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La pire de toutes les bactéries au monde est Aphrodite. Elle a engendré Cupidon avec je ne sais qui. Elle vous charme pour mieux vous contaminé grâce à sa bactérie (Cupidon) qui vous envoie une flèche en plein coeur. Ainsi, vous tombez amoureux d'une personne et c'est réciproque ou vous devenez pour le pigeon de la personne dont vous êtes amoureuse pendant une période. Plus ça avance, plus ça se dégrade. La folie vous prend. L'amour c'est comme la chasse, vous chassez votre partenaire parce que vous ressentez un symptôme nouveau : La jalousie. La jalousie est une maladie qui vous rend paranoïaque, vous pousse à faire des choses que vous n'êtes pas conscient de faire. Vous vous faîtes du mal, mais vous faîtes souffrir les autres. L'amour est un bon ami, mais le pire ennemi aussi. Au final, vous vous retrouvez seul parce que l'on vous abandonne ou vous réalisez que vous êtes un monstre. L'amour c'est comme un médicament aussi, il vous aide à guérir, mais il faut trouver la bonne personne...Mais quand vous réalisez que cette personne est la bonne, vous ne pensez pas une seule seconde qu'elle peut mourir. Vous pensez qu'elle est indestructible à tout danger. N'ayez pas cette pensée. La personne que vous aimez est comme vous, humaine et torturée par l'amour. Elle ne peut pas se passer de vous, tout comme vous ne pouvez pas supporter son absence...
Et je n'ai pas réalisé qu'il était amoureux... "
Léonora Lockhart.La journée a été dure. Je n'avais pas le moral pour passer mes examens pratiques. Je subissais les rattrapages parce que j'ai eu un accident de voiture qui a causé un problème à mon bras pendant quelques semaines. Pour être honnête avec vous et avec moi-même, je dormais très peu. Je culpabilisai à propos de Chase. Il me manquait énormément. J'ai gâché notre amitié après lui avoir dit « je t'aime ». C'est l'une des choses que je n'aurai jamais dû faire. Vous savez, toutes les petites filles rêvent de se marier avec leur prince charmant. Mon père a cru que je voulais me marier avec Rocky Balboa ou Rambo, ou je ne sais qui. Mais non. Je ne voulais pas me marier. Jamais de la vie. Je ne voulais pas pour la simple raison que j'avais peur de faire souffrir les gens. J'étais terrifiée par l'amour. La preuve, le premier garçon pour qui j'ai eu une forte attirance était Enzo Carter. Il était fou amoureux de moi et moi...Je ne sais pas. Je ne peux pas dire si j'étais amoureuse de lui ou non. Mais quand il m'a dit « je t'aime », je me suis sauvée la nuit où j'ai perdu ma virginité et je ne l'ai jamais revu. Suis-je lâche ? Oh oui. Je le suis. Je m'en veux de lui avoir fait du mal...
Ensuite, il y a eu Nathan Prescott pour qui j'étais attirée... Mais ça n'a pas duré longtemps puisque le soir du baiser, il s'est prit un arbre avec sa voiture. À croire que j'étais toxique. Bref, c'est de l'histoire ancienne...
Mais là, je me sentais mal vis-à-vis de mon meilleur ami. Je l'ai perdu. J'en étais certaine. Je ne pouvais pas me dire « oh ce n'est pas grave, il s'en remettra ! ». Non, c'était Chase. C'était un homme bien, loyale envers tout le monde et qui ne promettait pas des choses à la légère. Non, Chase était Chase. Chase était mon meilleur ami, mon collègue, un médecin brillant... Chase était juste parfait. Je ne pouvais pas dire le contraire. Mais j'ai tout gâché à Disneyland. Je lui ai dis que je l'aimai... Et c'était une chose que je devais garder pour moi. Le rôle d'une meilleure amie c'est l'écoute, la protection, l'amusement et surtout l'ombre. Elle doit jouer la carte de l'ombre. Elle ne doit pas évoquer ses sentiments auprès de son meilleur ami...
Je ne vais pas dire que je suis victime de quelque chose. Je suis attirée par Chase comme si qu'il était aimanté. Je ne pouvais pas faire autrement que de l'aimer.
Beaucoup pensent que je suis une jeune femme qui n'aime personne, mais ce n'est pas le cas. Je suis comme vous, humaine.
