(+Alizio) stupid shit

Alison & Ezio

Il me frottait les bras, j'avoue que ça me réchauffait mais sa dernière once de colère m'avait refroidit par conséquent je restais silencieuse et stoïque contre lui. Vous savez, ne pas trop bouger et faire comme si tout était normal. Soupirant, je baissais les yeux alors qu'il prenait la parole et en l'entendant, mon regard se porta sur le mur devant moi. Il ne savait pas si bien dire. Il prêchait une convaincue. « J'imagine sans doute plus que tu peux le penser.. » en me rendant compte de ma phrase, je me redressais légèrement avant de me pincer les lèvres. « Enfin j'veux dire.. on peut facilement comprendre que ce n'est pas simple ni drôle », bordel il fallait que je fasse gaffe à ce que je disais moi. C'est alors qu'il relança la conversation sur une chose qui pourrait très bien nous réchauffer et je restais silencieuse un instant avant de baisser la tête, mon corps bien collé à lui. « Non.. je vais pas faire ça juste pour.. me réchauffer.. » pis quoi encore, depuis le temps que je lui résistais..

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Alison & Ezio

La situation était des plus tendues il fallait bien l'avouer mais bon c'était ainsi et je n'allais pas m'en plaindre ça me permettrait peut être pour une fois d'apprendre à connaître cette mystérieuse Alison et lui montrer à quel point elle avait raison de me fuir comme si j'étais la peste... Parce qu'autant dire qu'elle avait bien raison de le faire, je semblais être tout ce qu'elle détestait mais à côté de certaines personnes j'étais pourtant une sorte d'ange. Un ange déchu... Je soupirais doucement en entendant ses paroles et je déposais mon regard sur elle avec une moue interrogative mais quand elle se reprit, je me contentais de hausser les épaules.

Mon père cognait ma mère qui était une grande toxicomane et une alcoolique notoire... Elle s'en foutait de moi, je n'étais que l'immonde chose qui avait massacré sa silhouette de rêve. Quand elle est morte d'une overdose c'est moi qu'il a commencé à cogné... Je connais mieux ses poings que la couleur de ses yeux... J'ai pourtant fais toutes les conneries du monde pour qu'ils me remarquent mais...

Je soupirais légèrement... j'essayais de lui expliquer de manière détourner la raison de mes troubles bipolaires et pourquoi j'avais piqué une crise un peu plus tôt... Je serrais doucement les dents avant d'entendre sa réponse...

Alors fait-le sans être consentante... ça te permettras de continuer à me fuir et à me détester... ou pas...

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Alison & Ezio

L'observant à ses paroles, j'essayais d'assimiler tout ce qu'il me disait et je devais bien admettre que je tombais de haut. Se faire cogner, j'en connaissais un rayon là dessus moi aussi, pourtant j'avais le sentiment de m'en être mieux sortit que lui et de loin même. Soupirant je baissais ainsi les yeux, comprenant mieux certains points de son caractère. « Je suis désolée.. ça n'a pas du être facile à vivre... je comprend que ça t'ai laissé des séquelles, ce n'est pas le genre de truc qu'on oublie comme ça », d'autant que maintenant je comprenais également sa réaction concernant son père et la remarque que je lui avais faite un peu plus tôt. C'est alors qu'à sa phrase, je plissais les yeux avant de serrer les dents en le scrutant, mon visage non loin du sien. « T'as conscience que c'est le genre de phrase qui casse toute tes tentatives de mec gentil ? », ben ouais, car au fond c'était assez spécial comme proposition.

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Alison & Ezio

Je continuais inlassablement de la frotter avec mes mains qui ne dérapèrent pas à un seul moment et je continuais encore et encore. Cela ne retirerait pas le froid, bien au contraire mais au moins cela la réchaufferait un tout petit peu. Je venais de lui raconter une petite partie de mon histoire et bien évidemment je ne disais pas tout, je ne lui parlais pas du fait que les personnes qui m’avaient élevées étaient des « filles au pair », du moins c’était ce qu’on m’avait dit et ce que j’avais pensé durant un très long moment. En réalité il ne s’agissait que des putes que mon père sautait avant de les tuer ou de les vendre dans un bordel quand il s’en était lassé. Toutes ces choses pouvaient donner une idée sur la raison qui m’avait poussé à devenir ce que j’étais maintenant et je soupirais doucement alors que la jeune femme pouvait toujours me sentir bien dur contre le haut de ses fesses, mon membre venant presque se frotter contre le creux de ses reins. J’avais tellement envie d’elle là tout de suite c’était tout simplement fou…

Non… c’est loin d’être facile surtout quand on n’a que douze ans, que l’on n’a pas le droit d’aller à l’école et que l’on n’a pas d’amis… Alors quand on me dit que je suis un mafieux je… Je ne pense pas être quelqu’un de bien mais je suis mieux qu’un mafieux !

