Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMatlow ; Se droguer au café, c'est dangereux ? - Page 2
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Matlow ; Se droguer au café, c'est dangereux ?

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Je rigolais légèrement à sa remarque. Et oui, parfois sans savoir pourquoi, on peut partir dans des discours psychologiques, sans queue ni tête comme on dit. C'est probablement mon intelligence qui prend le dessus. Nous buvions rapidement nos tasses ayant un défi à relever et des choses à se prouver l'un à l'autre. Et l'alcool réchauffait chaque partie de notre corps, c'était un bon remède contre le froid. Comme quoi, ce n'est peut-être pas un mythe. Bref. Notre petit jeu continuait de plus bel, il ne venait que de commencer d'ailleurs et j'avais l'impression d'avoir un très bon partenaire face à moi. Tant mieux, avoir du répondant et quelqu'un de courageux face à nous, c'est bien plus drôle que de jouer seul. Willow m'assurait qu'elle ne croyait que ce qu'elle voyait. Un clin d’œil suffisait pour lui faire comprendre qu'elle ne serait pas déçue et qu'elle verrait tout assez rapidement.
Et au fil des phrases, je me disais que ça devenait intéressant. De plus en plus intéressant et je n'avais aucune idée de la tournure des choses. Si on s'enfilait réellement cette bouteille de whisky - et c'est ce qui allait arriver -, je ne préférais pas imaginer notre état dans quelques minutes. Et comme elle continuait à rendre son défi divertissant, la voilà parler de kilt si je l'impressionnais. « Prépares toi à avoir froid demain, alors... » L'une de mes mains lâcha la tasse afin de sceller donc ce deal. Et elle ajouta que dans le cas inverse, le kilt, c'était pour moi. Je riais donc. « Alors là, comptes sur moi pour t'impressionner. Parce-que le kilt, jamais il ne finira sur moi... » Je n'étais pas écossais moi, à chacun ses coutumes. Mais alors là, croyez moi, jamais je n'enfilerai ça. Je n'avais plus qu'à gérer sur ce petit défi, et j'avais grandement confiance en moi. Je finissais ma tasse que je posais sur la table. Les yeux toujours posés sur elle, j'ajoutais. « La bouteille et moi n'attendons plus que toi. »
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On est tous les deux sûrs de nous, sans doute un peu trop, mais c'est tellement plus amusant. Pas question que je perde ce pari, j'ai bien trop envie de le voir en kilt, les pieds dans la neige et l'air glacé filant librement entre ses jambes, pour lui rire grassement au nez. Enfin qu'on se comprenne bien, je ne lui voulais pas du mal. Je voulais juste gagner, et l'enjeu était une motivation supplémentaire.

J'arque un sourcil en le regardant, l'air plus confiante que jamais. "Ne dis pas ça, je suis sûre que ça t'ira très bien." lui dis-je d'un ton faussement consolateur. Il pose sa tasse déjà vide sur la table, et je me rends compte que j'ai quelques gorgées de retard que je me presse de rattraper. Lorsque je laisse mon mug vide à côté du sien, je sens ma gorge chauffer tout autant que ma tête. Je dois encore être toute rouge alors que je toussai légèrement.

