Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMatlow ; Se droguer au café, c'est dangereux ? - Page 3
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Matlow ; Se droguer au café, c'est dangereux ?

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Souvent, on peut faire des choses en se demandant par la suite quelle idée on avait pu avoir pour agir ainsi. Et bien là, tout de suite, c'était le cas. Quoi que ce n'était pas moi à l'origine de cette idée alors je m'enlève toute responsabilité de cet acte. Quelle idée de tenter de dévaler une rue enneigée, sur un bout de bois complètement humide, avec de l'alcool dans le sang ? Et bien voilà, c'était Willow et Matthias pour vous servir ! À cet instant, j'avais mal partout, une chaîne hi-fi dans la tête, des courbatures tel un grand-père et de la neige partout sur moi. Et pourtant, il faut croire qu'il en faut plus pour pleurer puisque nous étions deux à rigoler comme des fous alors qu'on était loin d'être seul au monde. Lorsque je lui retournais la question pour savoir comment elle allait, elle nous rappelait l'existence de son anniversaire en ce jour-même. C'est vrai qu'avec toutes ces conneries, j'en oubliais la réalité. Au moins, elle garderait ce pseudo souvenir. « J'avoue, avoir mal comme des vieux à notre âge, c'est limite... Ça te fait quel âge d'ailleurs ? » Et voilà, tous les moyens sont bons pour découvrir la vie de l'autre en toute subtilité. Je lui avouais que j'avais une sensation bizarre entre l'alcool en bouche et le mal de crâne suite à la chute... Ou au whisky, je ne sais plus trop. Et à l'écouter, pour changer de goût, rebuvons du whisky. Olé. Je prenais la bouteille qu'elle me tendait bien gentillement pour y boire une ou deux gorgées. La sensation froid-chaud n'était pas des plus agréables et je pensais bien que les futures vingt-quatre heures, je les passerai au lit. Parce-qu'entre le mal de crâne qui s'installe tout doucement et le froid qui va me faire attraper une bonne angine, je ne risquais pas de péter la forme le lendemain. Mais pour rester dans mon lit, je dois éviter la punition du kilt et pour cela, je dois tenir le coup encore un moment... Jusqu'au moment où Willow ne tiendrait plus le coup, en fait. Je faisais une grimace à chaque gorgée, je crois que mon ventre a tout remué à l'intérieur et cela ne faisait pas bon ménage d'avoir tourné sur la gauche puis sur la droite, pour finir la tête la première. J'enlevais d'une main la neige comme je le pouvais. « Sauf que vu notre état, on ne rentrera nul part. Des personnes complètement trempés et qui puent le whisky, ça n'intéresse pas les patrons et ça leur inspire les conneries... » Alors qu'elle se levait en première, je comptais faire de même. Tout en délicatesse. « On se relève touuuut doucemeeeent... » Entre le froid et la chute, mon corps était à moitié endormi. Et vu l'alcool ingurgité, si je me relevais d'un coup, je retomberais aussitôt. Évitons une humiliation supplémentaire. Je regardais Willow comme si nous venions de réussir un exploit, de gravir l'Everest. « Surtout, on reste droit, on ne parle pas trop... Nous sommes des gens... Normaux. » Lui dis-je en regardant autour de nous, un large sourire aux lèvres. Un sourire idiot surtout.
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Notre petite compétition à savoir qui tiendrait le plus longtemps est toujours aussi loin de trouver son dénouement. Parce que je commence à comprendre que l'on est aussi fier l'un que l'autre, aussi borné à prouver que l'on est le meilleur. Et j'aime avoir de la concurrence dans ce domaine. "J'ai 23 ans." lui dis-je dans un sourire alors que je me tiens prête à le rattraper -ou du moins à tenter- alors qu'il se relève avec autant de mal que moi. Le voir galérer m'arrache un nouveau rire. "Et toi, tu as quel âge ?" Un peu plus je suppose, mais il ne doit pas être bien vieux.

