MAXILLE ✱ I'm a jerk, but I love you

Nos lèvres se séparaient pour une bonne raison : l'approvisionnement d'air. Il était non négligeable que nous en avions tous les deux besoin. Du coup, j'en profitais pour finir de nous déshabiller, autant elle que moi. Ouais bon, surtout elle, j'aimais bien me rincer l'oeil en voyant son corps dévêtu. Bah je suis un mec ou je le suis pas ? Et du coup, ouais, je lui retirais sa culotte, me remettant sur elle une fois que ce fut fait. Le temps d'écart qu'il y avait entre nos deux contacts buccaux était très minime, tant j'avais été vite. Mais je m'en fichais, je voulais la sentir contre moi, je sentais qu'elle me désirait en ce moment précis et c'était ce que j'avais recherché pendant ces deux semaines de pure torture. Mais voilà, on y était. Elle et moi, de nouveau bien ensemble. Du moins pour l'instant. Mais je profitais de ce laps de temps de bonheur pur pour l'apprécier comme il se doit. « Je t'aime Max. » m'avouait-elle, me laissant gérer ces paroles comment un grand. Mon coeur faisait des bonds et je tentais de ne pas le laisser s'échapper, ce serait con que je meurs là quand même, non ? Et pour simple réponse, je me mettais à l'embrasser de plus belle, alors que ma main venait baisser mon boxer. Impossible de le retirer sans devoir quitter ses lèvres alors je me contentais de le baisser suffisamment pour avoir accès à son corps sans trop de problème. Je me guidais moi-même jusqu'à elle et, cessant de l'embrasser sans pour autant quitter ses lèvres, j'entrais en elle, ne pouvant m'empêcher de gémir légèrement au contact de son corps autour du mien.

You hurt me so much.

max florès and vanille s. clayton

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C'était à ce moment là que tu te rendais compte que vous pouviez passer du rien au tout en l'espace de quelques secondes. Une heure en arrière, t'arrivais pas à le regarder. Tu ne cessais de le repousser encore et encore totalement vexée et fâchée de son comportement -pour ne pas dire blessée- et là, maintenant, tout semblait aller bien. Comme s'il ne s'était absolument rien passé. C'était peut être un peu étrange mais.. C'était comme si vous n'aviez pas de juste milieu. Ou c'était tout, ou c'était rien et fallait croire que ça avait toujours marché comme ça entre vous. C'était peut être ce qui rendait votre relation si spéciale, au final t'en savais rien. D'ailleurs, c'était toi ou ça faisais deux fois que tu lui disais l'aimer et qu'il répondait par des baisers ? Le fourbe, il était en train de la jouer furtif. Un coup de fouet pour la vengeance tiens. Bref, peu importe, t'aurais tout le loisir de le fouetter plus tard, c'était pas important la maintenant tout de suite. Non, tu préférais largement te concentrer sur ses lèvres, c'était beaucoup plus intéressant pour le coup. Et c'est quand il arrêtait de t'embrasser que tu comprenais que le moment était venu (il est l'heure petit padawan ). Tu gémissais contre ses lèvres quand il entrait en toi plantant légèrement tes doigts dans sa peau. Fallait quand même dire que c'était pas la même sensation avec ou sans protection quoi. Bref. Tu souriais contre ses lèvres alors qu'il commençait à donner des petits coups de rein et merde, tu te sentais juste inutile en fait. C'était pas comme si tu pouvais être d'une grande aide la maintenant tout de suite. T'avais juste l'impression d'être un crustacé pour la peine et c'était bien loin d'être glamour.

