(Finn) When I saw you standing there ♪

Un sourire amusé s'étira sur mes lèvres lorsqu'il fit mine de me défier. Il abandonnait l'idée de me vouvoyer, il était effectivement bien temps, quand la frontière entre professeur et élève ne se limitait déjà plus qu'à quelques morceaux de tissu. "Ce devrait être à vous de me donner une leçon, non ?" fis-je en passant la main sur la bosse qui se formait à travers son boxer, alors que mes joues  s'enflammaient de nouveau à ce contact. Oui, j'avais envie qu'il me prenne sans plus de délicatesse qu'il n'en avait eu avec ses mots, qu'il me remette à ma place une bonne fois pour toute, me brusque et me fasse regretter mes provocations. Mais si monsieur avait besoin d'un peu plus de conviction pour se lancer, je n'allais pas la lui refuser.

J'abandonnai un instant son intimité pour me redresser sur lui, défaisant doucement l'attache de mon propre jean. Je passai mes pouces sous le tissu, et en appuyant mon dos sur ses cuisses, me débarrassai de ce pantalon trop gênant et de mes chaussures dans le même élan. Mes jambes se replièrent autour des siennes, ne laissant plus que ma lingerie trop légère pour cacher le creux de mes hanches. Et je me penchai vers lui pour mordre doucement ses côtes, sa taille, avant de laisser mes dents se poser sur une partie bien plus sensible de son anatomie. Pas question de croquer, cela dit, mais j'appuyai doucement à travers le tissu, refermant lentement les lèvres sur ce relief. Non, je n'allais pas le prendre en bouche ; non pas que l'idée me débectât, mais il était hors de question que je me mette moi-même en soumission pour lui. Mon regard capta le sien, et je relevai la tête pour retrouver sa bouche tout aussi rouge que la mienne de ces baisers sauvages. "Alors, et cette punition dont vous parliez plus tôt ?" Murmurai-je, avide, jouant encore au jeu de la mauvaise élève, alors que mon bassin se posait sur le sien dans une ondulation provocatrice, que les barrières tombaient les unes après les autres.

« Dans ce domaine il faudrait que tu acceptes d'être dominée par quelqu'un qui en sait davantage que toi et visiblement, ce n'est pas le cas. »

Finn lui adressa un clin d’œil qu'elle ne vit peut-être pas dans le noir. Leurs intimités se frottant les unes contre les autres le rendait dingue. Ses désirs léchaient ses entrailles et déconnectaient son entre-jambe de sa raison, le laissant à ses pulsions primitives et bestiales. Finn n'avait rien de doux sexuellement parlant. Ses gestes pouvaient se révéler aussi rugueux et froids que ses paroles scientifiques sans âme. Willow persista à le provoquer, sans se départir de son sourire aguicheur. Le professeur eut le loisir de contempler son impatience en la regardant, une fois de plus, se déshabiller la première. Seul un bas fin recouvrait désormais son corps, le haut lui ayant été enlevé par le professeur et gisant désormais sur un siège.

Comme une bonne petite soumise, alors qu'elle ne semblait pourtant pas vouloir l'être, Willow réclama sa punition.

« Il ne faut pas avancer sur ce terrain là avec moi, tu risques de le regretter. »

Le professeur serait prêt à se laisser totalement aller et Willow en garderait très certainement des séquelles. A partir d'un certain point, il serait trop occupé par ses désirs pour se soucier de savoir s'il faisait mal à la jeune femme ou non. A partir du moment où elle était consentante, Finn ne pourrait plus s'arrêter. Finn saisit les longs cheveux de la jeune femme dans sa main droite, ses yeux plongés dans le regard de Willow. Il appuya légèrement sur le crâne de la jeune femme pour prolonger le contact de ses lèvres contre son entre-jambe.

« Apparemment tu es douée pour la projection des liquides, montre-moi donc comment tu fais. »

Le regretter ? Je souris encore, amusée par autant d'assurance. J'ai bien du mal à y croire, et sincèrement, ne demande qu'à voir. Tant que j'y prends mon pied et n'en sors pas blessée, je ne vais de toutes façons pas chipoter sur ses manières, aussi exotiques soient-elles.

Cela dit, lorsqu'il me saisit les cheveux pour m'inciter à redescendre, je me trouve partagée... Ma main se pose sur la sienne, essayant vaguement de la lui retirer car il me fait mal, mais le peu de force que je mets dans cette tentative trahit certains vices. Non, je n'aime pas être soumise, mais j'aime que l'on soit plus ferme que moi, comme ces félins qui se prennent à la gorge pour imposer leur dominance. Mes lèvres s'écrasent sur son sexe, un peu forcées, et je lève vers lui un regard presque dégoûté de la phrase qu'il me sort, comme s'il eut été possible de faire plus insultant que ses précédentes remarques.