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ADRUZY + my heart is afraid that it will have to suffer

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Je ne voulais impliquer personne dans mon mal-être, personne dans mes problèmes, personne dans le fait que j'étais encore horriblement atteinte par la mort de ma soeur et personne dans ma vie, finalement. « Non, non, quand je dis me foutre dans la merde, je parle pas.. de la même façon dans laquelle tu t'es mis en danger. » dis-je en secouant la tête avant de reprendre. « C'est vraiment.. moi-même que ça atteindrait si je disais quoi que ce soit. » finis-je par murmurer. Je ne veux pas que tu ne me connaisses réellement, Adriel, je préférerais tellement que tu en restes à l'image que tu as de moi plutôt que d'insister à vouloir savoir ce qui se cache au fond de moi. « Bien sûr que si, j'ai mal. » soupirai-je. J'ai mal à la main, à la lèvre, et au coeur, si ce n'est pas trop demandé. J'ai l'impression d'être une drama queen et de chercher vraiment la tragédie, j'ai l'impression d'être Phèdre sans le côté incestueux, j'ai juste l'impression d'être maudite parfois. Alors qu'en fait ma plus grosse malédiction, c'est moi. Cette ambiance était pesante, différente, et j'étais étonnée qu'il reste si calme lui qui détestait qu'on le contredise, ce que je ne cessais de faire depuis tout à l'heure. S'il réussissait à me faire craquer, de toute manière, c'était fini pour moi, mais également fini pour tout le reste.
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Je ne savais pas si je devais continuer de rester calme ou si je devais péter un câble, exploser. Je mourais d'envie d'hurler, mais j'avais peur que cela la braque alors je prenais sur moi pour fermer ma gueule. Enfin, on pouvait dire ça comme ça. Comment ça ça l'atteindrait ? Putain, je comprenais pas, ça m'énervait vraiment. « Putain Suzy parle ! Dis-moi ce qui se passe, dis-moi tout. Je te jugerais pas, tu sais bien que j'suis pas ce genre de personnes ! » disais-je en lâchant un soupire. Je ne voyais d'ailleurs pas pourquoi je la jugerais. Et si ces paroles remettaient tout en question ? Tout ce que je pensais d'elle ? Tout ce que je pensais savoir d'elle ? Mais en fait, je m'en foutais, je voulais savoir la vérité. Je n'aimais pas les mensonges, je voulais la faire craquer pour qu'elle me dise enfin la vérité. « Tu veux que j'aille te chercher des antidouleurs ? Il doit bien y en avoir quelque part.. » rajoutais-je en réfléchissant tout seul où pouvait bien se trouver ces cachets. On pouvait pas dire que j'en prenais souvent, mais il devait bien y en avoir et j'irais en chercher si elle en voulait. Je savais pas pourquoi j'étais comme ça avec elle, aussi gentil et calme. C'était carrément étrange et je ne me comprenais pas moi-même pour le coup. Il fallait croire que je pouvais être encore plus adorable que ce que je pensais, les miracles existaient.
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Même s'il disait qu'il ne me jugerait pas.. je savais que ce serait le contraire. En fait, avouer quoi que ce soit remettait tout en question, et je n'étais déjà plus sûre de ce que je devais faire, alors si je n'avais plus personne.. plus personne. J'ai jamais eu personne pour m'aider finalement puisque personne ne sait rien de moi. Mais je n'arriverais pas à parler, c'était comme si on avait bloqué mes souvenirs tout au fond de moi et qu'ils ne pouvaient plus ressortir du fond de ma tête. « Bien sûr que si, tu me jugeras, ce serait normal, tu me détesterais même, tu.. me laisserais tomber. » ajoutais-je plus bas. C'était comme lui demander de faire l'inverse, justement, pourtant je savais que je ne trouvais pas ça normal pour moi de demander à quelqu'un de rester, de ne pas partir. Puisque j'étais censée ne pas m'attacher, n'est-ce-pas? « Non, c'est bon, ça ira. C'est juste histoire d'une dizaine de minutes, ça finira par passer. » répondis-je avec un léger sourire. La douleur physique n'était pas impossible à supporter, après tout, et enfant, je m'étais fais bien pire que je jouais à l'aventurière et que bien souvent, j'oubliais être une petite fille et non un cascadeur de haut niveau. En fait, je me rendais compte que j'étais aussi perdue que j'étais bornée. Et s'il appuyait un peu plus, j'avais vraiment peur de me mettre à pleurer ou de perdre toute protection et de finir par me révéler; si ça arrivait, alors je connaîtrais le réel goût de la culpabilité. Pour avoir fait la même erreur deux fois.