Soulagé, c'était bien ce que j'étais en ce moment précis. Je veux dire, Vanille m'en voulait énormément, elle m'avait avoué encore il n'y a pas si longtemps qu'elle ne pouvait pas m'voir et pourtant on était là, tous les deux quasiment à poil dans le même lit, sur le point de faire l'amour. Elle était passée au dessus de toute la rancœur, tout ça par amour pour moi. Et putain que ça faisait du bien d'être aimé sérieux. J'm'étais senti mal pendant deux semaines, genre vraiment vraiment et maintenant, j'étais juste comblé. Ses lèvres sur les miennes, ou même sur ma peau, m'électrifiaient, me rendaient encore plus accro à elle et je ne pouvais tout simplement pas résister. C'était ma kryptonite, celle pour qui j'étais capable de déplacer des montagnes. Je l'aimais, vraiment, et ça m'tuait de la savoir comme ça, sans l'usage de ses jambes à cause de moi, mais on allait apprendre à vivre avec, on avait pas vraiment le choix après tout. Une fois que j'étais prêt, je me positionnais sur elle, écartant alors ses jambes moi-même puisqu'elle n'en était plus vraiment capable et puis le show pouvait commencer. C'était bon putain, sérieux. Le genre de bon qui m'donne envie de recommencer à peine terminé vous voyez ? C'était sûrement le fait que les sentiments se mêlaient à l'acte, itou itou. Ouais, sûrement. Et c'était pour ça que du coup, j'étais doux et attentionné avec elle, préférant alors mettre son plaisir en premier, avant le mien. J'étais à l'écoute de tout ce que son corps pouvait me transmettre et c'est comme ça qu'on atteignait tous les deux le top du top, épuisés par cette étreinte qui était vraiment espacée de la précédente.

You hurt me so much.

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Est ce que tu étais vraiment obligée de penser à un truc pareil en pleine action là ? Non mais parce que bon, souligner à quel point t'étais un crustacé même si ce n'était que dans ta tête, c'était pas le top du top quoi. Fallait vraiment que ton cerveau arrête de partir en vrille en te faisant penser à des trucs du genre. Putain, si quelqu'un rentrait un jour dans ta tête, il risquait vraiment de se taper des barres pendant des heures puis tu serais cataloguée comme pas saine du tout et paf, camisole. Bref. Là n'était pas la question. Là, t'étais en pleine acte avec Max. Ou plutôt, Max était en pleine acte avec toi parce que t'étais tout sauf une dominante pour le coup. Ça devait pas être top pour lui quand même, si ? T'en savais trop rien. Tu voulais plus y penser, pas maintenant. Tu fermais les yeux quelques secondes soupirant de plaisir et espérant qu'il était pas déçu de son côté. Et pendant tout le long, tu lui volais quelques baisers par ci par là jusqu'à ce que ça touche à sa fin. Et gosh, comment t'avais pu faire abstinence pendant plus de deux semaines ? Ah ouais, sous le coup de la colère. T'inspirais profondément attendant que ton rythme cardiaque se calme avant de lui sourire. Il était beau comme ça, t'étais dingue de lui. Ou il te rendais dingue. C'était pareil de toute façon non ? Ouais, c'était pareil. Tu passais ta main dans ses cheveux alors qu'il était toujours sur toi. Non, jamais tu ne pourrais le quitter. Tu l'aimais trop pour ça, t'étais trop dépendante pour ça. Tu volais une nouvelle fois un baiser sur ses lèvres avant de laisser tes doigts courir le long de son dos. « Je t'aime. » Et ose répondre par un baiser que tu prendras un coup de genoux imaginaire pour t'apprendre la vie.

Ca faisait longtemps, ça faisait du bien et j'étais carrément parti pour recommencer plus tard dans la nuit. Mais je savais qu'avec l'accident, c'était pas forcément top, aussi bien pour elle que pour moi. Du coup, j'en profitais un max de cette étreinte que nous étions en train de partager elle et moi. Des baisers un peu partout, des regards complices. Oui, je le voyais, elle m'avait réellement pardonné. Du moins, elle n'avait aucune once de mépris dans son regard actuellement. Quand nous avions finalement terminé, je m'en étais pas allé pour autant, oh non. Ses bras autour de moi m'étaient si bénéfiques que je ne voulais pas bouger d'un poil. Dans mes cheveux, et quand ses lèvres venaient toucher les miennes, ses mains venaient toucher mon dos et j'en avais presque des frissons. Je prolongeais du mieux que je pouvais ce baiser que nous échangions mais elle le rompait pour venir parler de nouveau « Je t'aime. » Je me mis à sourire, venant alors caler mes coudes près de son corps et venir poser mes mains de part et d'autre de son visage, repoussant ses cheveux vers l'arrière alors que je ne cessais de la bouffer du regard. Approchant doucement mon visage du sien, je chuchotais à mon tour « Je t'aime aussi » et puis je me remettais à l'embrasser, tant ça m'apaisait de nouveau être bien avec elle de cette façon. Ca m'avait manqué, genre vraiment.

