GABYDIE ✰ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément

Le problème avec Gabriel c’est qu’il est gentil, peut être un peu trop et c’est le souci. J’ai décidé de le laisser s’exprimer et me dire à quel point il a besoin de ce bébé. J’ai l’impression qu’il ne comprend pas vraiment ce que je veux lui faire passer comme message, il me jure qu’il sera là qu’il sera toujours là pour moi mais c’est bien ça le problème je ne veux pas qu’il soit là pour moi, je ne veux pas qu’il se montre gentil avec moi je ne veux pas de cet enfant avec lui car je sais que je vais finir par tomber vraiment amoureuse de lui et ce risque là je ne veux pas le prendre. Je pense que c’est ça qu’il ne veut pas comprendre à mon avis mais je ne sais pas comment lui expliquer ça. J’ai l’impression de devoir faire un choix, ma vie de femme ma vie à moi ou lui faire plaisir à lui.. Je sais qu’il sera un bon père ça j’en doute pas il est gentil et doux il a des valeurs et je sais qu’il sera parfait comme père mais moi je ne serai pas la mère parfaite contrairement à lui. « Je ne sais même pas qui est Hiro Nakamura - et moi non plus d’ailleurs » Dis-je en soupirant non ce n’est pas tout ce que je retiens de son discours au contraire j’ai trouvé ça touchant je sens qu’il veut vraiment s’investir dans son rôle de père mais moi.. Je dois penser à moi non ? Justement je dois arrêter de penser à lui c’est bien le conseil qu’il m’a donné. Ma tête se penche un peu au contact de ses doigts sur ma joue fermant les yeux quelques secondes avant de reprendre et de m’éloigner afin de rejoindre le canapé « Je suis certaine que tu feras un bon père ça j’en doute pas et je sais que tu seras là pour moi, tu es quelqu’un de bien mais.. Tu es capable mais moi pas. Quand tu seras là ça ira mais quand tu seras plus là comment ça va ce passer ? Tu ne seras pas tout le temps là Gab, la nuit tu ne seras pas là quand le bébé sera malade tu ne seras pas forcément là je ne suis pas prête, pas prête du tout » Dis-je les yeux mi-clos c’était une nurse qui c’est occupé de moi ou du moins les premières années ensuite je me suis débrouillée toute seule et ce n’est pas plus mal. « Ma mère elle ne m’a jamais aimé mon père non plus.. j’ai aucun exemple de famille aucun modèle je suis pas certaine d’être capable d’aimer cet enfant Gabriel même si je le voulais » Tant que je considère qu’il me gâche la vie comment je pourrai l’aimer ? « Mais je te promets d’y réfléchir vraiment » C’est tout ce que je peux lui offrir une promes 

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

Elle connait pas Hiro Nakamura. Je fais les gros yeux avant de secouer la tête C'est le mec qui voyage dans le temps dans une série je passe pour un geek, j'ai pas l'air d'un geek mais j'aime bien cette série. Teddy me laisse parler et là, je lui lance tout ce que j'ai à lui dire. D'une traite, sans vraiment prendre ma respiration. J'avais eu peur, peur qu'elle ne me laisse pas finir ma belle tirade . Cependant, elle n'a pas l'effet escompté. Ce n'est pas en moi qu'elle doute, mais en elle et j'ai beau lui dire que je serais là pour l'aider, j'ai pas l'impression qu'elle comprenne. Si je suis là, je suis vraiment là. Sauf que je peux pas changer son enfance en un claquement de doigt, cependant, il y a tout de même une belle avancée, parce qu'elle me laisse une once d'espoir. Elle va y réfléchir et je la crois. Peut être que j'ai tord mais j'espère que mes mots auront eu l'impact nécessaire pour la faire changer d'avis. C'est tout ce que je veux Teddy, que tu prennes le temps de réfléchir  je m'approche de quelques pas vers elle pour déposer un baiser dans ses cheveux avant de m'éloigner un peu. J'ai bien vu qu'elle me fuyait tout à l'heure, je veux pas la presser et que ça me porte préjudice. Je vais .. je vais partir alors et désolé pour ta vaisselle dis-je en tournant la tête vers la cuisine. Je vais ramasser t'inquiètes pas dis-je en tournant les talons pour le faire d'ailleurs.
  

