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(Finn) When I saw you standing there ♪

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Je monte les marches, passe la porte et sors de l'amphithéâtre. Là, seulement là, je pousse un long, long soupire, laissant mon dos se poser un instant sur le mur le plus proche. J'amène mon café jusqu'à mes lèvres pour me redonner un minimum d'énergie. Il se fait tard, le cours de neurosciences vient de se finir, et j'ai la tête pleine de concepts, de schémas, mais pas que.

Le professeur sort après moi ; je lui fais un sourire poli, mais je ne sais pas s'il le remarque. Il s'éloigne, j’emboîte le pas, il faut que je rentre moi aussi... Mais voilà, je ne peux pas empêcher mes yeux de dévier. Mr. Owen n'est pas mignon, il n'est pas beau, il est C.A.N.O.N -lettres lumineuses en deux mètres par trois- J'ai toujours pensé qu'on devrait ériger une putain de statue au beau milieu du hall d'Harvard en hommage à sa plastique. Sérieusement. Parfois, en plein cours, je me retrouve à ne même plus écouter ce qu'il raconte avec pourtant tant de conviction. Non, je suis davantage occupée à l'imaginer le matin-même sous sa douche, du shampoing plein ses beaux yeux bleus, le corps chaud et ruisselant... Je me glisserais derrière le rideau pour le rejoindre, on ferait tout un tas de cochoncetés, je serais sa maîtresse, tant pis pour le cliché prof-élève... Ah. Je ferme les yeux, souffle, encore, mais cette fois c'est le sourire aux lèvres et les joues roses.

Je heurte quelque chose, c'est assez doux, mais je sens un liquide chaud couler sur ma main... Me brûler. J'ouvre les yeux dans un sursaut et ma tasse en carton tombe par terre : je viens de renverser mon café, j'en ai plein les doigts, mais le plus gros du contenu s'est répandu sur la veste de l'homme dos à moi. Oh non... Mes joues s'enflamment, presque autant que mes doigts. Le prof, forcément, il s'est arrêté devant moi, je n'ai rien vu, et je me retrouve bien conne, la bouche entre-ouverte sans aucun son qui parvient jusqu'à la sortie. Voilà, j'allais passer pour la cruche de service, le gros boulet de la classe, et je maudis mon imagination un peu trop prenante...
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« Je vous ai regroupé mes exigences pour le dossier que vous devez me rendre à la fin du semestre sur cette feuilles ; n'oubliez pas d'en prendre une sur le bureau en sortant. Merci de votre attention, à la semaine prochaine. »

Finn déposa le paquet de feuilles sur le coin de son immense bureau avant de tourner le dos à l'amphithéâtre qui explosa en un concert de paroles et de claquement de sacs pour ranger ses propres affaires posées sur sa chaise. Il retint un bâillement, regardant à la fenêtre située en haut de l'amphi le soleil descendre à l'horizon. Il avait donné cours toute la journée et n'aspirait désormais plus qu'à une chose : rentrer, manger, dormir. Une fois ses affaires empaquetées grossièrement dans sa besace, Finn ferma l'armoire qui contenait les commandes du rétroprojecteur et remonta la toile blanche. Ses derniers élèves en profitèrent pour sortir.
Lorsque le professeur se retourna, il était seul dans l'amphi et toutes ses feuilles avaient disparu. Tant mieux.

En fermant la porte de l'amphithéâtre derrière lui, Finn leva la tête pour apercevoir l'une de ses élèves qui sirotait un café. Une certaine McLauren, attentive et apparemment pas mauvaise élève. Elle lui sourit, les lèvres entr'ouvertes et les joues roses. Il lui rendit son sourire et l'accompagna d'un signe de tête poli avant de se détourner pour prendre le chemin du rez de chaussée où il devait laisser ses clefs. Quelque chose vibra alors dans sa poche. Continuant de marcher, il saisit son téléphone portable et consulta ses derniers messages. Sérieusement, deux heures de cours et il trouvait le moyen de se faire harceler. Quelqu'un lui avait même laissé un message vocal. Finn appela alors sa messagerie et, d'un même mouvement, se stoppa pour y prêter davantage d'attention.

« Salut, c'était juste pour te dire que... »

Splotch. Chaud. Liquide. Brûlant, bordel de merde. Finn sursauta, lâcha un cri de pucelle, avant de se retourner pour connaître l'identité de son agresseur.

« Regardez un peu où vous allez, mademoiselle McLauren. » grommela-t-il.

Au delà de l'énorme tâche qu'il devait avoir dans le dos, elle lui donnait atrocement chaud et il était complètement crevé.

« Vous auriez pu au moins la renverser entre mes jambes, ça aurait donné plus de comique à la situation… ! » soupira-t-il en fermant le clapet de son portable qui lui rapportait toujours le message vocal.[b]« Maintenant que vous avez attiré mon attention, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? » [/b
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Mes yeux ronds se figent sur les siens. Il se trompe sur mon nom, ça me vexe un peu, mais je reste plus ou moins tétanisée, prête à me faire engueuler comme jamais. Il ne monte pas vraiment la voix, semble plutôt exaspéré, et finalement, je crois que c'est pire. Comme si je décevais le peu d'attente qu'il avait pour moi. Je rougis de plus belle quand il parle de son entrejambe, et je crois qu'un son étouffé s'échappe de ma gorge. Finalement, c'est un sourire nerveux qui se dessine sur mon visage, du genre pas à l'aise, du tout, mais faisant mine d'être amusée par sa blague.