You hurt me so much.

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Toi ? Violente ? Si peu. Non mais tu savais bien que les mecs, ils étaient pas du genre à faire des déclarations H24, une question d'égo ou un truc dans le genre. Mais c'était juste frustant qu'il réponde par des baisers. A la rigueur, un moi aussi serait préférable si vraiment le mot je t'aime lui écorchait la bouche mais putain, ça t'frustrais puissance mille quoi. Pourtant, tu l'savais. Tu savais qu'il t'aimais et y avait pas de problème pour ça mais faudrait vraiment qu'on te file un manuel pour t'expliquer pourquoi est ce que les mecs étaient aussi avare avec les mots d'amour. Ils avaient peur de se transformer en guimauve ou quoi ? Par contre, tu pouvais pas te plaindre des attentions qu'il pouvait avoir pour toi. Comme celle de maintenant. Ses mains de part et d'autre de ton visage, il dégageait les mèches rebelles et putain, tu pourrais rester comme ça pendant des heures juste à contempler son visage tant le moment était parfait. Et.. Wait. Il allait t'embrasser là ? Tu plissais ton nez sceptique alors que finalement, il murmurait le mot fatidique. Ah ben putain, t'avais cru ne pas l'avoir celui là. Et l'instant d'après, ses lèvres retrouvaient les tiennes comme si elles ne s'étaient pas touchées depuis des siècles. Et alors que t'aurais voulu que ça dure pendant des heures, tu plaçais soudainement tes mains sur son torse pour qu'il se redresse légèrement, une légère grimace apparaissant sur ton visage. (avoue que t'as peur de ce que je vais dire.) Le médecin t'avais prévenu mais tu t'étais pas vraiment attendu à ce que ça te prenne d'un coup, comme ça. Et effectivement, ça faisait mal. T'avais peut être oublier de prendre tes antis douleurs. C'qui était pas malin quand on savait qu'on venait de t'extraire une balle. (perverse, tu penses à quoi ?)

Encore heureux que je n'entende pas ses pensées parce que si c'était le cas, mon dieu, j'aurais mal pour moi. Mais puisque ce n'était pas le cas, et bien j'ai pas mal pour moi parce que j'ai rattrapé le coup héhé. Ouais, voyez vous, j'suis trop fort et quand j'ai envie de me montrer romantique, et bien ça me sauve la mise. Je l'aimais ouais, et le moment était enfin propice à ce que je lui dise une nouvelle fois. Parce que oui, je lui avais déjà dit à plusieurs reprises durant la soirée, mais je crois qu'elle voulait que je le répète encore et encore, mais puisque je n'en voyais pas vraiment l'utilité, jusqu'à maintenant. Oui, c'était nécessaire pour moi de le lui dire parce que même moi j'avais eu besoin que ça sorte. Attentionné avec elle, j'avais caressé doucement ses cheveux avant de venir poser mes lèvres sur les siennes pour échanger un énième baiser. Sérieusement, je ne sais pas comment on a pu vivre deux longues semaines sans pouvoir passer des moment comme celui-là. C'était juste parfait, elle était parfaite.. J'avais encore cette sensation de ne pas la mériter. Je n'étais qu'un abruti fini, qui n'a pas vraiment de choses dans le ciboulot et qui est malgré tout là, à Harvard, avec l'une des filles les plus intelligentes que je connaisse et qui me rend totalement dingue. Mais tout s'évaporait au moment où elle me forçait à me redresser. Fronçant les sourcils, je cherchais à trouver la signification de cet acte. « Tout va bien ? Je t'ai pas fait mal j'espère ? » Et merde, je lui ai fait mal, à tous les coups. Je me redressais puis me calais sur le côté, en profitant donc pour remonter mon boxer avant de la regarder puis regarder son ventre. Sa cicatrice.

You hurt me so much.

