June ♦ Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le paradis

June & Leandro
'Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le paradis ' J.Renard.
mise en page par .Stay Away
Je viendrais l'aider sans aucun problème pour choisir le cadeau de Malvina, par contre j'étais réellement surpris que la lowell soit tutrice d'un jeune ado, j'espère qu'elle s'en sort bien et que ce petit ne lui donne pas du fil à retordre. C'est tout à ton honneur .. Puis même si je suis pas forcément la personne à plus à l'aise avec les gamins, tu sais où me trouver en cas de besoin. Et j'étais tout à fait sincère. Même si je suis loin d'être un père parfait et un homme à l'aise avec les enfants et ados, je serais là si jamais June a besoin de moi. Par contre la suite de notre conversation me laissait un peu perplexe. Je ne sais pas trop pourquoi elle souhaite une vraie réponse, mais je n'allais tout de même pas lui mentir. June fait clairement partie des plus belles femmes que j'ai rencontré dans ma vie et surtout à Harvard, elle et Sally sont sans l'ombre d'un doute les femmes que je trouve les plus belles à Harvard .. Alors soyons francs avec June. Tu fais très clairement partie des deux plus belles étudiantes du campus, ça te va comme réponse ? lui demandais-je en souriant. Par contre qu'elle ne me demande pas laquelle des deux je trouve plus belle que l'autre, je ne saurais répondre. Elles sont toutes les deux magnifiques à leur manière et n'ont surtout rien à envier l'une de l'autre. Finalement voilà l'heure de ma petite surprise et je n'étais en aucun cas dessus. La peinture c'est vraiment ma passion, ce que j'aime le plus au monde après ma fille bien évidemment. J'hochais la tête en voyant June choisir un homme pour faire notre portrait. Je laissais la belle se blottir dans mes bras et je ne m'en privais en aucun cas pour la serrer contre moi. Elle est parfaite, merci June. murmurais-je au creux de son oreille avant de déposer rapidement mes lèvres aussi proches que possible des siennes. Après quelques longues minutes notre portrait fut terminé, je prenais la main de June ne l'emmenant voir le portrait avec moi, un portrait très réussi soit disant passant. Alors .. Tu me trouves plus beau en peinture ou en vrai ? murmurais-je au creux de son oreille sans lâcher mon petit sourire des lèvres.

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June & Leandro

Je souris en l’entendant me dire qu’il pouvait m’aider, je trouve ça vraiment ironique qu’il dise qu’il ne sait pas y faire avec les enfants parce que justement entre nous deux c’est lui qui est papa et non moi. Je lui avais demandé ensuite s’il y avait beaucoup de filles jolies dans l’université et il me répondit deux. Bon j’avoue que je m’étais attendu à plus sur le coup vu que Leandro semblait collectionner les conquêtes mais si j’avais su que l’autre personne en liste était Sally j’aurais certainement piqué une crise. Je n’avais pas à piquer une crise, surtout pas pour Leandro, mais je ne pouvais pas voir cette fille en peinture. Surtout depuis que Sally avait couché avec Nork, ce dernier m’avait trompé avec elle juste avant sa mort et c’était quelque chose que je ne pouvais pas lui pardonner, ni à elle, ni à Nork qui était pourtant mort maintenant. Je soupirais, je n’allais pas me réjouir d’être la deuxième sur la liste : « Mouai…De toute façon y a toujours deux filles hein… ». C’était l’histoire de ma vie, une deuxième était toujours arrivé au mauvais moment et avait capturé le cœur de l’homme que j’aimais. Cela me faisait de la peine mais c’était comme ça. J’étais contente quand Leandro semblait apprécier sa surprise, le peintre nous dessinait alors et je le trouvais très beau, moi aussi d’ailleurs, j’étais pas mal. En tout cas ça nous ressemblait. Je me mis à rire avant de lui dire : « Je te trouve plus beau en vrai et en plus je t’embrassais, tu devrais vite prendre le dessin avant que je commence à baver dessus… ». Je me mis à rire avant de l’embrasser en me demandant quelle serait la suite du programme. Je voulais tout qu’il découvre : « Voudrais-tu aller chez moi pour te reposer un peu ? Où tu veux qu’on aille au musée Grévin, c’est un musée de cire avec des gens connus… ». C’était la seule explication que j’avais là tout de suite. Je serais contente dans les deux cas car rentrer chez moi était agréable et qu’il découvre un musée aussi. De toute façon c’était dans le même coin donc je le prends de nouveau par la main pour aller jusqu’au métro, je comprendrais qu’il en ai marre, c’est fatiguant quand on habite par Paris.

