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ADRUZY + my heart is afraid that it will have to suffer

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Hier avait été une longue journée, une très longue journée même. J'étais rentrée discrètement et franchement, je n'avais envie de parler à personne, réellement. Alors que j'étais allongée dans mon lit, midi étant passé depuis un moment, je tentais d'entendre si quelqu'un était en bas, ou présent dans la maison; mais il n'y avait aucun bruit. Sûrement étaient-ils en cours ou ne faisaient-ils simplement pas de bruit. En réalité, depuis hier, je n'avais cessé de me retourner les paroles de Gabriel dans ma tête, et ça me tuait de penser à tout ça. Je détestais l'idée qu'on puisse avoir remarquer comment j'étais, l'idée même d'avoir révélé que sans ça je n'arrivais pas à vivre, être heureuse. Me levant, je sortais alors pour me rendre dans la salle de bain histoire de me préparer, mais en regardant mon reflet, j'avais l'impression de ne pas me reconnaître. Cette impression d'être une inconnue, ou de me dire que ce qu'il m'avait dit m'avait réellement heurtée alors que je ne suis censée m'attacher à personne vraiment, me donnait mal au coeur. Et je ne sais pas pourquoi, mais l'impulsion me vint aussi naturellement que celle de respirer; et j'arrachais un grand coup dans le miroir, me mordant la lèvre inférieure face à la douleur; j'avais vraiment mal et je sentais les larmes me monter aux yeux; mais j'avais tellement envie de la briser, cette fille dans le miroir, qui était moi sans être moi, et j'avais tellement peur aussi, de commencer à penser ainsi. Regardant alors les bouts de verre autour du lavabo, je me pinçais les lèvres en regardant l'état de mes phalanges, d'où le sang commençait à couler à vue d'oeil.
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J'étais allongé sur mon lit, je fixais le plafond. Mon réveil avait sonné, j'aurais dû me préparer et partir en cours mais.. Non. J'étais resté sur mon lit, les yeux grands ouverts et je repensais à Leevy. Je me détestais d'être tombé amoureux. Je me détestais d'être aussi mal après ses retrouvailles avec elle. Je me détestais de ressentir encore un petit quelque chose pour elle. C'était sûrement juste car on oubliait pas son premier amour mais.. Putain, l'amour me brisait. Je ne montrais rien, tout l'monde pensait que j'étais incapable de tomber amoureux et pourtant, qu'est-ce que je l'aimais. Je lâchais un long soupire, me relevant juste pour attraper un joint que j'allumais. Je comptais rester ici, toute la journée, seul, pour réfléchir. Penser à tout ça et peut-être réussir à trouver une solution. La meilleure des solutions.. Mais alors que j'étais perdu dans mes pensées, j'avais entendu un énorme bruits. Je pensais être seul dans la maison pourtant ! Je me relevais, allant vers l'endroit où m'avait semblé être le bruit et.. « Putain Suzy mais qu'est-ce que tu fous ! » hurlais-je alors que le miroir était brisé et que sa main saignait horriblement. Je m'approchais rapidement, attrapant sa main et faisant couler de l'eau dessus. Je relevais les yeux vers elle, alors qu'elle avait les larmes aux yeux. « Pourquoi t'as fait ça ? » demandais-je en plantant quelques secondes mon regard dans le sien, avant de me concentrer sur sa blessure qu'il allait falloir soigner. Je lâchais son bras et j'attrapais ce qu'il fallait dans la commode, me posant des milliers de questions sur le comportement qu'elle venait d'avoir.
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Ce n'est pas tant dans mes habitudes d'être aussi impulsives; ou plutôt, si, je réagissais rapidement, mais, je n'étais absolument pas violente et j'avais encore moins des tendances à l'auto-mutilation; parce que oui, là, ça pouvait être considéré tout comme. Je ne me sentais même pas mieux, de toute façon, alors j'avais vraiment l'impression d'être ridicule. Et cette impression se renforçait quand Adriel entra dans pièce; putain, j'espérais tellement être seule et il avait fallu qu'il soit là. Je ne lui répondis même pas la première fois, tandis qu'il attrapait ma main pour la passer sous l'eau; le contact avec l'eau froide, ça pique un peu, quand on a des coupures qui se suivent presque. Le seul problème était que non, je ne pourrais rien lui expliquer, et encore moins me montrer faible devant lui. De ma main valide, je séchais rapidement mes larmes avant de finalement prendre la parole. « C'est rien, j'ai pas fais exprès, tu peux t'en aller, je saurais me soigner toute seule. » fis-je alors d'un ton détaché. Je n'avais ni envie de rire mais pas non plus envie de pleurer, du moins jamais je ne le ferais devant lui; c'était déjà trop en montrer de moi. N'empêche que dans le genre je fais tout de travers je pourrais gagner une récompense cette semaine parce que j'étais clairement plus douée pour rien.
