quand le passé nous rattrape • leevy

T'avais l'impression que les minutes étaient des heures. T'en pouvais plus d'être dans cette foutu salle d'attente et au final, tu voulais juste qu'on te donne des nouvelles. Rien qu'un peu. Rien qu'un petit signe qui te dirais que tout allait bien. Parce que ouais, t'allais devenir totalement dingue si u continuais à tourner en rond de la sorte. C'était juste pas possible. Des heures que ça durait maintenant et toujours rien, t'étais en train de te faire bouffer par ton anxiété et enfin, un médecin se décidait à venir à ta rencontre alors que tu poussais un soupir de soulagement. « Je peux le voir ? » De toute manière, tu ne laisserais pas vraiment le choix. T'irais le voir avec ou sans accord mais au final, personne ne s'interposait. Fallait juste pas trop le brusquer et puis voilà. Tu poussais la porte de sa chambre restant contre l'embrasure de la porte te contentant simplement de le fixer. De toute manière, tu ne savais pas quoi faire d'autre. « Si tu m'refais un coup pareil, j'te jure que c'est moi qui te tue. »

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Alors qu'un médecin s'avance vers Charline, dans la salle d'attente, Aaron se réveille dans la salle de réveil. C'est seulement quelque minutes après, qu'il est envoyé dans sa chambre. Difficile de se réveiller après cette opération, surtout qu'il a légèrement mal au torse. Mais, quand il entendit la voix de Charline, il ne peut s'empêcher de rire. Faiblement mais on peut apercevoir un sourire, sur son visage. Viens, au lieu de dire des conneries.. dit-il en baissant sa tête pour la regarder. Il est sain et sauf, maintenant et il est temps de prendre les bonnes décisions, non ?

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Ou pas. Mais c'était histoire de lui faire comprendre que t'avais vraiment eu la trouille de ta vie. Et c'était là que tu te rendais compte que tu tenais beaucoup plus à lui que ce que tu pouvais penser. Bon certes, il s'était fait tirer dessus et il était normal que tu ais paniqué mais, t'avais vraiment eu peur de le perdre. Parce que si c'était arrivé, t'aurais été complètement perdu. Et ouais, tu t'étais sentie mal. T'inspirais profondément alors qu'un rire sortait de la bouche d'Aaron et tu finissais par le rejoindre t'asseyant sur le bord du lit avant de prendre un air soucieux. « Tu te sens bien ? » T'avais aucune idée de comment on pouvait se sentir après avoir prit une balle et même s'il devait être sous l'effet de produit et médicament, peut être qu'il avait mal. T'en savais rien. « Je.. J'comprends pas pourquoi Leevy.. » Ouais, c'était encore beaucoup trop confus dans ta tête pour que tu puisses exprimer quoi que ce soit.

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Le sourire amusé, jusqu'aux oreilles, il désire qu'elle vienne près de lui. C'est mieux que de le tuer, non ? Pendant quelques secondes, son regard se pose sur elle. Tellement heureux de la voir, il profite vraiment de ce moment pour la regarder en détail. Comme s'il ne l'avait pas vu depuis des mois. C'est dingue mais sa présence l'apaise et le met dans une forme de sécurité. Il n'aurait jamais pensé que cette fuite en arriverait là. Il était bien conscient du danger qui planait mais pas aussi rapidement. Il hoche doucement la tête pour la rassurer. Il va bien, surtout avec ce qu'on lui donne. Beaucoup mieux, maintenant.. dit-il simplement avant d'entendre la suite et d'afficher une petite grimace. L'heure de la vérité. Comment va-t-elle réagir ? Parce que j'ai accepté qu'elle tire, sur moi. Il détourne le regard avant de reprendre la parole. Quand elle s'est approchée de moi, c'est pour négocier. Elle aussi, était suivit pour prouver son objectif. Il fallait faire croire qu'elle m'avait tué pour enlever toute surveillance. Maintenant, je n'ai plus rien à craindre. Bien que là, il la rassure fortement.

(Invité)

T'arrivais même pas à réaliser qu'un tel truc avait pu se passer. Pour toi, c'était que dans les films qu'il y avait des trucs pareils, pas dans la vraie vie. Alors voir une de tes amies pointer une armer sur.. Tu savais même pas ce qu'il était pour toi mais bref.. La voir pointer une armer sur lui et tirer par la suite c'était le genre de chose qui t'aidais pas vraiment à y voir clair pour la peine. Et puis non, tu comprenais pas ses paroles. Tu te redressais un coup croisant les bras l'air plus que perdue pour la peine. « Attends.. Donc c'était genre, un coup monté ? » Tu te mordais la lèvre secouant la tête à plusieurs reprises. « Tu m'as laissé croire que t'allais peut être mourir et.. Et tu savais que ce serait pas le cas. » Non mais c'était pas possible d'être tordue à ce point si ? Comment c'était possible quoi.