Je venais de sortir de mon examen pratique. Franchement, il était six-heures et demie et j'étais crevée. Bien plus que ça. J'avais envie de hurler : « ENFIN ! » dans tout l'hôpital pour faire ressentir mon soulagement envers tout le monde. Mais je ne pouvais pas par respect pour tout le service et les patients de l'hôpital. Alors que je partais vers les vestiaires en déboutonnant le haut de ma blouse, j'entendis la petite sonnerie de mon bippeur. Les sourcils froncés, je regardais mon bipeur et ce qui était inscrit sur la petite machine me choqua.
Je n'ai pas pu retenir mes jambes, ni réfléchir. J'ai couru jusqu'à l'ascenceur pour grimper à l'étage d'au-dessus où l'hôpital retenait les blessés graves. Plus j'avançai, plus je pensai que le chemin était infini. Je ne pouvais plus m'arrêter. Mon cœur battait très rapidement, mais je ne l'écoutais. Un flot d'images se déroulaient dans mon esprit. Les sourires de Chase, la détermination et la tristesse qui se lisaient dans son regard brun. La colère qu'il a ressentit à Disneyland. Je pouvais écouter ses paroles. Celles de notre rencontre. Celle où j'ai piqué une crise au mariage de Swan et Grace...
« Je crois que j'ai besoin de plusieurs verres, répliquai-je. Et même me retrouver toute seule..J'ai pas envie de critiquer les deux meilleurs amis du monde qui s'appellent Siennaze ou Siedrew... De façons les pestes et moi ça a toujours fait zéro ! Ah au fait, le Chasora n'existe pas, c'est quedal. C'est mieux que je parte d'ici au lieu que je refasse le portrait de quelques connards ! Bon mariage ! » Quelle idée d'avoir parler comme ça...Alors qu'il m'a parlé calmement, même s'il pleurait tellement qu'il avait peur de me perdre...
« Léo... Ecoutes-moi bien ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre Sienna et toi mais je vois bien que tu ne peux la supporter. Si tu m'expliques ce qu'il s'est passé, je pourrais peut-être comprendre mais ce que je ne peux pas supporter c'est de te perdre à cause d'elle. Ni d'aucune autre fille d'ailleurs ! Chasora est bien plus qu'une simple relation de meilleurs amis pour moi ! Je ne dis jamais ce que je ressens, je me cache toujours derrière un masque mais avec toi je ne peux pas parce que c'est impossible ! J'essaie toujours de mon mieux de te remercier pour ton amitié... Je t'aime vraiment très fort Léo, tu es la meilleure amie dont on puisse rêver et je m'excuse sincèrement. Voilà » Putain, je m'en voulais tellement...
J'accélérai de plus en plus. Je voulais voir ça de mes propres yeux alors qu'ils étaient embuées de larmes. Ma tête continuait d'envoyer d'autres pensées, d'autres voix de Chase comme celle-là :
« Ma Léo... C'est si parfait ! Ne sois pas si nerveuse, j'aime ton rire... Ton sourire, tes doux gémissements... » Alors que j'avais ris quand on couchait ensemble. J'étais nerveuse et honteuse sur le coup. Mais ce n'était pas grave. Il m'avait fait un joli sourire et m'avait encouragé. Je ne savais pas pourquoi, je repensai à tout ça... La panique ? La peur de le perdre ? Sans doute...J'étais humaine, mais j'avais nié mes émotions depuis si longtemps que j'avais peur de tout ce qui m'est arrivée..
Enfin ! J'arrivais à sa porte que je poussai sans demander l'autorisation à qui que ce soit. Bien sûre, il n'y avait personne pour m'attendre...Si, il y en avait une. Mais elle dormait. Elle était inerte dans son lit d'hôpital. Les bruits sonores du scope était régulier... Il était vivant... Mais pour combien de temps ? Chase était là, sur son lit d'hôpital. Il ne bougeait pas du tout. Il était très amoché... Mais bon sang ! Qu'est-ce qu'il s'est passé, merde ? ! Je ne pouvais pas me mettre en colère, mais alors là, j'ai pas retenu... J'ai éclaté en sanglot devant le lit et j'ai du mettre mes mains devant ma bouche pour qu'on évite de m'entendre pleurer... Les personnes dans le coma pouvaient entendre disait un médecin... Mais je ne savais pas... J'étais pas dans le coma... Enfin si, mais je n'avais rien entendu.. Je m'avançai un peu vers Chase et attrapai instinctivement sa main. J'ai failli hurlé, mais je me retenais... Qu'est-ce qui s'est passé ? Je ne sentais plus mes jambes au point que j'ai dus m'assoir sur la chaise. Je retenais mes sanglots pour ne pas qu'il m'entende pleurer. Je ne voulais pas l'inquiéter. Je sentis mon portable vibrer. Je le retirai de ma blouse avant de voir un message de mon père et un de Chase. Je fronçai les sourcils et ouvris le premier message, celui de mon père qui me disait qu'il viendrait me voir la semaine prochaine. Mais je ne répondis pas. Je n'avais pas la force de répondre aux SMS. J'ouvris celui de Chase et jetai un coup d'oeil à ce dernier qui dormait dans son lit. Je chassai les larmes sur mes joues pour pouvoir lire le message qui disait...
