Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMatlow ; Se droguer au café, c'est dangereux ? - Page 4
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Matlow ; Se droguer au café, c'est dangereux ?

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Plus le temps passait, moins je me sentais bien. Je sentais que tout se remuait dans mon estomac, et que des coups de marteau se faisaient de plus en plus fréquemment dans ma tête. Et cerise sur le gâteau, voilà que je me mets à dire n'importe quoi. Et pour en arriver à ce stade là, c'est que je ne suis plus tout à fait moi-même. Alors que j'ai un bon contrôle de moi-même... Sauf que maintenant, c'est trop tard.
Willow voulait s'assurer que je ne l'accosterai jamais en lançant des choses intimes, sans être sûr qu'il s'agissait bien d'elle et non pas de sa sœur jumelle. D'ailleurs, tout cela taquinait ma curiosité : se ressemblaient-elles ? Avaient-elles le même caractère ? Et entre les deux, laquelle me plairait le plus ? Bon, arrêtons avec les questions sans intérêt. Je n'avais aucune raison de faire connaissance avec cette jumelle et Willow était déjà bien assez sympathique et intéressante. Si on m'avait dit il y a quelques jours, que je passerai un moment pareil avec une presque inconnue, je lui aurai bien rigolé au nez.
Et voilà que nous parlions de mes fesses. Bon d'accord, c'est moi qui avait lancé le sujet. Mais il était plutôt intéressant, non ? En temps normal, jamais je ne serai entré sur ce sujet de conversation aussi facilement. Il faut croire que je suis plus drôle saoul que sobre. « Je ne me surestime jamais. Je parle toujours de moi à ma juste valeur. » Et oui, je sais être réaliste. Parfois un peu prétentieux et narcissique, mais réaliste tout de même. Et nous voilà parti sur un débat qui pouvait en enchaîner d'autres : les femmes VS les hommes, qui ont les plus belles fesses ? À cet instant, je la regardais en faisant un signe de tête en guise de 'non'. « Alors ça, ça dépend, crois moi. Des filles qui ont des fesses toutes grasses ou pendantes, j'en ai déjà vu. Et oui... Les pantalons ont tendance à cacher votre misère. » Evidemment que dans ce genre de débat, chacun défendait sa cause. Et ça pouvait être interminable comme conversation. Quand on sait comme j'aime avoir le dernier mot et comme Willow est déterminée à l'avoir aussi, on n'est pas couché.
On était toujours installé sur mon lit, à papoter comme des idiots et à parler de mon anatomie et de ses capacités au lit. J'espère que personne n'avait planqué une caméra ou un micro dans ma chambre. Si c'est le cas, je peux vous dire adieu. Je rigolais lorsqu'elle revenait sur le terme de 'cheval' que je venais d'employer. Une nouvelle fois, elle revenait sur le fait que j'étais modeste. Remarque ironique, bien sûr. Je la regardais en fronçant à nouveau les sourcils. Signe de suspens, comme si je voulais lui laisser le mystère. Mon petit ami. Dis comme ça, ça me faisait vraiment bizarre. Non, je n'étais pas gay, ni même bisexuel. J'aime les femmes, c'est tout. Les femmes avec leurs formes et leurs caractères. J'étais prêt à reprendre la parole lorsque Willow se penchait pour prendre la bouteille, sauf qu'en pleine action, je me prenais un oreiller dans le visage. Surpris, je faisais des gros yeux. « Mais tu cherches vraiment les problèmes, toi ! » Dis-je, sans la laisser ramener la bouteille à elle, je l'embarquais au passage, un large sourire fier. J'avalais une gorgée puis deux mais sincèrement, ça devenait compliqué. D'un côté, je n'avais plus la sensation du goût fort en bouche y étant habitué, mais pourtant, j'avais l'impression de ne plus supporter ce même goût. « Je ne porterais pas le kilt. Je répète, je ne porterais pas le kilt. » Hors de question. J'ai une virilité à garder, moi. Tranquillement, je m'allongeais aussi sur le lit. Mon ventre avait besoin d'une descente parfaite pour accueillir la boisson. J'étais donc, à présent, couché à côté de Willow, les yeux rivés sur le plafond. Et quand je suis couché, je raconte moins de conneries mais j'ai tendance à entrer dans de longues discussions philosophiques. Pas mieux. Je tenais la bouteille droite - c'est mieux, ça - posé sur mon ventre - ou mes abdos, comme vous voulez -. « Et tu préfères les filles ou les mecs ? Tu as bien une préférence quand même... » Lui demandais-je sérieusement - ou presque -, sans quitter le plafond du regard.
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Je n'arrive pas à savoir s'il est vraiment arrogant ou non. Pas facile de cerner ce qu'il y a de vrai dans un regard embué par les effluves d'alcool, surtout lorsque l'on a soi-même du mal à voir net. "Han." Je m'indigne devant ces propos, ou du moins en prends l'air. "Un peu de gras, c'est toujours mieux qu'une grosse touffe de poils." On ne tomberait sans doute jamais d'accord. J'men fous, j'ai confiance en l'esthétique de mon arrière-train.