Le voilà sur ses deux pieds, et je dois à nouveau lever le regard pour trouver le sien et son sourire idiot qui est probablement un reflet parfait du mien. "On n'est pas normaux, non, je ne crois pas." que je lui fais en riant encore. "Et d'ailleurs je veux qu'on finisse cette bouteille !" que je lui fais avec ce qu'il me reste de fermeté dans la voix. Ouais, je suis décidée à finir la tête à l'envers, et le malheureux n'aura pas d'autre choix que de me suivre ou enfiler ce putain de kilt pourtant trop fabuleux pour être détesté à ce point. Il en reste bien la moitié, et il nous faut donc trouver un endroit au chaud où picoler tranquillement. L'évidence ne tarde pas à me frapper. "Tu saurais encore retrouver ta chambre, je me trompe ?" Je me mords la lèvre dans un sourire malicieux. J'ai le regard qui pétille de génie -non qu'il ne fallut chercher bien loin pour dénicher cette idée. "Enfin, si tu veux bien m'y inviter." D'accord, ça sonne peut-être assez tendancieux, mais je ne suis plus vraiment en état de m'en soucier. Au pire des cas on finira par se battre pour savoir qui aura la priorité pour vomir dans ses toilettes, au meilleur on comatera bien au chaud sous sa couette, et à cette heure-ci je crois que cette perspective est bien plus plaisante qu'une partie de jambes en l'air.
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Je me demandais vraiment comment elle allait assumer sa soirée d'anniversaire. J'imagine qu'elle allait fêter ça avec des amis, ce serait normal. Mais espérons que d'ici là, elle se sentira davantage mieux... Et sincèrement, je préfère ça pour elle que pour moi, parce-qu'après cette bouteille, j'éviterai le whisky quelques jours. D'ailleurs, j'apprenais qu'elle fêtait ses vingt-trois ans aujourd'hui. Moins jeune que ce que je croyais mais pas trop vieille. Oui, en la regardant bien, elle faisait son âge et elle était plutôt fière. Elle me retournait la question, rigolant de me voir galérer à me relever. Et c'était drôle, oui. « 26 ans. Et vu ma situation actuelle, il y a des chances pour que je finisse comme Tanguy... » Enfin, seulement à moitié. J'avais au moins prit l'initiative de quitter le cocon familial à dix huit ans, pour venir ici, étudier à Harvard.
Finir cette bouteille. Les mots résonnaient dans ma tête, elle tournait un peu d'ailleurs. Mais en se concentrant sans bouger, ça passait assez vite. « Ne t'inquiètes pas, on va la finir... » Je n'allais pas me défiler quand même. Une fois ce manège dans ma tête terminée, je lui souriais en la regardant à nouveau. Etant dans une posture quelque peu normale, les gens se souciaient moins de nous, et ça faisait plaisir. Je me sentais moins au zoo et cette sensation était sympathique. « Evidemment... Ça ne doit pas être difficile. » Je regardais autour de moi avant de reprendre. « Par contre, l'hôtel, c'est à droite ou à gauche ? » Habituellement, mon sens de l'orientation était bon mais aujourd'hui, c'était différent. D'un coup, je tournais la tête vers elle pour reprendre la parole. « Mais tu veux vraiment qu'on partage une chambre ! C'est toi qui fantasme, en fait ! Et après, on me fait passer pour le dragueur que je ne suis pas ! » Bien sûr, je rigolais. À ce moment là, on était incapable de se draguer consciemment ou de réaliser une quelconque attirance. Je voyais la façade de notre hôtel un peu plus loin. En lui pointant l'établissement du doigt, je souriais d'avoir retrouvé la mémoire. « À gauche ! C'est là-bas ! » Et aussi vite, je remettais l'une de mes mains dans la poche, l'autre tenant toujours la bouteille. Une gorgée glissait dans ma bouche, avant de la lui rendre - la bouteille, pas la gorgée-.