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J'étais perdu. Pourquoi est-ce qu'elle venait de faire ça ? Pourquoi est-ce qu'elle venait de briser ce miroir de cette façon ? Elle allait mal, c'était une évidence, mais je ne savais pas pourquoi et la connaissant, elle ne voudra certainement rien me dire. Je me tournais vers elle, posant ce que j'avais pris pour la soigner. « Tu te crois crédible ? Tu crois sérieusement que je vais croire que tu n'as pas fait exprès de frapper dans le miroir ? » demandais-je sur un ton sec. Je comptais pas faire le mec gentil pour l'instant, je n'étais pas d'humeur et elle ne s'en sortirait pas aussi facilement, pas cette fois. « Je vais te soigner, désolé si ça fait mal. » disais-je sur un ton plus doux, attrapant sa main pour commencer à désinfecter les plais. Elle n'aimait pas parler, je le savais, je l'avais compris, mais je ne pouvais pas la laisser seule comme ça. Je m'en voudrais de rien faire et de m'en aller comme si je m'en foutais totalement alors que c'était totalement faux. « Parle-moi. Libère-toi Suzy. » rajoutais-je doucement, relevant la tête vers elle pour planter mon regard dans le sien. Il allait falloir qu'elle parle, je savais pas ce qu'elle avait, mais elle devait arrêter de garder tous ces secrets car ça allait juste finir par la bouffer intérieurement. Je savais ce que c'était..
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Arrête de me poser des questions parce que tu n'obtiendras rien de plus de moi. C'était toujours comme ça que j'avais fonctionné, alors je ne vois pas pourquoi je m'arrêterais en si bon chemin. « J'en ai rien à foutre d'avoir l'air crédible, si je te dis que j'ai pas fais exprès. » répondis-je sur le même ton. Non, non, du calme, il ne fallait pas que je m'énerve et que je recommence comme hier, ce n'était vraiment pas le bon moment pour ça. Lorsqu'il décidait de me soigner, je regardais ailleurs. En fait, même me mordre la lèvre inférieure pour passer la douleur ne servait à rien comme je l'avais estropiée le jour précédent. Ca me faisait juste encore plus mal; je ne sais vraiment plus quoi faire, mais je dois vraiment me reprendre en main, hors de question de sombrer de quelque manière que ce soit. « Y'a rien à dire, Adriel. Y'a jamais eu rien à dire. » fis-je alors, ayant l'impression de me répéter. Je lui avais dis ça la nuit où nous avions parlé ensemble; je ne dirais rien, point barre. Et qu'importe si ça finissait en engueulade ou quoi que ce soit à cause du fait que je sois trop bornée; cette fois-ci, je garderais mes secrets saufs et personne n'en saura plus sur moi.
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Elle m'énervait. Je respectais les secrets des gens que j'appréciais, je ne les forçais pas la plupart du temps. Mais elle, ça partait trop loin. Si elle commençait à se faire mal, à briser des choses, ça n'était pas bon. Je soupirais, je ne préférais ne rien ajouter alors que je continuais de soigner sa main. J'avais envie de péter un câble, envie de lui dire qu'il allait falloir qu'elle arrête les mensonges, mais pour l'instant, je me retenais. Si ça partait direct en dispute, est-ce que j'allais pouvoir obtenir des réponses ? Je n'en étais pas sûr. « Si. Il y a des trucs à dire et putain, j'en ai marre que tu souffres en silence ! » m'exclamais-je en haussant légèrement le ton, même si ce n'était pas méchant. Je voulais juste la faire réagir, je voulais juste savoir, je voulais juste pouvoir être présent pour elle. Même si pour elle, ça lui paraissait complètement dingue que moi, je puisse être présent pour les autres. Comme beaucoup de personnes cela dit. « Ecoute, je veux juste t'aider. Fais-moi confiance Suzy.. » rajoutais-je en soupirant. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas comment la faire craquer pour qu'elle se libère. Je ne savais même pas s'il y avait une façon de faire pour qu'elle arrête de mentir..
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Cela faisait longtemps que j'avais arrêté de voir ma psychologue, arrêter de faire des espèces de thérapies constamment suite à la mort de ma soeur. Ces personnes m'avaient suivies jusqu'à il y a deux ans, se disant que finalement, j'irais mieux désormais. Forcément, puisque je leur mentais à eux aussi. Je n'étais réellement pas quelqu'un de bien, mais je ne faisais pas ça contre les autres, je faisais seulement ça pour moi. Seulement, mentir éternellement n'était pas possible et en ce moment, cette partie de moi était remise en cause, à la fois par moi-même et par les autres. Aux paroles d'Adriel, je restais un instant silencieuse. « Pourquoi est-ce que ça t'importe de savoir que je souffre ou non? » pensais-je alors à haute-voix avant de me rendre compte que non, je n'avais pas juste parlé dans ma tête. Mais cette question, je n'arrêtais pas de me la poser. Je me préoccupais à peine des autres alors pourquoi se préoccupaient-ils de moi? Ca n'avait tellement pas de sens. « J'ai confiance en toi, mais ce n'est pas une question de confiance, pas du tout. » Ne cherchez pas, arrêtez de chercher derrière moi. A part mes parents, mis au courant par toute cette équipe de bras cassés qui s'époumonaient pour moi quand j'étais enfant à me poser des tas de questions sur ma condition pour "que j'aille mieux", personne ne savait rien. Et si je devais lui dire quelque chose sans tout lui révéler, je me demandais ce que je devrais lui raconter, si je devais exclure le mensonge. C'était étrange pour moi de penser à dire la vérité, d'ailleurs, sûrement parce que je n'y suis pas habituée.
