Tamsin&Misha - L'ère adulte.

• "Arrête ça ! J'ai l'impression d'être un putain de travlo!" Deux semaines, depuis deux semaines, j'étais sorti de l'hopital, et, depuis trois semaines, je m'étais rendu compte que j'avais ma place sur terre. J'étais désormais moi, Misha, être humain avec sa propre vie, sa propre façon de faire. J'sais très bien que j'avais merdé, que je n'avais pas fait les meilleurs choix dans ma vie, mais, j'avais finit par être ce gars que je pense, j'aurais voulu être. J'étais là, assis sur le canapé, les pieds à l'air, et, à mes côtés, j'avais cette fille qui était une révélation pour moi, et, qui s'amusait à me foutre du vernis sur les pieds. Elle était belle, elle était un pillier pour moi. J'savais pas vraiment ce que je ressentais pour elle, mais, depuis l'accident, tout ça avait augmenter, elle n'était plus simplement cette belle petite brune avec qui je voulais rigoler et passer mes journées à glander, non, je ne savais pas ce que c'était, mais j'étais bien avec elle, j'm'en voulais de lui avoir fait subir ça d'ailleurs. Depuis mon retour, on passait presque tout notre temps libre ensemble, à ne rien faire, à profiter de la chance qu'ont avaient d'être en vie. A la chance que j'avais de ne pas avoir réussi ce que j'avais entreprit en voulant m'éclater la gueule dans ce mur. C'était vachement bizarre, car c'est la première fois que ça me faisait ça, j'étais bien, totalement bien, et surtout, j'étais appaisé, je n'avais plus toute cette haine que j'avais en moi, toute cette haine qui me donnait envie de claquer la gueule du premier connard qui m'aurait regarder de travers. Bon, c'était encore un peu présent, mais vraiment plus comme avant, j'étais calme... C'était l'effet Tamsin, l'effet qu'elle me proccurait, j'voulais plus me prendre la tête pour des conneries qui n'avaient pas lieu d'être. Je la laissais faire, me mettre ce putain de vernis sur les pieds, zappant les chaines de la télé, et, même si ont avaient pas grand chose à faire, j'aimais, j'aimais ces moments que je passais en sa compagnie, j'aimais la savoir à mes côtés... •

"Arrête ça ! J'ai l'impression d'être un putain de travlo!" J'explose de rire en l'entendant dire ça. Ça va, c'est pas comme si ça allait se voir, non ? Je veux dire, on est en hiver, donc de 1) il aura des chaussettes, et de 2) qui le voit pied nus ? Sérieusement, sauf moi, est-ce qu'il y a d'autres femmes susceptibles de le voir dans une intimité si grande que ses pieds seront découverts ? Personne. En deux semaines de temps, j'avais passé la totalité de mon temps avec lui. On avait regardé des films, fais des jeux, dormi, on s'était baladé, on avait fais les cons, et bizarrement pas une seule fois on s'était engueulés. L'accident avait certainement dû faire ça, il avait causé tout le rapprochement qu'il se passait entre nous. Évidemment que je n'avais pas envie de le perdre, je sais pas, c'était Misha. Mon petit Misha. « Mais non ! T'es toute belle comme ça ! » je riais encore et ajoutait, « tu vas bientôt porter l'un de mes soutiens-gorge tu sais ? » je regarde son torse, voulant presque ajouter que ça lui irait bien, mais je n'en fais rien et le laisse deviner par lui même ma pensée au suivi de mes yeux. J'ai ce grand sourire aux lèvres, presque présent à chaque fois que je suis avec lui. Je souffle sur ses pieds et je vais m'asseoir à côté de lui, tout près de lui, « fais moi voir ça.. hm.. » je grimace un peu, « t'a peut-être raison.. c'est la couleur qui s'accorde pas au.. au reste ! » je ris un peu et redevient sérieuse, tournant la tête vers lui en le regardant dans les yeux. Ma main se glisse alors doucement sur son torse, pile au bon endroit. Je 'tate' un peu tout ça, comme s'il avait réellement des seins. « ça manque un peu par ici par contre ! »