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Pas vraiment de surprise sur son âge, et à vrai dire ça n'est pas le genre de détail auquel je prête de l'importance. Mais je souris encore à sa remarque. Lors de notre première rencontre, j'aurais eu du mal à imaginer que l'on finirait ensemble dans cette situation.

Quand il me demande quelle direction prendre pour l'hôtel, je fige un instant. Oulah, ça n'est surtout pas à moi qu'il faut demander ça. On est probablement dans le même avec les autres étudiants, ça a d'ailleurs le mérite d'effacer un peu le fossé social qui me sépare de la moitié des étudiants richissimes d'Harvard. Mais là tout de suite, j'ai un peu de mal à me repérer. C'est sa remarque sur mes fantasmes qui me fait revenir sur terre, alors qu'un sourire s'étire sur mon visage, d'une oreille à l'autre. "Mais qu'est ce que c'est que ce narcissisme !" que je lui fais en plantant mon petit poing dans son épaule en signe un peu mollasson de résistance. "Je ne fantasme que sur les hommes qui portent dignement le kilt, moi, monsieur." que je conclue en levant le menton vers lui.

Il pointe finalement le bâtiment du doigt, et je suis sa trajectoire pour le reconnaître. On n'est pas si loin que ça. Enfin, pour des gens qui savent encore marcher correctement. On emboîte tout de même le pas, alors qu'il me tend la bouteille. Ma gorge se serre comme si elle refusait d'y goûter à nouveau, mais je la prends pour une nouvelle gorgée, presque forcée. Cela reste le meilleur remède contre le froid en attendant de se mettre à l'abris du vent. Je revisse le bouchon dans un son métallique qui commence à s'ancrer dans un coin de ma tête. Et mon bras libre, je le passe autour de celui du jeune homme qui jouerait un parfait rôle d'escorte. Plus le temps passe, et plus je me dis que je l'aime bien. Il ne me fait pas la morale, il me fait rire, et je crois que j'arrive à l'amuser moi aussi.

Une dizaine de minutes et quelques blagues au raz des pâquerettes plus tard, on arrive devant l'hôtel. Je ne sens plus mes jambes, j'ai horreur de cette sensation. Mais je sais, heureusement, qu'il ne s'agit que du froid. Je m'aide encore de lui pour entrer, et lorsque l'on passe les portes, je le lâche enfin. Le chauffage nous frappe au visage presque aussi violemment que le froid de l'extérieur, et j'ai déjà l'impression d'étouffer sous mon manteau. Mais mon dieu que cela me fait du bien. Je soupire, vacillant un peu à cause de l'alcool, et cache d'ailleurs habilement la bouteille contre ma poitrine. Pas discrète. Du tout. On dirait même que je viens de voler quelque chose dans le hall. Mais peu importe, j'avance par petits pas pressés vers l’ascenseur que je m'empresse d'appeler.
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Je crois qu'il était temps pour nous de rejoindre un lieu chaud, sûr et où on pourrait terminer la bouteille sans passer pour des alcooliques publiquement. Un peu de pudeur, tout de même. Ce dont j'étais content, c'est de tuer le cliché de 'l'étudiant en médecin est sérieux, il ne boit pas, ne fume pas, ne mange pas gras/salé/sucré et fait du sport'. Je me passionne pour la médecine oui, enfin plutôt pour la gynécologie... Mais je reste un homme, un jeune, un étudiant... La fête, c'est un peu notre quotidien. Et puis, boire autant occasionnellement, ça ne tuera pas mon foie. Enfin, je ne crois pas. Willow, qui m'avait vu dans un état des plus sérieux lors de notre première rencontre, à l'hôpital, pouvait donc se rendre compte que non, je ne vivais pas la tête dans les bouquins et que moi aussi, je pouvais oublier les études pour m'amuser un peu. Et je pense que c'était réussi. Réciproquement.
