Okkké. Mission commando séparation des exs qui se font encore la gueule. C’est peut être purement jaloux de ma part non ? J’aurais pu les laisser tout les deux, et me barrer faire ma vie ailleurs. Mais au lieu de ca je crois que j’lui ai sauvé un peu la vie, ou du moins une pseudo conversation inutile. J’lai tiré un peu plus loin en parlant de Briony pour que ca passe mieux, ou pas. J’crois que c’était elle hein. Ouais bon l’autre soir du nouvel an j’lai pas regardé dans les moindre détails, j’ai pu la confondre quoi. Puis bon finalement c’était qu’une simple excuse, si faut c’est même pas elle que j’ai vu. Non c’était pour sortir de la situation nulle dans le quel il était, et moi aussi au passage. J’me suis arrêté quand il a dit « ensemble ». J’ai ricané. J’suis médium guys. Hebah.. Je savais même pas tu vois ! Mais bon j’suis contente. J’le connais pas encore très bien mais j’suis contente à l’idée qu’il soit casé. Spécimen que je suis. Ha regarde ! J’avais raison. J’ai montré d’un signe de tête Briony un peu plus loin, avec je ne sais qui d’ailleurs. J’me suis avancé vers elle avec le sourire. Je dois passer pour une personne étrange.
J'étais ravie que Marloes soit de retour, disons que c'était mon souffre douleur féminin préféré. J'avais adoré lui en faire voir de toute les couleurs et disons qu'après son départ, elle m'avait quelque peu manqué si je puis dire ça. Arrivant près d'elle, accoudée à son épaule, je soufflais la fumée de ma cigarette droit sur son visage Ce n'est pas une façon de parler, tu pourrais surveiller ton langage Marloes lui dis-je avec un grand sourire, si énervant soit-il. Elle me parlait, je souriais, serait-elle entrain de tomber dans mon jeu ? Peut être bien. Enormément Marloes et je pense pas que tu veuilles réellement savoir à quel point je m'étais endurcie, surtout avec le départ d'Andy, qui me donnait des nouvelles par ci, par là. et toi tu dois être masochiste pour être revenue, à croire que je te manquais j'écrasais ma cigarette, juste devant ses pieds.
Evidemment, j'étais là parmis tout ces gens. Je n'étais pas là pour foutre un bordel monstre ou quoi, non, pas du tout. J'étais là au départ pour simplement défendre notre maison dans la limite du raisonnable. Je ne voulais pas que cela tourne à l'émeute ou à la bagarre mais si il fallait que je me défende avec les poings je serais prêt à le faire. J'étais venus seul, les mains dans les poches, j'écoutais tout ce qu'il se disait. Je ne faisais par partis des plus grands populaires et encore moins des plus turbulents de l'université, la preuve en est, un mec se faisait embarquer par les forces de l'ordre, du mouvement se faisait et des personnes commençaient à brailler. Okay, c'est cool les gars, mais ça n'arrangeait toujours pas le problème. Néanmoins, il allait bien falloir qu'on fasse quelque chose puisque les paroles ne changeaient absolument rien. J'avais une idée, depuis que j'avais entendu que les maisons allaient fermer. Je n'étais pas du genre à prendre des initiatives, mais ce n'était pas une mauvaise idée, enfin, pas vilaine ni violente, on userait juste de notre liberté d'expression et de notre talent. Décidant de m'allier de quelques camarades Lowell, je grimpais sur un muret dans le coin pour pouvoir l'ouvrir et faire un bon gros discours:
" Ami Lowell, je crois que toutes nos paroles n'auront que peu d'impact sur le fond de pensée de notre cher Doyen! Ne serait-il pas plus intéressant d'utiliser une toute autre manière de dire les choses? Nous sommes des artistes, non? Pourquoi ne pas nous en servir? Nous ne voulons pas la violence, on ne veut pas voir de débordements, on veut tout simplement vivre de notre passion, la transmettre! Retranscrire une émotion, un sentiment de par la musique, le dessin, la sculpture, la chanson, le cinéma, la danse et bien d'autres Arts! "
Je prenais ma respiration, avalant ma salive pour ensuite reprendre avec un peu plus d'assurance:
"Notre maison est connu pour sa convivialité et aussi parce qu'elle est loin de toutes histoires qui nuiraient à nos études. Nous ne sommes que victime dans tout ça alors nous avons toutes les raisons d'être en colère mais non, nous ne devons pas nous montrer violent pour autant... Faisons part de notre mécontentement, non pas par la violence mais par notre talent! Chantons, dansons, dessinons, la seule arme dont nous disposons c'est l'Art et je crois qu'en l'utilisant, nous ne pourrons que prouver à quel point cette maison est unis et surtout à quel point elle est importante pour Nous mais aussi pour toute l'université!"