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Est-ce que je devais comprendre dans ces paroles qu'elle me demandait de ne pas la laisser tomber ? C'était la journée la plus étrange depuis mon retour. Pourtant, j'en avais eu des journées étranges, mais, ça dépassait tout. J'y croyais pas moi-même. Je m'approchais d'elle et je soulevais son visage pour qu'elle me regarde. « Je te laisserais pas tomber, d'accord ? Peu importe ce que tu caches, peu importe combien de temps je mettrais pour l'encaisser, je resterais. » disais-je d'une voix douce, plantant mon regard dans le sien. J'avais l'impression de ne pas être moi, pourtant, si. C'était bien la première fois que j'étais comme ça, j'en revenais pas. Mais ça ne me dérangeait pas, ça changeait de mon caractère de connard et de mes réflexions perverses toutes les deux minutes. Je me reculais, me trouvant bien trop proche de la belle blonde. Ca ne m'aurait pas dérangé en temps normal, mais aujourd'hui, c'était différent. Tout était différent. Tout était remis en question et pourtant, je restais calme. Peut-être que c'était l'effet du joint ? Je n'en avais aucune idée. « C'est comme tu veux. » rajoutais-je alors qu'elle refusait les cachets. Tant mieux cela dit, car je savais pas où il y en avait et je ne voulais pas la laisser sans surveillance. Allez savoir ce qu'elle pourrait faire, hein. Elle était fragile aujourd'hui, bien plus qu'elle ne l'a jamais été, alors la laisser seule était la dernière des choses que je ferais.
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On dirait vraiment une série télévisée, là. J'ai tellement l'impression d'être loin de ma propre vie et de mes propres habitudes tant la situation dépassait l'entendement. Mon regard planté dans le sien, je sentais les larmes me monter aux yeux tandis qu'il me parlait. Non, non, je ne devais pas pleurer, d'accord? Je devais me ressaisir. Et en même temps j'étais à la fois tellement heureuse d'entendre ça et.. d'un autre côté, j'appréhendais tellement de lui dire quoi que ce soit. « Depuis le début, je n'ai jamais fais que te mentir. » lâchais-je finalement en regardant ailleurs. « Je veux dire, ce que tu sais de moi est vrai, mais toute ma personnalité.. c'est qu'une pâle coquille, mais qui paraît parfaitement transparente aux yeux des autres. » Qu'est ce que je foutais, sérieusement? Je ne devais pas continuer, je ne voulais pas.. « Tu n'as jamais remarqué qui mis à part lorsque tu me fais des remarques déplacées.. on a jamais eu à s'engueuler. D'ailleurs, je ne me suis jamais engueulée avec quasiment personne. » dis-je dans un petit rire nerveux. « Dis-moi, qu'est ce qui pourrait faire en sorte que tu me détestes? » demandai-je alors en replongeant mes yeux dans les siens, terriblement sérieuse. J'étais curieuse de connaître la réponse, avant de continuer mon récit et de tout éclaircir; maintenant que j'avais fais l'erreur de commencer, j'allais devoir assumer ce geste jusqu'au bout. Pour la première fois où j'étais sûre qu'il était de mon côté, j'étais clairement en train de lui donner toutes les raisons possibles de s'en aller.