Nous étions donc en train de songer de rentrer à l'hôtel pour se réchauffer. On revenait sur la possibilité de partager une chose, ce qui était bien mieux pour finir une bouteille ensemble. « Aucun narcissisme ! Juste réalité ! » Elle me précisait juste après qu'elle ne fantasmait que sur les hommes portant le kilt dignement ce qui me faisait rire. « Ça tombe bien, je ne fantasme que sur les femmes saines qui se contentent de boire du café... » Ceci ne ressemblait bien sûr qu'à de la pure taquinerie. Par là, je voulais lui faire croire que je la considérais comme une alcoolique et ça, ça ne faisait pas partie de mon lit. Juste croire, évidemment. Et puis, la référence au café venait de notre rendez-vous d'il y a quelques minutes, où on était censé partager un café aujourd'hui, ou encore celui de l'hôpital. 
Bref. Je retrouvais mon sens de l'orientation et nous pouvions ainsi nous diriger vers l'hôtel. Quelques minutes de marche était nécessaire et Willow s'emparait de mon bras. Ça me faisait penser à mon amie Swan que j'escortais lors de soirée pour vérifier qu'elle mangeait bien et qu'elle ne touchait pas à la drogue. Sauf que là, on se tenait plutôt pour rester debout et marcher droit. Aucun n'escortait l'autre plus que l'autre - vive la répétition -. Au bout d'un certain moment, nous voilà arriver à destination. La chaleur de l'intérieur de l'établissement nous brûlait. Waouh, comme cela faisait du bien. Mais le choc était là. La différence de température était même trop forte. Nous nous dirigions vers l'ascenseur que Willow appela rapidement. La façon dont elle tentait de cacher la bouteille me faisait rire. Une fois dans l'ascenseur, je réfléchissais. « Je crois que ma chambre est au... Cinquième étage ! » J'appuyais alors sur le bouton et assez vite, les portes s'ouvraient à nouveau. Maintenant, prions pour que ma clé soit toujours dans ma poche de veste - oui, je l'avais gardé, hihi -. Bingo. Un peu de chance s'offrait à nouveau. Et comme les choses sont tellement bien faites de nos jours, le numéro de chambre est inscrit sur cette même clé. Nous marchions donc lentement pour que je mémorise mon numéro ainsi que ceux des chambres devant lesquelles on passer. « 104... 105... 106... 107 ! Nous voilà ! » J'avais normalement un colocataire le temps de ce séjour mais celui-ci ne s'était montré que peu de fois dans la chambre. Je le connaissais un peu et il devait probablement se trouver un logement ailleurs le temps de la nuit. Tant mieux, cela me laissait une chambre pour moi. Je glissais donc la clé dans la serrure afin d'ouvrir la porte - c'est mieux -. Je laissais entrer Willow avant de la suivre et de la refermer délicatement - la porte, pas Willow -. « Tu as vu comme je suis un homme parfait... » Le lit était fait et la chambre était relativement rangée - à exception d'un pantalon qui traînait et de quelques feuilles sur le bureau -. Je souriais tout en enlevant mes chaussures mais aussi ma veste, mon écharpe. Bref tout ça, tout ça. Et tranquillement, j'allais m'asseoir sur mon lit, dans un souffle de soulagement et de joie. « Je ne pensais pas être aussi heureux de retrouver ma chambre aujourd'hui ! » Je lui souriais avant de reprendre. « Par contre, t'as pas de mec hein... ? Parce-que perso, si ma copine se faisait une bouteille de whisky avec un autre gars et qu'elle la finirait dans sa chambre... Je le prendrais mal. » Autant se rassurer tout de suite. Ma question était légitime : comment pourrais-je savoir si elle avait quelqu'un ou pas ? Et puis, ces questions subtiles permettaient de continuer de faire connaissance.
