Time to assume || Silvia

Mes yeux s’ouvrirent doucement et j’observais le plafond de ma chambre avant de tourner la tête pour regarder à côté de moi en sentant une forme bouger… Mon esprit pouvait avouer que j’espérais que mon rêve soit le reflet de la réalité… mais la jeune femme allongé près de moi était blonde alors que Silvia était brune… je soupirais doucement en me passant une main sur le visage. Ensuite, je bousculais la demoiselle pour la réveiller et quand elle se redressa pour venir contre moi, pensant que je voulais sans doute un câlin, je soupirais.

Casses-toi !

Je finis par me lever pour aller me préparer pour les cours sans me soucier des insultes proférées par la demoiselle et je finis par aller en cours. Ensuite je rentrais un peu plus tôt pour aller gérer un trafic avec un cartel colombien chez moi et nous étions en plein milieu de la discussion quand j’entendis la porte sonner. Je me levais pour aller ouvrir, tombant nez à nez avec… Silvia… Mon cœur bondit de joie de la revoir mais rien ne transparaissait dans mon regard.

Pas le moment!

Mon ton avait été bien froid alors que je poussais la porte pour la refermer.

J'avais envie de la revoir... depuis qu'elle me fuyais je n'espérais que découvrir pourquoi mais jamais je ne le laisserais transparaître et encore moins devant la jeune femme... Ce serait détruire ma fierté, la faire voler en éclat et je n'étais clairement pas le genre à laisser s'afficher mes regrets, mes doutes, mes peurs ni aucun autre sentiment positif ou négatif pouvant s'apparenter à une quelconque faiblesse! J'étais bien trop fier pour ça! J'allais donc pour refermer la porte et je me tournais déjà pour retourner au salon quand j'entendis la porte heurter quelque chose au lieu de claquer et je me retrouvais avec Silvia devant moi qui avait visiblement envie ou besoin de parler je n'en savais rien et je m'en fichais au fond, je voulais juste qu'elle se casse loin et vite! Je la regardais à ses paroles en me passant une main sur mon visage blasé. Je voyais les colombiens passer la tête par la porte pour voir ce qui se passait et je soupirais.

Ecoute, je sais que tu voudrais un doigt pour te calmer mais là j'ai pas le temps, il faut que tu te casse et...

Stefan, hombre todo esta bien?

Mon regard que je posais sur Silvia devint noir et je soupirais de frustration en lui dégageant le manteaux qu'elle portait, constatant sa jolie tenue très sexy.

Surtout tu fermes ta gueule!

Je lui attrapais le bras et la traînais dans le salon ou elle put voir des mecs armés et je m'assis sur le canapé en l'attirant... sur mes genoux. Je rassurais les colombiens.

Putain qué bonita... combien?

Ce n'est pas une pute... c'est ma...

Je regardais Silvia en ayant une moue passablement énervée et je soupirais.

... ma meuf...

La jolie brune assise sur mes genoux, je laissais une main venir sur ses hanches, l'autre venant sur sa cuisse et je fis signe à un homme derrière moi d'apporter la marchandise aux colombiens. Il apporta deux malettes assez grandes pleines de faux billets que le chef des colombiens allait pour ouvrire... j'observais Silvia de dos. Si elle voulait rester en vie ou tout du moins ne pas se faire baiser par une demi-douzaine de colombiens, elle avait intérêt à se taire! Je serrais doucement les dents en voyant un de ces enfoirés la mater allègrement, essayant de voir sous sa robe et je finis par sourire doucement. Elle m'avait jeté comme une merde, sans la moindre explication? Elle allait devoir assumer et payer ses actes! Ma main sur sa cuisse vint ouvrir les jambes de la jeune femme et j'en caressait l'intérieur... J'avais remarqué aux plis de sa robe qu'elle ne portait qu'un string en dessous...

Elle est bonne hein? Mais là c'est rien... tu la verrais sucer... et il y a un truc qu'elle adore... les grosses queues bien longues...

