Tu ne peux pas passer ta vie à fuir, par peur de faire souffrir les gens. Mais c'est vrai, je ne te connais pas parce que tu me laisses pas entrer dans ta carapace. Pourtant, ça ne changera pas grand chose parce que je t'aimerais toujours autant. Il ne se savait pas autant ... sentimentale. Ta famille on l'emmerde. C'est toi et moi. Ca sera toujours, toi et moi.

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Ouais, c'était exactement ça, tu ne servais à rien. A rien du tout et c'était affligeant d'avoir aussi peu d'estime pour soi même. Surtout quand tu te montrais devant tout le comme étant la fille forte se fichant de tout. Mais c'était faux, c'était pas toi ça. La vraie toi, tu l'avais laissée tomber depuis des années parce que t'étais beaucoup trop faible et que tu ne pouvais plus te permettre d'être comme ça. « J'veux pas te faire culpabiliser, j'veux juste que tu comprennes. » Ton but c'était absolument pas de faire en sorte qu'il se sente misérable. Non, c'était pas ce que tu voulais. Fallait juste qu'il voit à quel point tu pouvais te sentir blessée. Et tu préférais ne pas répondre à ses excuses suivantes. De toute manière tu ne savais pas quoi dire, c'était ça le souci. T'étais nulle pour réconforter les gens, vraiment. Même quand tu tenais à la personne et que tu détestais le voir comme ça. « Ouais tu vaux mieux Aaron et c'est pas faute de t'avoir prévenu. Tu sais ce que je ressens pour toi et.. Tu sais aussi que j'pourrais te faire du mal. J'veux juste être sûre d'être capable de me tenir à tout ça avant de me lancer dans quoi que ce soit. Je.. J'ai la trouille d'être avec toi ok ? J'ai la trouille parce que depuis que je te connais tu fais sortir une partie de moi qui devrait pas être là. Parce que j'ai jamais ressentis quelque chose d'aussi fort que ce que je ressens pour toi. » Tu poussais un soupir fermant les yeux quelques secondes avant de murmurer après lui. « Juste toi et moi. »

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Pourtant, malgré tout, Aaron s'en veut terriblement. Parce qu'il vient à réfléchir, à écouter Charline et au fond... Bah, elle a totalement raison. Mais, il a encore du mal à comprendre enfin il peut se mettre à sa place sauf que pour lui, cette coucherie n'est rien et ça s'est passé, bien avant que les choses sérieuses ne commencent. Certes, il est têtu mais il est comme ça et c'est difficile de changer cet état d'esprit. Je comprend ta peine mais ... Franchement, Charline, c'était au tout début. T'as pas à t'en faire. Puis ça s'est passé qu'une seule fois et ça s'arrête là. Là, il faut juste qu'elle arrive lui faire confiance. Puis, une nouvelle déclaration. Non mais c'est qu'il se découvre des nouveaux traits de caractère en fait... C'est bizarre, quand même. À chaque mots sortis, il s'étonne intérieurement. On peut tous choisir la personne qui nous fait souffrir et franchement si c'est toi, ça ne me dérange pas. C'est con mais comme je te dis, je prend ce risque. Donc, continue à me le dire, je ne changerai pas d'avis. Et oui, têtu. Je sais que tu as la trouille et je le comprend... Et si me faire attendre te fait peur aussi, alors ... je sais pas quoi te dire... Parce que c'est toi que je veux et personne d'autre. Parce que moi aussi, ce que je ressens pour toi, est fort et inattendu. Et nouveau. Il ne connait peu de chose sur elle, sur sa famille mais là, c'est seulement elle et lui. Et à ses paroles, il tente une approche pour l'embrasser.

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Alors c'était ça ? Toujours vous prendre la tête ? Partir dans des disputes acharnés encore et encore jusqu'à être à bout. Puis finir par des déclarations et des mots doux visant à faire redescendre toute les tensions. Tu ne pouvais pas supporter ça tout le temps. C'était à chaque fois comme une décharge d'émotion et tu ne pourrais vraiment pas le supporter à long terme. C'était trop éprouvant, trop au dessus de tes limites et tu ne pouvais pas constament continuer comme ça. T'allais finir par devenir complètement barge si ça ne s'arrêtait pas. « J'peux pas le contrôler. J'peux pas juste arrêter d'avoir mal parce que tu me dis que ce n'est rien. Ça ne marche pas comme ça. » Et pourtant, t'aurais bien aimée. T'aurais aimée que les choses soient moins compliqués et que tu puisses éviter de souffrir pour une meuf qu'il s'était envoyé. Sauf que c'était ta meilleure amie et que forcément, la pilule avait du mal à passer que ça lui plaise ou non. « T'es libre de tes choix Aaron, je vais pas te forcer à t'en aller ni quoi que ce soit. Si tu veux continuer dans ce sens, vas y. Mais je ne te promet rien. Je peux pas te promettre qu'on sera ensemble ni qu'on sera heureux parce que peut être que ça ne sera pas le cas. Tu choisis de te lancer là dedans et.. J'ai juste peur de tout faire foirer encore une fois parce que je veux absolument pas te perdre. » Il s'approchait dangereusement et tu te mordais la lèvre inférieure sans rien ajouter de plus. Il brisait tout tes principes, te faisais hurler, rager et malgré tout ça, t'étais dans l'incapacité de lui résister. Tu ne pouvais pas. Et t'en avais plus qu'assez de te retenir, de tenter de l'éloigner. Tu pouvais pas continuer comme ça. Tu passais une de tes mains sur son visage plongeant ton regard dans le sien pour quelques secondes avant de l'embrasser doucement. Rien de sexuel, rien de bestial, juste un baiser tout ce qu'il y avait de plus doux.