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Il n'a pas l'air bien sûr de lui quant à l'étage de sa chambre, et je commence à me dire que s'il faut tous se les faire, on aurait largement de quoi occuper notre soirée. Heureusement, il semblerait qu'il ait vu juste. On cherche le numéro de sa chambre un instant, et je me contente de le suivre bêtement, chancelante, puisque je n'ai aucune idée de celui que l'on vise. J'ai le temps, du coup, d'ouvrir mon manteau et ressortir la bouteille dissimulée dans mon décolleté. C'était pourtant du meilleur effet. Voilà, on y est : la chambre 107. Il y a un petit côté mystérieux à y pénétrer, je ne sais pas bien pourquoi. J'imagine que toutes les chambres sont les mêmes ou du moins se ressemblent, mais je m'attends à être surprise. Lorsqu'il me laisse passer et me dit être l'homme parfait, je ne peux m'empêcher de lui rire au nez. "Ca demande encore à être prouvé." Je sais qu'il plaisante, alors autant continuer à le taquiner. Cela reste amusant quoi qu'il arrive.

Il est vrai, cela dit, que la chambre est bien rangée. Bon, on n'est pas arrivés depuis longtemps, mais sincèrement... Celle que je partage avec ma soeur a très vite été sans dessus dessous. On n'a définitivement pas les gênes du rangement et de l'organisation.

Je pose la bouteille sur le bureau et l'imite lorsqu'il retire ses chaussures et son manteau. Je frissonne un peu en sentant mes cheveux mouillés et glacés se coller à ma nuque, et mon corps semble m'emporter de lui même jusque dans la salle de bain que je trouve sans problème -c'était ça ou un placard-, où je prends sans me gêner une serviette pour me sécher la tête. Je reviens vers lui en frottant vigoureusement mes mèches blondes décoiffées. "Je ne pensais pas finir dans ta chambre tout court, mais ça me va." fis-je dans un sourire rendu niais par l'alcool. Je reprends la bouteille sur mon passage et viens m'asseoir à côté de lui, pour finalement laisser glisser la serviette sur mes épaules. "Pas de copain, ni de copine d'ailleurs." J'arque le sourcil en le fixant un instant. Ouais, comme ça c'est fait, il sait que je suis bi, mais il n'a pas l'air d'être le genre à s'offusquer pour ça. C'est finalement assez rare que je le dise. Merde, d'ailleurs... "Mais ça reste entre nous. Ma soeur pense que je n'ai d'yeux que pour les hommes, et je n'ai pas envie qu'elle apprenne de ta part que je couche aussi avec des filles. C'est ma jumelle. Fais attention." je lui fais les gros yeux pour qu'il me prenne au sérieux -mais je pense que l'effet n'y est pas tout à fait. Vraiment, je n'ai aucune idée de la façon dont Zelda pouvait réagir à ce genre de chose. Et plus le secret persiste, plus je sais qu'il sera difficile à avouer et qu'elle m'en voudra à mort de lui avoir caché. C'est un putain de cercle vicieux. Pour la peine, je reprends une gorgée de whisky : noyer ses problèmes dans l'alcool, la base. Et puis je tends la bouteille à Matthias.

"Du coup, j'imagine que tu n'as personne non plus." A moins qu'il ne nage en plein paradoxe moral. Mais non, ça a l'air relativement clair dans sa tête. Il faut qu'il boive plus. "Ca veut dire qu'on peut faire tout un tas de choses." Je crois que mes pensées ont dépassé ma parole sur ce coup-là, m'enfin. Ca me fait juste rire. Parce que oui, je parle de SEXE. Au cas où l'on se soit mal compris, non, je ne fais pas franchement dans la subtilité.  J'ai beau être assise, j'ai du mal à tenir en place. Déjà, je me laisse tomber dans la longueur du lit, profitant à outrance de la douceur et du moelleux de sa couette. Et comme je suis très chiante quand je suis bourrée, je fais mine de vouloir pousser le jeune homme en posant mes pieds sur son épaule, sa tête. J'ai envie de me chamailler comme une gamine, et je crois que j'en ai déjà l'expression plaquée sur le visage : un grand sourire, et le regard lumineux.