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Je flippais. Je commençais vraiment à flipper, je me demandais ce qu'elle me cachait. Ce qu'elle cachait à tout le monde. Bam. Prends toi ça Adriel. Depuis tout ce temps, sûrement même avant les deux ans de disparition, elle te mentait. Je restais silencieux, je l'observais, attendant la suite. Je fronçais les sourcils, elle avait raison. Jamais on ne s'était disputé alors que pourtant, c'était tellement simple de se disputer avec moi vu mon caractère de merde. J'étais en train de comprendre. Du moins, je pensais comprendre et si c'était bien ça, alors c'était carrément tordu. Elle plongeait son regard dans le mien, me posant une question des plus sérieuses. Je réfléchissais quelques secondes, ne lâchant pas son regard. « Est-ce que tu t'es adapté à moi ? » demandais-je sans répondre à sa question. Je voulais pas répondre car je ne savais tout simplement pas quoi lui dire. Alors je préférais lui poser une question. C'était plus simple pour moi. Je me reculais, me mettant dos à elle pour réfléchir, encore et toujours. C'était le bordel dans ma tête, clairement. Je me tournais vers elle, soupirant. « En fait, t'es le genre de filles qui ne se montrent pas réellement comme elles sont. Mais pourquoi ? T'as honte de toi ? » demandais-je en l'observant, totalement perdu. J'avais connu quelques personnes comme ça, mais je n'avais jamais compris le principe. Pourquoi ne pas être sois-même ? Je trouvais ça idiot, j'avais toujours aimé les gens francs, les gens qui se montraient tels qu'ils étaient. Ce qui n'était pas son cas, apparemment. Je ne savais pas si je devais être énervé ou pas. Je savais pas comment agir pour l'instant, j'allais juste attendre qu'elle me dise entièrement la vérité et j'aviserais après.
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Et encore une fois, comme hier, je me sentais mal. Mal de me dire que je disais la vérité, mal de me dire que je révélais l'une des deux facettes de ma vraie personnalité. Enfin en réalité, elles ne faisaient qu'une bien entendu, mais c'était plus simple pour moi de révéler pourquoi je m'adaptais que le reste, qui se liait à la mort de ma soeur dont je n'avais jamais parlé à personne et dont je ne comptais parler à personne. Il avait compris, cependant. « Oui. A toi comme à tout les autres. » répondis-je calmement, malgré que je sentais le bout de mes doigts trembler tant je me sentais mal. Est-ce que cela le blessait? Il était tellement calme que je ne savais même pas comment interpréter ses paroles, ses actes, ses mimiques; je commençais à perdre l'emprise que j'avais sur les autres. « Il y a deux raisons à cela. L'une se lie à un autre évènement qui fait que mon.. véritable? caractère est à l'opposé de celui que je montre, et le second, c'est quelque chose qui s'est passé il y a longtemps qui fait que je préfère m'adapter pour être appréciée qu'être constamment détestée. » Ca passait mal, très mal, pour moi. Je n'avais parlé de ça qu'avec des (pseudo-)professionnels, et c'était bien la première fois, si l'on excluait hier dans le fait où je l'avais dis à la fois par tristesse et colère, où j'en parlais de manière aussi calme; mais avec cette même boule au ventre. « Si tu considères que je t'ai pris pour un con ou que je suis vraiment la pire pour avoir agit ainsi, libre à toi. Je vais finir par m'habituer, de toute manière. » lançai-je dans un rire nerveux. S'il voulait abandonner avec moi, qu'il le fasse, après tout. J'allais tout perdre, tout sans exception, que ce soit lui ou tout mes autres proches, de toute façon, puisque comme il avait été découvert, ce rôle me devenait plus qu'insupportable à tenir.
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Pourquoi elle faisait ça ? C'était quoi l'intérêt de se cacher derrière une personne que l'on n'était pas ? Pourquoi ne pas s'assumer ? Non, je comprenais pas et je bouillonnais. J'allais exploser, ça faisait trop d'un coup. Je l'écoutais attentivement, j'encaissais, je disais rien. « Tu veux pas être détesté ? Mais putain Suzy, si tu veux pas que les gens te détestent, fait pas ça ! » disais-je en haussant le ton. Je pouvais plus me retenir, je pouvais plus fermer ma gueule, je pouvais plus rester calme. Non, plus maintenant. Il fallait que ça sorte. « Bien sûr que tu m'as pris pour un con ! T'as pris tout le monde pour des cons ! Tu t'attendais à quoi sérieusement ? Que je te prenne dans mes bras et que j'te dise que c'pas grave, que j'me fous que tu m'aies menti tout ce temps ? » hurlais-je sans le vouloir. Il fallait que je me calme. Je soufflais un bon coup, passant ma main dans mes cheveux en tournant en rond dans la salle de bain. Je fixais le miroir brisé, puis sa main, puis elle. Je plantais mon regard dans le sien, m'approchant d'elle. « Est-ce que tu m'appréciais vraiment ? Ou est-ce que tout ça, c'était qu'un jeu ? » demandais-je près de son visage, la fixant. Je devais savoir, ça me rendait dingue. Je supportais pas qu'on joue un jeu avec moi, je pouvais pas. Surtout quand j'appréciais les gens, quand je m'étais confié à eux. Putain, non, mais c'était pas possible. Tout ça n'était qu'un cauchemar. Je voulais disparaître, me réveiller. Je voulais que tout ça s'arrête.
