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Matlow ; Se droguer au café, c'est dangereux ?

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Et voilà, nous étions en congés et cerise sur le gâteau : bienvenue au Canada ! Le changement de paysage allait faire du bien à tout le monde, je pense. S'éloigner enfin du campus mais aussi de l'hôpital. Un peu de repos bien mérité. Je comptais bien profiter de ces vacances et de ce pays qui était magnifique et que j'avais déjà visité lors de mon adolescence accompagné de mes parents et de ma défunte petite sœur. Bon, cela datait maintenant et je ne me souvenais plus de grand chose. En tout cas, pour le moment, la classe de neige commençait bien. Il y avait de nombreuses activités, de diverses soirées et surtout, une bonne partie de l'université s'était inscrite pour venir ici. C'était normal. Harvard, c'est bien. Mais pour Noël, il y a mieux.
Passons. Cet après-midi, j'avais reçu un message sur mon téléphone de la part de Willow. Une jeune femme que j'avais rencontrée à l'hôpital et que j'avais secouru en quelque sorte. Nous n'avions pas pu beaucoup parler mais assez pour que je lui partage mon numéro. À première vue, elle m'était sympathique. Cependant, nous n'avions passé que quelques courtes minutes ensemble. J'avais peut-être tort et j'allais rapidement le savoir puisqu'elle souhaitait me voir aujourd'hui. Forcément, j'avais accepté avec plaisir, d'autant plus que c'était son anniversaire. Pourtant, elle devait en avoir des amis à voir pour cette occasion... Sûrement, ce soir... Bref, nous avions prévu de nous voir vers 17h00 au bar du coin. Celui qui se trouvait non loin des hébergements. Et l'heure approchait à grands pas.
17h00. J'entrais dans le bar où nous avions rendez-vous et je ne la voyais pas. Tant mieux, je n'aimais pas arriver en deuxième. Un peu de galanterie, s'il vous plaît. Je m'installais alors à une table près de la cheminée. Ma veste sur la chaise, je m'asseyais en posant un petit sac à côté de moi, contre le pied de ma chaise. Mystère. Je me frottais les mains pour me réchauffer un peu, l'attendant patiemment pour prendre commande.
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Oh, Canada ♪ On vient de débarquer dans ce pays qui m'est encore complètement étranger ; je n'ai jamais connu que Édimbourg et Cambridge dans ma petite vie tranquille. C'est la première fois que j'ose me lancer pour voyager, et c'est en même temps terriblement excitant et angoissant. Zelda est venue elle aussi, et c'est à mon sens une belle façon de fêter notre vingt-troisième anniversaire. On fêterait ça dignement dans la nuit, mais en attendant, elle m'a  abandonnée pour aller voir ses amis.

Je range mon téléphone bien au fond de ma poche et me pince les lèvres. Bon dieu mais je me sens tellement gênée à cet instant ; je ne pensais pas sincèrement que Matthias accepterait de me voir là, tout à l'heure. Ca fait un peu sans-amis désespérée de contacter un presque inconnu le jour de son anniversaire, non ? Enfin, j'ai de toutes façons eu envie de le revoir. Donc autant assumer, maintenant.

Je suis en retard, forcément. De peu, mais j'ai horreur de faire attendre les autres. J'accélère le pas comme je peux jusqu'à l'entrée du café dont je passe la porte. Je suis emmitouflée dans mon manteau, le visage presque caché sous mon écharpe épaisse. Et je tiens debout. Oui, j'aurais peut-être du le lui préciser, qu'il ne prenne pas peur devant une telle stature. Bon. Un bon mètre soixante, quoi. D'ailleurs, le froid engourdit mes jambes, ce qui me donne cette démarche pas glamour du tout, un peu raide et mécanique.

Il est là, déjà posté à une table près de la cheminée, et j'ai un bref moment d'hésitation. Dans quoi est-ce que je suis en train de m'embarquer ? Est-ce qu'on est là pour se draguer ? Pour se lier d'amitié ? C'est trop étrange de revoir un inconnu comme ça, sur un coup de tête, sous prétexte qu'il est mignon et n'a pas l'air con. Je croise son regard. C'est foutu pour faire demi-tour. Soit, je prends mon courage à deux mains, souffle un coup et avance vers lui, déroulant l'écharpe autour de mon cou. "Salut." lui dis-je dans un sourire alors que j'arrive vers lui. J'ai les joues rouges à cause du froid de l'extérieur, mais ne perds pas mon air enjoué. "Tu as vu ? Je tiens debout maintenant !" On dirait une gamine qui s'émerveille devant son cadeau de noël, je sais bien, mais c'est un tel soulagement que je ne peux m'empêcher de le partager, toujours avec la même lueur dans le regard.