On enfile nos affaires avant de se lever, j'attrape la bouteille et saisis le bras du garçon dans le même élan pour l'entrainer avec moi vers la sortie comme s'il n'y avait pas une seule seconde à perdre. Ah, payer les cafés peut-être ? Pourquoi donc ? Il n'y a que les gens normaux et bien pensants qui font ce genre de choses. Non, je préfére que l'on s'enfuie comme deux gros arriérés alcoolisés.
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C'était bien la première fois que j'étais en plein défi avec une femme que je viens à peine de rencontrer. Cela détendait les choses et enlevait ce côté "rencard officiel" qui semblait ne convenir à aucun d'entre nous, ne sachant pas à quoi ça devait mener. Disons qu'on le faisait à notre manière et que cette façon là allait nous permettre de faire connaissance mais moins conventionnellement. Comme des jeunes. Fous. Inconscients. Oh pour une fois, je pouvais bien me permettre de jeter les limites par la fenêtre et de profiter de ce moment que Willow me proposait. Et si elle venait de sortir de prison ? Si elle aimait les filles ? Si elle était alcoolique ? Je finirai bien par le découvrir. Quoi que... Je me posais tant de questions sur elle et je souhaitais tout ignorer à la fois. Le mystère est excitant mais connaitre la personne face à nous est sûrement plus agréable pour partager des moments.
Passons. Je venais de terminer ma tasse lorsqu'elle m'assurait que le port de kilt m'irait à merveille. Je me contentais de la regarder en souriant. Un sourire du genre 'te fout bien de mois, hein'. Mais je n'allais pas abattre toutes mes cartes tout de suite. Je patientais bien gentillement qu'elle termine à son tour sa boisson. Lorsqu'elle toussait, je rigolais légèrement. Ça commençait bien, l'écossaise. On enfilait donc chacun nos manteaux et autres écharpes afin d'avoir chaud en sortant. Willow me prit par le bras puis, d'une vitesse sans réfléchir, nous emmena à l'extérieur de l'établissement comme deux gros voleurs. « Et en plus, tu ne paies pas ! Tu es bien moins innocente que je ne le pensais ! » Et j'aimais la taquiner sur ce point. Je savais qu'elle avait assez mal prit le fait que je l'imagine une enfant alors autant continuer sur ce chemin, afin de voir jusqu'où aller son humour. Un peu plus loin de l'entrée du café, je mettais mes mains dans les poches de ma veste en la regardant. « Tu proposes quoi maintenant, toi qui a des idées plein la tête ? Une virée dans les rues en tentant d'échapper à toutes les personnes choquées de notre attitude, une bouteille à la main ? Se perdre dans les endroits abandonnés des environs ? » La bonne entente entre nous semblait évidente, depuis notre première rencontre. Et j'espérais que ça allait continuer.
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Peut-être n'est-il pas quelqu'un de bien : l'idée m'avait traversé l'esprit, mais n'avait pas persisté bien longtemps après notre rasade de whisky. Je me doute bien qu'il n'est pas pur et innocent. C'est ce que l'on cherche fermement à se prouver l'un l'autre, après tout. Et lorsqu'il m'en fait la remarque, je lui tire la langue en bonne insolente. Ca n'était pas vraiment mon genre de partir comme une voleuse, mais cette soirée serait apparemment dédiée à renverser les codes et les vieilles habitudes. "Je peux être une très vilaine fille." lui dis-je dans un air outrageusement confiant en me retournant vers lui, sans vraiment prendre conscience du double sens pourtant évident. Je lâche son bras, et lève le regard vers lui pour jauger ses propositions. "Je suis curieuse de savoir comment tu t'amuses. Mais aller choquer ces petits vieux avec leur accent si mélodieux me paraît une bonne idée."

Un autre bruit qui sonne doux à mon oreille : celui de la bouteille dont je dévisse le bouchon pour venir en prendre une gorgée directement au goulot. YOLO quoi. Sauf que voilà, le goût est bien plus agressif que lorsqu'il était dilué dans le café, et je ne peux m'empêcher de mettre une bonne tape sur le torse du jeune homme alors que j'avale le whisky. Ouais parce que moi aussi j'ai une certaine virilité à entretenir. Cela dit, l'alcool a le mérite de me réchauffer malgré le froid glacial de la nuit, mais j'ai cette horrible sensation de l'éthanol qui décape tout sur son passage. Ne pas laisser les larmes me monter aux yeux, ne pas tousser. Garder sa putain de dignité. Bref, mon visage s'enflamme encore tandis que je rebouche la bouteille. Et je la lui tends, qu'il se sorte les mains des poches.

