Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityGABYDIE ✰ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément - Page 2
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GABYDIE ✰ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément

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Il marque un point pour le coup mais par contre ses mots ont été violent je trouve ne plus vouloir m’adresser la parole..Mais de toute manière ça ne sert à rien de parler de ça maintenant il veut me parler et il me parle, même si au final j’aurai peut être préférée qu’il ne me parle pas ça aurait été plus simple pour moi. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si motivé pour avoir cet enfant, surtout avec moi. « Mais pourquoi ? Pourquoi tu le veux tant ce bébé » Dis-je en le fixant quelques secondes, je ne comprends pas son changement d’avis brutale mais il faut qu’il comprenne que moi je ne veux pas d’un enfant dans ces conditions, de toute manière nous restons chacun sur nos positions et le dialogue ne peut pas avancer « Tu n’es pas dans ma tête Gab peut être que je n’aurai pas de regret que c’est vraiment ce que je veux » Bon là j’abuse un peu car ce n’est pas vrai ce n’est pas vraiment ce que je veux et il a raison je ne sais pas ce que je veux, je me sens en tout cas beaucoup plus calme que toute à l’heure c’est certain mais pourtant je n’arrive pas à effacer cette boule que j’ai dans le ventre depuis l’annonce de ma grossesse « Non je ne sais pas ce que je veux mais je suis certaine de ce que je veux pas, c’est cette situation » Les chèvres sont brulés ça sent le cramé dans toute l’appartement je reprends les gants pour ouvrir le four et sortir les deux chèvres chauds noirs carbon les posant brusquement sur le plan de cuisine « Mais regarde, regarde je ne sais pas faire à manger, je ne sais pas faire un biberon je ne sais pas comment on s’occupe d’un bébé, je veux pas me lever toute les nuits à 2h du mat je veux pas changer des couches je veux pas passer mes soirées à faire des tours de poussette je veux pas je ne veux pas je veux pas je veux pas… » Dis-je avant de fondre en larme, c’est trop pour moi j’en peux plus je craque je m’en veux de craquer devant lui mais j’en peux plus. Prenant ma tête entre mes mains je fond en larme  
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Pourquoi je veux tant ce bébé ? Je sais pas honnêtement, je veux juste pas qu'on ne l'ait pas. Je la regarde, sans réponde, je suis pas en état de répondre, je sais pas quoi lui répondre. Si je dis un truc de mal ? Je vois qu'elle est entrain de craquer, qu'elle est peut être entrain de changer d'avis et il risquerait d'un mot pour que tout ce qui vient de se passer, pour que l'avancé qu'on fait ne soit réduit à néant. Alors je préfère me taire, ne rien dire et me contenter d'hausser les épaules. Je suis pas dans sa tête, c'est ce qu'elle me rétorque, je le sais bien ça, elle n'ont plus et pourtant depuis le début, elle me dit que c'est pas ce que je veux. C'est comme ça, t'auras des regrets, toutes les femmes ont des regrets de faire ce genre de chose, un jour t'y penseras. Tu seras assis devant ta fenêtre, avec ton café entre les mains, celui que tu prends tous le temps, avec un nuage de lait, sans sucre. Il fera froid dehors et tu te mettre à réfléchir, à réfléchir à ce que ta vie aurait pu être si tu n'avais pas avorté j'hausse à nouveau les épaules en fermant les yeux, terminant le verre que je m'étais servis, sans gêne pour le claquer contre le verre de la table. Elle termine par me dire que c'est pas ce qu'elle veut, je le sais bien, c'est ce que je viens de dire. Certaine de ce qu'elle veut pas ? Moi ? Elle me dit rien de plus. Soudainement, une fumée s'échappe du four quand elle l'ouvre, je me lève rapidement pour aller l'ouvrir à sa place. T'approche pas ... la fumée .. c'est pas bon pour .. pour la foetus oui, on sait pas encore ce qu'elle veut faire alors je vais pas l'appeler le bébé, d'ailleurs, c'est pas encore un bébé non ? J'écoute sa tirade puis elle se met à pleurer ? Non merde, j'aime pas quand elles se mettent à pleurer, j'aime pas quand elle pleure. Ses yeux grands yeux marron qui me regarde, emplit de larme, je soupire puis je fais quelque pas pour la prendre dans mes bras. Je relève son menton, dégageant une mèche de ses longs cheveux brun si doux et si soyeux pour finalement lui essuyer les joues de mes pouces. Pleures pas ... je vais nous faire à manger.... puis tu sais, je dors pas beaucoup la nuit c'est pour ça que je me fais des grasse mat d'enfer dis-je en riant légèrement, heureusement pour moi, mes cours sont toujours en fin de journée. Je caresse son dos de haut en bas en la ramenant contre moi quelques instant pour finalement me défaire de notre étreinte puis j'ouvre le frigidaire en me retournant vers Teddy Tu veux manger quoi ?
