June ♦ Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le paradis

June & Leandro
'Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le paradis ' J.Renard.
mise en page par .Stay Away
J'appréciais beaucoup June, notre rencontre était pour le moins hors du commun, mais finalement je me suis vraiment attaché à la jeune femme, elle est probablement l'une de rares personnes que j'appréciais vraiment depuis mon arrivée à Harvard. D'ailleurs sa petite remarque comme quoi je pouvais l'embrasser quand je voulais me fit sourire. D'accord, je retiens. Disais-je en souriant alors qu'elle demanda à une passante de nous prendre en photo. Je m'installais correctement à côté de June avant que cette dernière attrape mon épaule pour m'embrasser, chose qui bien évidemment me fit plaisir. Je prolongeais ce baiser avant qu'elle aille chercher la photo. Je souriais en regardant cette fameuse photo avant que la lowell ne vienne frotter son petit nez contre le mien. Et je ne suis pas déçu, que ce soit pour la photo ou pour le bisou. J'aime sentir les lèvres de la jeune femme contre les miennes, elle a même le don de me réchauffer malgré ce temps assez froid. Finalement elle reprit ma main, m'avançant avec elle en territoire inconnu pour m'avancer à ses côtés jusqu'à ce manège. D'habitude je suis pas du genre manège, mais si tu montes avec moi je ne dis pas non. Lui fis-je savoir en souriant, je dois de toute façon prendre goût aux manèges, dans quelques années ma fille me harcèlera pour que je monte avec elle alors autant commencer de suite. Sauf que d'un seul coup la jeune femme me posa une question bien étrange. J'arquais un sourcil avant de me tourner vers elle, m'arrêtant même de marcher pour la regarder droit dans les yeux. Euh .. Tu m'inquiètes là, quelque chose ne va pas ? Lui disais-je avant de caresser doucement sa joue. Je t'écoute .. Tu peux tout me dire. Lui disais-je en souriant, impatient de savoir de quoi elle voulait me parler.

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June & Leandro

Je me mis à rire quand je me lui répondis qu’il pouvait très bien m’embrasser et que j’en serais très contente. Je lui murmurais alors : « Je pensais que tu en profiterais pour me faire une petite attaque de bisous…Même pas… ». Je tournais la tête en faisant comme si j’étais vexé, ce n’était pas le cas du tout mais je voulais juste l’embêter. Je lui avais ensuite montrer la photo, elle était plutôt sympa en effet. « On est trop canon, tu me l’enverras, hein, promis ? ». Je fis alors la queue pour monter dans le manège car le désavantage de Paris c’est qu’on attend partout. Je prenais la main de Leandro, moi j’aimais bien les manèges, enfin pas forcément les grandes roues où on a la tête à l’envers pendant une demi heure mais c’était juste un carrousel. « On va peut être un peu serré sur un seul cheval tu sais ? Tu as peur sur les manèges ? ». Certaines personnes avaient cette phobie mais pour moi il n’y avait rien d’inquiétant. J’essayais ensuite de lui parler pour mon père et le concert. Je soupirais, j’avais peur de lui avouer la vérité. « Tu sais tu m’as dit un jour que tu voudrais aller me voir en concert, enfin m’écouter… ». Je baissais les yeux, j’avais peur de sa réaction car tout le monde ne souhaitait pas aller à l’asile psychiatrique. « En fait ce soir je vais aller voir mon père et j’ai proposé de faire un concert là bas…Pour…Distraire les patients mais…je vais peut être y aller toute seule, c’est le mieux à faire… ». Je voudrais vraiment qu’il y aille avec moi mais aucun garçon n’avait rencontré mon père, aucun de mes petits amis et je ne sais pas quel pourrait être sa réaction.