Moi qui n'était pas un franc leader, j'étais surpris d'avoir tenu un tel discours, mais je pensais dur comme fer qu'en utilisant nos talents combinés nous pourrions sauver la maison des Lowell et je n'espérais plus qu'une chose maintenant, que d'autres me suivent...
Je dis alors quelques mots aux Eliots, et Holly répond. Je la connais car elle est mariée à Avery. Je hoche de la tête en guise d’approbation, même si je ne suis pas entièrement d'accord. Je reste de marbre et tente d'écouter les brouhahas qui reviennent. Tate me félicite et je lui serre la main d'une pognée masculine et amicale. Je hausse des épaules, en parfait accord avec ce qu'il dit. Je vois Briony la soeur de mon ancien larbin me lancer un mauvais regard, je suis assez intelligent pour savoir qu'elle me voit comme un connard. Je l'emmerde. Rome nous rejoint et parle à Tate, j'ignore sa présence sans pour autant avoir de mauvaises pensées. « Être ici et manifester ne va faire qu'envenimer les choses. Il faudrait demander une réunion avec le Doyen, uniquement avec les Présidents et les Vice-Présidents. » dis-je à l'égard des Eliots. Le Doyen n'a pas critiqué les Eliots mais je sais qu'il n'en pense pas moins.. Je remonte sur le banc, prends mon mégaphone et dis TOUT LE MONDE « S'il vous plait ! J'aimerais que tous les présidents et vice-présidents présents nous rejoignent, May et moi. Je pense que l'on peut trouver une solution tous ensembles. » Je redescends et attends avec patience que les concernés viennent à moi, en espérant que ça soit le cas.
La manifestation devient un peu du grand n'importe quoi, Pia et Nathan essayent des brèves interventions, mais personne n'écoutent vraiment. Soit ils règlent leurs comptes, soit se racontent leurs petites vies. Franchement tu ne comprends pas leurs comportements. On était là pour défendre la même cause merde ? T'essaye de faire abstraction des attaques de certains students, dont Holly qui hésite pas à s'entendre haut et fort. Mon dieu vous étiez pas sortir de l'auberge à cette allure quand enfin, quelqu'un décide de prendre les choses en main, Phoenix. T'écoutes attentivement ces mots, t'étais pas toujours d'accord avec les Eliots, mais pour une fois, tu trouvais qu'il n'avait pas tord. Seuls les présidents ainsi que vp, portes paroles des maisons, pouvaient agir réellement auprès du doyen. Et comme tu remplaçais Cody en tant que présidente, tu décides d'aller rejoindre Phoenix. Tu t'excuses auprès des Lowells avant de rejoindre le groupe Eliot. Pourvuequ'ils te sautent pas dessus après vos dernières interventions surprises chez eux, mais bon au pire y'avait Antwan pour te protéger (a). T'arrives enfin près des présidents Eliots. Hey Phoenix et May. Bon j'espère que t'as trouvé une solution miracle car là ça va devenir vite ingérable.. tu dis en te pinçant les lèvres.
Camille était restée papoter avec des filles de la Cabot House, échangeant à droite à gauche avec les autres élèves d'Harvard, avant de voir arriver la sécurité que le Doyen avait dû appeler. Si tout ça finissait en émeute, ça allait mal tourner.. Le copain d'Aaliyah sembla d'ailleurs s'échauffer avec un autre gars, et avant que quelqu'un puisse les séparer ou faire quelque chose, Andrew se fit embarquer par les flics. Attendez.. sérieusement ? Camille était choquée, sentant la tension monter de plus en plus parmi la foule qui continuait de gueuler dans tous les sens, chacun insultant l'autre.. C'était le bordel total, et si ça continuait ainsi, ça allait mal finir. Phoenix le vice président des Eliot monta soudain sur un banc, mégaphone à la main. S'il vous plait ! J'aimerais que tous les présidents et vice-présidents présents nous rejoignent, May et moi. Je pense que l'on peut trouver une solution tous ensembles. Ah, ben en voilà un qui était pas complètement con. Camille ne pouvait qu'approuver ce qu'il disait, et faisant un petit signe de la main à Maxine, se dirigea vers le jeune homme. Salut vous trois dit-elle en se mettant à côté de May. Elizabeth était également là, apparemment aussi inquiète que Camille quant à la suite des évènements. N'y a-t-il pas moyen de s'entretenir avec le Doyen ? On peut quand même pas laisser faire ça.. ni laisser les choses dégénérer comme c'est en train de se faire dit-elle en gueulant à moitié pour couvrir les voix de ceux qui gueulaient aux alentours.