  
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Je crois qu’il est prêt à tout pour mettre le doute dans mon esprit, pourtant ma décision est prise enfin elle l’était jusqu'à ce qu’il arrive avec son sourire ses cheveux et ses paroles. Pourquoi la vie n’est pas simple ? Pourquoi la vie n’est pas une comédie romantique ça serait tellement mieux. Gabriel dresse un portrait de moi qui malheureusement sera peut être vrai dans quelques années, mais peut être pas après tout je vais peut être rencontré quelqu’un et tomber follement amoureuse je ne sais pas. Personne ne veut d’une mère célibataire avec un bébé, il a beau affirmer le contraire je sais qu’il serait le premier à ne pas aller vers une femme comme ça, une femme comme moi. Je détourne les yeux et m’éloigne pour aller chercher les chèvres car je ne veux pas penser à ça, je ne veux plus penser à ça mais malheureusement les chèvres sont brulés et c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, je fond en larme impossible de contrôler mes émotions, je m’en veux de craquer comme ça devant lui mais cet homme me rend tellement faible. Je me laisse aller contre lui laissant les larmes couler, je sais qu’il essaye de me consoler qu’il est mal à l’aise et que niveau contact physique entre nous c’est assez limité mais quand je suis dans ces bras je ressens toujours ce même sentiment, un sentiment que je ne peux décrire et que je cherche justement à oublier. Si seulement je pouvais la vérité ça irait plus vite, ça serait mieux et il comprendrait pourquoi je veux pas être la mère de son enfant. Mais je ne peux pas car je ne veux pas voir non plus cette vérité en face. Gabriel ouvre le frigo moi je vais m’asseoir sur le canapé les genoux repliés contre ma poitrine et mon menton posé sur ces derniers « Je n’ai pas faim fais toi ce que tu veux, je t’oblige pas non plus à rester si tu as autre chose à faire » Dis-je en soupirant, il doit avoir des tonnes de choses à faire ou des tonnes de filles à voir. 
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Elle est là, dans mes bras et merde, ça me fait chier de la voir pleurer. De voir son visage boursoufflé par la tristesse, ses grands yeux marrons aussi larmoyants, quoi qu'ils en sont d'autant plus beaux. Je secoue la tête à cette pensée. Je peux pas, c'est la seule nana que je peux pas me permettre d'approcher. Je lui ai déjà fait assez de mal, ces larmes là, c'est à cause de moi et je m'en veux de la mettre dans cet état, alors je veux juste être là pour elle et la faire sourire comme le ferait un ami. C'est bien non ? Un ami ça ne fait pas de mal au moins ? Parce que c'est la seule chose que je n'ai pas envie de faire. Ouai, il m'est déjà arrivé de penser à Teddy d'une différente manière. Son rire me revient souvent en tête, sa façon de s'énerver, de ses cheveux ont de bouger lorsqu'elle lève la tête pour sentir la brise souffler, merde, je suis un mec et je m'attarde à sa coiffure, ça tourne pas rond là-dedans. Je ferme les yeux un peu plus fort pour ne plus y penser. Je la serre contre moi, en mettant un peu de distance, parce que je sais que je ne voudrais plus la lâcher après, que je voudrais la garder dans mes bras toute la soirée et je sais que c'est mal. Alors je me décale un peu, prenant une porte de sortie. Je vais lui faire à manger. Tu dois manger Teddy et encore pour deux alors tu vas manger ! Je vais faire ... un poulet à l'orange. T'aimes ça ? dis-je en sortant un poulet du frigidaire et en prenant des oranges dans la coupelle de fruit. Je me lavais les mains avant de m'atteler à la tâche. Je suis doué en cuisine, mais j'ai souvent la flemme de le faire, mais ce soir, j'allais la lui faire. Je veux pas qu'elle se laisse mourir de faim comme ça. Arrête de penser pour moi un peu Teddy ça fait deux fois que je te le dis ce soir, si je suis là, c'est que j'ai envie d'être là et que tu le veuille ou non, je vais rester ... Enfin ... Je ... si tu veux que je parte .. je pars. Tu veux que je m'en aille ? lui demandais-je en levant mon regard dans le sien.
