it's me, baby • aarline

Ouais, le kiki d'Aaron va faire bang bang, ce soir. Il est tout content, vraiment. Il a juste l'impression que c'est Noël. Large sourire, il ne tarde pas à le perdre quand il reçut des glaçons dans son boxer. Arf, mais c'est froid, ce truc. Normal, ce sont des glaçons, c'est censé être gelé. Il sautille sur place et ça a le don de lui faire tourner la tête mais qu'importe. Maintenant, il faut qu'on puisse réchauffer tout ça ! Ta main glisse toute seule, c'est comme si t'avais du talc dans la main. dit-il pour trouver un argument. Totalement stupide. Une couverture ne tarde pas à le rejoindre et même une bonne nuit. Trop gentille. Bébé... S'il te plait... Il se sent seul. He needs you ! dit-il en criant légèrement. Bon, faut qu'il se calme, non ? Il décide de se rapprocher d'elle avant qu'elle ne rentre dans la chambre. Et là il se mit à danser devant elle, sans musique. Toi, moi, mon kiki. On va danser.

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Retourner dormir c'était sûrement la meilleure chose que t'avais à faire. Et lui aussi tiens. C'était d'ailleurs la raison qui faisait que tu lui balançais une couverture avant de tourner les talons. Demain, il allait manger le savon de sa vie sans aucune hésitation. Il allait pas comprendre ce qui lui arrivait. Et tu l'entendais crier derrière et tout ce que tu trouvais à faire était de faire un doigt en arrière sans pour autant t'arrêter. Comment pouvait-il se montrer aussi insupportable ? Quoi qu'en temps normal, t'aurais sûrement rigolée mais là, c'était pas le cas. Peut être que tes hormones commençaient déjà à te jouer des tours ou alors.. Ou c'était juste le manque de drogue et de nicotine qui se faisait un peu trop ressentir. Et avant que tu ne puisses ouvrir la porte de ta chambre il faisait barrage te bloquant l'entrée. « Tu cherches à m'énerver en fait Aaron ? On va pas danser, on va pas coucher et tu laisses ton truc bien rangé s'il te plait. Maintenant tu te pousses et tu me laisses aller dormir. »

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Au moment où Charline lui fait un doigt, il place sa main sur son ventre en riant, manquant même de tomber en arrière. Aaron n'a pas sommeil. pas du tout. Là, il a encore envie de s'éclater et c'est donc pour ça qu'il se mit vite devant elle, improvisant une danse. Il vient à poser ses mains sur les épaules de Charline. Charlie... Je ne cherche rien enfin si. Mon Cookie a faim et comme tu résistes, bah il est triste, tu comprends ? dit-il en essayant de la regarder dans les yeux et surtout à ne pas flancher. Et tout d'un coup, un mal au crâne. Il décide d'aller s'asseoir sur le canapé.. Oh, Charline faut que je t'avoue un truc... Quelques jours après notre rencontre... Oh god, il va dire la vérité.

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Tu pouvais vraiment pas être plus claire que ça. Genre c'était impossible. Tout avait été dit clairement quoi. Et tu détestais le fait qu'il se fiche de toi en riant. C'était absolument pas drôle, il pouvait quand même le comprendre non ? Tu ne bronchais pas quand il posait ses mains sur tes épaules et en plongeant ton regard dans le sien tu lui balançais un : « Je m'en tape, tu comprends ? » Ouais, discuter avec toi quand t'étais en colère c'était vraiment pas la meilleure chose à faire. Et il semblait avoir finalement comprit le message puisqu'il s'écartait retournant sur le canapé. Mais encore une fois, avant que tu ne puisses ouvrir la porte de la chambre, il reprenait la parole te laissant perplexe. Tu savais pas pourquoi mais.. T'avais carrément l'impression que ça n'allait pas te plaire. « Je t'écoute. » T'étais revenue t'adossant contre le mur et attendant simplement qu'il dise ce qu'il avait à dire. Gosh ce que ça sentait mauvais.

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Au final, il abandonne. Franchement, il ne va rien tirer d'elle, ni même la tirer. Oui, il n'a pas les mêmes mots sobre et pas sobre. C'est chiant et frustrant mais bon. Faudrait qu'il se soigne, non ? Avec un mal de crâne, le jeune homme vient s'installer sur le canapé. Comme tout à l'heure et là, c'est le drame. Là, il ne peut plus reculer et puis, de toute façon, il ne s'en rend pas compte. Y avait cette fille qui me regardait... Emma. Voilà. God, elle te ressemblait tellement... J'sais pas ce qui m'a pris mais j'ai couché avec elle. Dans des toilettes, aussi. C'est trop bizarre... C'est rien, hein ? On s'aimait pas à ce moment-là mais fallait que je te le dise... dit-il en regardant au plafond, songeur. Puis, après, j'ai voulu t'oublier... Mais je n'arrivais pas à t'enlever de ma tête, j'pouvais plus coucher avec une autre. Tu m'as complètement ret... Et il se tut.