Je soupirais doucement alors que je venais proposer à la jeune femme une idée terriblement sordide et je croisais doucement le regard de la jeune femme avant d’esquisser un petit sourire amusé et je soupirais légèrement.

Je ne cherche pas à être gentil… Je suis bien tout seul… je suis incapable d’être un bon ami parce que pour moi les sentiments c’est quelque chose qui fait mal…

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Alison & Ezio

Je le sentais continuer de me frotter les bras et dans un soupire je baissais les yeux sur le sol tout en l'écoutant. Il avait une vie pas drôle.. dans un sens je m'identifiais un peu à lui. Je n'avais pas spécialement envie de l'admettre et même si on était en période de trêve, je ne voulais pas trop me dévoiler non plus. Il était en train de me mettre en confiance mais ça ne voulait pas dire qu'il fallait que je l'ouvre trop. « Tu sais quand je t'ai demandé si les rumeurs étaient fondées.. je ne disais pas ça sous le ton du jugement. Il y a des mafieux.. moins pire que d'autres.. tu aurais pu en faire partit c'est tout », tournant finalement la tête vers lui d'un air renfrogné alors qu'il vient de me faire part d'un truc qui ne semble pas me convenir. Ses paroles me venant aux oreilles et voyant son sourire amusé, je penchais la tête dans une moue. « Ca fait peut-être mal mais parfois c'est utile aussi. Je ne suis pas certaine que rester seul toute une vie soit si cool que ça », j'pouvais parler, mais moi j'avais mes raisons après tout.

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Alison & Ezio

La situation était vraiment des plus cocasses parce que nous étions fort malheureusement enfermés dans cette foutue chaufferie et autant dire les choses comme elles l'étaient, je me pèle la nouille là tout de suite et je resserrais un peu plus mon étreinte contre la jeune femme et je déposais un baiser dans son cou avec beaucoup de tendresse avant de me rendre compte de mon geste et de me redresser doucement en me raclant doucement la gorge dans un soupire blasé. J'écoutais ses paroles dans une moue alors que je baissais doucement les yeux sur le haut de ses épaules et je sentais ma virilité se frotter à son fessier de rêve et des idées me venaient en tête sur des choses que je pourrais bien faire à la jeune femme... Mais elle ne me laisserais pas l'approcher... Je l'écoutais doucement et je me contentais de soupirer en continuant de frictionner son corps de rêve.

Je ne suis pas un mafieux... pas même un bon... je suis juste... une victime de la mafia...

Ouai... j'ai jamais été un mafieux et j'ai toujours fais en sorte de me détacher de tout ce qui pourrais me rattacher à ce monde-là et à ce milieu... Je soupirais une nouvelle fois en l'entendant et je haussais doucement les épaules.

J'ai toujours été seul... je ne cherche pas le bonheur, je cherche à éviter le malheur...

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Alison & Ezio

Je sentais bien qu'il se les caillait mais je ne voyais pas vraiment comment je pourrais le réchauffer à mon tour. Collée contre son torse, j'essayais néanmoins de bien répartir les serviettes histoire qu'il soit bien recouvert lui aussi et alors qu'il embrassait mon cou, je fus prise d'un frisson que je ne vis pas venir tandis qu'il se redressait en se raclant la gorge. Ouais mieux valait faire comme si rien ne venait de se passer, c'était bien trop glauque pour le coup et je ne voulais même pas m'imaginer une seconde de le laissé faire ce qu'il avait en tête. « Arrête d'être une victime alors et prend ton destin en main, tu verras ça aide pas mal », après tout j'en chiais mais depuis que j'avais décidé grâce à Kerry de revenir ici et de reprendre un semblant de vie, je me sentais... bien. Tournant finalement ma tête vers lui à ses paroles, je le scrute un instant avant d'avoir une moue. « Moi j'pense que tu as la trouille d'aimer ou de t'attacher, peur de ce qu'on va pouvoir penser de toi alors tu te cache sous un tas d'excuses pour ne pas prendre de risque », j'avais toujours été très cash, ça faisait partie de moi.

