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Physiquement je suis blessé, et psychologiquement, je pense que je vais resté un peu choqué, et je pense que ça va être un peu le cas d'Amen aussi. Physiquement on peut très bien aller, mais après ça se joue beaucoup dans la tête aussi. Sur le coup, elle a été forte pour pouvoir m'aider, mais après c'est normal qu'elle craque. Evidemment elle n'a rien à craindre. Je lui dis alors être heureux avec Cora, et je suis bien sincère. J'ai vraiment réalisé ce que je ressentais pour elle, au moment où je pensais vraiment y passer. J'ignorais si les ambulanciers arriveraient à temps. " Oui... Et pourtant je sais que ma cousine ne l'aime pas. " Oui elle me l'avait bien fait comprendre, mais pour le coup je m'en fiche un peu. Ce n'est pas parce que ma cousine ne l'aime pas, que je vais quitter Cora. oh ça non.
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(Invité)
Mon téléphone vibre pour la deuxième fois dans ma poche. J'ai décidé de l'ignorer la première fois, ne voulant pas paraître impolie et n'ayant aucune envie d'apprendre une mauvaise nouvelle. Il y a un nombre de chance incroyable ce soir pour que chaque vibration soit un message annonçant un blessé ou encore un mort. Je n'ai clairement pas le courage de le sortir et d'oser lire ce que l'on a pu m'envoyer. Je ne suis pas prête à me dire que j'ai perdu quelqu'un d'important. Je l'ignore une seconde fois et souris à Maxime alors qu'il me dit qu'il est heureux bien qu'Alaska ne porte pas sa petite amie dans son coeur. Elle m'a effectivement dit que la fameuse Cora n'avait pas été des plus honnêtes avec Maxime ce qui fait qu'elle ne la supporte tout simplement pas. Je peux la comprendre. Elle tient beaucoup à lui, il est donc normal qu'elle veuille son bonheur, mais qui sait, peut-être que son bonheur c'est Cora. Elle est juste inquiète parce qu'elle tient beaucoup à toi, mais si tu es heureux avec ta blonde, elle finira par l'accepter. dis-je avec un léger sourire alors que mon téléphone vibre pour la troisième fois. C'est surement assez important. Je me décide enfin à sortir mon téléphone de ma poche, constatent trois messages de ma colocataire, Charlie. Et merde. Elle m'attend et elle semble clairement inquiète suite à la nouvelle que je dois lui annoncer. C'est Charlie, il faut que j'y aille.. dis-je d'une voix faible. Je ne peux plus repousser l'échéance. Embrassant le blessé sur la joue pour lui dire au revoir, je replace le téléphone dans ma poche et claque la porte de sa chambre, direction l'appartement. Il est temps de faire mon boulot d'amie.