Grace & Tim ♥ youandme.

Malgré la douleur, tu arrivais encore à te détendre, tu fermais les yeux et tu ne pensais à autre chose qu'à cette douleur. Et bien sûr, tu pensais toujours à la même chose, de toute façon tu pensais à elle chaque seconde dès que tu fermais tes yeux. C'était même très troublant, à croire qu'elle était toujours là, à côté de toi, dans ta tête et dans ton cœur. Elle occupait une grande place et tu le savais parfaitement, tu ne voulais pas la perdre car sinon tu allais sombrer comme tu l'avais fait pour ton ex petite amie. Alexys avait décidé de t'expliquer ce qui s'était passé et tu avais donc tourné la page. Tu avais accepté qu'elle soit parti pour toujours, mais tu ne voulais pas que cela se reproduise. Tu ne voulais pas amener des fleurs sur une tombe supplémentaire. Une seule te suffisait amplement, ce n'était pas toujours la joie, tu détestais les cimetières. Ce n'était pas nouveau, c'était depuis tout petit et l'idée de perdre Grace te fendait le cœur. Quand la jeune femme termina son massage, tu ouvrais de nouveau tes yeux et tu la regardais tendrement. Tes yeux bleus venaient se poser sur son visage si doux et si joyeux. Tu lui souriais, cela t'évitait d'avoir mal. Tu laissais ta tête posée sur l'oreiller, tu étais si bien là-bas. Surtout en sa compagnie, elle te ramenait un verre et un gâteau, ce qui te faisait plaisir. Tu la remerciais d'un baiser sur sa joue gauche. Comme à chaque fois que je ne voulais pas parler, un simple baiser et elle comprenait parfaitement ce que cela voulait dire. Tu croquais dans le gâteau et tu regardais la télévision tout comme elle, jusqu'à ce qu'elle déposa sa phrase. Tu haussas un sourcil et tu la regardais avec des grands yeux, elle avait tourné le regard et me montrait le dos. Elle se décollait même de moi, tu soupirais et enlevais le jean comme elle avait demandé. Tu te retrouvais en boxer, mais à forces-tu avais l'habitude avec elle. « C'est mieux comme ça ? » lançais-tu à ta colocataire.

Elle voulait que tu enlèves ton jean car elle n’appréciait pas la matière de ton jean. Tu enlevais donc ton jean ainsi que tes chaussettes. Tu te retrouvais à moitié nu, mais à force que tu commençais à avoir l'habitude. Tu t'appuyais contre le mur et tu te glissais sous la couette contre la jeune femme. Des jambes douces ? Pourtant tu ne te rasais pas les poils ni même l'épilation, à croire que tes poils étaient doux. Tu rigolais à sa phrase, tu n'arrivais pas à t'en remettre, tu auras tout entendu dans ta vie, mais ça. C'était la cerise sur le gâteau comme dirait ta mère. Tu posais ta tête contre le mur, la demoiselle était joyeuse en tombant sur sa comédie préférée et qui était celle que tu détestais le plus. Tu voulais te cacher sous la couette et fuir de cette chambre dès maintenant. Tu prenais la demoiselle par la taille et tu posais ta tête contre son épaule. « Tu veux vraiment que je fasse comme si tu étais ma femme ? » Tu rigolais et tu fermais les yeux, tu n'avais pas envie de voir ce film, tu ne l'aimais pas. Tu ronchonnais comme d'habitude, tu étais un monstre quand un film ne te plaisait pas. Tu soupirais, tu voulais faire chier, tu voulais l'embêter et la faire changer de chaîne. Tu te rallongeais sur le dos et la petite blonde posait son sachet et mangeait tranquillement. Tu avais l'impression d'être inutile et invisible, mais bon, c'est la vie. Tu t'amusais à lui tripoter le dos, tu lui caressais le dos en dessous de son maillot, tu t'occupais comme tu pouvais.