Quand j'essaie de reprendre la bouteille, il me coupe l'herbe sous le pied et la saisit avant moi. Bon, c'est sans doute mérité avec le coup que je viens de lui mettre, mais je revêt ma mine boudeuse alors qu'il boit encore. Il a apparemment autant de fierté que moi : c'est à dire bien trop. Je souris presque malgré moi lorsqu'il reparle du kilt et s'allonge à mes côtés, à moitié mort. Je m'appuie sur mon coude pour m'allonger sur le flan, la tête relevée pour le regarder. "Je vais finir par me vexer avec cette haine du kilt." fis-je doucement, toujours sur le ton de la plaisanterie. Je savais que ça n'avait rien de glamour, surtout sur un homme. Mon dieu, il me donne tellement envie de dormir.

"Je..." Je ne sais pas répondre à sa question. Elle me déstabilise un peu, en fait. Je me l'étais déjà posée, bien sûr. Sans jamais trouver de solution. Je me tais quelques instants, avant de laisser les mots glisser entre mes lèvres, sans y réfléchir, comme si je n'y opposais plus aucune résistance. "La logique voudrait que je préfère les femmes. Parce que j'ai toujours détesté mon père, qu'il m'a donné une image horrible des hommes." J'évite à ma mémoire de trop creuser dans mes souvenirs les plus sombres, mais ça n'est pas évident. "Avec elles, je sens que je garde plus facilement le contrôle. J'sais pas, c'est étrange. Comme si je n'avais pas de raison d'avoir peur." C'est étonnement plus facile de se confier à quelqu'un qui ne vous regarde pas. Il est là, les yeux rivés vers le néant, ne m'écoute peut-être qu'à moitié. Mais j'ai l'impression de me soulager d'un poids énorme. "Mais je dois être tordue. Je crois que j'aime bien me sentir toute petite dans les bras d'un homme." S'abandonner, être faible un instant, se laisser protéger, dominer. C'est tout une multitude de sensations qui fait que je ne saurais me passer de ces messieurs. Mes propres paroles m'arrachent un soupire, alors que je laisse ma tête se poser dans le creux de son épaule, comme en quête de réconfort. Je pose les yeux sur la bouteille qui vacille sur son ventre au rythme de sa respiration. Mes paupières sont lourdes. "Je le porterai, le kilt. Ne te rends pas malade. Tu as survécu jusque là, c'est déjà tout a fait impressionnant."
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Mieux vaut un peu de gras qu'une touffe de poils. Nos conversations tombaient bien bas et pourtant, elles nous convenaient. Elle me faisait rire, cette petite Willow. « On passe vraiment pour des yétis en fait. C'est vexant. » Les poils, c'est la vie après tout - quoi qu'à certains endroits, l'épilation aussi - mais il faut pas croire qu'on en a tous des touffes. De toute façon, depuis cet après-midi, on avait tendance à exagérer tous nos propos, dans l'unique but de contredire l'autre et de défendre sa propre cause. C'est alors que je prenais la bouteille de whisky en main, la prenant de court. Je devais impressionner pour ne pas porter le kilt le lendemain, mais ça en devenait trop enfantin. On se rendait malade pour avoir raison, pour gagner. J'étais allongé à ses côtés, lorsque justement, j'insistais sur le fait que je ne porterais pas le kilt. Jamais. Un léger sourire s'installait sur mes lèvres. Léger, parce-que je n'étais plus capable de faire grand chose. Et une fois