"Tu as déjà fait de la luge ?" que je lui demande avec un regard malicieux, avant de lui désigner la rue d'un geste du menton. Elle forme une très longue pente quelques mètres  plus loin, complètement enneigée. Ca pue la catastrophe à des kilomètres, mais j'ai bien envie d'essayer. Suffirait juste de trouver un bout de bois, pour peu que l'idée lui plaise.
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Je n'avais aucune idée de la tournure des événements, ce qui allait se passer dans les futures minutes et ce que l'alcool allait faire à mon corps et à mon esprit. J'étais un homme, un jeune et parfois fêtard, mais je n'étais pas du genre à me saouler la gueu*e tous les soirs. Alors le whisky ça me connait, mais tranquillement. Je n'avais pas non plus d'idée quant à ce lien avec Willow. Je l'aimais bien pour le moment et pour le peu que je la connaissais. Elle était plutôt mignonne. Très mignonne. Et j'appréciais sa personnalité. Bref. C'était totalement débile de débattre de ça pour le moment. Tout ce que je pouvais affirmer à l'heure actuelle, c'est que sa compagnie m'est plaisante.
Nous venions de sortir de l'établissement et nous étions en train de définir nos plans pour l'avenir. L'avenir à court terme évidemment. Lorsqu'elle me tira la langue, je souris. « J'ai hâte de voir ça. » Dis-je lorsqu'elle affirmait être une vilaine fille. Cette taquinerie qui se transformait parfois en séduction menait cette bonne ambiance. Je la regardais en souriant. Aller choquer les petits vieux en jouant les sales gosses nous plaisaient bien. Partons pour cela alors. Elle buvait de grosses gorgées de whisky. Son visage ne mentait pas sur l'effet que pouvait lui faire ce fort alcool. Mais c'est qu'elle tenait le coup. Willow me tendait alors la bouteille et aucune seconde n'était perdue. Le goulot se posa délicatement sur mes lèvres pour avaler une, deux, trois gorgées. Bon, là on va se calmer. À cette allure, je n'irais pas bien loin. Je fermais fortement mes yeux pour mieux faire passer le liquide dans ma gorge. Bien sûr, je buvais davantage de whisky que de vodka ou de rhum mais calmons nous. Après quelques secondes, je les rouvris, entendant sa question sur la pratique de la luge. « De la luge... Probablement quand j'avais 12 ans. Mais pas depuis... » J'en avais fait lors d'un grand hiver à New-York accompagné de ma petite sœur. Un super souvenir... Qui ne se réalisera plus... Son sourire malicieux était craquant. Un petit bout de femme dans l'esprit d'un homme. Cela changeait des princesses bling-bling. Bref, vous avez compris mon opinion là dessus. Je regardais autour de moi : un bout de bois un peu plus loin était en partie enneigé mais pas assez pour m'échapper. Je buvais une nouvelle gorgée de whisky avant de redonner la bouteille à Willow. J'allais chercher ce bout de bois à six ou sept pas de nous avant de passer quelques coups de mains dessus pour ôter la neige. Comme c'était froid. Mais uniquement les mains : ma tête, elle, avait chaud de whisky. Je revenais vers elle, souriant toujours. « C'est petit... Et un peu... Usé. Mais je suis sûr que ça résistera jusqu'en bas de cette pente. » En toute honnêteté, je n'en étais pas certain mais bon... Qui vivra, verra. Gardant cette pseudo planche en main, je regardais la bouteille qu'elle gardait fermement en main. « Par contre, je te préviens : si tu prévois de finir la bouteille avec moi, je risquerai de ne jamais retrouver ma chambre d'hôtel... Alors personnellement, ça ne me dérange pas mais bon... » Je souriais fièrement. Je n'étais pas un surhomme : si je bois trop, je finis avec un mal de crâne et je titube légèrement...
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Matthias décide de ne pas perdre de temps et enchaîne les gorgées de whisky sous mes yeux ébahis. Si je suis impressionnée ? Non, parce que je ne porterai pas de kilt demain. Et parce que merde, s'il cherche à me faire passer pour une faible ça ne passera pas. C'est à lui de me ramasser à la petite cuillère et pas l'inverse ! Oui, c'est un concept de vie tout à fait intéressant que j'ai là.

La bouteille me revient dans les mains tandis que le jeune homme s'en va chercher une planche de bois, et j'en profite pour en reprendre une gorgée, ne laissant pas le temps à mes papilles de s'en remettre. "C'est parfait !" que je lui fais en revissant le bouchon de la bouteille sur son goulot, avançant vers lui l'air de moins en moins lucide. Je crois qu'on y est : je suis bourrée. Gentiment, mais bourrée quand même. Le whisky ça ne plaisante pas, ça tape fort.