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KAIJI FROM ILH

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Je rigolais à sa remarque, voyant bien qu'elle faisait semblant d'être déçue. J'approchais alors mes lèvres de son oreille sans lâcher mon sourire. Je préfère l'effet de surprise. Disais-je avec un petit clin d'oeil taquin. On va être ensemble pratiquement 24h sur 24 pendant un week-end tout entier, c'est évident que je risque de craquer tôt ou tard et de l'embrasser. J'aime le contact de ses lèvres et de sa peau contre la mienne, j'aurais donc bien du mal à résister à la tentation. Finalement j'hochais la tête de haut en bras lorsqu'elle me demanda de lui envoyer la photo un peu plus tard. Puis en faisant la queue jusqu'à son fameux manège elle me fit savoir qu'on sera serré ensemble sur le même cheval, me demandant ensuite si j'avais peur des manèges. Oulah non pas du tout, je suis claustrophobe c'est bien assez niveau phobie. Non j'aime juste être contre toi .. Mais très bien on prendra chacun un cheval si tu n'aimes pas partager. lui disais-je en faisant semblant de bouder. Par la suite elle termina enfin par me demander de l'accompagner ce soir à un concert qu'elle a prévu de donner pour son père et les autres patients. Je posais doucement ma main sur ses joues pour la regarder droit dans les yeux. Bien sûr que je viendrais avec toi, avec plaisir même. T'as pas à te sentir gêné de me demander des choses comme ça. Donc la réponse est oui, je viendrais t'accompagner. Lui disais-je en souriant. Évidemment me retrouver dans un hôpital psychiatrique me procura une sensation étrange au départ mais je m'y ferais bien vite. Et là c'était à notre tour de monter sur la carrousel, je m'installais donc confortablement sur un cheval en attendant que la belle lowell en fasse autant.

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June & Leandro

L’effet de surprise, je me mis à rire, des surprises je pourrais lui en donner pleins. Pas forcément des bonnes, c’est le risque de passer du temps avec June Moires. Je souris à l’idée d’être collé à lui, c’est vrai que ça peut être vachement agréable et si il veut qu’on partage, on partagera : « Si je partage tout avec toi, donc t’inquiètes pas je me collerais bien contre toi et je n’arrêterais pas de t’embêter ! ». Gamine puissance x100 mais tant pis j’assume. J’étais un peu stressé à l’idée de lui demander s’il venait au concert de mon père. Il était fou, il pouvait être dangereux, je voulais que Leandro en ai conscience. « Mais il est fou, il est dangereux…Je sais pas comment il peut réagir en me voyant avec un mec, ça c’est jamais produit, je ne veux pas qu’il t’arrive du mal Leandro, jamais… ». Il ne peut pas savoir ce que ça fait, mon père est vraiment complètement désaxé surtout quand il est en crise. Je regarde Leandro s’installer sur son cheval et je souris, je voulais au départ avoir mon propre cheval mais finalement je m’installe près de lui sur le même cheval : « Je viens squatter ! Gare à tes fesses ! ». Je me mis à rire avant de m’installer doucement contre lui en lui faisant des petits bisous dans le cou en attendant que le manège commence, je me mis à le chatouiller près des oreilles : « Je t’avais dit que je pouvais être insupportable tu sais… ». C'était super agréable d'être ici, dans ses bras, je m'y sentais toujours bien.

