RICARDO&ALEXYS † Les amis avant tout.

J'aurais du partir. Ouais, pour lui prouver que j'en étais capable. Je savais que j'aurais pu le faire. Seulement, je crois que c'est le fait de passer la porte qui me faisait peur. Au premier pas que j'aurais posé dehors, je serais foutue. Les problèmes allaient de nouveau resurgir. Le mal-être referait surface. Je ne voulais plus de tout ça. Je voulais vivre ma vie, être heureuse, trouver le bonheur auprès de quelqu'un mais au lieu de ça, je m'apitoyais sur mon sort et faisais en sorte de toujours faire les mauvais choix. Quand j'étais avec Ricardo, j'oubliais un peu tout ça, je retournais quelques années auparavant, quand tout était simple, quand on couchait déjà ensemble seulement parce qu'on en avait envie, juste parce qu'on le voulait, sans sentiments, sans prise de tête. Une réelle amitié et, elle était toujours présente aujourd'hui. "Prouve le, alors" Je lui souris avant de m'approcher doucement jusqu'à arriver à quelques millimètres à peine de ses lèvres. D'accord ! Et finalement, je m'accrochais à celles-ci aussi forts que je le pouvais, comme si ma vie en dépendait, mêlant ma langue à la sienne, mordillant sa lèvre pour lui montrer à cet instant, c'est lui que je voulais et pas un cheeseburger ou autre !

L'envie de tout oublier à ses côtés. Alexys avait la particularité de lui vider la tête. Les soucis étaient envolés, du moins durant les minutes, les heures qu'il passait avec elle. La Mather avait un réel pouvoir sur lui et cela n'avait pas changé avec les années. Ils comptaient beaucoup l'un pour l'autre, sachant très bien qu'ils pouvaient arrêter leur petit jeu dès que l'un se caserait tout en gardant la même complicité. Ils pouvaient toujours compter l'un sur l'autre et il était de plus en plus difficile de trouver quelqu'un qui nous apporte autant. "D'accord !" La belle brune s'approcha de lui, se retrouvant maintenant collée contre lui. Un frisson parcouru son corps, car il aimait ce contact avec elle. Finalement, elle déposa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa comme jamais. Le brunet prolongea, jouant de sa langue sur la sienne, passant sa main dans son dos avant de venir dans sa nuque pour la presser contre lui. Il avait envie d'elle, encore plus que d'habitude. L'excitation faisait battre son cœur bien plus vite tandis qu'il ne lâcha pas ses lèvres, pour rien au monde il le ferait.

On se ressemble. On se complète. Je ne dirais pas qu'on est fait l'un pour l'autre. Je crois plutôt que Ricardo est un réel coup de coeur amical. Je lui fais confiance. J'arrive à lui raconter ma vie alors qu'on couche ensemble. On couche ensemble parce que c'est physique entre nous mais aussi pour se vider la tête, par simple envie, pour le plaisir quoi. On s'engueule jamais. On arrive à être présents l'un pour l'autre, à parler sérieusement comme à déconner. On se cherche constamment et pourtant, je ne trouve pas qu'il y est quelque chose étrange d'entre nous, de bizarre dans notre relation. Elle a toujours été comme ça et je crois que cela nous convient à tous les deux. Donc, on continue sur cette lancée. Et comme de plus belle il me cherche et bien, je réponds volontiers en lui offrant un baiser digne de ce nom. Je crois que ça veut dire que je tiens plus à lui qu'à la bouffe et je crois qu'il est d'accord avec moi parce qu'il me répond à son tour. Je presse mes lèvres contre les siennes, mon corps tout entier vint se coller à lui et celui-ci exerce une légère pression pour le faire tomber sur le lit. Je crois que j'ai encore des choses à prouver !

Il se laisse faire, se laisse aller, complètement enivrer par la présence de la jeune femme. Son odeur suffit à le rendre serein. Elle lui plait, physiquement et mentalement. Pourtant, il n'a aucun sentiment autre qu'amical pour elle. Le brésilien ne veut la perdre pour rien au monde, elle fait partie de ses plus proches alliées et amies. Cela fait trop longtemps qu'ils ne sont pas passé à l'acte tous les deux, il faut rattraper tout ça. Il se sent bien et se laisse entraîner par la folie du moment. La drogue, eux deux dans une chambre d'hôtel, ça rappelle des souvenirs. Ca a toujours été simple entre eux, pas vraiment besoin d'artifices tout autour. Pas besoin de sortir le grand jeu et d'aller se faire un bon repas autour de chandelles. Deux hamburgers, quelques frites à partager sur un lit en sous-vêtements entre deux parties de jambes en l'air, ça leur suffit. Ricardo se sent bien avec elle, vivant. Elle l'embrasse et il prolonge, parce qu'il est faible face à elle. Ses baisers l'envoûtent et il ne peut que se laisser entraîner, se délecter de ce moment. Elle fait pression sur son corps, l'allongeant sur le lit comme lui quelques minutes plus tôt. Il l'entraîne dans sa chute, continuant de jouer avec sa langue, passant ses mains sur son dos et son postérieur.

