GABYDIE ✰ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément

Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté de voir Gabriel ce soir, pourtant la dernière fois que je l’ai vu il a été assez clair sur la question du bébé. Je n’arrête pas d’y penser et j’en suis venu à une conclusion je ne suis absolument pas prête pour devenir maman. Je n’ai jamais eu la famille idéale quand j’étais petite mais je ne m’en suis jamais plainte. J’ai une vie de célibataire, un appartement avec une seule chambre et aucunes chaussures plates et pantalon au dessus du 36 je suis totalement incapable d’être mère. Mais je ne sais pas pourquoi Gabriel semble avoir changé d’avis.  Qu’il soit heureux ou pas je compte toujours avorter et il va falloir qu’il soit vraiment très convainquant pour que je change d’avis (a). Il est à peu près 19h quand je décide de sortir de mon lit pour enfiler des vêtements convenables. Depuis 2 jours je vomis mes tripes et je pleure devant des comédies romantiques, c’est  pire qu’une rupture être enceinte. La perspective de faire à manger me dégoute un peu mais le soucis c’est que je n’ai pas envie qu’il meurt de faim.. Mais pourquoi je pense à lui faire à manger alors que je le déteste ? Voilà c’est tout le soucis avec lui c’est qu’il me retourne la tête. Il faut vraiment que je fasse quelque chose pour arrêter de penser à cet homme qui manifestement n’en a pas grand chose à faire de moi. Comme je n’ai rien dans mon frigo je décide de laisser tomber la grande cuisine pour faire une salade, les hommes n’aiment pas franchement manger une salade mais en même temps la première fois que nous nous sommes rencontrés si je me souviens bien il mangeait une salade.  Un peu de maïs, des tomates, je sors les chèvres pour les faires cuire. Alors que j’ai les mains dans le four enfin pas dedans dedans mais tu vois ce que je veux Cass (a)  il frappe à la porte «  Entre » Dis-je assez fort pour qu’il puisse m’entendre. Je ne suis pas très élégante avec mon tablier rose et mes cheveux en bataille mais qu’importe je suis pas la pour plaire   

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

Je ne sais pas si je suis prêt pour être père, je ne sais pas si je suis capable d'assumer ce genre de chose mais ce que je sais c'est que je ne peux pas la laisser avorter. Je sais aussi que je ne voulais pas la laisser seule dans cette étape qui finalement était aussi de ma faute. Je suis encore perdu, c'est certain mais je me dis qu'elle doit l'être tout autant puis la visite d'un de ses amis m'a fait comprendre que je ne pouvais pas la laisser vivre tout ceci seule, surtout si je lui demandais de ne pas avorter. Je peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre comme on dit. Ma vie était un véritable chaos avant que je ne rencontre cette petite femme aux longs cheveux brun, mais maintenant, elle l'est encore plus. Je l'apprécie, je l'apprécie bien plus que je ne voudrais me l'admettre et en effet, je ne veux pas l'admettre. Ca risquerait trop de me plaire. C'est avec tous les moyens mis à ma disposition que je tente de la repousser autant que je le peux, sans pour autant l'exclure définitivement de ma vie. C'est peut être égoïste me diriez-vous mais j'étais faible au fond. Je ne pensais qu'à moi, sachant pertinemment que je pouvais lui faire du mal, mais j'avais besoin d'elle. Devant la porte, je regardais mon visage, il m'a pas loupé l'autre con. Je pousse la porte lorsqu'elle me dit d'entrer après avoir sonner, j'avance prudemment dans l'appartement tombant nez à nez avec Teddy au fourneau ? Je la regarde un instant, puis je m'approche d'elle en m'accoudant au comptoir de sa cuisine, main sous le menton.   T'es entrain de me faire à manger .... en tablier ? dis-je en la regardant de haut en bas, toujours ce petit sourire en coin sur les lèvres, d'ailleurs, ce sourire me faisait mal, j'avais la lèvre fendue au coin. J'étais surpris par ses actions, je sais bien que je ne devrais pas agir ainsi ça faisait arrogant et le mec bien en place, surtout après ce qu'il s'est passé mais, je peux pas m'en empêcher. Elle est belle comme ça.
  