• J'avais voulu mourir, j'avais voulu mettre fin à mes jours, j'avais pris cette décision, j'm'étais dit que c'était la meilleure façon d'en finir, la meilleure opportunité qui se proposait à moi sur le moment. J'savais bien que je n'aurais pas du, qu'au final, c'était pas la meilleure solution, mais, ça avait eu des points positifs. C'est vachement étrange de dire ça, mais c'était le cas, j'm'étais rendu compte que j'avais vraiment envie de vivre, que j'voulais pas mourir, que ma vie était précieuse, que j'avais traversé tellement de chose que je ne devais pas mourir, que je devais honorer la mémoire de mon frère, que je devais profiter des personnes qui me sont chère, que je devais continuer ma vie, arrêter de me bloquer, de vouloir tout le temps frapper sur les gens. J'm'étais repris en main, comme un déclic, j'avais enfin compris ou ma place était, sur terre... Tamsin, c'était à la fois compliqué mais tellement simple. Tout ce qu'on faisait, tout ce qu'on disait sortait naturellement, pas de question, pas de gêne, rien, nous étions tout simplement bien ensemble, mais, j'me demandais comment ça se faisait, j'me demandais pourquoi j'étais si bien que ça, j'me demandais quel était ce petit truc au fond de mon ventre, j'me demandais plein de chose, mais je n'arrivais pas à avoir de réponse, j'avais besoin d'un deuxième déclic, d'un signe... Elle était là, en train de me mettre du vernis sur les pieds, j'sais même pas pourquoi je la laissais faire, jamais personne au monde n'avait pu faire ça, j'veux dire, c'est vachement bizarre de servir de cobaye, mais ça ne me dérangait pas en fait. Je l'écoutait se moquer de moi, me dire qu'en fait non, ça m'allait pas, et, que j'devrais peut-être mettre un soutient-gorge aussi, jusqu'au moment où elle laissa sa main venir palper mon torse, comme si j'avais vraiment des seins. J'hausse un sourcil à sa phrase. "Non mais excuse moi de pas avoir les même seins que toi !" J'faisais le gars offusquer, comme si j'étais dégouté de ne pas avoir de seins, alors qu'au final, j'en aurais pas voulu hein, imaginer le sketch un peu, moi avec des seins. "Et puis, t'as pas des maxi obus non plus hein..." J'regardais sa poitrine, et, j'venais de lui lâcher cette phrase, on m'attaque pas sur mes seins ! •

Je le taquinais mais il savait que c'était pour rire, de toute façon, c'est pas comme si c'était si affreux que ça de porter du vernis. C'est quand il va vouloir le retirer que ce sera drôle, parce que je ne serais pas là pour le faire, et je n'aurais pas mon dissolvant non plus. Gratter ? Oui, c'est une solution. Il hausse un sourcil quand je lui fais gentiment remarquer qu'il manquait un peu -beaucoup- de seins.  "Non mais excuse moi de pas avoir les même seins que toi !" Je ris et secoue la tête. C'est pas comme si j'avais des seins énormes, et j'avoue que pendant longtemps c'est quelque chose qui m'a énormément complexé. J'en avais pas beaucoup, ils étaient même plutôt petit et j'avais déjà songé à les refaire. Enfin, si j'avais assez d'argent pour le faire. "Et puis, t'as pas des maxi obus non plus hein..." Touché. Il regarde ma poitrine en plus alors ça arrange rien du tout. Je passe mon bras sur mes seins en essayant de les cacher du mieux que je peux, « eeeh regarde ailleurs toi ! » mon autre main viens se poser sur sa joue et je lui fais tourner la tête en souriant. Je le laisse retourner la tête vers moi mais je ne retire pas ma main de sa joue. Non, ma main reste là, sur lui, et je le regarde. Je souris et me mords un peu la lèvre, murmurant doucement, « tu sais de quoi j'ai envie ? » il n'y avait aucune gène entre nous, même quand il y avait des blancs dans la conversation, même quand le moment aurait dû être gênant. Je voulais juste profiter de l'instant, comme je l'ai toujours fais, et c'était l'occasion, mon occasion.