Elle te donnait un défi non ? Et toi tu allais lui montrer que tu n'allais pas être gêné, rien n'allait t'arrêter, tu le savais. Tu aimais les défis et tu prenais un malin plaisir à les réaliser. Elle était plongée dans son film et elle ne prêtait plus attention à rien à part ce film. Tu promenais tes doigts dans son dos jusqu'à lui faire quelques chatouilles, mais tu n'allais pas la laisser croire que tu n'allais rien faire. Tes doigts se promenaient un peu partout et parfois passait sur le ventre de ton amie. Tu finissais par te rallonger et poser tes mains sur ton torse. Tu sentais encore légèrement la douleur, mais plus autant qu'avant. Tu soupirais, tu te demandais jusqu'à quand tu allais devoir supporter ce film. Tu savais qu'il durait longtemps, mais tu espérais que ça soit la fin. Tu lâchais rapidement « Tu veux vraiment me prendre au mot? » Tu regardais la jeune femme du coin de l’œil, elle était limite en extase devant ce mec qui était au final très laid. Tu finissais par te cacher les yeux avec tes mains, tu te retournais et tu te mettais sur le ventre. Tu préférais encore regarder l'oreiller que la télévision. « Je ne suis pas un héros ? Merci. » tu avais compris qu'elle cherchait un mec encire mieux que toi. Tu attrapais ton téléphone et tu commençais à jouer dessus tranquillement, après tout tu n'avais que ça à faire. Chacun ses occupations non ? Au final tu préférais la faire chier, tu recommençais tes chatouilles comme à chaque fois. Sauf que celle-ci t'avait bourré un chamallow dans la bouche. Tu l'as fixé avec un regard noir et tu lui jetais à la tronche son chamallow.

Pourquoi avoir gâché un joli chamallow ? Tout simplement parce que tu détestais ce bonbon, tu n'appréciais pas sa texture et même son goût. Tu préférais encore manger des crocodiles en gélatine que ces machins roses. Tu lui avais jeté en pleine tronche et tu avais bien vu qu'elle était vexée. Et ça te faisait rigoler, pour une fois que ce n'était pas toi en train de faire la gueule. Pour une fois que ce n'était pas toi qui était vexée, c'était plutôt étrange. Mais, tu savais comment faire pour qu'elle arrête de bouder. Tu avais ton propre technique, tu savais qu'elle n'allait pas bouder pendant longtemps. Tu te levais tant bien que mal pour s renverser son paquet, déjà que pour un, elle faisait la gueule alors pour une vingtaine. Elle te ferait certainement un caca nerveux, rien qu'a ce pensé tu avais le sourire sur tes lèvres. Tu te mettais déjà devant le film pour l'agacer encore un peu plus et tu grimpais au-dessus d'elle, posant tes fesses au niveau de ses cuisses. Et tu te penchais au-dessus d'elle, faisant tes petits yeux de chiens battus, genre le truque qui faisait craquer toutes les demoiselles. Tu restais là pendant un bon moment et tu marmonnais « De toute façon, je serais ton homme. » Tu lui tiras la langue d'un seul coup et à ton tour tu posas tes mains croisées sur ton torse pour l'imiter. Après tout, tu pouvais la faire chier comme elle te le faisait quand tu boudais. Mais au final tu t'amusais avec ses cheveux et à les replacer en dehors de son visage et pour conclure tes paroles, tu déposais un baiser sur ses lèvres.

Tu savais que tu allais gagner, tu gagnais toujours. Personne n'était assez fort pour te battre, tu arrivais toujours à la faire craquer. Et tu aimais te sentir fort, tu te plaçais au-dessus d'elle, la bloquant et l'obligeant donc à se mettre face à toi. Tu la regardais avec tes beaux yeux, tu t'amusais avec ses cheveux. Tu faisais vraiment tout pour qu'elle arrête de bouder, tu savais qu'elle n'allait pas résister bien longtemps. Elle était faible, et tu connaissais toutes ses faiblesses, tu la connaissais d'A à z. Elle ne pouvait rien te cacher, car tu découvrirais son secret en moins de quelques minutes. C'était la même chose pour elle, elle te connaissait comme si elle t'avait faite. Cette relation était celle que tu aimais le plus, celle qui te tenait le plus à cœur. Elle fermait toujours son visage, elle restait toujours de marbre, tu ne pouvais donc pas la laisser continuer sur ce chemin. Tu devais agir et la seule solution que j'avais trouvée c'était de l'embrasser. Donc, tu avais déposé un long baiser sur ses lèvres, c'était l'une des premières fois que tu faisais ça. Mais, cela ne te déplaisait pas vraiment. Au contraire, tu étais fier de toi et c'est seulement quand la demoiselle te tapait dessus avec son oreiller, que tu t’arrêtais. Tu lui faisais un grand sourire et tu lâchais doucement « Je t'aime aussi Princesse. ».