Je regarde un peu mieux le morceau de bois assez miteux qu'il vient de nous ramener et retiens un rire en relevant les yeux vers lui. Je la lui prends des mains. "C'est une technique pour t'inviter dans la mienne, n'est-ce pas ?" que je lui fais, faussement outrée, en lui mettant un petit coup au fesses avec la planche. Une Willow saoule n'a peur de rien, une Willow saoule fait peur.

Je m'approche de la pente, pose la luge improvisée sur le sol et m'assois dessus, lui laissant largement la place de me rejoindre derrière. N'y voyez aucun sous entendu salace. Moi, je le vois mais j'ai encore assez de retenue pour ne pas faire de blague vulgaire. "Tu me pousses et tu montes ?" que je lui fais en levant la bouteille à mes lèvres pour une nouvelle rasade.
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Au fil des secondes, l'alcool faisait son effet. J'avais de moins en moins froid et ça, c'était une bonne nouvelle. Mais malheureusement, ce n'était pas son seul effet. On se sent plus fébrile ou disons plutôt qu'on est de moins en moins conscient de nos gestes et de nos paroles. Et alors ça, ce n'est vraiment pas bon signe. En général, chaque personne saoule regrettait ses faits et gestes et je ne pense pas faire exception. Enfin bon, on s'amusait bien et il m'était impossible de faire marche arrière. J'assumerai ce qui se passerait et j'espérais garder un peu de contrôle sur la situation.
Après avoir avalé quelques gorgées, je redonnais la bouteille à Willow afin d'aller chercher notre transport. Enfin, notre bout de bois peu solide. Et pourtant, cela avait l'air de lui convenir, de la satisfaire. À présent, son envie de luge était réalisable. Alors qu'elle prenait la planche de bois dans ses mains, voilà que j'avais droit à une tapette sur les fesses. « Moi, m'inviter dans ta chambre ? Alors là, tu aperçois des sous-entendus où il n'y en a pas. Tes envies restent tes envies, je n'y suis pour rien ! » Dis-je en souriant. En réalité, je ne savais même pas si elle avait quelqu'un dans sa vie. C'est vrai, on n'en avait jamais parlé. À l'hôpital, je l'avais aidé à se relever comme j'aurai aidé n'importe qui. Et puis aujourd'hui, on aurait pu se voir uniquement en tant que futurs amis. Mais peut-être avait-elle un homme dans sa vie... Et vu la situation actuelle, j'espérais que cette personne ne ferait pas irruption. Je n'avais aucune envie de me prendre un poing dans la figure et vu mon état qui commençait à se dégrader, je ne serai absolument pas en capacité de me défendre.
Elle s'installait alors sur la planche, au sol, dans la neige. « Oui... Enfin, je vais essayer. » À l'heure actuelle, j'étais tout à fait capable de la pousser trop fort, qu'elle avancerait vite sans que je puisse la rattraper pour m'installer moi aussi sur ce bout de bois. Mais concentrons nous. Là, j'étais au maximum, comme lors d'un examen. Attention. Attention. Je prenais un élan ridicule de deux ou trois pas pour lancer la luge dans cette descente et avec un peu de chance, j'avais réussi à m'installer derrière Willow. J'étais fier de moi, j'arrivais encore à faire des choses. Mais pour combien de temps... ? « Oléééé ! » Bon, normalement, ça, je ne le fais pas ce qui prouve bien que les gorgées qui avaient défilées dans ma gorge faisaient bien effet. Les quelques personnes qui se promenaient dans la rue nous regardaient du coin de l’œil, ou étaient choqués par notre attitude qui n'était pas digne d'une personne d'une vingtaine d'années. Les enfants, eux, semblaient amusés. Mais crois moi mon enfant, dans quelques heures, je ne serai plus très fier de mon attitude. 
Pour le moment, je me tenais légèrement à la luge, espérant surtout que Willow tenait bien la bouteille. Ce serait dommage de la perdre en chemin... Surtout que le chemin risquait de se terminer bien vite, un lampadaire étant posté quelques mètres plus bas, juste sur notre tracé.
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Il est beau, et même sacrément sexy sous ses airs de rebelle improvisé, c'est vrai, je ne peux pas le nier. De là à le ramener dans ma chambre ? Je n'ai pas l'habitude de me poser trop de questions ; j'ai l'idée que si chacun prend du plaisir et s'amuse alors il n'y a pas de soucis de pseudo-morale à se poser, qu'il faut profiter de chaque instant même naïvement. Mais j'ai envie de dire que tout dépendra de l'état dans lequel je finirai cette soirée. Si l'on s'en sort entier, déjà, puisque plus rien ne le garantit au moment où il nous insuffle l'élan qui nous propulse plus bas dans la rue.

