TOPIC DE GROUPE ✱ Manifestation

Tu discutais un peu de tout ça avec Olive lorsqu'une folle furax se mit à t'attaquer. Calypso, évidemment. Celle-là, elle est pas bien dans sa tête, elle a besoin d'voir un psy, j'sais pas. Faut la cloîtrer, la foutre dans une cave au fond d'un hôpital psychiatrique, ça lui ferait du bien. Tout ça c’est votre faute espèce de débiles ! Si vous arrêtiez de foutre la merde avec les Cabots, on en serait pas là ! Bordel, et votre drogue d’imbécile vous pouvez pas arrêter de faire n’importe quoi ! Vous êtes que des cons ! Voilà une autre qui croit que les Mathers étaient tous les mêmes. T'avais réussi à prouver que tu es une bonne personne à Amber, la soeur jumelle de ton ex, Charlie, avec qui Calyspo était très proche, d'ailleurs - sale conne. Bref, elle avait tord sur bien des points, et toi tu l'savais. "Roh, ferme ta gueule et bouge toi l'cul au lieu de pleurnicher comme une gamine. Si les Dunsters utilisaient un peu leur cerveau à des fins utiles, on n'en serait pas là." Tu t'retournes vers Olive en levant les yeux au ciel. Cette fille (Caly) mériterait de s'en faire coller une. "Quelle garce." Tu lui souris. Oh et puis, s'il faut qu'tu l'fasses, tu t'gêneras pas pour la frapper, hein. T'étais peut-être enceinte, ça t'empêchait pas d'sortir ton caractère et tes poings.

Wtf. C'est ca ta réaction face à la fermeture des maisons. Aujourd'hui t'allais manifester avec les rouges pour votre cause devant le bâtiment administratif d'Harvard. La foule des manifestants se fait de plus en plus dense. Quand soudain tu vois au loin ta chère Calypso agressée ta Dixie. Ca a la don de t'enerver, elle recommence encore cette blonde, elle commencait a te taper sur le systeme, dire que tu l'aimais bien, mais depuis qu'elle était mariée à cette rousse elle déraillait COMPLETEMENT. Tu t'approches des filles qui se crêpaient déjà le chignon et t'interpose Nan mais t'as fini ton cinéma Caly, vous êtes pas mieux avec vos tricheries chez les Dunsters. C'est navrant de voir les pseudo elites intellectuels d'Harvard en arriver si bas... et bim dans ta face (a)

La fermeture des confréries, sérieusement ? T'avais rigolé à l'entente du message, avant de comprendre que non Nemo, c'était bien le genre de truc officiel et que ce n'était absolument pas une blague. Les maisons, les confréries, c'était l'essence même d'Harvard, et maudits soient les Mathers, Lowells ou encore les Dunsters pour cette fermeture hâtive. Vous ne méritiez pas ça, aucun Eliot qui était toujours droit ne méritait ça. Et pourtant vous subissez, abusivement. Alors dès que t'avais entendu parler de la manifestation t'avais accouru, parce que tu ne tolérait pas ce changement brutal et dégueulasse, et t'avais ta pancarte dans les mains quand tu rejoignais le Yard déjà rempli, prêt à faire entendre ta voix – parmi celle des autres. Tu écoutais malgré toi une discution – altércation ? - qui se passait à tes côtés et tu lâchais un petit rire quand la Dunster (Caly) parlait. « Il a raison ! tu disais quand un Winthrop (Adam) lui répondait, Tricher aux examens, vraiment ? Peut-être que si vous passiez votre temps à réviser au lieu de tricher honteusement les confréries ne fermerait pas ! Et après vous vous surnommez l'élite d'Harvard ? Les plus intelligents ? A d'autres. » T'essayais de pas t'énerver parce que t'aimais pas ça et que tu détestais aussi ces putains de drogués de Mathers, mais les Dunsters, c'était pas des sains non plus.

Ca fait meme pas un jour que t'as des nouvelles responsabilités de présidente qu'on se dit SURPRISE ON FERME LES MAISONS ! Non mais c'était une blague. Ils s'étaient cru où pour faire une telle chose?? Les lowells n'étaient pas la cause de tout cela. Munie de ta pancarte et haut parleur, la totale susususuu, t'étais armée comme une guerrière pour aller manifester. Le ridicule ne tue pas puis c'était pour la bonne cause. Tu arrives au lieu de rdv et repère quelques Lowells deja presents dont Keran, Devyn, William, et Pia que tu t'empresses de regrouper, à plusieurs vous serez plus forts. J'suis contente de vous voir ici mes Lowells, on va se battre aujourd'hui contre cette fermeture de merde des maisons. C'est intolérable!

La fermeture des maisons, malheur ! Comment allais-je survivre ? J’allais devoir me mélanger aux gueux ? Impossible, on devait bien pouvoir le payer ce doyen. Pour qu’il garde la Eliot, au moins, les autres maisons ça importait peu. Je ne voulais juste pas me mélanger, point. Déjà que me rendre à cette manifestation me dégoutait, imaginait vivre près d’eux. Bon, l’avantage, c’était que je pouvais me payer un appartement prestigieux mais quand même, c’était une question de principe. J’avais l’impression d’être trop proche des pauvres mais je devais faire avec, jusqu’à ce que j’entende Caly, la femme d’Elizabeth, hurler. Toujours à se faire remarquer celle-ci, mais apparemment tout l’monde venait de lui tomber dessus. Surtout qu’elle était assez censée dans ses paroles, les mathers étaient une tâche pour Harvard même si le doyen ne semblait pas leur en tenir rigueur. Bon, elle n’était pas blanche comme neige non plus, mariage lesbien, tricherie… Mais Adam osait lui faire des reproches, la blague. Ah ouais et toi cher Adam, j’crois que vous aimez bien tricher aussi, en faisant du chantage au prof pour rester dans les équipes de sport ! C’est beau de faire des raisonnements car on est dans le même cas ! dis-je en lâchant mon venin. C’était l’hopital qui se foutait de la charité là. Et les mathers j’veux pas dire, mais vous devriez quand même la fermer, niveau histoires vous êtes au top du top là avec l'histoire des cabots. J’aimais pas ces gens, ça devait sortir, mathers pourris.

Il y avait cette colère qui lui retournait les tripes par le fait que l'on touche aux Lowell. Et pourtant, plus les gens arrivaient, et plus venaient avec eux une sorte d'engouement pour le mouvement de masse, une satisfaction d'être là et de défendre ses couleurs. Les poils des bras hérissés par le froid -en même temps c'était pas fort futé de se balader torse nu en cette saison -, il parcourut l'assemblée du regard pour remarquer quelques têtes mauves qu'il connaissait de vue. Le regard soudain attiré par une futilité, il avança vers la foule tout en corrigeant une faute d'orthographe sur son buste, barrant grossièrement l'ancien mot. Et rencontra involontairement une personne ( IVY ) de manière un peu brutale, vacillant sous le choc.