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Je suis encore en train de me demander pourquoi est-ce que je fais la cuisine pour cet homme, qui m'a mise enceinte et qui m'a demandé de couper tout contact avec lui. Trop bon trop con, pourtant ce n’est pas dans mes habitudes d’être trop bonne enfin si mais pas dans ce sens là. Je ne sais pas faire la cuisine, je ne peux pas promettre que ce soit comestible. Quand je suis tout seul chez moi je prends souvent des plats à emportés ouje mange pas, j’en un appétit d’oiseau, et je fais souvent attention à ma ligne c’est pour ça que je mange pas beaucoup. Je demande à Gabriel d’entrée directement car je suis trop occupée à mettre mes chèvres au four pour ma salade. J’ai toujours le dos tournée lorsqu’il me lance sa petite remarque sur mon tablier, mes yeux se lèvent automatiquement au ciel, je n’ai pas très envie de plaisanter avec lui « Perspicace dis donc » Dis-je en me retournant vers lui avec un regard noir du genre arrête de te foutre de ma gueule mais je m’aperçois rapidement qu’il est blessé ou du moins qu’il y’a quelque chose de pas normal sur son visage « Tu es blessé ? » Dis-je en m’approchant de lui sans vraiment attendre sa réponse, mes doigts viennent capturer son menton pour le forcer à se mettre de profil que je suis observer les dégats. « Qu’est-ce qui c’est passé ? » Demandais-je alors doucement, sa lèvre est abimée sa pommette a une drôle de couleur ça ressemble à un coup ça. Mes doigts suivent le contour de ses blessures, même si je déteste cet homme ou du moins j’essaye de détester cet homme je ne peux pas m’empêcher d’être un peu inquiète qui a osé abimer son si beau visage ?  

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Je n'aurai peut être pas dû faire cette remarque à la con, mais la voir le faire à manger, dans son petit tablier rose ne peut me faire que sourire. Je pensais qu'elle me détestait, du moins c'est ce qu'elle essayait de me faire croire, parce que la voir faire ce genre de chose me prouve le contraire. Elle tient assez à moi pour prendre son temps de faire ce genre de chose. Le coude sur le plan de travail, le menton dans la main, je la regarde faire, levant les yeux au ciel à sa remarque C'est mon deuxième prénom, oui un autre petit sourire, peut être bien pour l'énervé, je sais pas trop, mais j'aime bien son nez qui se fronce quand elle l'est. Son jolie petit nez et son front qui se plisse d'une douce façon... Ressaisie toi mec. Mes blessures, je n'y avais plus fait gaffe, ça m'était passé au dessus. Perspicace rétorquais-je en me renfrognant un peu, je n'avais pas envie qu'elle sache quoique se soit, qu'elle pense que je suis venu à cause de ce mec, à cause de son poney friend à la longue crinière. Lorsqu'elle attrape mon visage entre ses doigts, je la regarde un instant, elle a l'air inquiète. Inquiète pour moi ? Merde, j'ai été un vrai con avec elle ces derniers temps et elle arrive encore a être inquiète pour moi. Elle tourne pas rond, et j'ai de la chance que ça soit le cas, sauf que lorsque ces doigts viennent toucher ma peau, je me recule vivement pour stopper le contact. Rien ... je me suis battu dis-je en haussant les épaules, mettant mes mains en poches, je n'avais pas envie d'en parler et je n'en parlerai pas. Tu fais quoi à manger ? dis-je en allant vers le four pour mettre ma tête devant et voir des chèvres chauds. T'aurais pas pu mieux tomber, j'adore ça
  

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Alors que je me montre gentille et curieuse sur la manière dont il s’est blessé il se braque, à peine mes doigts sur son visage qu’il recule brusquement, comme si le moindre contact avec moi lui provoquait un sentiment de dégout profond, en tout cas c’est comme ça que je vois les choses. C’est comme une grosse claque, un coup de poids dans le ventre et encore une fois je ne peux m’en prendre qu’a moi. Pourquoi essayé d’être gentille avec quelqu’un comme lui ? Il passe du chaud au froid en une seconde, il me fait tourner en bourrique et j’en ai marre de plonger à chaque fois. Je ne lui pose pas plus de questions j’ai n’ai même pas envie d’en parler au final je veux juste qu’il s’en aille, je retire mon tablier en me disant que j’aurai du mettre des œufs périmés dans cette salade. « Tant mieux » Dis-je simplement à sa remarque ne le regardant même pas alors qu’au fond j’ai qu’une envie lui hurler que j’ai justement fait ce plat car je sais qu’il aime ça. Je suis une femme forte, du moins j’essaye de l’être mais Gabriel fait voler à chaque fois le peu de certitude que j’ai sur moi avec son comportement. Je sors une assiette, des couverts que je place sur la table, je n’ai plus envie de moi. Je vais pour sortir le saladier en verre contenant la salade mais à mi chemin entre la table et le frigo le saladier me glisse des mains se fracturant en pleins de petits morceaux de verres partout par terre « Merde » Dis-je en prenant ma tête entre mes deux j’en ai marre je veux que ça s’arrête voilà pourquoi je ne serai pas une bonne mère je suis incapable de faire quelque chose sans que ça ce termine mal  