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En plus d'être condamnée à vivre dans la tragédie, désormais je blessais des gens. Je ne m'étais jamais rendue compte, que j'avais cette capacité. Je prenais vraiment tout trop à la légère, semblerait-il. Ou plutôt non; comme l'avait dit Gabriel, ce n'était pas parce que je suis incapable de m'attacher que les autres ne le peuvent pas. Quand Adriel haussa le ton, je ne pus m'empêcher de me reculer légèrement pour regarder ailleurs. Je voulais pas.. c'était pas mon but, c'était pas mon but que ça se sache, pour commencer. « Bien sur que non.. » répondis-je seulement, ne sachant quoi dire. Finalement, c'était parfois mieux de ne rien dire. Pourquoi avais-je frappé dans ce miroir, bordel, j'aurais pas pu encaisser en silence comme d'habitude? Lorsqu'il s'approcha de moi, je clignais légèrement des yeux pour dégager quelques larmes qui rendaient ma vue flou, mêlant mon regard au sien. « Non, j'ai jamais menti là-dessus. Je t'apprécie vraiment. » répondis-je du ton le plus calme que je ne pus, avant de reprendre. « Et si.. je vais pas bien aujourd'hui, c'est justement parce que je me remettais en question à propos de ça. Que je me rend compte que je fais souffrir des gens autour de moi, et.. » Je me laissais vraiment guider par mes sentiments pour parler aussi franchement. « Que je ne veux veux vraiment pas te perdre. » terminais-je dans un murmure. Ni lui, ni personne d'autre, je ne voulais vraiment pas voir toutes ces personnes s'en aller, même si j'étais l'entière fautive dans cette histoire.
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J'étais tellement énervé, j'en revenais pas. J'aurais mieux fait d'aller en cours ou de pas me lever pour la laisser dans sa merde. Putain, pourquoi est-ce que je voulais toujours tout savoir ? La vérité faisait tellement mal et je le savais. Plus les semaines passées, plus je me disais que j'aurais dû rester loin d'Harvard. Je souffrais bien plus mentalement et sentimentalement ici, que dans tous les autres endroits que j'avais visité. Je soufflais un coup quand elle disait qu'elle m'appréciait vraiment. Mais est-ce que je pouvais la croire ? Cela dit, comme elle ne me disait que la vérité, je ne pouvais qu'espérer qu'elle ne se jouait pas une nouvelle fois de moi. « Je ne veux vraiment pas te perdre.. » répétais-je doucement, comme si j'essayais d'assimiler tout ça. Qu'est-ce que je devais faire maintenant putain ? Comment est-ce que je devais réagir dans une situation pareille ? J'étais partagé, totalement perdu. Je passais une nouvelle fois la main dans mes cheveux, tournant en rond, réfléchissant aussi vite que je le pouvais avant de me tourner de nouveau vers elle. « A partir de maintenant, tu arrêtes ton jeu stupide. Tu arrêtes de t'adapter et tu restes toi-même. Si je me rends compte que tu me mens, que tu recommences, faudra que tu retournes chez les Cabots. » disais-je sur un ton bien plus sec que je ne l'aurais voulu. J'étais dur, mais je ne pouvais pas faire autrement. Je ne supportais pas que l'on se joue de moi de cette manière. Et ce qu'elle avait fait, ça ne me plaisait pas. « S'il te plait Suzy, recommence pas, parce que je ne veux pas te perdre non plus.. » rajoutais-je sur un ton plus doux, passant mes mains sur mon visage comme pour reprendre mes esprits.
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