• Je vais vous posez une question simple, croyez vous en l'amitier garçon/fille ? Pensez vous qu'à un moment ou un autre la relation entre ces deux individus ne va pas légèrement déraper ? Que ça soit juste un petit bisous dans un moment de faiblesse, on appellera ça comme ça, ou bien une partie de jambe en l'air à une soirée vraiment bien arrosé ? Il arrivera un moment ou l'un des eux êtres humains ressentira quelques choses de plus fort, de plus intense pour son "ami", que ça soit une envie d'essayer d'aller plus loin, d'améliorer cette amitié, ou une impossibilité de contrôler ces sentiments qui évoluerons surement de jours en jours. Sauf que dans cette histoire, seulement une personne sur les deux ressentira quelques choses de plus fort, l'autre le considèrera juste comme un ami. Le juste, vous l'avez déjà entendu n'est-ce pas ? "Tu es juste un bon ami, tu es juste le gars/fille à qui je me confie" Beaucoup de personne on déjà entendu ce genre de phrase. Et putain, on sait tous combien ça fait mal de l'entendre, de se dire que tout ça, tout ce qu'on avait pu prévoir ne se réaliserait jamais. Alors, c'est pour ça qu'avec Tamsin, je ne disais rien, je ne tentais rien, car au final, je ne savais pas vraiment ce qui se passait entre elle et moi, et, si je lui disais "Hey, tu trouves pas que y'a un truc chelou entre nous, t'sais, c'est bizarre quand t'es pas là ça va pas et quand t'es là j'suis trop heureux..." Elle rigolerait surement, en fait, j'sais même pas comment elle réagirait, du coup, je garde ça pour moi, attendant le bon moment pour avoir des réponses à mes questions. "Alors toi tu peux me palper et me foutre du vernis mais j'regarde ta poitrine, à travers ton haut en plus, et j'me fais engueuler ? Arnaque tient !" Avais-je lâché. Ouais, c'est de l'arnaque, j'étais pas venue lui palper les seins moi. Mais, étrangement, le contact de sa main sur ma joue n'est pas pareil que les autres fois... Elle me fixe, et, elle me demande si je sais de quoi elle a envie. J'plonge mon regard dans le sien sans m'en rendre compte, mes yeux se noient dans les siens sans que je ne puisse faire grand chose, et, j'sors enfin de mes pensées pour pouvoir lui répondre. "Heu... Dis moi?" A ce moment précis, j'avais aucune idée de quoi elle pouvait avoir envie, j'étais juste, totalement envouté par son regard. C'est une sorcière, ça doit être ça, elle est en train de m'hypnotiser, faut pas chercher plus loin... •

Misha c'était quelqu'un à qui je tenais, beaucoup même. La frontière entre l'amitié et.. le plus que de l'amitié était fine, très fine même, et je n'étais pas vraiment certaine de la connaitre. J'étais ce genre de fille qui embrassais presque n'importe qui, le genre qui couchait juste par envie, celle qui se moquait de l'avis des autres et qui vivait comme bon lui semblait, alors où était le problème si je dormais chez quelqu'un de différent tous les soirs ? C'était ma forme de vie, ma forme d'amitié. Quoi que. Je n'aimais pas cette idée d'emprisonner les gens dans une case, mettre quelqu'un dans "meilleur ami", "confident" ou encore "copain". ça rimait à rien. Chaque relation était différente alors on ne pouvais pas les ciblés et les nommés comme ça. "Alors toi tu peux me palper et me foutre du vernis mais j'regarde ta poitrine, à travers ton haut en plus, et j'me fais engueuler ? Arnaque tient !" je riais, il avait pas tord. Le soucis c'est qu'il ne faisais pas que regarder, il critiquais ! J'avais pas des obus certes, mais c'était pas une raison pour le faire remarquer. Ma main avait fini sur sa joue pour de base, lui faire tourner la tête, mais le sens de ce geste avait subitement changé. "Heu... Dis moi?" je souris un peu, sans le quitter du regard. Avec n'importe qui d'autre j'oserais, alors pourquoi pas avec Misha ? Après tout, qu'est ce que ça représente ? Mon visage s'approche du sien, et je commence à murmurer ; " de chips.. " mon visage s'avance de plus en plus vers le sien, jusqu'à ce que je frôle doucement ses lèvres, "ouais.. j'ai bien envie de chips.." je sens mon cœur aller plus rapidement à cette proximité, pourtant je n'aurais pas cru que ça allait être le cas. Mes lèvres attrapent tendrement les siennes et je l'embrasse. Après tout, qu'est ce que ça représente ?