  
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Avec Gabriel je suis sur des montagnes russes qui ne font malheureusement que descendre, j’aurai du le savoir la première fois que je suis arrivée chez lui que ce mec changerai ma vie.  Je l’ai tout de suite trouvé drôle et plutôt direct, pleins de charme mais surtout très mystérieux. Aujourd’hui tout le mystère qui avant me plaisait tant me fait aujourd’hui étrangement souffrir. Je crois qu’il ne veut pas comprendre qu’il cherche à se persuader du contraire mais dans le fond je sais qu’il sait que cette situation n’est pas possible pour moi. Cette distance politiquement correcte entre nous depuis quelque temps me prouve qu’il me repousse en douceur comme on peut repousser une amie un peu trop collante en lui faisant comprendre qu’on l’aime bien mais que ça s’arrête là. Plus jeune j’étais une des princesses du lycée, j’avais ma cours des amis fidèles et les mecs à mes pieds mais pourtant j’ai choisi Alex le seul garçon qui n’était pas à mes pieds. C’est toujours comme ça avec moi malheureusement je m’éprend des hommes qui ne m’aiment pas, j’ai réussi à faire tomber Alex amoureux de moi mais je l’ai perdu, j’ai réussi à faire tomber Jax amoureux de moi mais il m’a laissé tomber alors je ne ferai pas tomber Gabriel amoureux de moi à quoi bon ? Les causes perdues ne m’intéressent plus. Alors il est là avec toute la gentillesse du monde à me proposer un poulet à l’orange mais si il savait à quel point je m’en tape de son poulet. Je ne tiens plus, je suis fatiguée de faire semblant alors je décide de tout lui dire une bonne fois pour toute. « Mais je veux pas manger pour deux putain je veux pas de ton poulet à l’orange je veux pas de ton bébé tu comprends pas ça Grabiel ou tu fais exprès de pas comprendre ? J’en peux plus justement de penser pour toi, de penser à toi tout le temps, de te faire des salades au chèvre car je sais que tu aimes ça, de penser à ce que tu fais avec qui tu le fais de me prendre la tête à chaque fois que tu me repousses » Dis-je en soufflant un peu avant de reprendre «  Alors ouais peut être que toi tu seras capable d’avoir cet enfant avec moi et de faire comme si de rien était mais moi je peux pas, je veux que tu sortes de ma tête avant qu’il soit trop tard et j’y arriverai pas si je porte ton bébé » De nouveau les larmes commencent à couler le long de mes joues déjà humides j’ai honte de lui dire tout ça je sais que ça marque la fin de notre historie mais après tout nous n’avons jamais eu d’histoire «  Je veux pas tomber amoureuse de toi Gabriel alors oui je veux que tu partes et je veux que tu me laisses avorter » Je n’ai jamais été aussi directe avec lui j’ai même pas envie de le regarder car je n’ai pas envie de voir la pitié dans ses yeux je tourne les talons et je le laisse planter dans mon salon allant dans ma chambre. Je viens de faire la plus grosse connerie de ma vie je crois et si Gabriel était un ami maintenant il ne le sera plus du tout maintenant je suis en colère contre moi contre lui contre cette vie si bien que j’envois valser tout ce qui ce trouve à porter de main, mes crayons mes tissus, mon mannequin tout y passe sous le feu de la colère je détruis tout finissant par tomber au sol la tête entre les genoux maudissant cette vie et cet homme que j’aime un peu trop . 