« Léo... Je ne sais par quels mots commencer mais je voulais que tu saches que ça me brise de ne plus t'avoir à mes côtés comme avant. Ma petite Hermione... Néanmoins entre nous beaucoup de choses ont changé en plus beau, en plus fort mais en plus compliqué aussi... Je ne pourrais me pardonner ce que je t'ai fait subir à Paris, ce qui a causé ton départ... Tu es ma meilleure amie mais en réalité tu es bien plus que ça... Même si c'est difficile de le croire, je voulais que tu apprennes de ma bouche que je t'aime... Je suis amoureux de toi depuis notre première rencontre, la façon dont tu me repoussais me plaisait et en apprenant à te connaitre, j'ai découvert une femme magnifique, aimant sous ses airs de rebelle... Je voulais te les dire ces mots avant de tout gâcher... Tu ne dois plus vouloir me parler là et je comprendrais... Tout est de ma faute... Tu mérites d'être heureuse et je n'ai créé que ton malheur... Je veux me faire pardonner Léo...
Je sais que tu es en examen alors surtout ne réponds pas. Réponds moi quand tu pourras... Je vais voir mon Grand Père pour que j'inaugure à ses côtés le nouveau Wal-Mart de Boston. »Je fermai les yeux avant de les rouvrir et de relire chaque mots. Il me disait « Je t'aime ». Il était donc amoureux de moi depuis le début. MAIS PUTAIN ! Pourquoi il me l'a pas dit ? !
Un autre souvenir revint dans ma mémoire. C'était à Disneyland après que je lui ai dit que je l'aimai. J'étais même paniquée. Il m'avait regardé dans les yeux et il était très en colère. Il m'avait même parler calmement. C'était bizarre parce que je m'étais pas souvenu de ce détail...
« Pourquoi ne me l'as-tu pas dit ? Pourquoi m'as-tu laissé ? Pourquoi n'étais-tu pas assez forte pour affronter le sourire de Sienna ? Si tu m'aimes vraiment, ne crois-tu pas que ton amour est bien plus fort que tout ? Si je t'ai invitée à Paris, ce n'était pas du tout dans l'intention de te remercier parce que tu en avais fait de même pour la Thaïlande mais parce que je voulais passer encore plus de temps avec toi... J'ai appris à découvrir de nouvelles facettes de ma meilleure amie pendant la classe des neiges... Là tu me dis que tu m'aimes, je ne sais plus quoi penser, que croire parce que le fait que tu m'abandonnes me brise littéralement le coeur... »Merde ! Il était amoureux de moi. Il était émotif aussi. Pire que moi. Il était tout le contraire. Je regardais Chase et je venais tout juste de comprendre qu'il m'aimait et qu'il tenait à moi. Et moi dans tout ça, je le rejetais. J'ai pas arrêté...Tu m'étonnes qu'il a souffert. C'est de ma faute. C'est pas la sienne. À cet instant, je m'en voulais parce que tous les puzzles étaient remis en place. J'étais vraiment débile. Je comprenais maintenant pourquoi il ne voulait pas m'en parler. Il se prenait des râteau sans arrêts... Et je comprends que trop tard... Les larmes continuaient de couler sur mes joues. Je relisais encore et encore son message. Je ne voulais pas le perdre, il en était hors de question.
Au bout d'un moment, je me redressai et chassai les larmes sur mon visage. Il fallait que je lui dise quelque chose. Il fallait que je m'excuse et que je l'encourage à vivre... Le pire dans tout ça, c'est qu'on ne m'a rien expliqué. On m'a juste bippé puis basta, vas comme je te pousse ! J'étais en colère par mes collègues. Mais voilà... D'un côté c'était bien fait pour ma gueule...
Et voilà.. Je comprenais seulement. C'était trop tard. Je ne savais pas ce qui allait lui arriver, mais j'espérai.. J'espérai qu'il vivrait. Je regardai sa jambe et soupirai légèrement, mon regard passa sur ses côtes et je me mordis la lèvre inférieure... Il fallait qu'il s'en sorte...