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Et t'avais toujours raison quand tu avais ce genre de pressentiment. Toujours adossée contre le mur, les bras croisés sur ta poitrine, t'attendais simplement. Et autant dire que tu ne t'étais absolument pas attendu à ce genre de confession. Emma ? Qui te ressemblait ? Tu te fichais totalement du reste de tout ce qu'il ajoutait par la suite. Là, t'étais juste perplexe. Parce que tu connaissais bien une Emma, une Emma qui te ressemblais puisque pas mal de gens vous le disez. Et cette Emma n'était personne d'autre que ta meilleure amie. Pitié, tout mais pas ça. Tu voulais tellement avoir tord pour le coup. Ouais, tu voulais vraiment que ça soit une autre qu'elle et Harvard était tellement grand que c'était fort probable non. Tu te décidais à quitter ton mur pour te diriger vers le buffet attrapant un cadre photos d'elle et toi avant de revenir vers lui le lui mettant entre les mains. « Cette Emma ? » Ta voix était légèrement tremblante et putain, t'espérais tellement qu'il te dise non.

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Cette fille l'a complètement retourné. Car ouais, il a juste fait un écart enfin ce n'est pas vraiment le mot mais il a couché avec une seule fille depuis qu'il la connaît. Bien qu'Aaron n'est pas un grand coureur de jupon. Il a totalement craqué pour Charline, au point d'en être amoureux. Et là, il n'est pas au bout de ses surprises. Quelles sont les probabilités pour qu'Aaron ait pu coucher avec la meilleure amide Charline ? Non, ce n'est pas possible... Mais il faut se rendre à l'évidence. Rien qu'à la photo. OUI ! C'est elle. Oula, calme. Son regard se relève vers Charline et là, tout se bouscule dans sa tête. D'accord, il st bien ivre mais quand même, il peut tout à fait se rendre compte qu'il a couché avec une proche de Charline. Ou pire, sa soeur. Euuuh.. J'ferais mieux d'y aller.. dit-il en essayant de se redresser et vite rejoindre la porte.

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it's me babe
Pitié. Pitié pas Emma. C'était pas possible. Tout mais pas elle quoi. Et t'attendais toujours sa réponse qui ne tardait pas à venir. C'était elle. Il avait couché avec ta meilleure amie. Ta Emma. Tu savais même pas comment réagir. T'avais reculée de deux pas butant contre la table basse alors qu'il se redressait d'un coup. Visiblement, malgré son état, il sentait que là, ça allait pas le faire du tout. L'truc, c'est que tu t'énervais même pas. T'étais pas en train d'hurler, t'essayais pas de le frapper. Non, tu ne faisais rien. T'étais juste là à te décomposer tentant tant bien que mal d'encaisser la nouvelle. « T'as couché avec Emma.. » Et tu te le répétais en boucle pour que ça s'imprègne bien dans ton cerveau. Bordel, mais pourquoi est ce que tu avais autant de poisse ? T'inspirais profondément avant de repartir vers ta chambre sans un mot. Qu'est ce que tu pouvais dire de toute façon ? Tu ne pouvais rien changer. T'ouvrais la porte te stoppant net sans pour autant te retourner. « Bonne nuit. »

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Bordel, ce n'est pas possible. Genre, le monde est petit ? Il est petit à Harvard, quoi. Il ne sait pas qui est cette fille pour Charline mais elle est au moins proche pour qu'elle soit en photo, dans l'appartement. Aaron ne tarde pas à comprendre et décide même de se redresser pour se diriger vers la porte. Il entendit bien la voix de Charline mais cela ne lui fait rien parce qu'il est coupé de toutes émotions avec ce putain d'alcool, dans le sang. Là, il faut qu'il prenne l'air... Et d'ailleurs pourquoi il a dit ça, hein ? Le brun sortit de cet appartement, décidé à aller acheter une bouteille de vodka, dans une épicerie, ouverte la nuit. Non mais là, il est complètement perdu. Il ne sait plus ce qui se passe. Tout se mélange, dans sa tête, c'est juste hallucinant. Il se promet même de ne plus boire autant car cela lui apporte que des emmerdes. Même si, il ne réalise pas réellement, la gravité des mots.

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Elipse

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T'arrivais pas à réaliser ce qu'il venait de t'avouer. Au final, c'était pire que tout et t'étais limite sur le point de faire un scandale. Mais non, non. Tu préférais le laisser partir, c'était mieux comme ça et toi, tu retournais sous ta couette inspirant à plusieurs reprise. Le sommeil risquait de ne pas venir avant un moment maintenant avec ce que tu venais de te manger. Et pourtant, tu finissais par fermer les yeux. Tu les réouvrais sans trop savoir l'heure qu'il pouvait être mais le soleil était levé puisque les rayons de celui ci éclairé ta chambre. Poussant un soupir, tu te levais la boule au ventre toujours profondément blessé par la révélation d'Aaron. C'était possible de se lever et de se sentir aussi mal ? Apparemment oui. Tu te dirigeais vers la cuisine, les yeux légèrement gonflés et te servais un café restant adossée contre le bar. Ça n'allait pas, ça n'allait pas du tout. Tu t'sentais vraiment pas bien dans tout les sens du terme.

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