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Il n'y a pas de bon moment pour dire cette révélation. Il sait qu'elle va certainement le prendre mal parce qu'elle a eu tellement peur, pendant plusieurs heures... Mais, il fallait jouer le jeu, jusqu'au bout, bien que la douleur avait été présente. Il ne simulait pas une quelconque de douleur. Bref, il lâche un soupir, en vu de ses paroles. Oui, Charline. J'ai eu de la chance qu'elle veuille bien négocier ce genre de choses. J'suis désolé mais fallait que ça soit crédible.. Son regard reste posé sur elle, ne voulant absolument pas lui faire du mal, avec ce genre de coup montée. Elle .. elle a visé dans un endroit où .. Où je n'aurais pas à mourir... Mais maintenant, c'est terminé... On peut rentrer à Cambridge. Même si le danger reste non loin de lui. Dès son retour, il compte bien arranger cette histoire.

(Invité)

T'avais vraiment paniqué pour rien ? Parce que ouais, t'allais carrément mal le prendre pour le coup. Genre vraiment quoi. Fallait être complètement con pour te laisser croire des trucs affreux. T'avais été à la limite de péter les plombs, t'avais pleuré et même que t'avais encore paniqué pendant x heures dans cette foutu salle d'attente. Et tout ça pour qu'on te dise que c'était prévu et que t'étais la conne de l'histoire. Autant dire que tu le prenais plutôt mal. « Ouais, pour que ça soit crédible tu m'as laissé péter les plombs. » Non, là t'étais vexée et enervée de t'être foutu dans un état pareil pour rien au final puisque t'avais juste été prise pour une conne encore une fois. « Non. Je vais rentrer à Cambridge et puis toi, tu fais ta vie. » Ouais t'allais récupérer tes affaires puis t'appellerais un taxi ou une connerie dans le genre mais Aaron pouvait aller se faire foutre.

(Invité)

Et un soupir, un ! C'est à prévoir. La réaction de Charline mais franchement, il n'est pas en état de se battre avec elle. T'aurais préféré que je meurs vraiment ? Je n'avais pas le choix, putain. T'es vraiment une emmerdeuse, Charline. Je ne pouvais rien te dire et si j'avais pu, bien sûr que t'aurais été au courant. Difficile de se défendre ou de lui montrer que le point principal, c'est qu'il va mieux et qu'ils vont pouvoir retourner sur Cambridge. Mais non, faut qu'elle réagit comme à son habitude. Ne le prend pas comme ça... Son regard reste posé sur celui de la brune. Non, il n'allait pas la quitter des yeux, dans un moment pareil. Pardon d'avoir fait ça mais c'était la seule solution pour que je reste en vie et le temps était compté... Il tente alors de se redresser, d'une grimace. S'il te plait, Charline.

(Invité)

Est ce que tu étais en train de réagir excessivement ? Peut être. Mais fallait comprendre ta position aussi. T'avais paniqué, t'avais eu la trouille de ta vie et maintenant, tu apprenais que c'était un coup monté. Alors comment pouvais tu le prendre autrement que mal ? N'importe qui aurait sûrement réagit de la même façon que toi. Et l'pire, c'est qu'il disait que t'étais une emmerdeuse. Non mais geeeeenre. T'avais fais quoi là ? T'avais fais quoi à part tenter de lui sauver la vie ? C'était vraiment du foutage de gueule. Tu tournais les talons prête à sortir alors qu'il reprenait la parole. « Et comment tu veux que je le prenne ? » Tu te tournais à nouveau lui faisant face. Non mais sans déconner quoi. Tu poussais un soupir levant les yeux au ciel avant de t'asseoir sur un fauteuil de la pièce. De toute façon, tu pouvais pas le laisser là. « Faudra sérieusement qu'on mette certaine chose aux clairs. » Du genre ne pas te mentir sur des trucs pareils, ne pas te faire des frayeur du genre. Mais pour le moment, fallait qu'il se repose. La tempête viendrait plus tard.

(Invité)

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