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Cette discussion n’a pas du tout été la meilleure de ma vie au contraire je ne risque pas de l’oublier, je regrette de m’être autant livrée à Gabriel mais maintenant il sait à quoi s’attendre et je sais à quoi m’attendre, le choix m’appartient et j’ai une décision assez difficile à prendre. Mais c’est clairement pas ce soir que je pourrai choisir si je garde le bébé ou non je  suis trop sur les nerfs trop d’émotion trop de tout. Je n’ai même pas remarqué la vaisselle éclatée partout sur le sol je crois que lui aussi à piqué sa petite crise il se lève pour aller ramasser et je me lève également « Attends je vais t’aider, donne moi le mini balais »  Ah oui pour lui c’est pas comme ça que ça s’appelle « Enfin la balayette » Je préfère largement mini balais m.ais bon si monsieur veut appeler ça comme ça pourquoi pas je peux faire un effort. Une fois les éclats de verres à la poubelle je grimace en voyant l’état de ma chambre je l’ai pas loupé pour le coup «  Je vais avoir du rangement à faire ce soir » Dis-je avec un mince sourire, mais pour le moment je n’ai nullement l’envie de ranger «  Il y’a un petit restaurant dans ma rue qui vient d’ouvrir, ça l’air sympa c’est un restaurant campagnare ou montagne je sais pas trop un des deux enfin c’est un resto qui pue le fromage, si ça te tente on pourrait peut être manger un morceau car mine de rien je commence à avoir faim »  J’ai failli manger une salade de chèvre et j’ai failli manger un poulet à l’orange j’aimerai bien manger pour de vrai maintenant que je suis plus calme et que lui aussi « Enfin si tu préfères rentrer chez toi il y’a pas de souci » Peut être qu’il a prévu autre chose avec une autre fille je ne sais pas en tout cas j’attends sa réponse les yeux rivés sur mes chaussures si on sort il va falloir que je me change en tout cas.

Dans la cuisine, je commence à ramasser les bouts de verre lorsque Teddy sort enfin de sa chambre pour venir m'aider. Non non c'est bon laisse moi faire dis-je en lui prenant des mains la balayette ou le mini balais puisqu'elle y tient vraiment. Tu devrais pas marcher pieds nus ouai, je sais que moi je passe ma vie pied nu mais là avec les éclats de verre on sait jamais j'ai pas envie qu'elle se mette à clopiner à cause d'un bout de verre dans le pied, en mode docteur House. Je vois ça dis-je en me penchant un peu pour regarder l'intérieur de sa chambre Je savais pas que t'étais une enragée comme ça, on dirait pas .. tu caches bien ton jeu dis-je en riant un peu. Teddy, on dirait un ange tombé du ciel avec ses grands yeux sombres et pourtant, derrière se cache une femme de tempérament et aussi colérique que moi apparemment. Alors que je jette les bouts de verre dans la poubelle, je suis un peu surpris qu'elle me parle d'un restaurant ... je l'écoute jusqu'à la fin qui fut bien inattendue en vue de ce début de soirée assez chaotique. Je rêve ou t'es en train de m'inviter au restaurant ? j'arquais un sourcil et avant même qu'elle ne réponde je pose mon index contre ses lèvres, avec un petit air qui se voulait sérieux mais qui était bien tordu par un sourire en coin. Chuuut ne dis plus rien, je serai ravi je fis mine de papillonner des yeux avant de lâcher l'emprise que j'avais sur sa si belle bouche. Elle est plus belle quand elle est fermée si je puis me permettre, mise à part quand c'est pour laisser échapper l'amour qu'elle a pour moi (aa) tu vas y aller comme ça ? demandais-je en la regardant de haut en bas, même si elle est belle dans son pyjama nounours, je suis pas certain que se soit le genre de tenue approprié pour sortir dans la rue.
  