J'ai du mal à savoir si l'on va vraiment vite ou si ça n'est qu'une impression de mon esprit trop embrumé par l'alcool. La pente, cela dit, est belle et bien raide, et je me replie légèrement sur moi même, bien accrochée à la bouteille de whisky, de peur de tomber. Comme si c'était une accroche valable. Les gens nous fixent d'un drôle d'air, sans doute à se demander ce que l'on est en train de faire et d'où nous est venue cette idée saugrenue, mais je ne peux m'empêcher de sourire, prise entre l'excitation de la vitesse et la peur de la chute qui va faire mal. C'est sûr et certain. La présence du jeune homme derrière moi a quelque chose de rassurant, mais je sais bien que si l'on se vautre, je prendrai tout de même bien cher.

D'ailleurs, c'est un beau lampadaire qui se dresse sur notre chemin, et m'arrache un petit cri de pucelle lorsque le coin de la planche le heurte malgré une tentative désespérée de changer de trajectoire en me penchant sur le côté. Le bois part en vrilles sous nos fesses, nous faisant tomber du même coup dans la neige, dans un rouler-bouler qui nous traîne encore sur une dizaine de mètres plus bas.

Lorsque j'ose enfin rouvrir les yeux, je sens mes cheveux trempés et glacés. L'une de mes mains est crispée sur la bouteille toujours entière -priorité n°1-, l'autre sur le manteau de mon nouvel ami que je ne me suis pas privée d'utiliser comme ultime point de stabilité. J'ai affreusement mal au crâne qui a du percuter le sol dans le feu de l'action, me lançant des éclairs de lucidité. Mais alors que je capte enfin le regard du jeune homme allongé au beau milieu de la rue avec moi, je ne peux m'empêcher de partir en fou rire. Je suis à moitié en train de l'écraser, le pauvre, mais je n'arrive pas à me reprendre, et sens même des larmes d'ivresse me monter aux coins des yeux tandis que j'articule très difficilement un simple "Rien de cassé ?"
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Cette descente semblait interminable alors qu'on allait relativement vite. Enfin, j'en avais l'impression tout comme Willow. Le vent froid brûlait mes yeux pendant que mes mains tenaient comme elles pouvaient la planche de bois. Si on pouvait éviter de se blesser et de finir à l'hôpital, ce serait bien sympathique. On passerait pour des inconscients, on sentirait l'alcool à dix kilomètres et on nous ferait la morale pendant des plombes, nous disant qu'on pourrait très bien finir sur une route, sous une voiture. Je le savais parce-que travaillant parfois à l'hôpital, j'en entendais des discours de collègues faits à des jeunes qui ne se doutaient pas du danger de la vie. Moi, j'étais à côté et j’acquiesçais - bien que ce n'était pas mon domaine de travail -. Alors ce serait franchement bête de passer de l'autre côté de la barrière. 
Le lampadaire s'approchait rapidement de nous, ce qui me faisait retenir ma respiration et de gros yeux se formaient sur mon visage. Le bout de bois nous lâchait. Le reste de la pente se faisait dans la neige. Je ne savais pas si c'était mes pieds ou ma tête qui était à l'avant. Je savais juste que je mangeais de la neige et qu'on allait toujours assez vite, avant de ralentir tranquillement pour s'arrêter comme des cons en bas de cette rue. J'ouvris les yeux lorsque je sentais que nous étions arrivés à destination. Waouh. Ça, c'est de la descente. Je n'osais pas trop bouger, de toute façon, Willow était à moitié affalé sur moi, je ne pouvais pas aller bien loin. Lorsque nos regards se croisaient, impossible de résister au fou rire. C'était prévisible et évidemment, on