• Parfois, il m'arrive de rêver, de rêver du futur. Je sais pas comment je serais plus tard, si j'aurais toujours de l'argent, si je serais toujours aussi heureux que je le suis. Peut-être que je serais un peu moins con, plus réfléchis, peut-être que ma vie serait aussi parfaite que je l'aurais espéré. Peut-être bien qu'elle serait encore plus belle, parfaite à un point que je ne pouvais l'imaginer. J'savais pas trop. Peut-être bien que je serais mort même. Mais ça, honnêtement, ça me ferait royalement chier, car putain, j'ai encore pas mal de choses à faire sur cette putain de terre. J'sais que j'ai merdé dernièrement, et que jamais je n'aurais du me prendre ce mur, j'm'en étais rendu compte, j'm'étais rendu compte que je devais vivre, que je devais continuer ma vie, que je devais faire quelque chose de ma vie, que je ne pouvais pas continuer à être ce gros connard plein de haine, ce petit fils de pute que t'as envie de claquer. Bon, j'pouvais pas non plus totalement changer, j'pouvais pas passer de Serpentard à Griffondor, mais, j'pouvais faire des efforts, et, c'est ce que, petit à petit, je faisais. Depuis l'accident, je n'avais pas vu des masses de personnes, certaines m'avaient rendu visite à l'hopital, d'autres étaient venu me voir à ma sortie, mais, la plupart de mon temps libre je le passais avec Tamsin. J'voulais juste être avec elle, profiter pleinement du temps qu'on peu passer ensemble, sans se prendre la tête, juste à jouer, à rigoler, tout ça comme deux enfants d'une dizaine d'années, complètement innocent. Je la vois approcher son visage du mien, et, honnêtement, j'me demande ce qui est en train de se passer, qu'est-ce qu'elle va faire ? C'est la première fois que ça m'arrive, habituellement, je n'aurais pas attendu, habituellement, et surtout, si ça aurait été quelqu'un d'autre, je l'aurais embrassé, sauf que là, c'était différent, tout était différent. De chips... Elle me fit savoir qu'elle vait envie de chips, genre... Normal... Mais elle continua de s'avancer, en continuant aussi dans son délire de chips, et ça, jusqu'au moment où ces lèvres viennent se coller doucement sur les miennes. Et, c'est là que mon coeur prends de la vitesse, comme si j'étais perdu. Sauf que je voulais continuer, alors, je lui rendis ce baisé, doucement, je l'embrassais à mon tour, mais, j'étais paumé, complètement paumé... •

Presque rien. On embrasse des personnes souvent alors un baiser, ça représente presque rien. C'est comme quelque chose d'amical, une sorte de bonus à notre amitié. Il m'embrasse de nouveau et je le laisse faire. J'ai comme deux personnages dans ma tête, l'un qui me dis de tout arrêter maintenant, et l'autre qui me dit que maintenant qu'on y est, autant continuer. En même temps, ça fait presque deux semaines qu'on passe des bons moments ensemble alors il fallait bien que ça arrive, non ? Il fallait bien que ça aille plus loin. Je cesse doucement le baiser et j'encadre son visage avec mes mains, murmurant doucement contre ses lèvres, "ça représente rien.. on est d'accord ?" comme un besoin d'être rassurée. Pour moi, avec Misha, ce n'était pas rien et je l'avais senti mais j'avais besoin qu'il me dise que ce n'était pas réciproque, j'avais besoin qu'il me dise qu'il voulait juste coucher avec moi et que ça s'arrêtait là. Besoin d'être remise à niveau, d'être frappé en plein cœur, qu'il me dise stop. Il le fallait, parce que je savais à quoi menait l'attachement et je n'en avais pas envie, surtout pour lui que pour moi. De toute façon, je ne pouvais pas m'attacher, et je savais que c'était déjà le cas. Vaut mieux tuer le sentiment dans l'oeuf.