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Quel plaisir de retrouver sa chambre, son confort, ses petites affaires et surtout : de la chaleur et un lit ! On ne demandait rien de plus. Ainsi, on pourrait finir tranquillement la bouteille de whisky, sans avoir peur de tomber au sol ou sans avoir peur de sentir l'alcool nous remontait à la bouche : les toilettes étaient juste à côté. Je me sentais serein, comme si j'étais libéré de me retrouver dans un endroit privé, où personne ne me verrait ainsi. Espérons juste que Willow n'ira pas raconter notre petite aventure à tout le monde et surtout, espérons que mon colocataire - l'homme fantôme - n'arrivera pas, comme par hasard, dans la chambre. Je ne saurai lui expliquer la situation, ni même qui est vraiment la jeune femme qui me tient compagnie. Et lui, le connaissant un minimum, je sais d'avance qu'il se ferait un plaisir de raconter mon état à tous mes proches. Heureusement que mes parents habitaient à New-York, cela leur évitent d'entendre toutes ces histoires d'étudiants. Car, certes, j'ai vingt-six ans mais n'oublions pas que ma petite sœur est morte d'une overdose alors tout ce qui est drogue ou alcool, ce n'est pas les consommations que mes parents préfèrent. Disons qu'ils sont un peu psychopathes sur ce sujet et ça peut se comprendre. Personne de la famille ne s'est jamais vraiment remis de ce drame, ne sachant pas pourquoi Vanessa se droguait. Je suis revenu à New-York, tentant de comprendre, questionner ses amis, chercher dans ses affaires... Rien ne la prédestinait à cet avenir. 
Bref, évitons les sujets sensibles qui ont tendance à faire du mal. Après m'être déshabillé de toutes ses affaires qui tenaient si chaud, je m'asseyais confortablement sur mon lit. Willow, qui faisait comme chez elle, avait récupéré une serviette dans la salle de bain afin de s'éponger les cheveux avant de me rejoindre. Lorsqu'elle m'assurait qu'elle non plus, ne s'attendait pas à finir dans ma chambre, je lui souriais. Là, j'étais rassuré... Pas de petit copain à l'horizon. Ni de petite copine ! J'étais choqué. Concrètement, la bisexualité ou même l'homosexualité ne me dérangeait pas. Mais là, sur ce coup, je ne m'y attendais pas. Et elle a une soeur jumelle ! Double gros yeux. « Ah mais euh... Je ne dirai rien à ta sœur ! Et si je crois que c'est toi, qu'est-ce que je fais ? » Et oui, si elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau, je fais quoi ? Bon, je passais à autre chose en récupérant la bouteille qui se posa délicatement sur mes lèvres pour y boire une ou deux gorgées. Willow en déduisait simplement que je n'avais pas de copine non plus... Et que nous pourrions faire un tas de choses ce qui me faisait rire. Loin d'être innocente, dis donc. Assez rapidement, elle s'allongea sur le lit sans vraiment faire attention à moi. Quoi que, sa priorité à l'heure actuelle était de me dégager du lit, en me poussant avec ses pieds. Je fronçais mes sourcils avant de poser la bouteille un peu plus loin sur le sol. Je prenais alors un oreiller avant de la "taper" un ou deux fois. De vrais gamins. Je la regardais, m'arrêtant un instant. « Pas de copine, mais j'ai peut-être un copain, qui sait ? » Autant jouer le jeu jusqu'au bout.
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Je crois que je viens de le choquer, le pauvre petit. Ses gros yeux me font rire ; dans un sens, je suis soulagée de voir qu'il ne me juge pas pour ce que je viens de lui dire. Des cons, il y en a un paquet à Harvard, et même globalement partout dans le monde. C'est dingue de voir que certaines personnes peuvent véritablement se laisser emporter par la colère pour quelque chose qui ne les regarde pas.