Je voyais le colombien devenir tendu comme le string de Silvia et j'eus un petit sourire avant de tourner finalement la tête vers le chef du cartel qui fit déposer deux autres mallettes devant moi et mon homme vint les ouvrir pour révéler des diamants... Ma main s'était glissée sous la robe de Silvia et dans son string et je laissais un doigts se glisser en elle... Avant de retirer le tout pour la faire se lever dans une fessée et je me levais. Le deal était finis et je raccompagnait les colombiens avant d'ordonner à mon homme d'emmener une des mallettes à San Diego et je soupirais en refermant la porte. Silvia dans mon dos pouvait voir mon arme qui était accroché à mon jean dans mon dos. Je remis mon t-shirt par dessus en me tournant vers elle avant de la snober royalement pour aller dans le salon et prendre l'autre mallette bourée de diamants.

Mon doigt était encore imprégner de ce délicieux liquide qui s'écoulait de Silvia quand elle était excitée et j'attendis de disparaître à sa vue pour venir le récupérer de mes lèvres dans un soupire. Je posais doucement la mallette sur la table basse et je l'ouvrais en m'asseyant doucement sur le canapé pour vérifier que les diamants étaient bien des vrais et des bons... J'avais précipité l'échange afin de mettre la jeune femme en sécurité et ce fut à ce moment précis que j'entendis ses paroles et je tournais la tête vers elle pour la voir ramasser son manteau... Elle allait me foirer ma transaction et si ces diamants étaient des faux j'allais devoir rendre des comptes au seul mec sur cette planète à qui il ne fallait pas rendre de compte... un mec tellement pourri qu'il n'hésitais pas un seul instant avant de mettre la tête de sa seule fille à prix! Je soupirais en me levant doucement pour retourner vers Silvia.

Tu es partie à cause de ça?

J'eus un petit sourire ironique avant d'écarter les bras dans un soupire. Elle ne connaissait rien de moi, je lui avais laissé entrevoir une partie de moi que je méprisais parce que... oui parce que je tenais à elle et elle avait fuit parce que j'étais mafieux? Je soupirais doucement.

Les rumeurs courent sur moi depuis que je suis arrivé à Harvard... je ne les ai jamais niées...

Je n'entendais pas de bruit de moteur et je m'approchais de la fenêtre.

Je venais de m'approcher de la fenêtre pour regarder ce que foutaient les colombiens qui semblaient en grande conversation à l'extérieur... la jeune femme reprit la parole et je soupirais en me tournant vers elle pour répondre quelque chose au début de sa phrase jusqu'à ce que je percute ce que je venais d'entendre et je me figeais net... Ma carapace qui couvrait mon visage et masquait une quelconque émotion vint tout simplement se disloquer et voler en éclat... Elle avait... été enceinte de moi? Je restais figé comme un con et je ne fis pas du tout attention à la suite de ses paroles...

Tu étais...

Hum c'était une annonce qui me faisait un choc... bon, il fallait être clair hein, j'étais loin de fantasmer sur le fait d'avoir un enfant, bien au contraire... Je n'en voulais pas du tout, j'avais horreur de ces trucs tout moches qui passaient leur temps à nous casser les pieds et les oreilles... Je finis par soupirer en secouant doucement la tête et ma carapace se referma comme si de rien était. Je me raclais juste la gorge en reposant un regard froid. Elle en avait parlé au passé ce qui voulait dire qu'elle s'en était débarrassé ce qui était une bonne chose au fond... Je regardais Silvia tout en pensant aux nombreuses choses que j'avais envie de lui dire... mais je ne le ferais pas... Pourtant elle me connaissait sans doute mieux que quiconque et elle pourrait savoir que si j'étais à ce point fermé c'était parce que je cachais quelque chose... Elle savait aussi comment me faire parler et même comment me faire sourire... Oh et puis merde... elle s'était habillée comme pour aller à un rendez-vous galant et s'il me restait une chance c'était maintenant ou jamais. Je sentis ma carapace se fissurer et je baissais les yeux, chose que je ne faisais jamais.

Tu sais Silvia je...

J'allais lui ouvrir mon coeur, ce que je n'avais jamais fait avec quique ce soit quand je vis l'ombre à travers de la vitre de la porte et j'entendis le bruit d'une mitraillette que l'on arme... Et la jeune femme était juste devant la porte... J'eus juste le temps de me jeter sur elle pour lui éviter de se prendre la rafale.

Cours!