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Alors que je demande à Teddy si elle veut que je lui fasse du poulet à l'orange, j'ai l'impression qu'elle est en pleine discussion intérieure. Je peux lire ses hésitations, son envie de dire des choses mais aussi sa raison qui lui dit de ne pas le faire. Ses yeux sont tellement expressifs. J'arrive bien souvent à comprendre quand elle est heureuse, triste, embarrassé, énervé ... mais là. C'est le chaos dans son regard. Elle parle enfin. Sauf que jamais je ne me serais attendu à ce qu'elle dise ce genre de chose. Je la regardais, laissant tomber le poulet d'entre mes doigts parce que... je suis sur le cul. Elle ne m'a jamais vraiment parlé comme ça. Elle a toujours été douce et là ... là j'ai l'impression d'avoir affaire à une femme aigrie. Elle ne veut pas de poulet, ni de bébé. Je l'avais compris mais j'aurais aimé pouvoir lui faire changer d'avis, j'ai été agréable et rassurant non ? La suite ... je suis pas certain de comprendre. Elle pense à moi, elle me fait une salade de chèvre chaud parce qu'elle sait que j'aime ça ... en même temps c'est ce qu'on fait quand on invite quelqu'un non ? On fait quelque chose qu'il aime pour qu'il puisse être satisfait .. j'arque un peu plus les sourcils, m'appuyant peu à peu contre l'îlot central comme ci ses mots me pesaient soudainement sur les épaules et c'est le cas d'ailleurs. Elle ne veut pas de mon bébé, elle ne veut plus me voir, parce qu'elle pense trop à moi ? Parce que j'envahis son esprit ? Mais qu'est ce qu'il se passe ? C'est quoi cette merde ?! Je suis perdu, jamais je n'aurais pensé que ... que je lui plaisais dans ce sens. Je pensais qu'elle voulait s'amuser elle aussi enfin c'est ce qu'elle m'avait laissé comprendre en acceptant notre petit arrangement. Je sais je suis con, c'est la seule solution que j'avais trouvé pour sentir son souffle contre ma peau, la chaleur de son épiderme sous mes doigts. Voir son regard me chercher quand j'arrive avec un peu de retard, l'entendre rire mais aussi s'énerver contre moi parce qu'au fond, je l'aime bien plus que je ne me laisse l'admettre, mais l'amour ça fait mal et j'ai pas envie de la faire souffrir parce que je sais que c'est ce que je vais faire, je suis pas certain d'être capable de l'aimer comme elle le voudrait, de me donner à fond. Ses derniers mots vinrent m'abattre. Je la laisse partir, abasourdi et je reste là un instant, les yeux ouvert avant de passer une main contre ma nuque. Fait chier ! m'écriais-je en donnant un coup dans un saladier en verre pour l'envoyer valser dans la salle de bain. J'ai besoin de me défouler alors j'envois la vaisselle que je trouve par terre, l'éclatant en mille morceau. Je n'en vois plus à porter de main, je vais pas ouvrir les placard pour en chercher, histoire de lui laisser quelques petites choses mais à la place de partir,je fais les 100 pas dans le salon me demandant ce que je vais, ce que je fois faire. Finalement, je me pose devant la porte de Teddy pour tambouriner dessus, elle l'a fermée. Ouvres Teddy ! Tu peux pas me dire ça et juste t'enfermer ! OUVRES ! hurlais-je, faut que je me calme. Je respire une fois, deux fois, mais j'ai du mal, alors je me laisse glisser contre la porte, prenant mon visage entre mes mains. Désespéré. Je voulais pas que ça se passe comme ça, ça devait pas se passer comme ça
  