couché, mon corps se détendait et l'alcool agissait d'autant plus. Ce n'était pas la fatigue qui arrivait mais un comportement plus calme. Moins d'euphorie. Tous les effets de l'alcool : passer du tout au rien. « Mais non, il ne faut pas être susceptible... » Dis-je aussi doucement qu'elle. C'était assez contradictoire puisque moi-même, je venais de dire que j'allais me vexer en entendant tant de clichés sur les hommes. Mes yeux ne quittaient toujours pas le plafond, comme si je n'étais plus capable de les bouger. On entrait alors dans une conversation assez privée sur Willow. Je l'écoutais attentivement, sans l'interrompre. « Tu trouves des avantages aux deux, c'est bien aussi... » Je ne savais pas quoi répondre donc je n'insistais pas sur ce sujet. Après tout, elle venait de se livrer sur un point de son histoire personnelle. En était-elle consciente ? Bonne question. Elle venait de poser sa tête dans le creux de mon épaule. Ça en devenait mignon et depuis quelques instants, l'ambiance s'était bien calmée. Je souriais légèrement lorsqu'elle me déclarait vainqueur de ce "défi". Je ne perdais pas une seconde pour poser doucement la bouteille sur le sol, sans même déranger Willow qui était confortablement installée. La couleur de l'alcool m'insupportait. « C'est cool, ça m'évite d'être plus malade que je ne commence à l'être. Mon estomac est mort... Alors merci d'assumer cette défaite. » Dis-je accompagné d'un léger et silencieux rire. Je passais mon bras autour d'elle, ayant toujours sa tête sur moi - bon, vous voyez la scène, ils sont blottis -. Ce moment m'interrogeait : est-ce que je pouvais agir avec elle comme si elle me plaisait ou plutôt comme j'agissais avec ma petite sœur ? Je ne savais pas, incapable de réfléchir. Ma main effleurait son bras. J'étais juste bien, alors qu'on ne se connaissait pratiquement pas. Le silence était très apprécié. Mes paupières se fermaient de plus en plus et je ne voulais pas briser ce fameux silence. Juste profiter de ce moment assez bizarre et peut-être laisser le sommeil arrivait et effaçait les traces d'alcool... Le hasard nous permet de faire de jolies rencontres. 
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Sa réponse à mes petites confessions est vague, mais ça me va. Je ne lui en demande pas plus ; ça prouve déjà qu'il m'a écoutée. C'était personnel, voire carrément intime. Mais étrangement, je n'ai pas l'impression de sentir un malaise s'installer. Comme si cela avait été tout naturel. Merci le whisky.

D'ailleurs, à la seconde près où j'accepte de prendre le gage, il repose la bouteille par terre, m'arrachant un sourire amusé. Il doit vraiment être au bord de ses limites... J'espère juste qu'il ne me vomira pas dessus. "Ca n'est pas une défaite... J'ai juste eu pitié de toi." que je réponds dans un murmure, pour qu'il ne prenne pas trop la grosse tête, et pour le taquiner encore une fois.

Un silence s'installe. Sa main effleure mon bras, me donne un léger frisson. Allongée tout contre lui, je ferme les yeux. La pièce toute entière semble tourner, et j'ai cette désagréable sensation de perdre l'équilibre. Mes doigts se raccrochent faiblement à ses vêtements, comme s'il m'offrait un point de stabilité. Je sens le sommeil venir me prendre, mon corps tout entier s’alourdir.