"Contente-toi de ne pas m'aborder dans le genre «Hey Willow, alors, avec la fille d'hier soir ?»" tentais-je de l'imiter avec une voix grave qui me sied étrangement bien. Enfin, à mon goût, et parce que je suis bourrée. C'est vrai qu'après tout, ma soeur est dans le même hôtel, probablement en train de fêter dignement son anniversaire avec ses amis. Elle est bien plus populaire que moi. Et je devrais me sentir mal de ne pas être avec elle là, tout de suite, mais j'en ai assez de cette sensation de passer au second plan. Au moins, dans cette chambre, on n'est que deux, et c'est bien arrangeant.

Je me prends un oreiller en pleine face, un coup bien mérité, et me mets à éclater de rire en tentant vainement de le lui arracher des mains. Mais il continue de me taper avec, alors que je le pousse toujours du bout de mes pieds. Quand il s'arrête, je dois avoir l'air complètement ahurie, et dans une position improbable. Sa remarque n'y arrange rien, et je ris de plus belle. "C'est pas crédible." C'est peut-être un jugement hâtif, mais je l'imagine vraiment mal avec un homme. Après, je me fous bien de savoir s'il se laisserait tenter ou non par une expérience homosexuelle, mais de là à se poser avec un mec ? Non, j'en suis quasi-certaine. Je laisse glisser mes mains au dessus de ma tête à la recherche d'un deuxième oreiller que je saisis pour le frapper avec, me redressant dans mon élan. Oh damn, ça tourne toujours autant. "Mais soit, alors dis moi, qu'est ce qui te fait fondre chez un homme ?" lui dis-je avec un regard faussement sulfureux. L'une de mes jambes est retombée derrière lui, l'autre sur ses genoux. Je sais que l'alcool aide beaucoup, mais j'ai l'impression d'être avec un ami proche, avec qui je peux me permettre de faire la conne, d'être tactile. Et si un peu de séduction se glisse dans ce mélange, alors tant mieux, ça ne peut que rendre les choses plus intéressantes. "Oh, et tu serais actif ou passif ? J'ai bien envie de savoir." que je rajoute avant qu'il ne commence à me répondre, dans un grand sourire curieux. Eh, je fais ce que je peux pour essayer de le cerner, même si cela signifie faire de grands détours par des questions tordues.
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J'avais une morale qui me disait que je n'étais personne pour juger. Chacun est comme il est mais je comprends que chacun ait aussi ses propres opinions. Cependant, regarder une personne de travers parce-qu'elle est en fauteuil roulant, je ne trouvais pas cela normal. Insulter ou se moquer d'une personne qui tient la main à une personne de même sexe, ça me révolte. Ça aurait pu être mon cas, celui de ma sœur ou celui de mes enfants. À l'époque où on est, l'ouverture d'esprit devrait être obligatoire. Dans le cas contraire, je ne vois pas comment on peut avancer.
Willow me disait comment je devais réagir ou plutôt ne pas réagir si je la croisais sans être certaine que c'était elle. Je rigolais légèrement à la phrase que je devrais éviter de dire. « Ok, je dirai plutôt "Alors Willow, avec le beau brun d'hier soir, c'était bien ?" » Histoire de s'assurer que je ne parlerais que d'hommes. Je souriais en y ajoutant un clin d’œil. Ce n'était que de la pure taquinerie et ce n'était, évidemment, pas une façon d'aborder les gens. Je me demandais comment elle allait pouvoir assumer sa soirée d'anniversaire. Le temps que l'alcool passe, il lui faudrait une bonne sieste et alors pour se passer de cette gueule de bois, il nous faudra une courage. Et si, en plus, elle prévoit de repasser par cette étape de boisson ce soir... Respect. 
