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quand le passé nous rattrape • leevy

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Habituellement quand j’avais une mission et que mon devoir était de tuer quelqu’un, j’y arrivais toujours, j’étais du genre à bien réussir mon travail, ouais je parais pour quelqu’un de sans cœur pour tuer quelqu’un de sang-froid mais avec le temps je m’y suis habituée et je sais complètement faire la part des choses entre ma vie privée et mon boulot. Mais là j’pouvais juste pas faire mon boulot correctement, si Charline n’était pas arrivée Aaron serait sûrement mort à cette heure-ci et franchement en les voyant aussi proche j’pouvais pas faire ça, Charline était une amie et en plus elle faisait partie de ma vie privée donc oui je ne mélange pas les deux. Je levais alors mes yeux au ciel quand la brune me proposa à son tour de l’argent, j’pense qu’ils n’ont pas compris que ceux qui veulent la mort d’Aaron s’en fiche de l’argent, ils veulent juste venger ses dettes. J’étais finalement venue près du brun en lui chuchotant quelques mots et il avait finalement accepté ma proposition, en même temps je pense qu’il n’a pas vraiment le choix si il voulait sauver sa peau. Je finis par relever mon arme et tirer au niveau de son torse, je connaissais assez bien mon métier pour savoir que cette balle ne le tuera pas si il se soigne rapidement, mais j’peux le plaindre en sachant que ça fait vraiment un mal de chien. Je pris alors une petite inspiration pensant que Charline allait me détester avant de savoir la vérité.
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Mais qu'est ce qu'elle lui avait dit ? Elle avait fait en sorte que tu n'entendes rien et putain, c'était vraiment mauvais signe. D'autant plus avec le regard que te lançais Aaron maintenant. Elle pouvait pas faire ça putain. Elle était ton amie oui ou non ? Tu ne pourrais jamais lui pardonner si elle osait lui tirer dessus, c'était juste pas possible. Et il lui hurlait de tirer et là, tu commençais vraiment à paniquer. « NOON. » Le coup de feu venait de retentir d'un seul coup et une marre de sang se formait sous Aaron. C'était pas possible, c'était juste un cauchemar, ça ne pouvait pas être réel. Tu courais en sa direction te laissant tomber par terre avant de poser tes mains sur son abdomen comme si tu pouvais empêcher son sang de couler. Des larmes roulaient sur ta joue dans un rythme effréné alors que tu finissais par murmurer. « Ça va aller okay ? Tu vas pas mourir ici. J'te promets que tu vas pas mourir ici. » Tes mains pleine de sang, tu ne savais pas quoi faire. T'attrapais ton téléphone pour composer le numéro des urgences mais celui ci te glissais des mains. « Comment t'as pu faire ça Leev.. Comment t'as pu.. »
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Aaron se redresse très légèrement avant de faire face à Leevy pour qu'elle tire. Bien entendu, il entendit le cri de Charline, qui lui fit même plus mal que la blessure elle-même. Mais il le fallait. Il fallait tirer car au final, c'est bien la seule solution. Il a vite compris, quand la blonde lui avait chuchoté ce petit plan. Aaron est légèrement projeté en arrière alors qu'une main se rapporte sur son torse. Et en quelques secondes, Charline ne tarde pas à le rejoindre pour tenter de l'aider. Lui, il tente de supporter cette balle et cette douleur, qui l'espère ne va pas le tuer. Il faut juste aller vite. Une main sur son torse et une autre qui vient prendre celle de la brune. Char..line, ça va aller. Il tente vraiment de la rassurer, vraiment.. Aaron se mordit la lèvre inférieur pour tenter d'intérioriser la douleur. Faut juste que ... appelle une .. ambulance. Il tente de parler mais il veut surtout garder ses forces. Là, sa force peut le maintenir à vie.