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Et voilà il commence déjà à me dire ce que je dois faire et ce que je ne devrais pas faire et je ne suis pas le genre de personnes à aimer ça. Si je veux ramasser les bouts de verres je le fais et si je veux marcher pied nu je le fais aussi, sa remarque me fait lever les yeux au ciel « Je suis une grande fille Gab » Parfois j’ai l’impression qu’il me prend pour une gamine alors que je suis loin d’être une enfant. Un rapide coup d’œil vers ma chambre me permet de constater que je vais avoir du boulot en rentrant pour tout ranger « On peut dire que toi aussi alors tu caches pas ton jeu, je ne te pensais pas non plus aussi colérique » Il a quand même éclaté pas mal de vaisselle à moi, cela montre que nous avons encore pleins de choses à apprendre l’un de l’autre. Je ne sais pas vraiment ce qui me prend de l’inviter au restaurant enfin ce n’est pas vraiment une invitation mais plus une proposition mais comme d’habitude Gab retourne les choses à son avantage. En posant son doigt sur ma bouche il m’empêche de répondre, arrête de faire ça Gab je t’en pris pour ma santé arrête de jouer avec moi comme ça.. Je reprends mes esprits quand son doigt quitte ma bouche et quand il critique ma tenue vestimentaire « Quoi tu as un souci ? Tu as honte qu’on te voit avec un sac à patate comme moi » Dis-je en croisant les bras, comme si j’allais sortir comme ça il me connaît et il sait que mon apparence physique est très importante pour moi. « Je vais me changer mais je tiens à mettre les choses au clair, je ne t’invite pas au resto c’est toi qui paye » Un clin d’œil et je vais dans ma chambre, je ne sais pas quoi mettre et puis tout est en bordel. Je décide d’enfiler une jolie robe qui m’arrive au niveau des genoux et un collier noir, je coiffe un peu mes cheveux en bataille et me maquille afin de cacher mes yeux rouges d’avoir trop pleuré. Près de 20 minutes après je sors enfin de ma chambre attrapant mon sac à main sur le canapé au passage « C’est bon je suis prête on peu y aller » Dis-je en regardant Gabriel, ça fait drôle de se dire qu’on va aller au restaurant ensemble.

Je sais bien que Teddy est une grande fille, j'ai pu le remarquer par moi même (aa) mais je n'avais pas envie qu'elle se blesse, je veux juste qu'elle fasse le moins d'effort possible mais à l'entendre j'étais entrain de l'étouffer, déjà. J'haussais les épaules lorsqu'elle me disait qu'elle ne me pensait pas aussi colérique. Oui, je l'étais, j'avais un fort besoin de me défouler lorsque les nerfs me montaient. Je n'avais pas cette capacité à me calmer de moi même. Teddy vient à m'inviter au restaurant, du moins, c'est l'impression qu'elle me donne lorsqu'elle me propose d'aller au restaurant. Rapidement, je pose mon index sur ses lèvres pour qu'elle n'en dise pas plus, j'avais envie qu'elle me laisse penser que c'était le cas. Je souriais, ce qui me fit un peu mal à cause de mes blessures, j'allais le tuer se Léandro. Je passais ma main, rapidement dessus avant de tenter de dédramatiser la situation. C'est exactement ça, j'ai une image à tenir tu sais dis-je sur un ton amusé. Bien sûr que je m'en fichais bien, elle pouvait se trimballer avec une chapeau en aluminium pour tenter de communiquer avec les extra-terrestre que ça ne me ferait rien qu'on me voit avec elle, j'ai de compte à rendre à personne après tout. Donc si je comprend bien, t'es entrain de renverser la situation et maintenant c'est moi qui t'invite au resto c'est ça ? la fierté des femmes je vous jure. C'est pas grave, dans mon esprit je garderai le moment où tu m'as demandé de venir avec toi Teddy fonce dans sa chambre pour aller ce changer. Je reste là, à l'attendre et merde, c'est qu'elle en met du temps. Je me sors une bouteille de bière du frigo magique, quand y'en a plus, y'en a encore et je regarde un match à la télé en l'attendant. Elle se racle la gorge,je me retourne, le goulot aux bords des lèvres et instant, je reste bloqué. Bordel ce qu'elle est belle. Je ne décoche pas un mot avant de me redresser. Ouai ... ouai on y va je fronçais un peu les sourcils, attrapant ma veste pour l'enfiler. Je la laisse passer devant moi et je ne peux m'empêcher de baisser mon regard sur son petit fessier parfait (aa) T'es .. t'es bien comme ça enfin je veux dire je fronce un peu les sourcils en fermant la porte pour hausser les épaules. Je ne continu pas ma phrase, je pense qu'elle a compris où je voulais en venir. On y va a pied ou c'est trop loin ?

