TOPIC DE GROUPE ✱ Manifestation

On avait passé plusieurs jours en classe de neige et voilà que rentrés à Harvard on nous annonçait que les confréries c'était fini. C'était quoi ce délire? Non mais je rêve.. Les victimes faisaient partis de confréries alors pourquoi nous punir? C'était tellement nul. Puis ils pouvaient bien fermer ce qu'ils veulent, la solidarité entre nous n'allaient pas changer. Y avait une manifestation devant Harvard et j'étais bien décidé à y aller. Écharpe, bonnet et vêtements chauds, et hop, j'avais pas de pancartes mais j'allais pas laisser fermer la cabot house. J'apercevais Skyler, seule cabot pour le moment, et plusieurs autres.

Thomas ne connaissait personne ou presque dans la foule d'étudiants qui ne cessait de grandir. Il reconnut Paige au loin et ne put s'empêcher de sourire en détaillant sa tenue militaire. Les événements des dernières semaines le faisait même douter de la sécurité de ses amies, de sa cousine et d'Elynn. Heureusement que celle-ci habitait en dehors de la faculté. Parmi tous les panneaux, il en repéra un "Quincy à vie" qui l'incita à rejoindre cette zone. Se retrouver parmi les autres étudiants de la confrérie, c'était ce qu'il avait de mieux à faire pour le moment.
- Sympa la pancarte. Thomas sourit à l'étudiante qui tenait la pancarte faite maison.

Le discours du Doyen t'avais carrément mis hors de toi et il est certain que tu n'allais pas rester bras ballants alors que l'avenir de ta maison était compromise. Harvard sans la Quincy c'est comme des frites sans sel, un truc fade et sans saveurs. Tu ne laisserais jamais cela arriver tant que tu serais encore de ce monde. Plutôt crever que de voir le nom de la maison qui t'avait accueilli, s'éteindre. Tu ne voyais même pas en quoi fermer les maisons servirait à arrêter les coupables des viols qui semaient la panique à Cambridge. T'avais même pas réfléchi quand tu avais entendu qu'une manifestation se tenait au Yard, t'avais couru pour être sur les lieux le plus tôt possible et déjà des centaines d'étudiants étaient présents. Tu rejoignais deux quincys Thomas et une petite nouvelle Abby que tu avais aperçu dans la foule." Je crois que c'est le moment de prouver que les Quincys ont de la voix et qu'ils disent pas amen à tout. " C'était le bordel total et visiblement les confréries se rejetaient mutuellement la faute, ce qui selon toi n'allait pas arranger la chose mais au contraire l'empirait.

Oh jouissance. Je ne devrais pas mentir que j’étais heureux de cet événement. L’annonce du Doyen a la radio hier était parfaite. Enfin, c’était fini ce règne des confréries. Je me disais que j’étais bien la en tant que student, j’avais pas a m’inquiéter pour une confrérie, ni un logement -bien que cela faisait longtemps que je ne vivais plus sur le campus. Mais voila, j’étais bien tranquille. Je me rendais tout de même a la manifestation. Pourquoi? J’avais envie d’admirer ce que l’annonce du Doyen avait bien pu faire a ces personnes. Habillé de manière tout a fait normal, je me rendais au Yard ou la manifestation prenait place. Il y avait déjà pas mal de monde, tous prêts a se battre contre la fermeture des maisons. J’apercevais Calypso qui semblait s’être pris un coup de poing dans la figure par une Mather. Ah ça commençait bien. “Vous savez les Mather vous devriez vous la fermer. N’oubliez pas qu’il y a des personnes qui paient pour que votre maison soit encore ouverte. Apres tout, la drogue s’est illégal mais elle vous a déjà surement tous retourné le cerveau pour remarquer.” Moi, des envies suicidaires absolument pas. Je savais qu’il y avait des gardes du corps pas loin. Quelqu’un essaie de m’agresser, ça sera pas a moi qu’il aura a faire mais quelqu’un d’un peu plus costaux. Je n’avais pas non plus été assez stupide pour venir sans protections.

Maxine n'aurait pas raté cette manifestation pour rien au monde. Elle était totalement contre la fermeture des confréries à Harvard, mais elle avait un peu une angoisse que cette manifestation finisse mal. Se cracher à la gueule les erreurs que l'on a fait était une mauvaise idée. Mais apparemment, ça a avait déjà commencé. Quand Maxine arriva, elle entendit déjà quelques esprits s'échauffer. Sa cousine Calypso notamment. Apparemment, elle s'était même pris un coup. Fronçant les sourcils, Maxine s'approcha. Elle n'avait même pas l'intention de répondre à la mather qui s'en était pris à Calypso. Peut être que les accusations sur les mathers étaient justes, néanmoins cette fille avait frappé la cousine de Maxine. La blonde se mit juste derrière Calypso, croisant les bras. Elle avait déjà vu la mather chez Calypso pour Thanksgiving, elle ne savait pas quel lien unissait les deux filles mais elle n'avait pas tellement envie de savoir en voyant ça. Pour en revenir aux confréries, évidemment tout le monde jetait la faute sur l'autre alors que les confréries sont peut-être toutes un peu responsables. Enfin, bref.

Moi je trouve cette fermeture de confrérie trééés cool. Ca fait tellement de bordel, première loge pour les regarder se crêper le chignon et puis je sens bien que j’vais être mêlé à des histoires moi aussi. M’enfin peu importe. Je suis quand même contente d’être là a regarder des Mather et des Dunster se faire des embrouilles alors que normalement c’est pas vraiment le genre de choses qu’on voit. Comme quoi cette année tout à changer. Où sont les emmerdes Mather/Eliot hein ? Bientôt les Quincy et les Lowell seront en guerre tu vas voir. J’ai vu Maxine et Maelys arrivée, j’leur ai fait signe de me rejoindre histoire de se regrouper entre rose. Je me sentais un peu seule représentante rose là !