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Je me demandais ce que ce voyage allait nous réserver. Il se passe toujours des tonnes de choses pendant les vacances, lorsque l'on est tous ensemble et surtout, lorsque l'on est loin d'Harvard. Nous sommes loin de notre quotidien, de nos habitudes, on se sent un peu loin de la réalité et on est tentés de faire tout et n'importe quoi pour rendre ce séjour inoubliable. Par chance, il était rare que je fasse que des conneries. Quoi que, avec un peu d'alcool dans le sang et de jolies demoiselles autour de nous, on est tous capables de faire n'importe quoi. Bref, tout cela ne venait que de commencer et pour le moment, j'étais blanc comme neige - pas mal l'expression bien placée -. On verrait bien ce que la suite du voyage me réserve.
Ce rendez-vous avec Willow tombait bien. Je n'avais rien de prévu et puis, ça me ferait plaisir de la revoir et de pouvoir faire connaissance. Cette jeune femme m'intriguait, oui. Elle se démarquait par son naturel, du peu que j'avais pu voir. J'avais hâte d'en savoir plus sur elle. J'étais donc installé à une table, près de la cheminée. Elle n'allait pas tarder à arriver. Je vous avouerai que le lapin passerait mal mais non, elle n'était pas comme ça. Après tout, c'est elle qui avait proposé de se voir. Après tout, c'est une femme et elles ont toutes des réactions inattendues et incompréhensibles. Ah non, c'est bon, la voilà. Debout. Normal. C'est vrai que je ne m'étais pas posé la question : serait-elle encore en fauteuil ou aurait-elle pu enfin l'abandonner pour retrouver entièrement la mobilité de ses jambes ? Et bien, à l'approche des fêtes de fin d'année mais aussi son anniversaire, j'étais conte pour elle qu'elle puisse remarcher normalement. « Salut ! » Dis-je simplement pour la saluer, un sourire aux lèvres. Elle avait l'air frigorifiée, et à la vue des températures extérieures, c'était normal. Comme j'aimais l'été ! Les joues toutes rouges et si fière d'annoncer qu'elle tenait debout, elle était mignonne. On dirait une petite fille mais je pouvais comprendre sa joie. « Oui ! Tu n'as plus aucune raison de glisser à cause du verglas, maintenant ! » Mon sourire ne quittait pas mes lèvres, et je la regardais enlever son écharpe, sa veste et tout l'attirail pour ne pas avoir froid. La regardant s'apprêter à s'installer face à moi, je posais le petit sac sur la table, accompagné d'un simple mais efficace. « Joyeux anniversaire mademoiselle ! » Dans ce petit sac ? Une bouteille de Jack Daniels, puisqu'elle m'avait dit qu'elle ne comptait pas rester sobre toute la soirée. Et n'étant pas une accro au café, ce cadeau lui serait probablement utile.
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Ma peau me brûle. Le feu de cheminée est un peu violent, mais terriblement agréable. J'ai la sensation de fondre sur place, et de retrouver doucement chacune de mes articulations engourdies. Lorsqu'il me répond, je lui fais un grand sourire. "Ce serait sous-estimer mon talent inné à tomber en toute circonstance." J'aimerais que ce ne soit qu'une blague, mais je ne suis pas adroite pour un sous. Quoi que cela est apparemment un tout nouveau moyen de faire des rencontres, et pas des moins efficaces.

Il m'a fallu quelques instants pour que j'achève de retirer tout mon attirail et le poser sur le dossier de la chaise. Je replace mon pull qui dévoile -innocemment bien sûr- l'une de mes épaules, tirant légèrement sur les manches pour réchauffer mes mains. Je lève vers lui un regard surpris lorsqu'il sort un sac pour le poser sur la table en me souhaitant un joyeux anniversaire. "Merci." que j'articule doucement alors que j'ai du mal à ne pas rire, parce que l'intention me touche, et probablement aussi parce que tout cela me rend nerveuse. Je me demande franchement ce qu'il veut m'offrir.