Emi Burton
Accueil
Je n'aimais pas ça du tout ! Je devais assister à l’inauguration du nouveau Wal-Mart de Boston en compagnie de mon Grand-Père, alors que j'avais bien précisé à mon paternel que je n'étais pas du tout prêt à faire cela. Cependant il semblerait bien qu'il n'en tenait pas compte alors oui je me préparais comme il se devait pour me rendre jusqu'au lieu où se trouvait notre gigantesque centre commercial ! Bref, je finissais rapidement de me préparer, j'étais vêtu d'un costume gris avec une jolie cravate noire puis je montais dans la limousine qui m'attendait devant chez moi. Je n'aimais pas faire des déplacements en limousine parce que généralement les chauffeurs étaient trop chiants ! J'avais besoin de ma voiture là ! J'avais besoin de vitesse mais ça m'était impossible malheureusement... Entre temps, j'envoyais un sms à ma meilleure amie pour lui avouer mes sentiments pour elle et que j’étais tellement désolé pour ce qu’il avait pu se passer lorsque nous nous trouvions à Paris. Je montais dans la limousine qui démarra en trombe sans que je ne puisse saluer comme il se devait le chauffeur. Cela m'énervait déjà mais je me contentais de lire les sms que j'avais reçus mais avant que je ne puisse m'attarder de nouveau sur la photo de Léonora, je rangeais mon téléphone ou plutôt, je prenais mes écouteurs mais alors que je commençais à mettre de la musique, j'eus la très mauvaise impression qu'il se passait un truc pas net... En effet un camion fonçait droit sur nous ! " RICHARD ! SORTEZ-NOUS DE LA BORDEL ! " Mais c'était trop tard… Cela me rappelait des scènes horribles dont j’avais pu rêver avant ? Cependant cette fois, je fus réellement dans le néant ! Je venais d'avoir une putain d'accident de voiture... J'étais dans le néant ! Etais-je mort? Je l'ignorais mais toujours est-il que seul mon esprit vivait à l'heure actuelle. Entre temps, il s'était passé tellement de choses... On avait du prévenir ma famille et ma meilleure amie ! J'ignorais où je me trouvais là alors que j'ouvrais finalement les yeux... Où étais-je ? Et qui était-ce cette personne à mes côtés ? J'essayais d'ouvrir la bouche mais aucun son ne voulait en ressortir... Que m'était-il arrivé bon sang ?!
J’étais mort ?! Je ne le savais pas, ma tête ne cessait de tourner alors que je tentais de me relever légèrement. J’entrouvrais légèrement mes yeux afin de laisser un peu la lumière filtrer et le temps que mes yeux s’adaptent un tant soit peu mais même cela me faisait tellement mal ! Je n’y arrivais pas du tout et surtout je ne comprenais pas du tout ce que je faisais là ! Je mettais quelques secondes, voire quelques longues minutes avant d’ouvrir complètement les yeux et quand bien même je ne parvenais à me relever que très partiellement sur un coude parce que j’avais essayé de poser l’autre aussi mais une vive douleur s’était faite ressentir aussitôt ! Je constatais alors que je me trouvais dans un lit qui m’était très familier mais je n’arrivais pas encore à distinguer ce que c’était… Cependant, je voyais nettement la présence d’une personne qui semblait être une jeune femme de mon âge d’après la silhouette alors oui la première question qui me venait à l’esprit c’était : que faisait-elle en ces lieux ? Je ne me rendais pas encore compte que je me trouvais dans les urgences de l’hôpital où je travaillais pour le moment en tant qu’interne… Jamais je n’aurais cru que je m’y retrouverais pour un tel accident de voiture dont je n’avais nul souvenir pour le moment ! J’avais la bouche sèche comme si j’espérais déglutir mais que je n’y arrivais pas du tout ! C’était juste horrible comme sensation et le pire c’était qu’en essayant de parler, je ressentis immédiatement une très vive douleur au niveau de ma cage thoracique comme si mes côtes avaient pris cher voire même elles étaient brisées ! Mais que diable m’était-il arrivé ? Ah vous vous demanderiez peut-être si j’avais oublié mon identité ? Eh bien non, je savais encore à l’heure actuelle que je m’appelais Chase Hunter Walton et je faisais partie de la Dunster House… Cependant qui était donc cette jeune femme qui se trouvait dans ce lieu ? Et encore plus primordial, il fallait que je sache où je me trouvais ! « Est-ce… que… je pourrais… savoir… qui vous êtes… Et… où suis-je ? » demandai-je avec énormément de difficulté parce que j’avais mal rien qu’avec le fait de parler.