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Si seulement il n’y avait pas eu la prise d’otage on en serait pas là, j’ai voulu sauver la fille d’Alex, je me suis même pris une balle dans la jambe mais mes dernières pensées furent pour cette homme derrière la porte. J’ai réalisé que la vie était bien trop courte pour jouer à ce petit jeu, je n’ai plus de temps à perdre avec tout ça. Je regrette de m’être énervée, je regrette de lui avoir dit ces mots que normalement j’aurai du garder pour moi mais au final c’était peut être la meilleure chose à faire pour qu’il puisse comprendre à quel point je ne vais pas bien en ce moment. J’avais promis de ne plus jamais tomber amoureuse d’un garçon au risque de me perdre en route et je compte bien respecter cette promesse c’est pour ça qu’il faut que je m’éloigne de Gabriel. J’aimerai pouvoir dire que je le connais par cœur mais ce n’est pas vrai il est trop secret je ne connais rien de sa vie absolument rien. Il ne partage rien reste sous son silence mais derrière cet homme à l’allure de playboy il y’a un homme qui souffre bien plus qu’il ne veut le montrer. J’entends de gros bruit dans la cuisine et je devine qu’il fait un massacre. Quelques secondes plus tard il vient me hurler d’ouvrir la porte c’est mort surtout pas si il est dans cet état. « Je suis désolée je n’aurai pas du te dire tout ça » Dis-je finalement, ce n’est pas ce que je voulais je ne sais même pas ce que je veux. « De toute manière je te demande rien Gab juste laisse moi juste un peu de temps, ça passera, ça passe toujours de toute façon » C’est tout ce que j’ai besoin un peu de temps pour l’oublier après nous pourrons redevenir amis du moins je l’espère
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Tout ce qu'elle vient de me dire résonne en moi. Ses mots sont tranchants, je ne sais pas si c'est dans son intention de me faire mal, mais au fond, elle a reçus. J'ai l'impression d'être un moins que rien, tout simplement. Le genre de mec à qui on ne veut pas s'attacher, le genre de mec avec qui on ne veut rien construire. Alors oui, je sais bien que je suis pas prêt à construire quelque chose parce que j'ai toujours cette peur au fond de moi de tout faire foirer et de souffrir encore et encore mais ce bébé, j'étais prêt. Royce aussi avait un enfant et autant dire que mon cousin, c'est un enfoiré de première. Pourtant je vois à quel point il est attaché à son bébé, à quel point il a changé et il s'est ouvert pour ce petit être. Si lui a pu le faire, pourquoi je ne serais pas capable ? Puis je n'avais pas envie qu'elle avorte, j'étais contre ce genre de pratique. Je sais bien que je lui avais dit que je la laisserai faire ce qu'elle veut mais elle ne m'a même pas écouté, elle ne m'a même pas laissé de chance de lui faire changer d'avis. Tambourinant à sa porte pour qu'elle m'ouvre, je me laisse glisser contre celle-ci finalement en prenant mon visage dans mes cheveux, mes doigts se serrant autour de mes cheveux pour les tirer. Elle me parle, elle ne m'ouvre pas, mais elle me parle. C'est une belle avancée non ? Tu m'as même pas laissé le temps de te convaincre, t'es arrêté sur tes idées et je sais bien que quoique je dise, tu t'en fou dis-je calmement cette fois-ci. Je ne voulais pas que cette soirée ce passe comme ça. Je voulais lui prouver que j'étais capable de faire quelque chose de bien dans ma vie. Je sens une larme coulée sur ma joue, je fronce les sourcils en l'essuyant, je sais pas pourquoi je suis dans cet état là c'est pas moi qui suis enceinte pourtant.