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June & Leandro
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Est-ce que j'ai blessé June avec ma réponse ? J'en ai aucune idée, mais ce n'était pas mon but. Finalement je ne répondais rien à sa petite remarque, laissant un peintre nous dessiner et sa réponse me fit sourire. Je préfère quand même quand c'est moi que tu embrasses. disais-je en riant avant de l'embrasser à mon tour, c'est fou mais je pourrais le faire pendant des heures tellement j'apprécie ce contact avec June. Finalement j'attrapais la toile du peintre en le remerciant. Je suivais June sans dire un mot, l'écoutant me parler de la suite du programme. Fatigué ? Absolument pas. D'ailleurs je suis pas venu à Paris avec elle pour passer mon temps à dormir, j'ai envie de profiter de Paris mais aussi de ce petit week-end avec June, alors une fois vers le métro je tirais doucement la main de la lowell pour l'attirer contre moi, collant doucement son dos contre un mur, quelques passants nous regardaient mais je m'en fichais. J'approchais mes lèvres des siennes en souriant. J'ai bien envie de visiter ton musée si ça te tente toujours, c'est comme tu veux .. Mais rentrer tout de suite chez toi c'est risqué. Oh oui si je me retrouve seul avec June, j'aurais bien du mal à refouler mon attirance pour elle. Elle m'attire bien trop pour que je résiste à ses charmes, tellement que je ne pouvais m'empêcher de l'embrasser de nouveau, cette fois-ci avec un peu plus de fougue, caressant sa langue avec la mienne avant de décaler légèrement ses lèvres des miennes. Je suis désolé si je t'ai blessé tout à l'heure .. Enfin .. Si c'est le cas c'était pas mon but. Tu m'as demandé un chiffre je te l'ai donné mais ça veut rien dire. murmurais-je en fixant ses lèvres. J'ai pas trop compris sa réaction de tout à l'heure, peut-être un peu de jalousie .. Mais au fond Sally est seulement une amie qui compte pour moi, même si je la trouve magnifique. Bref je n'avais pas trop envie de me prendre la tête avec cette histoire, je voulais simplement profiter du moment en embrassant une nouvelle fois June parce que j'en pourrais d'envie. Tu sais que si tu me repousses pas, on va rater le prochain train ? disais-je en souriant, n'ayant aucune envie de quitter ses lèvres de suite.

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Je me mis à rire, à vrai dire c’était plus agréable d’embrasser le véritable Leandro qu’une feuille de papier, même si cette feuille de papier était vraiment très belle maintenant qu’il y avait son portrait dessus. Je souris quand il me plaqua contre un mur, ce n’était pas vraiment le genre de chose qui se faisait à Paris, enfin tout du moins pas en public, en pleine rue mais ce n’était pas l’envie de l’embrasser qui me manquait. A croire que malheureusement nous étions atteints de la même maladie. Je lui fis un petit sourire : « Tu sais ce qu’on peut faire, on peut aller au musée et après rentrer chez moi. La visite dure environ une heure trente et j’habite à deux rues du musée…Je pense que c’est jouable… ». Lui dire que je n’avais pas envie de me retrouver seul avec lui serait mentir, Leandro est entrain de me faire devenir complètement folle. Sexuellement il est vraiment le mec qu’il me faut et…Je ne peux pas dire que son caractère ne me plait pas parce qu’a mes yeux c’est tout simplement le mec idéal. Je ne pouvais m’empêcher de répondre au baiser de Leandro, laissant danser ma langue avec la sienne dans ma bouche et pressant légèrement sa nuque avec ma main. Fallait arrêter là. Je soupirais lorsqu’il me parla de notre conversation de tout à l’heure : « Laisse tomber d’accord, je ne suis qu’une petite idiote ». Une petite idiote qui croit que tu peux lui plaire, une petite idiote qui pense que tu peux t’attacher à elle parce qu’elle, elle commence finalement à s’attacher à toi. C’est pas de son plein gré au contraire, elle aimerait pouvoir ne pas le faire mais c’est comme ça. Bien sûr, l’autre partie du dialogue je l’avais gardé bien au fond de ma tête. Et je voulais qu’il en sache rien mais c’était vrai, je l’apprécier je crois et ça me faisait chier qu’il en apprécie une autre lui. Comme Nate avait préféré Iris, comme Nork avait préféré Sally, comme River avait préféré ce mec…Je chassais ses idées de ma tête, je vivais un superbe séjour et rien ne pouvait me le gâcher : « Hum..Désolé de te presser mais j’ai bien envie de voir ce musée et de rentrer chez moi, si tu vois ce que je veux dire… ». Je lui fis un clin d’œil avant de l’entrainer jusqu'au métro, je pris sa main et me blottit contre lui durant tout le chemin, j’étais trop bien dans ses bras. A notre sortie, je fus contente de voir le quartier dans lequel j’avais grandit : « Voici le musée….Et là bas c’est chez moi… ». Avais-dit en désignant un immeuble qui n’était pas si éloigné que ça.