Pour le moment, nous étions en grande partie de bataille d'oreillers. Sauf que cette activité quand on commence à avoir mal au crâne et que tout se remue dans l'estomac, c'est moyen. Je me prenais un oreiller alors que j'étais content de l'annonce que j'avais pu faire à l'instant : et si j'avais un copain ? Elle n'y croyait pas. Ou presque pas. D'un coup, j'avais cessé tout mouvement, ce qui lui faisait reproduire la même chose - enfin, rien reproduire, du coup -. On était plus ou moins installé, comme si on se connaissait depuis longtemps. Enfin, c'était surtout Willow qui était installé, et qui me prenait pour un canapé. Mais ça ne me dérangeait pas. Au contraire. Elle semblait alors curieuse, ou bien tenter de me prendre au piège à travers deux questions des plus indiscrètes. Je rigolais en entendant la nature de ces deux questions puis, sans en la regardant, je répondais sans vraiment laisser de secondes s'écoulaient. « Ce qui me fait fondre chez un homme ? Ses fesses. Malheureusement, c'est assez difficile de trouver un partenaire qui en a des aussi fermes et aussi sexy que les miennes... » Je la regardais dans les yeux, haussant les sourcils, un sourire coquin le temps d'un instant. Je m'occupais à présent de répondre à sa deuxième question. « Franchement, j'ai une tête à être passif ? Je suis tout ce qu'il y a de plus actif. Tu vois un cheval ? C'est comme moi ! » Là, je réalisais des conneries que l'alcool me faisait dire. Je rigolais à ces derniers mots en passant une main sur mon visage. De toute façon, c'est bien connu : l'alcool délie les langues.
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Il débite tout un tas de conneries à la minute, un peu comme moi ; on n'est franchement plus frais, l'un comme l'autre. Pourtant, on n'est même pas encore arrivés au bout de cette bouteille, et je doute de plus en plus que l'on y parvienne. La gueule de bois risque d'être sévère, surtout si j’enchaîne avec une fête cette nuit. Peu de chance d'y couper, c'est tout de même mon anniversaire. "C'est mieux". Que je conclue sur la manière dont il devrait m'aborder. Zelda n'apprécierait pas non plus, cela dit, mais j'imagine qu'il n'est pas sérieux.

Et puis le voilà qu'il me parle de ses fesses, et je ne peux pas m'empêcher de taper un petit bas-haut du regard pour chercher confirmation. Réflexe, désolé. En même temps, quelle fille saine d'esprit ne serait pas frappée par la curiosité ? "Je crois que tu te surestimes." lui fais-je pour l'embêter encore un peu, répondant à son petit sourire coquin par un air provocateur, le sourcil arqué. Je ne fais pas franchement très attention à cette partie de l'anatomie chez les hommes, à vrai dire, mais il me tend le bâton pour le battre. "Et puis les fesses des filles sont beaucoup plus jolies que celles des mecs." Et toc. Voui monsieur, nous possédons un postérieur bien plus charnu et agréable à tripoter que le votre, tout en courbes et en douceur.

"Un cheval, sincèrement ?!" Non, pas sincèrement, je sais. C't'une expression, m'voyez. Il m’enchaîne, et je ne peux pas m'empêcher de rire, les joues rosies par l'alcool et l'image qu'il me forge de ce qu'il cache dans ses sous-vêtements. Mieux vaut chasser ces vilaines pensées tout de suite. "C'est modeste." ironisais-je, incapable, cela dit, d'effacer ce sourire qui me collait au visage, si bien que j'en aurai probablement des crampes le lendemain. "Je plains ton petit ami alors, il ne doit plus savoir comment marcher droit." Comme moi actuellement en fait, mais pour différentes raisons. Ne rentrons pas dans les détails salaces, voulez-vous. Je me tords en avant pour tendre le bras jusqu'à la bouteille qu'il a posé au sol, ne me privant pas de cette subtile approche pour lui remettre un coup d'oreiller dans la face. Je crois que je prends goût à l'emmerder, le pauvre.
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