  
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Grâce à cette porte je me sens protégée même si dans le fond je ne le suis pas du tout, les choses n’auraient pas du se passer comme ça. J’avais un plan très simple je devais venir ici , retrouver Alex et avoir une vie heureuse avec lui mais ça ne c’est pas passé comme ça, à la place je me suis retrouvée avec Jax je me suis fiancé avec un homme pour rendre mon ex jaloux mais je suis tombée amoureuse encore une fois. L’amour pour moi ça devrait être interdit et alors que je commençai doucement à faire à l’idée qu’une vie de célibataire pouvait être plutôt pas mal il a fallu que je tombe enceinte. Même si je voulais je ne trouverai aucun aspect positif à ma situation car il n’y en a pas un seul. Je voudrais pouvoir dire que je suis heureuse que je me sens déjà mère mais absolument pas, je me sens juste dans une merde noir. Gabriel ne me comprend pas et je ne le comprend pas, pourquoi est-ce qu’il tient temps à ce bébé ? Ce n’est pas comme si c’était vraiment important.. Dans la vie aujourd’hui on peut faire apparaître et disparaître un bébé en un claquement de doigt. Je n’ai jamais été pour l’avortement enfin disons que je ne me suis jamais posée la question vu que j’étais persuadée de ne pas en avoir besoin. Ma tête cogne contre ma porte il va me rendre folle, il m’a déjà dit ce qu’il voulait me dire je ne vois pas ce qu’il peut me dire de plus pour me convaincre. Je me lève doucement passant ma main sur mon visage pour chasser les dernières larmes, il est peut être temps d’affronter les choses non ? Comme je sais qu’il est contre la porte j’ouvre cette dernière doucement afin de ne pas le faire tomber. Les bras croisé je reste dans l’embrasure de la porte « Dis moi ce que tu voulais me dire alors je t’écoute » Dis-je avec le plus grand calme possible si il veut que je le laisse parler je peux le faire je n’ai rien à perdre
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Le dos contre la porte, je laisse ma tête s'abattre contre le bois de celle-ci. Ce n'était pas dans mon idée que ça se passe comme ça. J'avais dans l'idée qu'elle changerait d'avis, qu'elle m'écouterait et non pas que son appartement deviendrait Bagdad et qu'on se retrouve comme des cons à parler au travers d'une porte. Je souffle un peu, lui demandant de me laisser m'exprimer. Je sais pas m'exprimer, je sais que j'ai du mal à dire mes sentiments, ce que je pense d'une manière coordonné mais ... je vais essayer. Ça en vaut la chandelle non ?  Soudainement, je sens que la porte se dérobe sous mon dos, qu'elle s'ouvre. Je lève la tête pour apercevoir Teddy, les bras croisés contre la poitrine. Elle a pleuré et je m'en veux tellement de l'avoir faite pleurer. J'ai envie d'essuyer ses larmes de mes pouces, j'ai envie de la serrer contre moi pour lui faire comprendre que merde, je serais là, que c'était pas des mots en l'air. Je tiens toujours mes promesses. C'est peut être une des rares qualités que j'ai à ce que je comprend de tout ça. Je me relève, alors qu'elle me laisse le droit de lui parler. De toute manière, je pense que je l'aurais fait, même au travers de cette porte. Je tente de prendre une grande aspiration, je vois les dégâts qu'elle a fait derrière elle. Rapidement, je mis mes mains en poche, pour en sortir une rapidement après. Je suis nerveux, c'est vrai. J'ai entendu tout ce que tu m'as dis, j'ai entendu à quel point je te faisais du mal et ... et merde tu sais très bien que c'est pas ce que je veux Teddy. Je veux pas te blesser c'est la dernière chose que je veux ... mais tu peux pas dire que tu veux pas ce bébé, parce que c'est le mien. Je sais que je suis pas le mec le plus facile à vivre, que je suis pas le plus gentil du monde, que je suis pas le plus romantique et toutes ces conneries mais, je suis droit Teddy et je serais là, je serais toujours là pour toi et le bébé. Jamais je ne t'abandonnerai, tu me dis que t'attends rien de moi mais moi j’attends une seule chose de toi. C'est que tu réfléchisses. Alors oui, on ne sera peut être pas la famille la plus conventionnelle au monde, je sais même pas si on pourra être une famille, je sais pas lire l'avenir, je suis pas Hiro Nakamura, je voyage pas à travers le temps,- oui oui vive les références GABYDIE ✰ Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément - Page 2 1881463262 - je peux rien te promettre de ça, mais mais on sera tous les trois, là, l'un pour l'autre mais surtout pour ce bébé qui a rien demandé. Tu pourras faire ta vie, je t'en empêcherais pas, je veux juste que tu prennes le temps de considérer la chose pleinement. dis-je d'une traite. Je reprenais mon souffle, avançant d'un pas. Je levais ma main pour caresser sa joue avant de la remettre dans ma poche. Je sais que j'ai été con quand tu m'as annoncé ta grossesse, mais j'étais perdu, il m'a fallu du temps pour réfléchir, mais aujourd'hui je suis prêt, demain aussi je serais prêt, je suis capable d'élever un enfant, ton enfant, notre enfant
  
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