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Oh god, ça faisait vraiment mal. Tu fermais les yeux quelques secondes espérant que ça passe rapidement et pourtant, c'était pas le cas. C'était un peu comme si on était en train de te broyer à l'intérieur en fait. Tes calmants avaient juste finit de faire effet et comme une idiote, t'avais oubliée d'en reprendre. Bien fait tiens. Max s'redressait d'un coup partant se mettre sur le côté avant de te regarder et toi, bah tu te retenais juste pour ne pas pleurer. « C'est pas toi, c'pas toi. » C'était pas non plus comme s'il t'avais mis un grand coup dessus ou autre connerie du genre. Bien loin de là. Mais ça faisait un putain de mal de chien. C'était dingue quoi. Tu tentais de te redresser comme tu pouvais attrapant un tee shirt pour l'enfiler avant d'refaire une grimace. Ils étaient où ces putains de médicaments han ? T'étais pourtant prête à jurer que tu les avais posés sur la table de nuit. Enfin, de toute évidence non puisqu'ils n'y était pas. « Ça va passer. » Fallait juste que t'arrêtes de gigoter dans tout les sens et que tu te calmes un peu. L'tout, c'était de respirer calmement. Ou pas.

Je savais qu'elle était blessée, je le savais et pourtant, ça m'était totalement sorti de la tête quand ses lèvres ont commencé à jouer avec les miennes, jusqu'à ce qu'on fasse de nouveau l'amour ensemble. Ouais, c'était pas top de ma part, d'oublier ce genre de détail, mais c'était le cas. Il n'y avait rien d'autre qui comptait, mis à part elle et moi. Du coup, quand la réalité nous rattrapait, je me sentais d'un coup coupable de la grimace qu'elle a tiré, puisque j'étais au dessus d'elle, appuyant sur son ventre. « C'est pas toi, c'pas toi. » tentait-elle de me rassurer quand mon regard trahissait clairement mon inquiétude à son égard. J'étais inquiet puissance 1000 à ce niveau là et j'avais aucune connaissance médicale pour tenter de l'aider. Enfin si, les anti-douleurs mais bon... était-ce vraiment ce qui lui fallait ? J'en avais aucune idée. « Ça va passer. » Secouant la tête, je ne pouvais pas me résoudre à la laisser souffrir comme elle était en train de l'être. Alors j'attrapais mon t-shirt au sol et puis je venais m'assoir sur le bord du lit. « T'as pas des trucs à prendre..? Un traitement, des cachets ou je sais pas quoi ? Y'a rien que je puisse faire pour t'aider ? » Oui, non, je ne pouvais décemment pas rester là, les bras croisés à rien faire.

You hurt me so much.

max florès and vanille s. clayton

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C'était réellement agaçant de ne pas pouvoir te lever pour chercher ces fichus cachets. Vraiment. T'avais l'impression d'être totalement livrée à toi même et d'être capable de rien faire. Est ce que ça serait tout le temps comme ça ? Est ce que tu serais sans arrêt obligée de chercher de l'aide auprès des autres ? Tu voulais pas. Tu voulais pas être un boulet et devoir toujours attendre derrière les gens pour avoir rien qu'un petit truc. C'était le genre de chose qui te déprimait d'avance en fait. Réellement. Max attrapait son tee shirt avant de retourner s'asseoir au bord du lit et tu luttais encore une fois pour ne pas pleurer, un échec total. « T'as pas des trucs à prendre..? Un traitement, des cachets ou je sais pas quoi ? Y'a rien que je puisse faire pour t'aider ? » Les premières larmes coulaient sur tes joues et tu les essuyais rapidement comme pour le cacher alors que des nouvelles venaient plomber tout tes efforts. « J'sais pas ou je les ai mis. » Enfin si, tu savais ou tu les avais mis, t'oubliais jamais rien, fallait pas oublier. Y avait juste quelqu'un qui les avait déplacés lors de cette petite fête improvisée et maintenant, c'était la galère. Autant, ils étaient là mais t'étais trop paniquée pour faire attention et t'avais juste mal en fait. En fait, c'était ça. T'allais vraiment être le boulet de service à partir de maintenant. Fondant en larmes dès que quelque chose n'allait pas et c'était juste insupportable d'être dans cet état même si forcément, la douleur n'aidait pas.