TOPIC DE GROUPE ✱ Manifestation

IN
Thomas arriva devant le Yard, les mains dans les poches. La scène semblait complètement absurde, quelques étudiants étaient déjà présents sur les lieux pour manifester leur mécontentement. Ils allaient fermer les confréries...Il avait eu un temps d'ajustement lorsqu'on lui avait annoncé la nouvelle. Thomas avait d'abord crû à une blague mais au vu de la mobilisation, c'était malheureusement vrai. En quoi la fermeture des confréries aiderait-elle à mettre fin à toutes les horreurs de ces dernières semaines ? Il avait eu vent du hack de la radio de la fac. ça ne le rassurait pas de savoir que ses camarades allaient se retrouver hors de leur chambre étudiante habituelle. Si seulement, on pouvait retrouver le ou les malades à l'origine de tout ça, il dormirait sur ses deux oreilles.

IN

Le garçon déglutit péniblement en reconnaissant l'une des lowell. Il passa une main gênée sur sa nuque, ne sachant comment d'excuser, et finalement étira le coin de ses lèvres en un sourire sincèrement dépité. Il aurait du faire attention, ou il aurait très bien pu arriver quelque chose de plus grave à la demoiselle. Lorsqu'il entrouvrit les lèvres, Keran se souvint alors de son vœu de silence et la referma. Il secoua la tête quelques secondes pour exprimer le fait qu'il n'y avait rien de mal à sa réprimande, et haussa les sourcils, s'inquiétant de son état dans un regard expressif la questionnant. Il voulait s'assurer qu'elle allait bien, c'était le minimum à faire dans la situation. Sur toutes les personnes de la foule, il était tombé sur Ivy, l'une de celles qu'il fallait le moins bousculer. Du bout des lèvres et en silence, il articula sans son une énième excuse.

IN Le discours du Doyen m'avait clairement révolté. Il n'était pas question que la Quincy ferme ses portes. C'était une solution de facilité qui allait être totalement inefficace: Les étudiants n'allaient pas changer subitement une fois les confréries fermées... C'était évident que les Eliot allaient rester riches, les Mathers resteraient rebelles... bref la dissolution des confréries n'étaient pas la solution et j'étais bien décidée à rejoindre le mouvement qui c'était formé sur le yard. J'avais la tête dans le cul, je n'avais pas de pancarte et il y avait tellement de monde que je n'étais pas sur de trouver quelqu'un que je connaissais parmi tout ces étudiants... mais bon si cette manifestation pouvait faire changer les choses, alors j'étais prête à rester seule et blasée au milieu de la foule, avec mon latte brûlant à la main.

Tout s'était accéléré. Une fille (Calypso) avait commencé à vous agresser, Dixie et toi alors qu'elle te demandait gentiment si tu voulais de sa pancarte. Et là.. tout un attroupement s'était joint à vous, et ça gueulait dans un peu tout les sens. C'était au point d'en venir au main et t'étais assez contre cette idée, même si t'étais toujours friande de bagarres. Du coup, t'étais un peu dépassée et ta tête s'était mise à tourner, perdant tout fil de la conversation. Tu n'entendais plus que des cris étouffés. Avant même que tu n'ai pu dire quoi que ce soit, Jade attrapa Dixie pour l'emmener ailleurs. Bien la Dunster ! Jasper devrait être heureux d'avoir des membres aussi pourri que toi dans sa confrérie. Tu la méprise du regard et suit les filles jusqu'à Swanny qu'était dans une chaise roulante. Ah oui, son texto, tu l'avais reçu. Contente qu'elle aille bien, tu lui offres un grand sourire. Squelettique tu disais ? J'vous invite à la pizzeria après la manif ! dis-tu en faisant un clin d'oeil à Swan avant de te retourner vers Dixie. Finalement, pour la pancarte.. Vaut mieux que tu la garde. J'aimerais pas qu'elle s'retrouve fracassé sur la tête de cette Dunster si j'l'avais en main.

Spoiler:

A peine rentrée du ski que le doyen annonçait la fermeture des confréries, putain, mais dans quoi on était tombés nous tous les étudiants ? C'était quoi cette mauvaise blague ? Il était hors de question de laisser le doyen fermer les confréries, surtout pas la mienne, et puis apparemment d'après le communiqué c'était soi disant de la faute de la plupart des confréries, alors pas question que les ELIOT en pâtissent pour leur connerie. Y'avait une manifestation, je devais m'y rendre, mais connaissant la tempérament de merde de certains, je me disais que ça n'allait pas être de tout repos. Et voilà que ça se frittait déjà, bien la maturité des étudiants de chaque confrérie. Je repérais Athénais et Némo, un nouveau bizut mais aussi un gars que j'appréciais bien, même si je ne le connaissais que depuis son arrivée dans notre confrérie. "J'ai loupé quelque chose ? " que je demandais donc à Némo.