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Je souriais lorsque June essaya de nous trouver un programme qui pouvait nous convenir, sachant que j'ai envie de visiter ce musé, mais j'ai aussi énormément envie de me retrouver seul avec elle. Ok ça me va comme programme, mais je suis pas certain de pouvoir rester sage une fois chez toi. Disais-je en souriant avant de l'embrasser, appréciant encore plus lorsqu'elle prolongea mon baiser. Je pourrais rester ainsi pendant des heures mais je dois me rendre à l'évidence la vie continue de tourner autour de nous et j'en ai la confirmation lorsque essaya de répondre à ma question au sujet de notre conversation de tout à l'heure et je comprends pas. Bon comme la plupart des mecs je n'ai pas le décodeur adéquate pour comprendre parfaitement les femmes mais j'arrive tout de même à voir à travers ses yeux que quelque chose ne va pas. Je m'en voulais un peu même si au final je ne sais pas spécialement ce que j'ai pu faire pour la vexer autant. Doucement je posais mes doigts sous son menton afin que nos regards se croisent, déposant quelques baisers aux coins de ses lèvres sans lâcher mon petit sourire. Bon .. Comme d'hab' je comprends rien, mais je t'interdis de dire que t'es idiote, ok ? Elle est jalouse de Sally ? Pourtant elle n'a aucune raison de l'être, je n'ai jamais dit que j'étais amoureux de la blondinette, elle m'a simplement demandé le nombre de filles que je trouvais magnifique sur le campus. Bref ce n'est pas bien grave, je suis tout de même heureux d'être ici avec elle. Je me laissais donc entraîner dans le métro en la laissant se blottir dans mes bras autour qu'elle le souhaite. Une fois dans son quartier je souriais en voyant l'endroit dans lequel elle a grandi, allant ensuite au musée. Une fois à l'intérieur j'ai pu observer quelques 'stars' françaises que je ne connaissais pas mis à part Omar Sy grâce à son rôle dans le dernier X-Men. Et ben .. Le moins que l'on puisse dire c'est que je connais pas grand monde, je dois vraiment améliorer ma culture française. Disais-je à June en riant, mais même si je ne connais pas énormément de célébrités ça me faisait plaisir d'être ici avec la lowell qui avait toujours sa main dans la mienne. Sauf qu'une fois devant la statut de cire d'Angelina Jolie, je n'ai pu m'empêcher de sourire. Woao .. Angelina Jolie, je vais pouvoir me vanter auprès de mes potes en leur disant que je l'ai rencontré. disais-je en rigolant avant d'approcher mes lèvres de son oreille. Même si t'es clairement plus sexy qu'elle. chuchotais-je suivi d'un petit clin d’œil.

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June & Leandro

C’était sûr qu’une fois à la maison Leandro me sauterait dessus, et je sauterais d’ailleurs certainement sur Leandro. Même si ça allait me faire très étrange de coucher avec Leandro dans ma chambre d’adolescente, de presque petite fille d’ailleurs. Purée j’avais pris un drôle de coup de vieux d’un coup. Leandro était bien un homme…C’est pas compliqué de comprendre qu’en effet je suis jalouse, je suis une personne possessive et j’ai pas forcément envie qu’un mec qui me plait soit sur 50 filles en même temps. Mais bon de toute façon il semble s’en ficher. Je ne dis pas le contraire, moi aussi je couche avec d’autres garçons mais je trouve que notre relation à lui et à moi est unique. Apparemment pas lui et c’est ça qui me fait mal. Une fois dans le musée, il me dit qu’il ne connait pas grand monde, certes certaine personnes sont bien française mais d’autre non : « Regarde bien autour de toi, y a quand même Lady Gaga, Cara Delevigne, Brad Pitt, Barack Obama… ». Eux ils les connaissaient forcément, c’était des stars internationales en plus j’en avais oublié comme la reine Elisabeth II et aussi mère Theresa. « Mets toi à côté d’elle, je vais essayer de prendre une photo la plus réaliste possible ! ». Je me demandais si les amis américains de Leandro allait le croire parce que peu de personne connaissait l’existence du musée grévin. Je me mis à rire quand il dit que j’étais plus sexy qu’elle : « Tu racontes n’importe quoi là, plus sexy qu’Angelina Jolie, arrête… ». Je me mis à rire, là c’était un peu trop de compliments pour moi. Je laissais Leandro regardait les dernières statues de cire du musée jusqu'à la sortie. Je marchais ensuite jusqu'à mon appartement suivi de Leandro, j’étais curieuse de voir comment serait l’appartement car cela faisait un moment que je n’y avais pas été : « Bon on va chez moi maintenant ! ». Lui dis-je avec un petit clin d’œil. Et je parcourais les quelques mètres qui me séparaient de chez moi. « C’est juste là… ». Je regardais l’appartement où j’avais grandit avec une grande émotion.