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Oh mais j'espère bien qu'elle continuera de m'embêter un peu, j'aime beaucoup son côté grand enfant. Par contre je voyais bien que cette histoire de concert la chamboulait et malgré le risque, je ne comptais en aucun cas laisser la belle lowell seule. Ne t'inquiète pas pour ça, tout se passera bien. Puis les médecins seront dans le coin si jamais ton père fait une crise. Je viendrais avec toi June, c'est pas négociable ! Disais-je en posant doucement mon doigt sur son nez pour l'embêter. Je n'ai en aucun cas peur de son père et même des autres patients et dans le pire des cas je sais me défendre en espérant ne pas en avoir à en venir jusque là. Mais je suis confiant, je sais que tout se passera bien. Finalement une fois sur mon cheval j'attendais que le manège démarre mais juste avant June vint s'installer sur le même que moi, collant son dos contre mon torse. J'aimais cette sensation, la sentir contre moi encore plus lorsqu'elle déposa des baisers sur mon cou et s'amusa à me chatouiller l'oreille ce qui me ne dérangeait pas plus que ça. Tu peux continuer ça me dérange pas .. Puis je peux être encore plus insupportable si jamais tu me cherches trop. disais-je en rigolant alors que la manège démarrait enfin. Je laissais June en profiter quelques instants avant de commencer à l'embêter, ou du moins à commencer à la déconcentrer en posant mes lèvres contre sa nuque à mon tour pour quelques baisers mais surtout en laissant l'une de mes mains glisser sous sa veste et ses vêtements pour caresser doucement et tendrement son corps en approchant mes lèvres de son oreille. Alors tu profites bien de ton tour de manège ? Lui demandais-je en souriant, en tout cas moi je me plaisais ici, avec elle.

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June & Leandro

J’avais très peur que cela se passe mal pour mon père, je croisais les doigts pour qu’il soit calme, en général cela se passait bien une fois sur deux, la dernière fois ça c’était plutôt bien passé donc à voir pour cette fois-ci, en parlant de famille je pensais à sa fille car lui aussi était papa. J’étais aussi gênée ma demande parce que je voulais pas qu’il pense que je veux m’immiscer dans sa vie… « Tu sais, je voulais te dire aussi, j’aimerais bien faire un cadeau pour ta fille à noël, si tu penses qu’elle a besoin de quelque chose à son âge… ». J’avais envie de la voir cette petite mais je suis sûre que je finirais par la rencontrer un jour, j’avais toujours adoré les bébés et depuis que je pensais être enceinte cela avait été pire que tout… « Et au faite, tu as lu mon message concernant l’enfant dont j’ai la garde… ». Je lui avais dit par sms mais ça n’avait pas eu l’air de le choquer plus que ça. Je m’étais ensuite installé sur le même cheval que lui, être proche de lui ça me plaisait bien, je préférais ça finalement que d’avoir chacun son cheval même si c’était un peu plus serré. Je me mis à sourire quand il commença à m’embrasser et il passait ensuite ses mains sous ma veste. Un long frisson parcouru mon corps, vu le froid qu’il faisait dehors j’avais grandement envie de me réchauffer : « Fais attention Leandro, sinon il n’y a pas que le manège qui va démarrer… ». Je me mis à rire en m’adossant contre lui et en fermant les yeux. Je profitais juste de ce moment exquis. Un très beau garçon à mes côtés dans la ville où j’étais née. « Je t’ai déjà dit que tu étais très mignon… ». J’avais déjà du lui dire c’est vrai mais Leandro était très à mon goût physiquement et heureusement que je m’étais réveillé à côté d’une beauté comme lui.