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C'était quoi cette question étrange ? La réponse me paraissait tellement logique et normale, que je restais silencieux sur le coup. Je l'observais, me demandant bien si elle était sérieuse. On aurait presque dit qu'elle trouvait cela étrange que je puisse ne pas vouloir la voir souffrir en silence. Mais personne n'aimerait voir quelqu'un qui l'apprécie souffrir, non ? « Parce que tu es mon amie Suzy. Je suis désolé de te dire que je me soucie de toi et de savoir si tu es heureuse ou non. » répondais-je en laissant un nouveau soupire s'échapper. Cette conversation était étrange, son comportement était étrange, tout était étrange. Je ne savais pas vraiment comment je devais agir avec une Suzy qui avait l'air d'aller mal. Elle n'avait pas l'air d'être comme d'habitude et c'était assez déstabilisant comme situation. Même si je ne montrais rien bien évidemment et que je restais totalement neutre dans ma façon de lui parler. « Alors c'est une question de quoi ? Explique-moi ! » demandais-je en finissant de soigner sa blessure. Autant dire qu'elle ne s'était pas ratée. J'avais beau réfléchir, retourner la situation dans tous les sens dans ma tête, je n'arrivais absolument pas à trouver une explication rationnelle, logique. Il n'y avait rien de normale de toute façon et moi qui aimait savoir un minimum ce qu'il se passait, j'étais maintenant complètement perdu.
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Perdre quelqu'un. Non pas dans le sens que cette personne ne décède mais dans le sens perdre quelqu'un comme perdre un proche, qu'il devienne un inconnu. Je ne connaissais pas cette sensation puisque je tentais tant bien que mal de ne pas m'attacher aux autres, et pourtant j'avais l'impression d'avoir vraiment fait une erreur avec Gabriel, et c'était insupportable. Je ne comprenais même pas comment je pouvais arriver à me sentir presque coupable d'avoir fait ça, désormais que je connaissais les conséquences que cela pouvait avoir. Personne n'aimait qu'on lui mente et je passais ma vie à ça. C'était étrange d'avoir à faire à un Adriel aussi.. attentionné? Enfin j'suppose que ça doit être bizarre pour lui aussi, puisque la fille soit-disant forte et sûre d'elle se trouvait ne pas l'être tant que ça finalement, bien que n'importe qui se douterait que j'avais des choses à cacher, dans un sens. « C'est une question de si je parle de quoi que ce soit, je me fous dans la merde. » répondis-je calmement en regardant ma main. Je ne me mettais pas en danger.. disons, un vrai danger, mais m'ouvrir à quelqu'un c'était lui donner la chance de ne voir que mes faiblesses, et si je disais quoi que ce soit à Adriel, ça finirait comme hier. Et, je n'avais pas envie. En fait, j'en étais arrivée à une autre conclusion; je n'avais pas envie de le perdre lui aussi. Et si je vous dis que la chose qui me fait le plus peur au monde c'est de ne pas réussir à me comprendre moi-même, est-ce que vous me croyez?
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Elle me faisait peur. Elle était tellement différente d'un coup, je ne comprenais pas ce qui lui arrivait mais je savais une chose : je devais le découvrir. Je pouvais pas juste la laisser comme ça, retourner dans ma chambre, me rallonger sur mon lit et continuer de fumer mon joint en fixant mon plafond. Non, je ne tiendrais pas en sachant qu'elle est de l'autre côté du couloir en mauvais état. Je ne pouvais juste pas. Mais ces paroles, elles me perturbaient ? En danger ? « Suzy, quand j'ai été la tête d'un contrat pour me tuer il y a deux ans, je pensais aussi que rien dire c'était le mieux, que je ne me mettais pas en danger ainsi que mes proches. Mais j'ai compris que c'était des conneries et qu'il fallait parler avant que ça aille trop loin. » disais-je sur un ton des plus calmes possible. Même si j'avais envie d'hurler, de faire de grands gestes, non. Je devais rester calmer. Je ne savais pas si j'allais tenir, si elle continuait de s'entêter, je n'y arriverais peut-être pas malheureusement. Je finissais de soigner sa main, lui lâchant enfin celle-ci, relevant ma tête vers elle. « Est-ce que ça va ? J'veux dire, t'as pas trop mal ? » demandais-je en plantant mon regard dans le sien. J'essayais de voir si je pouvais voir quelque chose dans son regard, étant donné qu'elle n'était pas en état normal, je pouvais peut-être déceler quand elle mentait, déceler ses faiblesses.
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