  

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Non je n’essaye pas du tout de renverser la situation disons que je préfère remettre les choses dans l’ordre sauver son égo de mec et sauver mon égo de fille aussi ce qui va arranger tout le monde au final non ? « Je t’ai invité au restaurant c’est un fait mais comme je suis une femme et en plus enceinte tu vas payer le restaurant » Voilà qui est un arrangement, le point positif à être enceinte c’est de pouvoir jouer un peu avec ça car j’ai bien l’impression que Gabriel serait capable de faire beaucoup de choses pour ce bébé mais je ne suis pas une manipulatrice. Enfin si mais pas avec lui. Je me change histoire d’être présentable et je trouve un Gabriel sur le canapé bière à la main « Mais je t’en pris fais comme chez toi » Dis-je en levant les yeux au ciel il bloque un  petit moment et j’ose espérer que c’est à cause de moi et de ma super tenue trop sexy de la mort (a) C’est bien pour ça vu qu’il me fait un petit compliment « Oui je vois à peu près »  Enfin un compliment faut le dire vite mais pour Gabriel ça veut dire tu es bonne meuf « On peut y aller  à pied c’est pas très loin » Puis l’air frais va nous faire du bien, «  Je crois que je vais déménager » Dis-je finalement en marchant vers le petit restaurant au bout de la rue qui a l’air tellement drôle. Je passe la porte du restaurant avec Gabriel, c’est très jolie, on nous place sur une petite table près d’une cheminé comme ça  - ouais j’ai la flemme de décrire -  «  C’est jolie je me crois de retour à la classe de neige »  Enfin non mieux vaut éviter de repenser à ça car si j’avais pas fais la conne dans un placard à balais peut être que je ne serai pas enceinte à l’heure qu’il est

Je grimaçais un peu lorsqu'elle utilisait le fait qu'elle soit enceinte. C'est cruel, sachant qu'elle souhaite avorter, alors je préfère ne rien dire pour ne pas gâcher un peu plus la soirée qui finalement se déroulait bien, à présent. Bien entendu que j'allais payer, je n'aimais pas qu'on paye pour moi et encore moins une femme et encore moins de chez moins, celle qui porte mon enfant. Quoi, tu m'as laissé attendre tout seul ... c'était ça où je venais t'aider à enfiler ta robe dis-je avec un petit clin d'oeil, amusé, mais en fait, je suis pas certain qu'elle puisse en rire, sachant que la dernière fois que je lui ai retiré ses vêtements, elle est tombé enceinte. Je ne peux que la complimenter, à ma manière, en la voyant arriver. Ne le nions pas, Teddy est un canon. Je la laisse passer, je l'aide même à mettre son manteau quand je la vois se débattre avec sa manche Tu viens à peine d'emménager ici ... pourquoi ? sur le coup, elle me laisse un peu perplexe. On a dû batailler pour qu'elle ait son appartement, jouant les amoureux transit devant le propriétaire et maintenant elle ne le veut plus ? Allait-elle déménager de Cambridge ? C'était ce qu'elle tentait de me dire ? J'étais un peu perdu dans mes pensées pour le coup, je la suivais sans la suivre jusqu'à ce qu'on passe la porte d'un restaurant. Merde, c'est que ça sent bon le fromage par ici. La chaleur vient spontanément nous réchauffer, du moins pour ma part, je sens un flot de chaleur m'envahir alors je retire rapidement ma veste en la posant sur le dos de ma chaise. Je pourrais lui tirer la sienne mais je veux pas en faire trop, puis c'est pas un diner romantique, on vient juste s'faire une raclette, se péter le ventre. Lorsqu'elle évoque la classe de neige, je lève un regard dans le sien, avec un petit sourire, au moins, elle n'a pas occulter ce qu'on a pu vivre, je peux le voir dans son regard. Moi aussi, mais j'ai l'impression que je vais prendre feu dis-je en tournant mon visage vers la cheminé jusqu'à côté de nous. Je prenais un glaçon dans mon verre que la serveuse nous avait amené pour le mettre dans ma bouche, j'aime bien manger des glaçons - mais des fois ça colle sur la langue bad story -  Moi qui pensait que toutes les femmes étaient pareil, à faire des chichis en ne prenant qu'une salade quand elle va au restaurant avec un mec ... enfin, tu comptes pas prendre une salade ? j'aime bien le fait qu'elle veuille se faire une raclette, le fait qu'elle fasse pas la fille svelte en croquant du bout des lèvres dans une feuille de sapin tel un lapin. Enfin ouai, dans le cas présent, Teddy c'est ma lapine  - ouai parce qu'elle est enceinte et qu'on dit que les lapins ça procrée vitre ... :sifle: #SBAFF -