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June & Leandro
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J'étais étonné qu'elle veuille acheter quelque chose à Malvina, mais ça me touchait. J'espère qu'un jour elles auront l'occasion de se rencontrer, je suis certain que Malvina s'entendrait à merveille avec June. Ne te sens pas obligée de lui acheter quelque chose tu sais .. Mais si tu y tiens vraiment pourquoi pas un vêtement, un pyjama ou une peluche de la part de tata June. disais-je en souriant. Ça me fait plaisir qu'elle souhaite offrir quelque chose à ma fille même si elle n'est en aucun cas obligée. Puis finalement elle me demanda si j'avais reçu son message pour l'enfant dont elle avait la garde. J'étais persuadé de lui avoir répondu mais ce jour-là j'étais problème occupé par une crise de larmes de ma fille et ça m'a en quelque sorte déconcentré. En tout cas cette histoire m'avait vraiment surpris. Ah merde désolé j'ai cru t'avoir répondu .. Mais ouais ça m'a surpris, comment ça se fait que t'as sa garde ? Tu t'en sors bien avec lui ? Je sais qu'elle souhaite devenir maman, mais avoir directement la garde d'un ado ne doit pas être chose facile. Finalement une fois sur le manège je m'amusais à l'embrasser et caresser tendrement la belle lowell. June est magnifique et ce serait mentir que de dire qu'elle ne me plaît pas, alors j'en profite pour poser mes lèvres un peu partout sur son corps. Sa première remarque me fit sourire puis la seconde plaisir. Et je te l'ai déjà dit que t'es magnifique ? murmurais-je au creux de son oreille avant d'embrasser sa nuque et caresser sensuellement son corps à travers sa veste, sauf que le manège s'arrêta un peu trop vite à mon goût. T'es prête à endurer un second tour ou on continu la visite guidée ? lui demandais-je en souriant. Dans les deux cas j'étais partant, que ce soit pour continuer la visite de cette magnifique ville ou rester coller contre elle durant encore quelques courtes minutes pour mon plus grand plaisir.

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June & Leandro

Je fis une drôle de tête quand il m’appela tata June, tata ? Oula personne ne m’avait jamais appelé comme ça et autant dire que c’était très très étrange. Enfin surtout vu les liens qui m’unissaient à Leandro, avec Elia je trouvais ça normal parce qu’elle était comme ma sœur mais Leandro était pas vraiment comme mon frère…Je lui répondis alors : « Pourquoi pas lui acheter quelque chose ici, un petit pyjama de Paris ou quelque chose qu’elle pourra observer quand elle sera grande… ». Oui parce que pour l’instant on va dire que ces capacités étaient limités. Un petit souvenir était certainement la meilleure idée. Je fis une petite moue boudeuse, est ce que ça se passait bien avec Matéo ? Ce n’était pas vraiment le terme bien approprié : « C’est un ado en pleine crise qui me déteste, j’espère juste qu’un jour il va essayer de m’aimer, juste faire un effort quoi… ». Je soupirais, c’était bien triste mais c’était comme ça. Je souris quand il me dit que je suis magnifique, il m’a déjà dit que j’étais incroyablement belle mais pas magnifique je crois. « Waouh, magnifique, et y a beaucoup de filles que tu trouves magnifique sur le campus ? ». Just pour me faire une idée parce que s’il dit ça à tout le monde ce n’est pas non plus un compliment hors du commun. Je le détache un peu de lui avant de lui répondre « Ce serait un plaisir mais j’aimerais que tu vois ta surprise, si on allait à Montmartre ? ». Sa surprise c’était d’aller à la place du Tertre, je savais qu’il y avait beaucoup de peintre et que c’était la passion de Leandro, en plus le sacré cœur était l’un des lieux les plus touristiques. Je sautais du cheval avant d’attraper Leandro par la main et de courir au prochain métro. « Y a le sacré cœur vers Montmartre, tu connais ? ». Je pense que oui, c’était tellement connu… « Après si tu veux on pourra aller au musée Grévin, c’est vers chez moi ! ». Je savais que le musée Grévin n’existait pas à New York, par contre à Londres si.