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Alison & Ezio

Un léger soupire jaillit doucement de mes lèvres, se condensant dans l’air terriblement froid de cette chaufferie plongée dans la nuit et dans laquelle nous serions encore enfermés durant de longues heures… et la situation deviendrait sans doute de moins en moins supportable et c’était pour cette raison que nos deux corps étaient complètement blottis l’un contre l’autre, la jeune femme et moi enroulé dans deux serviettes que l’on avait passé autour de nos épaules respectives afin d’essayer au maximum de conserver la chaleur autour de nous et de survivre… Mais j’avais comme la très désagréable sensation qu’on allait être bon pour un sacré rhume dès le lendemain… Bon ça me donnerait une superbe opportunité de ne pas aller en cours pendant une seumaine, voir deux si je jouais sur le traumatisme provoqué par cette nuit dans la chaufferie et qui plus est en compagnie du petit diable roux qui était si charmant… Je soupirais doucement alors que je l’entendais reprendre la parole et je baissais doucement les yeux sur elle. Elle me traitait de victime là ? Elle se prenait pour qui elle ?

La victime t’emmerde ! Non mais tu crois que je suis ici pourquoi au juste ?

Bien Alison, je te présente une autre facette de ma personnalité : une susceptibilité de lama et méfie-toi, parce que moi je ne crache pas que par la bouche et vu ou se trouve ma virilité en ce moment alors que tu ne peux pas prendre de douche… Hum bref désolé ! Je soupirais doucement en me rendant compte que mon ton avait été plutôt agressif et ce n’était pas vraiment le moment de gâcher une demi-heure d’efforts non ?

Désolé… Et tu as sans doute raison j’ai la trouille d’aimer mais j’ai un tas de raisons pour ça… et je ne m’en porte pas trop mal à vrai dire…

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Alison & Ezio

Tsss il était tellement prévisible que je me demandais même pourquoi je ne le provoquais pas un peu plus histoire qu'il retourne se péter les poings contre sa porte préférée. Levant doucement les yeux vers lui, je m'étais contentée de le fixer. Est-ce que j'avais vraiment besoin de mot pour lui faire comprendre qu'il était sur la bonne voie pour me braquer à nouveau ? Il devrait songer à se retirer le balais de là ou j'pense car franchement prendre tout aux pieds de la lettre comme il le faisait c'était à la fois blasant et agaçant. On étaient déjà dans une situation de merde je n'avais pas spécialement envie d'en rajouter même si sa présence ne m'enchantait absolument pas. « T'es super susceptible comme mec toi hein, va falloir soigner ça ça arrange pas ton cas », dans une moue, ma voix s'est fait sérieuse, c'est un peu comme si je venais de lui diagnostiquer une folie mais quand je le regardais et après sa crise de taleur, je finissais par me dire que ce n'était qu'un petit supplément. Caractère de merde + bipolarité ça allait vachement mal ensemble. Soupirant doucement, j'haussais finalement les épaules. « A l'origine ce n'était pas agressif, moi aussi j'ai été une victime et j'essaye de vivre mieux maintenant pour ne plus penser au passé.. » serrant les dents je soupirais. L'amour c'était un fardeau de toute manière même si honnêtement j'rêvais de retrouver la bonne paire de chaussures. Euh.. le bon mec.

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Alison & Ezio

Oui, j’étais d’une susceptibilité à toute épreuve c’était une évidence et je n’en avais absolument pas honte, bien au contraire ! J’étais doté d’un caractère fort qui me permettait d’être ce que j’étais et aussi sans doute ce qui m’avait évité de finir en chef mafieux… Je ne pourrais pas être un criminel notoire, ce n’était pas une vie pour moi… J’aimais ma vie même si j’étais malade et seul dans ce bas monde… enfin seul avec toutes mes conquêtes… Je soupirais doucement en serrant les dents alors que la jeune femme reprenait la parole et je penchais doucement la tête dans un soupire… Elle avait raison, il ne fallait pas que je passe mes nerfs sur elle et que je prenne la mouche dès qu’elle me disait quelque chose… il nous restait quatre heures à tenir ici ensemble et autant faire en sorte que ce soit dans une atmosphère agréable. Je l’écoutais m’expliquer qu’elle avait connue ça et je soupirais doucement en baissant les yeux.

Je suis désolé, j’ai un caractère de merde, faut pas que je m’en prennes à toi !

Bon, faute avouée à moitié pardonnée non ? A elle de voir après tout si elle voulait reprendre notre petite guerre l’un contre l’autre ou bien finir cette nuit sous de meilleurs auspices. Une petite vint germer dans mon esprit alors que je finissais par glisser mes mains sur les hanches de la jeune femme que je soulevais doucement, la tournant vers moi pour la faire s’installer sur moi à califourchon et j’eus une moue en collant mon corps à celui de la jeune femme.

Désolé par avance…

J’esquissais un petit sourire avant de laisser mes mains glisser sous les serviettes jusqu’à ses fesses pour la coller à moi et je l’embrassais tendrement.

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