  

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Je joue clairement avec le feu mais ce soir j’ai envie d’essayer, je veux voir ce que ça fait d’être la femme qui porte son enfant pour voir si je me fais à l’idée. Sa réflexion sur la robe elle est limite c’est pas comme si je lui avais dis un peu plus tôt qu’il me plaisait plutôt bien. Soit ce mec ne comprend rien soit il s’amuse avec ça et ce n’est franchement pas cool du tout. Je sais que l’annonce de mon déménagement peut laisser perplexe, il n’y a qu’un mois ou deux que je suis dans cette appartement mais avec tout ce qui vient de ce passer j’ai besoin de nouveauté, j’ai besoin d’un endroit ou je pourrai me sentir vraiment chez moi. « Je sais mais je n’ai plus envie d’être en location maintenant que j’ai de nouveau les moyens j’aimerai acheter quelque chose » Je n’aime pas ce sentiment de pouvoir être virée de chez moi n’importe ne pas pouvoir changer la couleur de mes murs quand je le veux, j’aime être libre et être propriétaire me semble être un bon pas en avant da ma nouvelle vie d’adulte. La petite table est installée devant une belle cheminée j’adore sentir la chaleur de feu sur ma peau, l’odeur du bois qui brule et le petit craquement du feu ça m’a toujours rendu folle « J’aurai une cheminée » Dis-je les yeux rivés sur les flammes dansantes de la cheminée. Quelques secondes plus tard je reviens me concentrer sur Gabriel « Je ne suis pas comme toutes les filles je pensais que tu le savais depuis le temps » Même si mes paroles se veulent comiques elles ne le sont pas vraiment, je ne suis pas comme les autres filles j’aurai aimé qu’il s’en rende compte. « Je vais prendre une raclette traditionnelle et toi ? » Ce n’est pas le plat le plus glamour du monde mais j’ai une terrible envie de fromage je ne sais pas pourquoi mais rien que l’odeur me rend complétement chose, je ne sais pas si c’est ça ou le feu qui crépite.

Mais hum ... tu comptes rester ici ? Tu ne peux pas partir Teddy, tu te dois de rester ici, tu me dois de rester ici, surtout si tu veux garder le bébé, notre bébé, me laisse pas, sauf que ces mots ne voulaient pas sortir. Parler de mes sentiments, très peu pour moi, j'aurais plus tendance à les intériorisé pour essayer de les chasser. L'amour ça fait mal, aimer ça rend fou. Je ne veux ni avoir mal, ni devenir fou. L'espace d'un instant, je regarde la cheminée, moi aussi j'aime les cheminée, mais je n'aime pas être si proche d'elle. Tout à coup j'ai chaud, trop chaud, alors je retire mon pull, un instant, mon tee-shirt s'accroche à lui, laissant à Teddy le loisir de mater avant qu'il ne retombe sur mon torse. Je sais bien, c'est ce qui me plait parler avec Teddy de ce genre de chose, c'est un peu comme marcher sur des oeufs surtout après ce qu'elle vient de me dire, à demi mot, elle m'avait dit que je lui plaisais. Je n'avais pas réellement répondu, elle aussi me plaisait mais ... mais il y'a toujours un mais dans les grandes histoires de toute façon. Serait-ce vraiment drôle si tout était beau et romantique ? Non je crois pas, la vie est faite d'embûches qu'il faut surmonter pour revenir plus fort. Tu vas prendre une raclette à toi toute seule ? Enfin je pensais qu'on partagerais y'a pas genre 8 petite poêle dedans ? lui demandais-je en faisant les gros yeux. Je veux bien qu'elle soit pas comme toutes les filles, qu'elle mange à son grès devant les mec, mais à ce moment là, elle risquerait de me faire peur à engloutir une raclette entière toute seule. Enfin je vais prendre la même chose, puis un moji... eau plate dis-je à la serveuse, ouai, je compatis avec Teddy, elle ne peut pas boire d'alcool avec le bébé, enfin j'espère qu'elle ne va pas en boire, de toute manière, si l'idée lui venait en tête, je viderais tout ses verres avant qu'elle ne puisse tremper les lèvres dedans, quitte à ce qu'on doive me trainer par terre à la fin de la soirée. Dis au fait ... tu ... t'en a parlé à quelqu'un ? enfin j'en avais la réponse, c'était le pourquoi des coups que j'avais reçu par son ami.

  

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