• "ça représente rien.. on est d'accord ?" Je sent ces mains attraper mon visage, ces lèvres à quelques milimètres des miennes, je pouvais sentir son souffle contre ma peau. Je venais de quitter ces lèvres, mais cette sensation étrange était toujours présente, d'un côté, je voulais l'embrasser, encore et encore, mais de l'autre, quelque chose me bloquais, comme une peur que ça ne soit pas réciproque, qu'elle est juste envie de m'embrasser, point, sans autre pensé. Alors, est-ce que ne réprésentait rien ? Est-ce que j'étais d'accord avec ce qu'elle venait de me demander ? Je ne sais pas, à ce moment-là, je ne savais plus grand chose, j'étais totalement perdu. J'savais qu'un jour ou l'autre ça allait se terminer comme ça, qu'à trop jouer avec le feu, j'allais me brûler. Alors, je la regardais, sans savoir quoi répondre. Si je lui disais que ça ne représentait rien, ça serait mentir mais ont pourraient continuer comme si de rien était, mais, si je lui disais la vérité, si je lui disais que je ne savais pas trop, la connaissant, elle se mettrait de son côté et ferait limite la gueule. J'pense qu'au fond, elle voulait se perssuadé que ça ne représentait rien, autrement, elle ne me l'aurait pas demandé, non ? Du coup, je ferme les yeux un instant, et je me décide à lui répondre, passant doucement une main sur sa joue. "Je... J'en sais rien... Peut-être... Si c'est ce que toi tu veux..." J'pouvais pas aller contre sa volonté, j'pouvais pas lui dire que j'étais d'accord, mais j'pouvais pas non plus lui dire que je ne l'étais pas, alors, j'ui faisais comprendre, tout simplement. Avec une autre fille, je lui aurais dit que oui, ça ne représente rien, je lui aurais fait entendre tout ce qu'elle aurait voulu pour la foutre dans mon lieu, la baiser, et ensuite la jeter comme une vieille merde usagé, sauf que là, c'était loin d'être le cas. Cette fois ci, tout était différent, cette fois ci, j'voulais pas juste coucher avec elle, j'voulais... J'voulais juste passer du temps à ces côtés, et continuer d'être bien... •

Ne rien représenter, c'était quelque chose de pratique. On avait pas les soucis qui allaient avec, les disputes, les crises et surtout les sentiments. Je savais que je ne les contrôlais pas et je savais que c'était déjà présent pour Misha mais je n'y pensais pas, j’espérais les oublier parce que c'était plus facile. Je préférais mettre mes sentiments de côtés et continuer à voir Misha plutôt que de ne plus jamais le voir. C'était différent si lui ressentait quelque chose pour moi. Si c'était le cas, j'allais y réfléchir à deux fois. Tenter quelque chose, c'était prendre le risque de le perdre, mais c'était aussi le risque que lui aussi ai mal et avec ce qui s'est passé dernièrement mais aussi dans sa vie de manière générale, je ne voulais pas être un nouveau poids sur ses épaules. Il avait déjà perdu son frère et j'avais pas envie d'être ce boulet qui allait le tirer vers le bas. Il passe une main sur ma joue et je me sens déjà trop attendrie. Bordel Misha arrête de me torturer. "Je... J'en sais rien... Peut-être... Si c'est ce que toi tu veux..." il avait pas l'air d'être sûr, mais moi je l'étais. Il fallait que ça ne représente rien. Juste une envie sur le moment, c'était tout ce que ça devait être. Je le regarde et hoche la tête en allant doucement frôler ses lèvres.. il allait me rendre folle, je pense. Je glisse ma main dans ses cheveux et resserre doucement mon emprise une fois ma main dedans, et l'embrasse de nouveau. J'allais me donner envie de lui et c'était mal. Je savais que ça l'était. Je cessais tout d'un coup et le regardais, "tu m'saoules." je souris en coin en le regardant, "c'est quoi cette réponse de merde sérieux ?" je riais un peu et le regardais, "si c'est moi qui décide.. alors je veux un massage." parce qu'il faisait trop bien les massages et aussi un peu parce que je me moquais de lui. Mais s'il me laissait décidé comme ça longtemps, on va bien rire.