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Comme tout mec j'ai bien du mal à comprendre la réaction de June mais peut-être qu'un jour j'arriverais à comprendre sa réaction, pour l'instant je voulais simplement profiter de ce petit moment à deux, regardant chaque statue de cire avec des stars françaises que je ne connaissais pas, même si évidemment je reconnaissais certainement personnes. Sauf qu'une fois devant Angelina Jolie, la remarque de June me fit sourire. Non je le pense vraiment .. Mais bon si tu n'acceptes pas mes compliments très bien, je ne dirais plus rien. disais-je en faisant semblant de bouder, terminant finalement par sourire. Bien sûr Angelina Jolie est une très belle femme, mais ce n'est pas non plus mon idéal féminin, je trouve bien des actrices plus jolie que la femme jouant Tom Raider, les goûts et les couleurs ça ne se partage pas et de mon côté, je trouve quand même June plus belle que la femme de Brad Pitt. Je me posais à côté de la statue de cire lorsqu'elle me pris en photo, terminant de faire le tour du musée avant de partir ensemble jusqu'à sa maison d'enfance. Elle semblait vraiment émue de revenir ici. C'est beau. lui disais-je en la suivant jusque chez elle. Je laissais June nous ouvrir sa porte, si bien qu'une fois à l'intérieur je tirais doucement sur sa main pour l'attirer contre moi, déposant un baiser sur son front. Tu veux que je te laisse un peu toute seule ? Je comprendrais si jamais t'as envie de profiter de cet instant pour profiter de l'appartement où t'as grandi. lui disais-je très sérieusement. Certaines personnes aiment bien profiter du calme pour se remémorer certains souvenirs, pour en profiter un peu, ça ne me dérangerait donc pas de l'attendre dehors si jamais elle souhaite rester quelques instants toute seule.

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Il le pensait vraiment, purée, je devais vraiment être très belle aux yeux de Leandro pour qu’il pense ça, c’était juste impossible pour moi de concevoir que je pouvais être aussi jolie qu’Angélina Jolie. Peut à cause de mon enfance, des moqueries que j’avais subit à cette époque là, je ne sais pas. Je soupirais quand il me répondit qu’il ne dirait plus rien, je n’y croyais, qu’à moitié à vrai dire, je parsemais sa joue de quelques baisers dont l’un au coin des lèvres : « Pas grave, je te ferais parler sous une torture de bisou… ». Je me mis à rire, j’avais l’impression de retrouver un peu ma naïveté et c’était vachement agréable. D’être de nouveau une enfant, juste pour cinq minutes, d’oublier tous mes problèmes de ma vie d’adulte. Je partis jusqu'à l’immeuble dans lequel se trouvait mon appartement, un vieil immeuble de Paris, on ne peut pas faire plus cliché que ça mais c’était là où j’avais grandi et où j’avais passé même quelques temps en étant jeune adulte. Leandro me dit que c’était beau là où j’habitais, ma grand-mère avait en effet épousé un nouveau riche le jour de ma naissance, forçant ma mère à quitter le mariage précipitamment. J’avais eu peut être un peu plus d’argent grâce à cela. Beaucoup de souvenirs revenaient il est vrai, mais je pouvais les partager avec lui : « Rentre avec moi, et si un souvenir me revient je te raconterais… ». Je fermais la porte derrière nous et bien sûr, les souvenirs revinrent, les bons et les mauvais. La cuisine me rappelait ce jour où mon père m’avait poignardé, le salon, les entrainements de boxe que j’affectionnais particulièrement. Une paire de gants était d’ailleurs accroché au mur : « Tu devrais faire attention à tes fesses, Leandro, t’as vu ce que j’ai chez moi… ». Je me mis à rire tandis que je me dirigeais vers ma chambre, il y avait un peu de poussière. Il y avait encore une photo de ma mère et mon père : « Tiens, les voilà tous les deux…Mon père a un peu vieillit depuis.. ». C’était un moment hyper intime que je vivais avec Leandro, je ne pu m’empêcher de le prendre dans mes bras, le serrant fort.