Tu tournais une nouvelle fois ta tête quand t'entendais une nouvelle venue gueuler à qui voulant l'entendre et tu lâchais un petit rire en reconnaissant Skyler, qui était devenu récemment un peu plus ton amie qu'avant – même si uuuuh, drogues, mauvais mauvais mauvais. Elle avait son gros sourire d'emmerdeuse fière d'elle sur le visage, et tu ne pouvais que le lui rendre alors qu'elle se dirigeait vers toi et Athenaïs. « Ouais, je suis sûr si tu te fous à poil là tout de suite et que tu touches ton clito le Doyen mettra fin à son projet sur-le-champ. » Quoi que... Ce serait drôle si ça marchait, il verrait à quel point on est tous super motivés mais en même temps, alerte au pervers quoi. Ta présidente de maison May ne tardait pas à se joindre à vous, et tu haussais tes épaules.  « Un coup de poing Mather/Dunster. Assez théâtrale. » Tu répondais en souriant doucement en coin.

IN

Joues peintes de bleu, Maxym ne fut jamais aussi supportrice de sa confrérie que maintenant. Vous savez, le truc comme quoi on se rend compte du fait qu'on tient à quelque-chose quand on le perd. Elle n'était pas une Eliot pure, mais tenait au système des confréries, et à entendre ce que faisaient les autres maisons, sa couleur bleue paraissait bien plus noble tout d'un coup. Oui oui, le Doyen leur avait bien expliqué, et clairement, ils s'en tiraient blancs comme neige. Dans les 3-4 confréries posant problème, la demoiselle avait surtout retenu la Lowell House. On s'demandera pas pourquoi. Ainsi, tout en rejoignant May et un bizut (Nemo), Max ne put s'empêcher de pouffer en entendant une violette parler d'injustice (Paige). "J'ai loupé quelque chose ? "  S'incrustant dans la conversation avec son tact habituel, après avoir entendu le bref résumé du nouveau, la brune ironise : « Y a aussi les Lowells qui font leurs victimes alors qu'ils sont clairement responsables de ce projet de fermeture. » A force de se comporter comme des demeurés de première catégorie, forcément, ça déteignait sur tout le système. « On voit qu'Aidan est plus à la tête de la confrérie.. » Maugrée-t-elle avec un certain dédain, plus pour elle-même qu'autre chose. Bon, Cody passe encore, mais y avait Lizie aussi. Objectivité bonjour.

Moi aussi je fais partie d’un mouvement de rébellion de thug ouais ouais. Nous on manifeste devant chez le Doyen pour qu’il nous rende nos confréries. Parce que mine de rien, nos couleurs on y tient ! J’suis arrivé, en petit coquelicot des forets, sans chercher d’embrouilles, le sourire aux lèvres. Haaaaouais, pas con. J’devrais même passer au tatoueur juste avant pour tatouer sur mes parties intimes « LIBERER LES CONFRERIES » Ouais ca déchire. J’ai regardé autour de moi en voyant les Mather se crêper les poils pubiens avec les Dunster. Whaaat ? C’est du n’importe quoi maintenant. Non mais les Dunster ils ont pétés leurs slips cette année là. C’est des thugs hein ! Faut faire gaffe un livre de Dunster ca peut faire des morts. J’suis allée vers Olive en mission commando, en espérant ne pas me faire taper à coups de pancarte dans la gueule. Beih alors ? On s’attaque à plus fort que soit intellectuellement ? J’ai ricané en lui mettant une petite tape sur l’épaule.

IN

La nouvelle venait de tomber, sans que je puisse comprendre pourquoi toutes les confréries allaient fermer. J'étais réellement mécontente et bien qu'en général j'évitais la foule et de me faire remarquer, j'a peins mes joues d'orange. Un haut noir avec écrit dessus "Quincy à vie !" en orange, pour que le message passe bien. Autant dire que tout le monde défendait son identité dans l'université. Etre dans la fraternité des Quincy m'avait permise de sociabiliser à nouveau et de continuer la reconstruction correctement. Cette fraternité m'a offert une nouvelle vie. Je ne voulais pas perdre ce groupe qui m'avait montrer que le monde n'était pas que noir. Je m'étais mise sur le côté pour ne pas me retrouver non plus étouffée dans les autres personnes. Il faudrait bien que tout le monde se réveille enfin. Il y a des moments où le groupe est plus important que la personne.