Maxym arrivait vers vous et tu faisais un grand sourire quand tu voyais ses joues peintes de bleu. T'étais jaloux de ne pas y avoir penser avant, c'était vraiment génial pour supporter sa maison. En fait... Il vous faudrait des tonnes de peintures bleues et les balancer sur tout le monde, mais ça risquait de retomber sur votre pomme d'avoir la meilleure des confréries. Nul. « J'adore tes joues. » Tu la complimentais, avant de laisser échapper un petit soupir frustré quand elle parlait. « C'est sur que les Lowells, ce sont pas les meilleurs lorsqu'il faut se tenir en société... Et t'as vu, les Quincys ? Entre les drogues, le dopage et les chantages, maintenant y a des gourous de sectes ? Putain, on est où ici ?! » Tu te plaignais, car avec tout ce genre de conneries, Harvard perdait de sa superbe.

Fermer les confréries ? Non mais c'est quoi encore cette grosse connerie de merde ? Ouais, je virais grossière, parce qu'au lieu de mener une vraie enquête, Harvard utilisait la solution de facilité, foutant dans la merde de nombreux étudiants. Le logement ça ne me touchait pas, j'avais mon appartement avec Apple. Mais putain, la Lowell House, j'en avais repris le flambeau y a deux ans, j'étais pour ainsi dire à la base du renouveau de la maison des artistes, chaque membre était ma famille, et là... Là ils voulaient la fermer ? Surtout que bitch please, on a aucun soucis nous, au contraire, on est plutôt une maison de victimes que de potentiels agresseurs : Cerceï, Milena... J'continue la liste ? J'avais donc débarqué comme une furie, rejoignant la première personne que je reconnaissais, à savoir Nevada. On va se soutenir tiens entre ex-présidentes. « On est d'accord, c'est du gros n'importe quoi cette histoire ? » Demandais-je en secouant la tête, dépitée.

C'qui est marrant dans l'histoire, c'est que plein de gens se ramenaient pour supporter Caly, alors que dans l'histoire, c'est elle qui a commencé, c'est elle qui te provoque tout l'temps, c'est elle la garce, c'est elle la véritable cause de la fermeture des confréries, elle et ses cerveaux qui lui servaient de compères. Y'a une fille qui se ramène (Jade), et qui semble être de ton côté. Une Mather, visiblement. Tu souris en la voyant attaquer verbalement la jaune, toi t'en as fini avec elle, elle mérite pas ton attention. « Je t'emmène voir la warrior qui est venue avec moi ! » La Warrior? Tu suis Jade sans trop de questions, puisque tu ne la connais pas vraiment, mais c'est lorsque tu vois Swan que tes yeux brillent de joie. Putain, elle est sortie de l'hôpital. Elle est en chaise roulante, ça t'attriste, mais... elle est là! "Bébéééé!", dis-tu, toute excitée de la voir. Tu t'précipites vers elle, pour lui faire la bise ; tu ne voulais pas la prendre dans tes bras, de peur de la... casser, quoi. Tu entends plusieurs personnes derrière toi qui supportent encore Caly, ce qui t'arrache un sourire sarcastique et amusé. Quelle drôle de situation, n'est-ce pas? Squelettique tu disais ? J'vous invite à la pizzeria après la manif ! Ah, parce qu'elles se connaissent, Swan & Olive? Tant mieux, hein! "Bonne idée, j'meurs déjà de faim!" Les hormones, les hormones, ça commençait tôt, tiens. Finalement, pour la pancarte.. Vaut mieux que tu la garde. J'aimerais pas qu'elle s'retrouve fracassé sur la tête de cette Dunster si j'l'avais en main. Tu te mets à rire face à la remarque d'Olive. Elle a raison... Toi par contre, tu pourrais le faire. Mais... tu ne le ferais pas. Hey non... Mais un poing, c'est déjà assez, pas vrai? Tu regardais du coin de l'oeil là-bas, prête à intervenir si Adam était dans l'pétrin ou qu'on l'attaquait, lui aussi, puisqu'il était resté là, au moins pour un moment.

A peine somme-nous rentrés de vacances qu'une terrible nouvelle s'abat sur nous. Le doyen a annoncé les fermetures de confréries. Mais pourquoi ? Pourquoi alors que nous y sommes pour rien si certaines maisons ne savaient plus se tenir ?. Pour le coup, je suis bien heureuse que ces temps-ci, les Eliots se sont faits beaucoup plus discrets parce que là au moins, personne n'aura à dire quoi que ce soit sur les bleus. Anyway, le Doyen devrait reconsidérer cette annonce et mieux y réfléchir parce que c'était injuste de payer pour les autres alors que les bleus n'y sont pour rien, surtout que notre maison est aussi victimisée par ses maudits agresseurs qu'ils n'ont toujours pas attrapés. Je dormirais plus tranquille lorsqu'ils seront derrière les barreaux. Quoi qu'il en soit, je débarquais vêtue ainsi en prenant bien soin de revêtir la couleur de notre maison, je voulais me battre jusqu'au bout pour que le Doyen reconsidère sa foutue décision. Nah mais du gros n'importe quoi je vous jure. Je m'approche de tous les Eliots déjà regroupés. « Ellow ! Les bleus. J'suis encore sur le cul, l'Doyen, il n'doit pas avoir toute sa tête vous croyez ?!. » Fis-je d'un signe de main en guise de salut.