Sans attendre plus, je dévoile le contenu du sac, et lui fais instantanément de grands yeux ronds en découvrant la bouteille de whisky. "Sérieusement ?!" J'avais dû passer pour une grosse alcoolique avec mes références à la boisson. Mais je ne peux m'empêcher de sourire. Pas question de rester sobre alors que c'est mon anniversaire, et je pense qu'il a bien saisi ce concept. Je me dépêche de cacher la bouteille sous la table, alors qu'une serveuse arrive avec deux grands cafés qu'elle pose devant nous. Quand elle repart, je tourne un regard malicieux vers le jeune homme. "Tu te sens capable de t'essayer à l'Irish coffee ?" Petit air de défis dans la voix, évidemment. C'est plus simple de faire connaissance lorsque l'alcool est là pour désinhiber nos sens.
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Je regardais autour de moi, peu d'étudiants d'Harvard étaient présents. Ils profitaient probablement des pistes de ski, ou bien étaient cachés pour boire tranquillement - et pas de l'eau, cela me semble évident -. En parlant de boisson, j'espérais que Willow apprécierait le cadeau plein d'humour que j'allais lui offrir. C'était un petit clin d’œil au peu de choses que l'on savait l'un sur l'autre. Prouver que j'étais bien attentif à ce que l'on pouvait me dire ou me faire comprendre, et montrer que j'avais bonne mémoire. Et heureusement, vu mes études. Je reposais mes yeux sur elle, maintenant qu'elle était bien installée face à moi. Nous évoquions sa maladresse et ses paroles me fit sourire encore plus que jusqu'à maintenant. « À ce point là ? Malheureusement, je ne serai pas toujours là pour te rattraper... » Je n'avais eu aucune idée de la raison de mes paroles. Et je me demandais enfin comment nous devions réagir, elle comme moi. Amicalement ? Avec de la séduction ? En réalité, je n'en avais aucune idée. On s'était rencontrés, on s'était bien entendus. Point. On verrait bien comment cela s'en suit.
Après lui avoir souhaité son anniversaire d'une façon assez simple et peu festive - en même temps, on ne se connait pas vraiment, je ne vais pas lui sauter dessus -, je lui offrais ce petit sac et cette fameuse bouteille. Curieux, je ne la quittais pas du regard afin d'analyser sa réaction et je n'étais pas déçu. De gros yeux et un 'Sérieusement' des plus surpris. Je rigolais donc à cette question rhétorique. La serveuse arriva et Willow cacha discrètement le sac sous la table alors que deux cafés brûlants viennent se poser devant nous. Après avoir remercier la serveuse, j'écoutais la proposition de la jeune femme face à moi. Une proposition, ou plutôt un défi. Alors que je posais une main autour de mon café pour me réchauffer, je lui répondis. « En fait, tu me prends vraiment pour un petit étudiant en médecine très sérieux... Mais je vais te surprendre puisque j'accepte volontiers. Et encore, l'Irish Coffee, c'est bon enfant. » Oui, j'en rajouté un peu pour paraître moins sérieux et montrer que moi aussi, oui je bois, et oui je sais m'amuser. Et mon petit sourire ne me quittait pas.
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Je crois que si mes joues ne l'étaient pas encore, elles seraient devenues roses à sa remarque. L'idée de l'avoir en temps que sauveur 'officiel' ne me déplairait pas tant que ça, je dois bien l'avouer. Mais je devrais probablement ne pas penser à ce genre de chose. Pas pour l'instant en tout cas.

Sa réaction pour l'alcool me surprend et m'arrache un rire. Il me provoque là, non ? Monsieur ne sait pas encore ce dans quoi il s'embarque. Je me mords la lèvre une seconde lorsqu'il parle de boisson bon enfant, avant de tenter de prendre un air faussement sérieux. "Je pensais que c'était un fait avéré : les médecins sont sages, alors que les scientifiques de mon genre sont de gros dérangés." Je le cherche, le taquine ouvertement, et c'est sans doute la meilleure façon de voir si ça colle avec quelqu'un. Et puis il est vrai que passer des heures à découper des lamelles de cerveaux en cours de neurosciences à la fac ne nous apportait pas une réputation de tendres. "Et je suis écossaise, il ne faut pas me prendre à la légère pour ce qui est de ma descente. Je suis née avec de l'alcool dans le sang !" Cliché du soir, bonsoir ! J'avais à peine atteint l'âge légal pour boire en Ecosse avant de quitter le pays pour Harvard, mais le Royaume-Uni de manière général avait la renommée de n’héberger que de gros alcooliques bâfrés aux Fish'n'Chips. Préjugé que respectait curieusement ma propre mère. Bref.