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J'ai un mouvement de recule lorsqu'elle pose ses doigts sur moi. J'ai mal bordel, puis j'ai pas envie de lui dire, j'ai pas envie de lui dire que son con de pote est venu me péter la gueule parce que j'ai été naze. Je sais que je la fais souffrir, je peux le voir dans ses yeux mais j'ai besoin d'espace, je veux pas qu'elle me vois comme comme le connard de service parce que je reviens après. Je .. je suis toujours perdu mais je sais, je sais que je veux pas qu'elle avorte. Point. Rapidement, elle devient froide en se reculant, me répondant à peine lorsque je lui dis que j'adore ce qu'elle est entrain de préparer. Qu'est ce qu'elle est chiante elle aussi, je fais un pas vers elle et elle recule de trois. Je souffle un peu à sa réponse, essayant de ne pas m'énerver ou de ne pas claquer la porte en partant. On doit avoir cette discussion, poser des mots sur notre situation et bien que ça me fasse littéralement peur, on se doit de le faire, tous les deux. T'as besoin d'aide pour la table ? lui demandais-je en cherchant son regard mais la seconde d'après elle faisait tomber le saladier en lâchant un gros juron. J'ai pas l'habitude qu'elle le fasse et ça me fait sourire. Tu sais que c'est mal polie la manière dont tu parles ? dis-je en attrapant ses mains pour la déplacer et la faire s'asseoir sur le canapé. Restes là, tu vas te faire mal, je vais me'n occuper je ne lui laissais pas vraiment le choix, je n'avais pas envie qu'elle se coupe ou une connerie dans le genre. Il est où ton balais et ta .. balayette ? Il me semble que c'est ça, je suis pas certain en tout cas avec mes gestes, je pense qu'elle comprend ce que je veux dire par là.
  

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Je déteste cette situation, je déteste ce mec qui me fait tourner en bourrique pourquoi je suis revenu ici au USA ? J’aurai du rester chez moi en Australie je ne serai pas dans un bordel pareil si je n’avais pas voulu suivre mon instinct et retrouver Alex good job Ted. Je suis la fille la plus maladroite du monde et la preuve en est que je fais tomber ma salade pourtant préparée avec amour. Sous le coup de la surprise j’ai même lâché un juron oui ça m’arrive de parler comme ça je ne suis pas une sainte je dis des gros mots et alors ? « Rien à faire » Si je me souviens bien il m’avait déjà dit que ce n’était pas bien de parler comme ça lorsque j’étais énervée et que j’avais dis un mot vulgaire mais c’est vieux la preuve que je me souviens de tous nos sujets Cass c’est beau :sifle:. Il souhaite jouer les chevaliers servant les princes mais j’ai pas besoin de son aide à peine, sur le canapé que je me relève « Ça s’appelle une un mini balais et j’ai pas besoin de ton aide » Dis-je simplement ouais pour moi ça s’appelle un mini balais et alors ? Je pousse Gabriel pour attraper la balai et le truc qui sert à ramasser que je sais pas comment ça s’appelle en vrai et je m’en sers pour ramasser les bouts de verre. « Je veux pas de ce bébé » Dis-je entre deux aller- retour à la poubelle. Quel signe du destin non ?  

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Le voilà le petit nez froncé que j'aime tant. Je souriais alors que je devrais pas. J'ai pas envie qu'elle pense que je la prend pour une conne ou un truc dans le genre, mais je peux pas m'en empêcher, elle est mignonne quand elle se met en colère ou bien qu'elle est irritée. Le saladier tombe, je me précipite vers elle pour le ramasser après l'avoir amené sur le canapé en la forçant un peu, je dois l'avouer, ayant pris ses mains en otage entre les miennes. ça ne s'appelle pas un mini balais la contredis-je rapidement, j'aime bien le faire, cependant, sur le coup j'avais raison, c'était une balayette et une pelle. Têtue. Elle est incroyablement têtue et ce que je trouvais craquant la seconde précédente est entrain de m'énerver. Calmes-toi Gab. Je souffle en la regardant faire, croisant mes bras contre ma poitrine. Elle est pas croyable, elle devrait pas se fatiguer autant. Je veux pas qu'elle se fatigue autant sauf que là, ce qu'elle vient de dire me fend le coeur. Je tente de rester neutre, imperturbable, mais je ne veux pas de ça. Je ne veux pas qu'elle dise ces mots là. [Bordel !  Ce n'est pas UN bébé, c'est TON bébé, NOTRE bébé je te signal, ne parle pas de lui comme une vulgaire chose /i]dis-je un peu sur la défensive. Je ne sais pas pourquoi cette idée qu'elle le garde autant m'obsède, mais je n'ai pas envie de passer à côté de ça puis ... avorter, dans ma famille, c'est uns sacrilège, je n'ai pas été élevé dans cette optique là. Tu parles comme ci t'étais seule, alors que je suis là
  