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S'il avait su que cette histoire allait tout gâcher, il aurait ranger son kiki, là où il faut et basta. Parce qu'il n'a pas envie de se battre avec elle, pas encore une fois et surtout pas dans cet état. Même s'il s'en veut énormément, maintenant. C'est fou ce don, de le faire culpabiliser, même si elle ne veut pas de ça. Alors, dis moi. Dis moi, ce que j'dois faire pour que t'arrêtes d'avoir mal ? D'avoir mal par sa faute. Oui, qu'il arrête, et c'est ce qu'il fera mais ce n'est là, qu'il veut en venir. Il veut savoir comment réparer ce mal. Charline, j'peux pas partir... À un moment donné, j'vais craquer et revenir. C'est comme ça. Tu me feras pas changer. Je suis prêt à t'attendre, quitte à ne plus te toucher ou à t'em... Car en effet, le jeune homme vient vers elle pour une approche. En fait, il ne peut pas dire qu'il va essayer de donner quelques distances. Parce que ça sera bien plus facile que s'ils continuent à coucher ou à avoir des attentions, l'un envers l'autre. Alors, un baiser se manifeste. Un doux baiser qu'il prolonge. c'est juste trop dur mais il ne peut pas lâcher, de cette façon. Il a envie de se battre, au fond. Et si, on arrêtait ces conneries ? Et si, on recommençait de zéro ? dit-il tout contre ses lèvres.

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« J'en sais rien. C'est comme si j'te demandais ce que je devais faire pour ne plus t'aimer. T'aurais la réponse ? » Ouais, c'était peut être pas la même chose ni la même importance mais c'était aussi le genre de question ou on ne pouvait pas apporter de réponse. C'était comme ça quoi. T'avais mal et pour le moment, personne ne pouvait arrêter ça. Au final, ça se calmerait sûrement tout seul, tu ne savais juste pas quand. « Alors restes.. Je veux que tu restes même si j'ai aucune idée d'ou tout ça va nous mêner. Je veux que tu restes.. » Les yeux toujours fermés, tu continuais de profiter du contact de ses lèvres sur les tiennes incapable de t'en lasser. C'était mieux que tout cette sensation et pourtant il murmurait contre tes lèvres. « Tu veux dire quoi par là ? » Ouais, t'étais pas sûre de comprendre ce que le reprendre à zéro voulait dire. Il voulait faire quoi au juste ? Juste oublier cette prise de tête ou vraiment tout recommencer et dans les règles de l'art cette fois ? T'en savais rien.

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Aaron secoue doucement la tête. Avec ce genre de comparaison, Aaron peut facilement comprendre sa souffrance face à cette révélation. Ou comment être con à temps complet ? Édition spécial à la librairie du coin, avec la présence d'Aaron Buckley. Les mots sont plus forts que tout et c'est pour ça que le brun s'avance vers elle pour accepter son baiser, la prenant contre lui. Et c'est là que l'idée de tout recommencer lui vient à l'esprit. Peut être que ça ne leur ferait pas de mal. Ce soir. Met ta plus belle robe et rejoins moi sur le toit. Mais quel toit ? À elle de deviner. Si elle se souvient de tout leurs moments alors elle le saura. Il n'en dit pas plus. Ouais, c'est très mystérieux tout ça. Il revient l'embrasser une dernière fois pour ensuite s'éloigner, prendre ses affaires, en bas de la porte et quitter son immeuble.

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Ouais, tu voulais vraiment comprendre ce qu'il entendait par : on recommence à zéro mais apparement, tu n'aurais pas la réponse tout de suite. Non, il préférait se la jouer mec mystérieux te donnant une petite invitation pour le soir même. Et très honnêtement, tu devais avouer que t'étais carrément intriguée pour la peine. « Mh, okay.. » Tu restais carrément sceptique, c'était clair mais pour une fois, tu jouais pas à la chieuse. Il te volais un nouveau baiser avant de prendre ses affaires et sortir. Chouette, t'avais plus qu'à patienter maintenant. T'avais déjà précisée à quel point tu n'étais pas patiente ? Parce que ouais, t'aimais pas ça et en plus, tu détestais ne pas savoir les choses. Poussant un soupir, tu verrouillais la porte derrière lui avant de filer sous la douche.

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