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Une fois chez elle, sa remarque en voyant les gants de boxe accrocher au mur me fit sourire. Je sais très bien qu'elle ne ferait pas de mal à une mouche, du moins c'est pas l'image que j'ai d'elle, j'ai pas l'image d'une fille violente bien au contraire. Finalement elle m'entraînait avec elle dans sa chambre, me tendant une photo de ses parents avant de se faire une place dans mes bras. Ta mère est vraiment belle .. Vous avez les mêmes yeux. disais-je avec un tendre sourire en regardant la photo, laissant June se blottir dans mes bras. Je n'osais pas trop lui poser de questions sur sa famille, je préférais l'écouter, la laissant me dire ce qu'elle voulait me faire partager ou bien la laisser garder quelques souvenirs pour elle. Je la gardais dans mes bras, reposant doucement la photo sur le meuble avant de poser mes mains autour de sa taille en allant nicher mes lèvres près de son oreille. Il est à quelle heure le concert que tu donnes pour ton père et les patients ? On doit y aller maintenant .. murmurais-je avant de glisser mes lèvres dans sa nuque pour l'embrasser de nouveau. Je pourrais faire ça encore et encore tellement j'apprécie le contact de sa peau, la chaleur qu'elle me procure mais je pouvais tout aussi bien me contenter de parler avec elle, d'avoir une discussion normale, de parler de tout et de rien. D'ailleurs j'étais impatient de la voir à l'heure avec un micro, même si je dois avouer qu'être seule avec elle dans sa chambre - certes d'ado - me donnait d'autres idées derrière la tête. .. Ou on a un peu de temps devant nous ? lui demandais-je en continuant de parsemer sa nuque de baiser, terminant peu à peu par remonter jusqu'à ses lèvres en attendant ce qu'elle comptait faire, dans tous les cas de figures ça m'allait parfaitement.

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Je me rendais compte en lui montrant ses photos que c’était le seul garçon que j’avais rencontré à Harvard et qui connaissait ma vie, ma mère, mon père bientôt puisqu’il allait le rencontrer, je pensais à tout ça dans ses bras, pourquoi savait-il ça, c’était si simple avec lui, j’avais pas peur de son jugement et lui non plus je pense sinon il ne m’aurait pas raconté pour son histoire de belle sœur n’est ce pas ? Il ne me l’aurait pas dit dès notre premier rencontre : « Ma mère était belle, en effet, dans mes souvenirs, je lui ressemble, j’espère en tout cas…C’était une femme forte, elle c’est toujours battu dans la vie… ». Certes je n’étais pas une personne violente mais j’étais quand même une guerrière, je me laissais pas abattre, par rien au monde. Et je pouvais devenir très méchante avec les personnes qui me voulaient du mal, il ne fallait pas me chercher. Je regardais ma montre, il était dix huit heures trente et le concert était prévu à vingt et une heure, on avait plusieurs heures de marge. Je regardais Leandro, j’avais l’impression d’être de nouveau une petite ado boutonneuse prête à vivre sa première fois. « On a deux heures et demi devant nous… ». Lui dis je avec un petit sourire, je savais déjà à quoi penser Leandro en même temps ce n’était pas difficile de le deviner, il m’attirait comme un aimait, j’aimais beaucoup passer de temps avec lui, vraiment. Je me décidais de le charrier un peu : « Oh, je sais que pour toi, un tiers de ce temps te suffit pour faire ce à quoi tu penses… ». Je me mis à rire avant de l’embrasser, je plaisantais, il le savait Leandro était mon meilleur coup de tous les temps, le seul qui avait pu me faire vibrer à ce point, avec lui c’était différent des autres garçons mais par contre je ne pourrais pas dire pourquoi. « Je suis toujours ta number one ? » .Demandais-je à Leandro, dans ce domaine je ne voulais absolument pas perdre ma place, je lui avais promis le meilleur orgasme de sa vie et je voulais assumer ce que j’avais dit, je lui fis un clin d’œil avant de plaquer mes deux mains sur ses hanches en l’embrassant langoureusement mêlant sa langue à la mienne.

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