Je reprends la bouteille sous la table pour l'ouvrir discrètement et en verser une larme dans chacune de nos tasses. Plutôt un bon gros sanglot qu'une larme, en fait. Fallait pas me chercher. Je relève le regard vers Matthias pour lui adresser un petit clin d'oeil peut-être trop sûr de moi alors que je referme la bouteille et la pose près de mon pied. "Mais ce n'est pas tous les jours que je bois du whisky à 17h avec un presque inconnu." que je conclue en toute honnêteté, attrapant une cuillère pour mélanger mon café encore trop chaud aux douces effluves sucrées.
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Célibataire, cela faisait un bout de temps que je l'étais. Je n'étais pas du genre à enchaîner les femmes sans aucun espoir dans la relation. Quand je commençais quelque chose avec une demoiselle, c'est que c'était sincère et que je croyais en nous. Mais alors vu l'époque, vous imaginez bien que ce n'était pas simple de trouver quelqu'un qui a assez de courage pour commencer quelque chose de sérieux. Et puis, je n'ai jamais été amoureux et quand j'entends des amis me parler de ce sentiment si fort, j'en tremble de peur. Je veux bien aimer mais ne pas être soumis à mes sentiments. Ne pas vivre que pour la personne en ayant peur de chaque jour qui passe. Beurk. En fait, célibataire, c'est bien aussi. De toute façon, je n'ai pas assez de temps à accorder à une relation sérieuse. Mais pourquoi parler de ça ? Peut-être juste pour me rassurer que non, on est loin d'un rencard. Ce genre de truc officiel qui foire souvent.
Passons. Les conversations fortes intéressantes démarraient. Alcool et histoire de l'un ou de l'autre. C'est bien connu, l'alcool délie les langues. Et ce n'est pas toujours signe de bonne nouvelle. « Si vous sortiez davantage de vos laboratoires, vous verriez que ce n'est qu'un cliché et que vous avez de la concurrence. » On se taquinait, on se cherchait. Je trouvais ce petit jeu plutôt agréable pour le moment et elle l'avait bien instauré. Lorsque Willow évoqua sa bonne descente et ses origines écossaises, je fis semblant de jeter un coup d’œil sous la table pour ensuite ajouter. « Tu as peut-être la descente mais tu n'as pas le kilt. Je suis déçu. » Et oui, les clichés, je les connais. Par chance, j'étais New Yorkais et on nous épargné quelques vieux clichés de ce genre là. Elle versait alors discrètement un peu d'alcool dans nos tasses avant de m'adresser un clin d’œil. « Tu me voyais comme un gentil médecin. Ça tombe bien, je t'imaginais comme une enfant maladroite et naïve... C'est le moment de casser nos premières impressions, non ? » Dis-je en souriant, regard provocateur. Je touillais ma boisson à l'aide de ma cuillère, avant d'en boire une gorgée.
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Mais c'est qu'il m'enchaîne, le bougre. Pas de kilt en effet, ça aurait pourtant été la tenue idéale pour une scientifique folle au Canada, quoi que cela aurait aussi achevé de m'enfoncer dans les abysses de mon impopularité. "Il fait un peu trop froid pour se passer de sous-vêtements à ce niveau-là, non ?" que je lui rétorque, le sourire aux lèvres. J'ai tendance à vraiment dire n'importe quoi quand je réponds au tac-au-tac. Mais c'est la tradition hein, qu'est ce que je peux bien y faire ? Puis la délicatesse n'est pas franchement mon meilleur atout. Pas pour ce qui est des mots en tout cas. Pas de problème pour découper un cerveau.