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Mon téléphone vibre au fond de ma poche, et me réveille dans un râle. J'ai affreusement mal au crâne. Quand j'ouvre les yeux, je me sens perdue. Matthias est toujours près de moi, je reconnais doucement sa chambre... Ok. Tout va bien. On s'est juste endormis, bien sagement. Je le toise un instant. C'est qu'il est confortable, ce garçon. J'aurais bien envie de rester comme ça encore un moment, offrir encore un peu de repos et de chaleur à mon corps épuisé par l'alcool. Mais mon portable vire encore, et je me sens bien obligée de le prendre, doucement, pour éviter de réveiller le jeune homme. Deux appels manqués, trois messages. Outch. Tous... de Zelda. Ah oui, il est quand même dix heures du soir. Elle me demande où je suis, ce que je fous... La soirée a déjà commencé.

Je me redresse légèrement, et me tourne vers Matthias, tapotant doucement sa joue pour le faire revenir à lui. Non, je ne vais tout de même pas partir comme une voleuse. "Il faut que j'y aille..." dis-je tout bas pour ne pas brusquer nos sens. Je sens qu'au moindre bruit un peu trop fort, ma tête exploserait. Oh, ça allait être dur.
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L'ambiance se calmait. On ne rigolait plus aux éclats mais l'ambiance restait bonne. Elle ne devenait pas froide ou tendue alors que Willow était près de moi, presque blottis. C'est bizarre d'être blottis contre quelqu'un qu'on ne connait même pas. En fait, je me demandais même comment on allait réagir la prochaine fois, lorsque l'on se retrouvera l'un face à l'autre. L'alcool ne sera plus là et on devra assumer cet après-midi des plus mouvementés. Mais pour le moment, mes muscles étaient de plus en plus faibles et mes paupières, de plus en plus lourdes. Et vu que Willow, qui était de nature bavarde si j'avais bien compris, ne parlait plus beaucoup, j'imaginais que c'était pareil de son côté.
Lentement, mes yeux se fermaient. Faisant totale abstraction de tout ce qu'il y avait autour de moi, ne pensant même plus au fait que j'étais accompagné dans mon lit. Rien. Le silence, le vide, le néant. C'était parfait, donner un peu de repos à mon corps. Et il en avait besoin.
Les heures passaient. En fait, je n'avais pas réellement conscience du temps. Dormir, cela faisait juste du bien et j'aimerai rester ainsi encore des heures et des heures sans bouger et sans me faire déranger. Et m*rde. Il suffisait de le dire. Je sentais qu'on me tapotait sur la joue. Franchement, je dormais si bien là. J'ouvrais difficilement les yeux, montrant ma "colère" a être réveillé. Enfin, la colère est un bien grand mot. Mon crâne et mon ventre criaient plus 'à l'aide' qu'autre chose. La silhouette de Willow se dessinait doucement devant moi. Je me redressais légèrement et jetais un coup d’œil sur le réveil posait sur la table de chevet à côté de mon lit. Vingt deux heures passés. Ah ouais, quand même. Elle me disait qu'elle devait y aller et il me fallait quelques secondes pour me resiter dans la journée et dans le contexte. C'est vrai qu'elle avait son anniversaire. « Ça marche... » Dis-je doucement, me redressant davantage lentement. On dirait un mort-vivant. À vingt-six ans, c'est super comme sensation. Ce qui me rassurait, c'est qu'elle non plus, n'avait pas l'air de péter la forme. « Profites bien, hein... » Dis-je accompagné d'un léger rire. Comme si profiter une nouvelle fois me semblait impossible. « Et encore joyeux anniversaire... » Je lui souriais légèrement. Et après une dernière accolade en guise de 'au revoir', je la regardais s'éloigner. J'enlevais seulement mon pull et mon pantalon - mes chaussettes aussi, évidemment - et voilà que je m'allongeais à nouveau. Parti dans les bras de Morphée pour de très très longues heures.
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