Y a que ça de vrai, le sexe. Le sexe, c'est la liberté. Le fait de le faire avec un ami, c'est ce qui rend la chose plus intéressante. J'ai l'impression de vivre, d'être libre comme l'air. Y a pas de comptes à rendre, pas de crises de jalousie, pas de prises de tête, pas de mots plus hauts que l'autre. Y a seulement un moment de plaisir partagé à deux voire plus. On s'en fout du regard des gens, ce que peuvent penser ces gens qui se trouvent de l'autre côté du mur. On vit, c'est tout. On profite et on ne demande rien à personne. J'en ai marre de finir sur de mauvaises notes. A croire que je ne suis faite pour l'amour. Il me faut autre chose. Il me faut la base, il me faut de nouveau Ricardo et comme toujours, il répond à l'appel. C'est besoin de sentir son souffle contre ma peau, ses lèvres contre les miennes, de frissonner sous ses caresses. J'ai besoin de tout ça et de rien d'autre pour le moment. La drogue sans doute, l'excitation du moment présent, ce petit souvenir qui refait surface. Je ne sais pas vraiment ce qui me pousse à faire ça mais, je le fais et mes lèvres semblent d'accord. Mon corps tout entier d'ailleurs. Je passe une main derrière mon dos pour détacher l'agrafe de mon soutien-gorge sans quitter ses lèvres avant de retirer une nouvelle fois son caleçon tout comme mes propres sous-vêtements, comme quelques minutes plus tôt, comme si on repartait de zéro, qu'il ne s'était rien passé.

Alexys ne semblait pas se rendre compte de tout le charme qu'elle pouvait dégager. Elle faisait vraiment beaucoup d'effets à Ricardo, surtout dans cette tenue. Ils étaient habitués à se voir de la sorte, mais il ne s'en lassait jamais. Le brésilien avait besoin de ça en ce moment, de passer un moment avec elle, de se vider la tête. Il a trop de pensées, il n'arrive plus à réfléchir correctement. Il n'a pas envie de faire n'importe quoi et le voilà qu'il se retrouve dans son lit avec Alexys. Ils venaient de coucher ensemble, prêts à remettre ça. Il sentait que ces vacances allaient être très particulières, elles l'étaient déjà puisqu'il avait couché avec Grace dès le début. Voilà qu'il continuait à reprendre les bonnes vieilles habitudes avec Alexys. Décidément. Il l'embrassait, jouant avec sa langue sans s'en lasser. Elle retire ses sous-vêtements à elle puis le sien. Il sourit, la laissant faire. Le brésilien se laisse pousser par la folie du moment. Ils ne parlent plus. Plus aucun mot, ça ne sert à rien. Il pose ses mains sur les fesses de la belle brune et les caresse, avant de passer sur ses cuisses puis de remonter tout doucement.

Fini de rigoler, passons aux choses sérieuses. J'ai énormément de choses à prouver là, dont le fait que je suis toujours aussi performante qu'avant. Disons juste que les pilules font leur effet et que j'ai eu du mal la première fois. Mais, je vais me rattraper cette fois-ci. Je compte bien montrer que j'ai pas changé, que je suis toujours Alexys, l'Alexys d'avant et ce, même si je prend plus de merdes, que je me rends compte que finalement, j'ai peut-être des sentiments au plus profond de moi et que je suis un petit peu perdue dans ma vie en ce moment. Malgré tout ça, je suis capable de donner tout ce que j'ai pour faire plaisir à un homme et je suis comme d'habitude, faut juste oublier un peu ce que j'ai dans le coeur et profiter de cet instant, se concentrer sur celui-ci. C'est ce que je finis par faire, oubliant tout ce qui pouvait nous entourer, retirant mes sous-vêtements avant de m'attaquer aux siens. Je frisonne à chacune de ses caresses mais tente de me concentrer malgré tout. Je m'écarte quelques secondes pour souffler à ses lèvres : On refait la totale ou on va droit au but ?