Quand il ose me comparer à une enfant, j'en suis presque vexée, et prends un air faussement outré. "Je... suis juste maladroite." dis-je à défaut de trouver une meilleure réplique pour me défendre. Mes mains s'enroulent autour de ma tasse chaude et je prends une première gorgée du breuvage tout de même bien revigorant, avant de croiser encore son regard. Il y a quelque chose qui me plaît dans son petit air provocateur. J'ai l'impression que le courant passe bien, et que je tiens enfin l'occasion de prouver à ma chère soeur que si, je suis bien capable de me sociabiliser. Ca n'est finalement pas si compliqué que ça, tant qu'il y a du répondant en face. "Si tu tiens tant que ça à faire tes preuves, on devrait vite finir ce café et sortir boire cette bouteille une bonne fois pour toute." Il n'y a -sûrement- rien de mieux que de découvrir une nouvelle ville en chinant dans ses rues avec quelques grammes dans le sang et en bonne compagnie. J'allais peut-être finir ivre morte un peu trop tôt, mais ce serait tellement libérateur. Avec l'hospitalisation et tout ce qui avait suivi, cela faisait bien trop longtemps que je n'avais pas juste pris un moment de plaisir sans me soucier de ses conséquences.
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Il était rare que je sois aussi à l'aise avec quelqu'un aussi rapidement. On ne se connaissait pas : je ne savais ni son âge, ni son nom de famille, ni son passé. On était encore bel et bien des inconnus l'un pour l'autre et pourtant, je me sentais bien avec elle. Enfin, ce sont des grands mots mais tout cela pour dire que pour le moment, le feeling passait et on s'entendait plutôt bien, cette petite Willow et moi. Nous parlions des clichés écossais et j'étais venu sur ce fameux kilt, qu'elle ne portait pas. Comme quoi, origine écossaises, c'est vite dit. Evidemment, je disais cela pour la taquiner et pour l'embêter plus qu'autre chose. « Tout est relatif... Il fait froid parce-qu'on se dit qu'il fait froid. Mais si tu fermes les yeux et que tu t'imagines qu'il fait 30°C, il fera cette température ! » Qu'est-ce que c'était con comme théorie. C'est juste que je ne voulais pas lâcher le morceau et que j'aimais avoir raison. Oui, je suis fier comme homme et même si j'ai tort, je n'aime pas l'avouer. Je suis quelqu'un de rancunier, alors cela marche aussi. Et puis, je suis têtu. Bref, bourré de défauts que voulez-vous.
Passons. Surprise lorsque je la qualifiais d'enfant, je rigolais à sa réaction assez vexée. Je plaisantais toujours bien qu'il était vrai que je ne savais pas quel âge elle avait. Willow paraissait si sage, si discrète. Si innocente, en fait. Bref, n'envenimons pas les choses. Et puis, nous buvions notre Coffee tranquillement lorsque, poursuivant son défi, elle proposait de finir rapidement notre tasse pour aller s'enfiler discrètement cette bouteille de Jack Daniels. Courageuse et moins jeunette que je l'imaginais. Chacun voulait briser les clichés et les impressions de l'autre et nous étions clairement dans un petit jeu qui, pour le moment, me plaisait beaucoup. Après tout, c'était une façon comme une autre de faire connaissance. Avec davantage de divertissement. « Mes preuves sont déjà toutes faites. Juste à toi de les croire... » Répondis-je seulement en enchaînant les gorgées de ma boisson. Et il est vrai que ça réchauffait assez bien. Je sentais que je n'allais pas finir ma journée tout clair. Bourré à 17h, c'était très rare. 
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"Oh, c'est ton sujet de thèse je suppose. Non, parce que je pense que tu tiens quelque chose là." lui dis-je en contenant un rire, alors que je m'efforce de le regarder droit dans les yeux avec le peu de sérieux qu'il me reste. Je ne dirais pas que le whisky tape déjà, quoi qu'avec le jetlag que je traîne -que l'on se traîne tous- depuis Cambridge, je ne suis pas au meilleur de ma forme. Pas question cela dit de se ménager : il faut apparemment que je lui démontre que je n'ai rien d'une enfant. Ouais, je suis susceptible. Et je dois avoir des choses à me prouver à moi-même.

Je reprends une loooongue gorgée de mon café ; on arrive déjà presque au bout, et la chaleur brûlante du mélange fait que l'éthanol se diffuse sans résistance dans mes veines, me réchauffant doucement la poitrine, le ventre, et chacun de mes organes congelés. "Je ne crois que ce que je vois." Je pose les coudes sur la table, la tasse toujours entre les mains pour me pencher un peu vers lui. "Si tu m'impressionnes ce soir, alors je porterai le kilt toute la journée de demain." Je lui tends la main, comme pour sceller le deal, avant d'ajouter dans un petit sourire "Mais bien sûr, ça marche dans l'autre sens aussi." Je me sens déjà pousser des cornes de diablesse machiavélique, quoique l'idée n'est pas la plus brillante du siècle. Il va voir, ce petit, ce que l'on récolte à force de se moquer de moi, héhé.  
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