T'essayais de te calmer en restant avec tes camarades students qui pour la plupart pensaient la même chose que toi. Les confréries sont totalement inutiles et c'était une belle avancée que celles-ci soient fermées une bonne fois pour toute. Ca gueulait de tous les côtés que tu croyais que tes tympans allaient exploser. T'allais aussi vomir vu les propos de certains qui avaient toujours un brin d'espoir quant à la survie de leurs précieuses maisons.Xaver s'était éloigné quelques minutes mais revenait peu de temps après accompagné de Briony. Tu n'avais jamais parlé à la jeune femme mais tu la connaissais de réputation évidemment, briseuse de couples d'Harvard n'est ce pas, enfin bon tu ne craignais rien de ce côté là." La fameuse Briony ! Enchantée je suis Asia. Rassures moi t'es pas là pour défendre la mauvaise graine des étudiants ? " Sait-on jamais, elle avait quand même été présidente des Mathers ! D'ailleurs en parlant de présidence, y'en a un qui commençait à te les briser, Phoenix qui était en train de crier à l'injustice et qui voulait lancer une armée sur le Doyen." Putain, mais il va pas se la fermer lui ? " Vraiment il valait mieux qui se taise vite, avant que tu ne lui sautes à la gorge pour lui arracher la langue.
Ca lui faisait encore bizarre de penser à Briony comme étant sa copine, et en même temps c'était normal vu qu'ils s'étaient mis ensemble là veiller. Eh ouais. D'ailleurs il savait même pas si elle était présente aujourd'hui. Vu qu'elle était student, peut-être qu'elle ne viendrait pas et pourtant, quelque chose lui disait que c'tait bien son genre de venir mettre son grain de sel ah ah ! Du coup quand Skyler lui dit qu'elle l'avait vue, il était pas si étonné que ça au final, mais plutôt pressé de la retrouver. Sa demi-soeur parla comme si elle savait qu'ils étaient en couple tous les deux mais apparemment, il venait de se trahir tout seul là, herm. Hebah.. Je savais même pas tu vois ! Voilà voilàààà. Ah ben du coup, c'était la première personne à qui il l'annonçait. Ha regarde ! J’avais raison dit-elle en montrant Briony du doigts, entourée d'autres student et l'air apparemment un peu inquiet. Ils s'approchèrent d'elle et Wade en profita pour jeter sa cigarette et l'écraser, soufflant les derniers restes de fumée présent dans ses poumons. Il la regarda avec un léger sourire avant de poser une main sur son épaule pour la faire se retourner. Tu fais ta rebelle ? Il était tellement captivé par la jeune femme qu'il n'avait pas encore vu la fille qui était en train de lui parler... et qui n'était autre que la meuf qui avait gueulé comme une conne tout à l'heure (Asia). Encore là toi ? dit-il en haussant un sourcil.
C'était une mauvaise blague, je sais pas, cela ne pouvait pas être vrai. Pourtant, ça l'était. Les confréries allaient toutes fermées apparemment à cause des agressions. J'ai hésité à venir manifester étant donné que la moitié des élèves pensaient que j'étais un des violeurs. Mais j'ai pris mes bijoux de famille en main et j'ai décidé d'aller représenter la Winthrop House comme j'étais le président puisque apparemment, les rouges s'en foutaient un peu, du moins, je n'avais pratiquement pas eu beaucoup de commentaires par rapport à la lettre du Doyen. Je débarquais et je me faufilais dans la foule, raf si je bouscule les gens. Je tombais sur Phoenix qui faisait le guignole avec son haut parleur. Du calme babe, t'es juste fraîchement vice-président. Je levais les yeux au ciel puis je continuais mon chemin pour tomber sur Camille. Alors qu'est-ce que j'ai loupé? lui demandai-je en passant ma main dans son dos pour qu'elle se retourne. Des bastons? Du sang? Je m'attendais à tout.
C'est un brouhaha sans nom, une vraie manifestation comme je n'en avais pas vu il y a longtemps. J'ai un peu de mal avec la foule d'ailleurs, mais il faut que je reste là, pour le bien de la confrérie. Je ne veux absolument pas que la QH ferme ses portes, et ce n'est pas négociable, j'espère que tous les présidents arriveront à se faire entendre raison. Je tends l'oreille et j'entends quelqu'un parler au mégaphone derrière moi. Je arque un sourcil, découvrant Phoenix, le VP Eliot. Je n'ai franchement pas envie de m'entretenir avec lui, nos rapports ne sont pas les meilleurs au monde, mais c'est pour la bonne cause. Et puis, je ne suis pas la seule à avoir été invitée à les rejoindre. Je m'avance donc vers Phoenix, alors que d'autres présidents de maison viennent d'arriver eux aussi. Je croise mes bras contre ma poitrine, dépassée par la situation dont j'ai l'impression qu'on ne viendra jamais à bout. J'entendais notamment Camille, la présidente des Cabot, qui voulait convenir d'un rendez-vous avec le Doyen. « Je sais pas si ça fera grand chose.. J'ai bien l'impression qu'il est fixé sur ses choix malheureusement. » Si je commençais à perdre espoir ? Un peu oui.
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