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J'avais donc fait comme je l'avais dis à Aaron en lui tirant dessus en ayant fait attention de tirer à un endroit qui ne pourrait pas le tuer, je me reculais alors d'un pas en voyant Charline venir à ses côtés, j'pouvais comprendre sa douleur j'avais un peu vécue un peu la même chose avec Royce donc. Je voyais alors qu'elle n'était pas capable d'appeller une ambulance avec ses mains pleins de sang, je soupirais alors légèrement, ma bonté me perdra un jour. Je pris alors mon téléphone afin d'appeler les urgences prenant une voix assez affolée pour leur dire qu'un homme était blessé par balle et en disant le lieu, valait mieux que je joue la comérie parce que dire ça d'une voix normal ça parait tout sauf normal justement. Ils arrivent dans dix minutes. Dis-je en rangeant ensuite mon téléphone et mon arme dans mon sac alors que je posais mon regard sur Aaron. Je t'ai sauvé une fois mais la prochaine fois ça sera trop tard. Dis-je pour ensuite poser mon regard sur Charline et lui faire un petit sourire, fallait qu'elle se rende compte qu'on était du même côté. Je finis ensuite par me reculer et quitter cette rue, je n'avais plus ma place avec eux et puis j'avais l'arme du crime avec moi valait mieux pour moi que j'me barre.

hj: j'pense que j'peux vous laissez les amoureux quand le passé nous rattrape • leevy - Page 3 3997999705 quand le passé nous rattrape • leevy - Page 3 3850463188
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Elle était ton amie ou non ? Visiblement non. Et tu paniquais totalement. T'étais même pas foutu de faire ce foutu numéro pour appeler les urgences. C'était affreux. Tes mains pleines de sang, le regard vitreux d'Aaron et.. Et Leevy. Leevy qui venait de lui tirer dessus. Tu comprenais pas ou peut être que tu ne voulais pas comprendre. C'était trop.. Il prenait ta main alors que t'étais prise de tremblement mais non, t'étais pas d'accord avec lui. « Ça va pas aller, comment veux tu que ça aille ? » Et puis merde, pourquoi est ce que tu étais plus paniquée que lui ? C'était pas normal. Il semblait tellement.. Zen ? Merde quoi, il venait de se faire tirer dessus, il ne pouvait pas être zen. C'était pas normal. Et Leevy sortait son téléphone appelant les urgences.. Euh, elle était bipolaire en fait ? Et.. Non, tu comprenais pas. Tu tournais ton visage plein de larme vers elle alors qu'elle disait à Aaron qu'elle venait de le sauver et toi, tu nageais juste en totale incompréhension de tout ça. C'était quoi ce foutu merdier ? « Je.. » Tu quoi ? Tu savais même pas quoi lui dire en fait. Et de toute manière, elle s'en allait. Elle fuyait et toi, tu la détestais.
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Aaron est bien conscient de la gravité des choses et de ce coup de feu, en plein dans son torse. Bien sûr, il a beaucoup de chance, pour ce coup et certainement grâce à Charline mais cela ne veut pas dire qu'il est sauvé pour autant. Il doit toujours se faire passer pour mort. Mais, il y a un côté positif : il peut rentrer à Cambridge puisque sa mise en surveillance sera levé. Il faut juste qu'il ne dérape pas, pour qu'on le remarque... Et donc, se mettre encore en danger. Tenant la main de Charline, il hoche la tête aux propos de Leevy. Puis, se retourne vers la brune. T'es sortie... Et... Put..tain.. J'suis content que tu sois là. dit-il d'un mince sourire, tentant de canaliser cette douleur, affreuse. Il doit prendre sur lui et garder la force, surtout devant elle. Ca ira, fais moi confiance.. arrive-t-il à dire, alors que l'ambulance ne tarde pas à arriver.