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Ça me faisait vraiment plaisir qu'elle pense à ma fille même si cette dernière se trouvait encore à Cambridge avec sa mère. Ouais c'est une très bonne idée. Tu voudras le choisir toute seule ou t'as besoin d'aide ? Lui demandais-je en souriant, si elle veut choisir son cadeau seule je la laisserais, sans quoi je l'aiderais bien volontiers à choisir. Finalement elle me parla de l'ado dont elle a la garde, visiblement ça ne semble pas très facile entre eux, j'espère sincèrement que ça s'arrangera, puis si elle a besoin d'aide je suis là. Ne baisse pas les bras, ça finira par s'arranger avec lui. D'ailleurs comment ça se fait que tu as sa garde ? Lui demandais-je avant de faire un tour de manège ensemble et sa question après mon compliment me surpris. Est-ce qu'elle voulait vraiment une réponse, que je lui dis combien de filles je trouve magnifiques à Harvard ? Euh .. C'est une vraie question, tu veux vraiment un chiffre ? Lui demandais-je en souriant. Bon j'ai rien à cacher, si elle veut vraiment un chiffre je lui en donnerais un. Par contre une fois notre tour de cheval terminé nous nous dirigeons de nouveau main dans la main jusqu'au métro et contrairement à ce qu'elle pense, ma culture parisienne n'est pas extra. Tu vas probablement me trouver inculte, mais à part la Tour Eiffel et le Louvre je connais pas grand-chose concernant Paris .. Mais je suis là pour découvrir tout ça ! lui répondais-je en me sentant un peu idiot de ne rien connaître. Puis après quelques minutes de métro et de marche, nous arrivions à la place du Tertre, j'étais comme un petit gamin dans un magasin de jouets. Je souriais en admirant les toiles des peintres, ça me faisait vraiment plaisir d'être ici. Woahh. arrivais-je simplement à dire. Doucement je me tournais vers June en souriant. On leur demande de faire notre portrait ou tu veux que j'essaie de faire le tien ? Du moins si un peintre décide de me prêter son matériel, mais au pire avoir mon portrait en sa compagnie me plaisait tout autant.

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June & Leandro

J’aurais besoin forcément d’aide par rapport à la taille de la petite parce qu’un enfant de 5 mois ne porte pas forcément des habits de taille 5 mois. Je lui souris avant de lui répondre gentiment : « J’aurais forcément besoin de ton aide, on choisira ensemble, d’accord ? ». J’étais contente parce que j’avais l’impression que ce cadeau lui faisait plaisir du coup ça me faisait plaisir à moi aussi. Pourquoi j’avais la garde du gamin, difficile à expliquer en fait : « Il y a un an, après mon histoire de grossesse j’ai voulu adopter mais une famille avec un père, une mère et plus de revenus a finalement obtenu l’enfant, du coup j’ai décidé d’être famille d’accueil… ». Je n’étais pas officiellement la mère d’un enfant mais je m’en occupais de A à Z et c’était déjà pas si mal. Il me demandait ensuite si je voulais vraiment une chiffre, je hochais vivement la tête : « Ben oui, crois pas que tu vas t’en sortir comme ça Leandro… ». Pour moi c’était important de savoir. J’aurais voulu qu’il me réponde que j’étais la plus belle fille d’Harvard mais apparemment ce n’était pas du tout le cas et il y avait beaucoup d’autres filles devant moi donc autant en avoir le cœur net. Je lui prends la main quand il me dit qu’il veut découvrir, c’est ce que je vais essayer de lui faire faire durant ce petit séjour. Je commence alors par monter les marches jusqu'à ce que nous arrivions à la place du Tertre où il y avait pleins de peintres. Comme prévu, je crois que ma surprise fait son petit effet. « Pourquoi pas faire le notre, car le mien tu pourrais le faire à Harvard, quand nous serons rentrés, tandis que là nous aurions un souvenir à deux… » . Pour moi c’était plus sympa, surtout que je voulais sélectionner le peintre le plus doué et pas n’importe lequel. Je m’approchais alors d’un monsieur qui dessinait non pas avec des crayons mais plutôt avec des marqueurs de chaque couleur et le résultat était sympa. « Celui-là tu en penses quoi ? ». Je prends la main de Leandro afin de m’avancer du peintre qui était libre, j’ai vraiment envie qu’il nous dessine ensemble, dès que le peintre nous fait signe je me blottis dans les bras de Leandro pourqu’il puisse nous dessiner. Je le regarde alors : « Alors, elle est bien ta petite surprise ? ». Je lui fais un petit sourire.

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