n'avait pas pu l'éviter. Elle me demandait, comme elle pouvait, si je n'avais rien de cassé. Je tentais de relever doucement ma tête pour jeter un coup d’œil sur tout le long de mon corps. « Bah écoute... J'ai mes deux jambes, mes deux bras... Une tête et je suis en capacité de parler. Ou d'essayer. Donc ça a l'air d'aller. » Répondis-je en rigolant légèrement. Ça secoue tout ça. Alors qu'on tentait de réveiller chaque muscle et chaque partie de notre corps, je passais de la position couchée à celle assise. Je passais mes mains dans mes cheveux, tentant d'enlever un peu de neige. Le mal de crâne aussi était bien là. « Et toi, ça va ? » Ce serait bête de finir à nouveau dans un fauteuil roulant, alors qu'elle vient à peine de le quitter. Je la regardais avant de poser mes yeux sur la bouteille de whisky. Elle était toujours là. « J'ai l'impression de me réveiller après une longue nuit... Mais j'ai toujours le goût du whisky dans la bouche. C'est bizarre comme sensation... » Je n'étais pas tout à fait moi et l'alcool faisait bien effet. Je ne me sentais pas moi et j'avais juste envie de me poser dans un coin, de me remettre de cet accident en finissant cette bouteille avec Willow. Quoi que, des idées farfelues, elle doit en avoir d'autres... Mais laissons quelques minutes passaient. 
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J'ai cette étrange impression que l'alcool et le froid ont tout deux réduit mon cerveau à la taille d'un haricot et que celui-ci vient de frapper à chaque coin de mon crâne pendant notre chute. En gros, j'ai mal, ça tourne, et je ne suis plus sûre de rien. Je me redresse avec Matthias comme je peux, m'écartant doucement pour le laisser respirer. Mon fou rire laisse place à une grimace douloureuse. C'était effectivement très con de faire ça juste après la case hôpital, et je me sens engourdie du bas au dos jusqu'aux orteils. Probablement aussi parce que mon jean est trempé par la neige et me glace la peau. "Ca va, je suis solide ! Et puis c'est mon anniversaire, il faut que j'assure !" lui dis-je avec conviction en brandissant le poing.

Je souffle, l'adrénaline s'en va doucement en redonnant toute sa place à l'éthanol dans mes veines. Ca se sent, et j'ai l'impression de déjà subir le contre-coup de la picole. Qu'à cela ne tienne, la solution la plus efficace reste encore de donner à mon corps ce qu'il réclame : une nouvelle rasade. De toutes façons, je sais bien qu'une fois bourrée, j'ai bien trop de mal à m'arrêter de boire. Cercle vicieux qui a tendance à me faire oublier quelques morceaux de mes soirées. Une fois cela de fait, je tends la bouteille au jeune homme pour m'en débarrasser. "C'est normalement le combo parfait pour une haleine de toute puissance, tu devrais encore boire un coup pour faire passer le goût." Un non-sens que j'assume avec mon air de "crois moi, je m'y connais" pas crédible pour un sous. Je passe mes mains sur mes épaules et mes cheveux pour tenter d'en ôter le maximum de neige avant que celle-ci ne fonde, mais il semblerait que je m'y prenne trop tard : déjà, je tourne la tête pour éternuer. Je grelotte. "En fait ça n'était pas une si mauvaise idée de rester en intérieur." que j'avoue d'une voix tremblante. Je pose une main sur l'épaule du garçon pour m'aider à me relever, fantasmant déjà sur la bonne couette bien douillette qui m'attendait dans ma chambre. Mais il ne faut pas que je fasse ma faible, non ! J'arrive à tenir debout, c'est déjà ça, mais je sens bien que cela ne durera pas.
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