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Il m’énerve, je m’énerve et ce n’est pas bon du tout mais en même temps c’était à prévoir que cette conversation ne ce passerait pas bien. Je ne comprend pas pourquoi il tient temps à ce bébé c’est pas comme si il avait été fait avec amour, c’est un accident et c’est peut être horrible de penser comme ça d’un petit être qui n’a rien demandé mais c’est la vérité. « Ne monte pas sur tes grands chevaux je te rappelle qu’il y’a une semaine tu voulais pas de ce bébé et tu me demandais de plus reprendre contact avec toi.. » Non je n’ai pas oublié et je n’oublierai pas ces mots qui ont été assez douloureux, le truc c’est que je ne devrais même pas douter et le seul fait que je sois capable de douter pour cet enfant prouve que je ne suis pas prête. J’ai une sorte de rire nerveux lorsqu’il me dit que je ne suis pas toute seule et qu’il est là. «  Et demain tu seras là ? Après demain ? Dans 6 mois, 9 mois 10 ans.. Un enfant c’est pour toute la vie »  Garde ton calme Teddy respire, j’ai conscience d’être un peu sur les nerfs et de l’agresser mais en même temps je suis dans un état ou je déteste tout le monde et surtout moi même «  Je veux une famille Gabriel, je ne veux pas être comme toutes ces filles qui n’ont que leur enfant dans la vie, j’enchaine les merdes je suis incapable de m’occuper de moi alors comment veux tu que je m’occupe de cet enfant ? Tu  ne crois pas qu’il mérite mieux que ça ? Et nous tu crois pas qu’on mérite mieux que ça ? Les enfants ça ce fait par amour tu es jeune et tu as tout le temps d’en avoir un plus tard avec une femme que tu auras choisie » Dis-je plus calmement même si cette pensée ne me fait pas vraiment plaisir c’est la vérité, Gabriel est beau, il est gentil, il est drôle c’est un homme en or il tombera amoureux et il aura un enfant c’est dans l’ordre des choses et à ce moment là il sera bien heureux de ne pas avoir un autre enfant sur les bras 

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Je sais bien que j'ai été con il y'a une semaine, que je lui ai dis que je ne voulais plus la voir et que je ne voulais pas qu'elle me contact mais j'ai quand même le droit d'être sous le choc moi aussi, ça compte pas que je sois là aujourd'hui ? Pourquoi on doit toujours être fort nous les hommes ? Il t'a fallu plus de temps pour me l'annoncer, j'ai le droit d'encaisser moi aussi dis-je en fourrant mes mains en poche tout en laissant ma chaussure dessiner des cercles sur le sol. Ouai, d'un coup, j'étais devenu nerveux. Putain mais je serais pas où je serais Teddy, tu peux pas juste te contenter de maintenant ? Bordel, je suis là maintenant et je suis entrain de te dire que je le veux, que je veux que t'es ce bébé avec moi ! dis-je en me laissant tomber dans le canapé. Je sais pas comment m'exprimer, je sais pas comment lui dire posément que c'est vraiment ce que je veux. Alors oui, je sais pas de ce qu'il va advenir de nous, il n' y a pas de nous mais peut être qu'on pourrait y arriver. Après ouai, peut être qu'elle trouvera quelqu'un de mieux et qu'elle pourra avoir sa famille, ça ne veut rien dire, y'a plein de gens qui arrive à trouver l'amour avec un gosse non ? Ce qu'elle me dit fait fermer les yeux, je serrais le coussin entre mes doigts pour finalement me lever et aller me prendre un verre dans le bar. Ouai, je sais bien qu'elle en a un et là maintenant tout de suite j'ai besoin d'un verre. Alors c'est ça que tu veux Teddy, tu veux virer ce bébé à la poubelle comme s'il ne s'était jamais rien passé ? Tu penses que tu vas pouvoir te le pardonner un jour, tu penses pas que t'auras des regrets ? dis-je en buvant une longue gorgée avant de laisser tomber ma tête en arrière, sur le canapé pour la regarder. Arrêtes de penser pour moi, tu ne sais pas ce que je veux et je sais bien que toi non plus
  

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