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Tout était flou dans ta tête là maintenant. T'étais pas sûre de comprendre tout les éléments mais en même temps, t'avais de quoi être perturbée vu que tu venais de voir Aaron se faire tirer dessus. C'était pas le genre de petit détail insignifiant. « Chut, tais toi.. » T'essayais de lui sourire à ton tour serrant un peu plus fort sa main. Fallait pas qu'il parle ou qu'il produise le moindre effort. Et putain, cette foutu ambulance ne pouvait pas arriver là ? C'était pas possible. A l'aide de ton bras libre tu tentais d'essuyer les larmes coulant sur ton visage sans grand résultat, puis t'étais pleine de sang aussi, fallait avouer que c'était pas forcément très pratique en étant dans ce genre d'état. Et finalement t'entendais les sirènes puis tout un tas de gens débarquaient t'attrapant pour t'écarter d'Aaron. Toi tu hurlais, tu voulais pas le laisser et pourtant, t'avais pas le choix. Il le soulevait pour le poser sur un brancard avant de le faire rentrer dans l'ambulance où tu montais à ton tour. « Promet que tu vas pas lâcher, t'as pas le droit de mourir ici. »
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Aaron pourrait lui expliquer que ça va aller et qu'il a négocié avec Leevy mais il aura tout le temps de le faire, après. Ce n'est pas important, pour le moment. Même si ça faisait tout aussi mal, de la voir dans cet état. Il tente vraiment de lui faire comprendre que ça va aller, il garde vraiment son calme face à elle. Il le doit. C'est au m^me moment qu'une ambulance arrive mais pas que... Beaucoup de personnes s'empressent à son niveau. Mais, il est finalement transporter sur un brancard et mit à l'arrière de cette ambulance. Le temps est compté, malgré tout. Elle ne m'aura pas.. Je te le promet. dit-il en parlant de la mort... Mais, c'est ensuite que des assistants viennent à commencer le travail, à l'intérieur de ce fourgon, en route vers l'hôpital de la ville.
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Parce que s'il venait à mourir dans cette ambulance, tu ne savais absolument pas ce que tu allais faire. Sûrement rien parce que tu pouvais pas défier la mort et tout ça mais.. Il ne pouvait pas partir. Il n'avait pas le droit. « Pas de promesse en l'air Aaron. » Et tu savais très bien qu'il cherchait seulement à te rassurer mais ça ne marchait pas. Tu ne pourrais pas tant qu'un médecin ne t'aurais pas dit que tout allait bien. Et tu voulais lui tenir la main mais on t'en empêchait. On t'obligeais à rester sagement assise tandis qu'il recevait les premiers soins. T'avais l'impression d'avoir jamais vécu un truc pareil et tu voulais tellement l'aider alors que tu étais totalement inutile. Tu fermais les yeux quelques secondes alors que l'ambulance arrivait à destination et que presque aussitôt, le brancard d'Aaron était descendu l'emmenant très certainement en salle d'opération. Et toi t'étais perdue au milieu des gens sans aucune idée de quoi faire ou dire. T'aimais pas ça, t'avais la trouille mais tu n'avais d'autre choix que d'attendre encore et encore.
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Un sourire amusé s'affiche sur son visage alors que la situation n'est pas vraiment adéquate à l'humour. Mais, il promet, au fond de lui, qu'il va s'en sortir et il se promet aussi de lui dire la vérité, juste après. Même s'il connaît déjà sa réaction... Mais bon, là n'est pas le moment, car pour le moment, il se fait soigner jusqu'à l'arrivée à l'hôpital. De là, par son brancard, il est amené en salle d'opération pour qu'on lui retire cette balle. Et cela dure, plusieurs heures. Des heures interminables mais Aaron est sain et sauf. Il fallait agir vite, de toute façon. Maintenant, en salle de réveil, Aaron se remet de ces longues heures. Tandis qu'un médecin vient à la rencontre de Charline en salle d'attente pour lui donner les résultats de l'opération. Il faut plus que ça pour mettre Aaron, à terre.
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