"McLaren... Je m'appelle Willow McLaren, pas McLauren." Ben oui tiens, reprends le, il te pardonnera sûrement plus facilement. De toutes façons, c'est tout ce qui me vient à l'esprit, là tout de suite. Ah, bordel. J'essaie de me reprendre et me baisse pour attraper le gobelet que je venais de faire tomber. Quand je me redresse, je pousse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et récupère un semblant de calme. "Je suis désolée, j'étais en train de penser à votre... votre cours." Jolie pirouette. "Et puis entre nous, il ne fallait pas vous arrêter si soudainement au beau milieu du passage." Le stress me fait dire de la merde, que voulez-vous ? Mais j'essaie de plaisanter, moi aussi, faire comme si tout allait bien et que tout ceci était complètement casual. Je pose même une main sur son bras pour l'inciter à continuer son chemin vers la sortie avec moi et oublier ce petit incident. Je lui aurais bien proposé de payer le pressing, tout ça, mais je me doute bien que comme la plupart des professeurs de cette Université, Monsieur ne tourne pas à la laverie automatique du quartier. "Au moins, vous vous souviendrez de moi maintenant, n'est-ce pas ?"
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Ah d'accord, il avait foiré sur le nom de famille. Pas sympa.

« Je vous prie de m'excuser, je ne me souviens pas exactement du nom de famille de mes 150 élèves. »
se désola-t-il sincèrement.

Enfin bon, elle le méritait plus ou moins après tout ; elle venait de lui renverser une tasse de café dessus. Ca tâche le café ! La jeune femme sembla se vexer alors que c'était elle-même qui venait de commettre une erreur. Finn rangea son portable dans sa poche, frustré de ne jamais avoir pu écouter son message en entier et posa sa besace sur le sol entre ses jambes avant de retirer sa veste tâchée qui lui procurait désormais une désagréable sensation de froid. Il examina les dégâts avant de soupirer ; la tâche n'avait rien d'artistique et elle était si grande que la demoiselle avait du renverser la quasi totalité du gobelet sur le vêtement qui se gorgeait déjà de la substance. Bon, elle était bonne pour le pressing, celle là !

Elle essaya de le faire culpabiliser de se planter soudainement dans le couloir pourtant désert à cette heure. Quel culot, elle n'avait qu'à regarder devant elle au lieu de réfléchir à son cours.

« Mon corps, vous voulez dire. » plaisanta-t-il en songea pertinemment que cela pouvait être vrai.

Son audace lui plut, néanmoins, et il ne put s'empêcher de sourire.

« Je vais devoir vous punir. »

Comme si de rien n'était, il remit sa veste, car après tout la disputer et se plaindre de l'étendue de la tâche n'allait pas la faire disparaître. Récupérant cette sensation de froid et de saleté qui ne lui plaisait guère, il saisit sa besace et la passa de nouveau par dessus son épaule.

« Ca c'est sûr, je ne risque pas de vous oublier. Mc Laren, la jeune femme qui ne regarde pas devant elle et qui renverse du café sur les gens. Mon cours d'aujourd'hui vous travaille-t-il tant ? »
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"Votre corps..." Les mots filent entre mes lèvres, je répète ce qu'il me dit sans vraiment m'en rendre compte, mais plisse les yeux à sa remarque. Est-ce qu'il s'amuse à essayer de me mettre encore plus mal à l'aise ? Dans tous les cas, ça fonctionne. Un peu trop bien. Je rougis de plus belle quand il parle de punition, je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques images en tête. J'ai déjà fantasmé sur ce genre de situations, non ? Bref. Stop. Ca n'est pas le moment de se laisser aller à des délires de pucelle en manque. Je me racle la gorge en essayant de reprendre un semblant d'assurance.

"Disons que j'y trouve un intérêt personnel. Dans... vos cours." Ca peut prêter à confusion, non ? J'ai l'impression d'être cramée à des kilomètres de toutes façons... Mais je poursuis. "Ils répondent à certaines questions que j'ai pu me poser sur mon propre corps. Vous n'étiez sans doute pas là lors de l'attentat il y a deux ans, mais je suis restée paralysée du bas du corps un moment à cause d'un choc aux lombaires..." Pourquoi je lui raconte ma vie au juste ? Peut-être pour lui faire oublier ce qu'il vient de se passer et mon air de "viens là que je te prenne, mon cochon" que j'ai du mal à effacer complètement. Et puis qui sait, il pourrait peut-être bien m'aider réellement, un de ces jours. Bref, on avance tout de même vers la sortie, je n'ai pas envie de m'attarder dans ces couloirs éternellement. Par les fenêtres, je vois qu'il fait déjà nuit, il doit cailler, j'espère ne pas attendre le bus dans le froid.
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Les personnes que rencontrait Finn avaient décidément toutes la fâcheuse tendance à raconter leur vie comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Le professeur allait se détourner pour tailler sa route jusqu'à chez lui lorsque la jeune femme lui balança comme on balance le pain sur la table que l'attentat ayant frappé l'université quelques années auparavant lui avait laissé des séquelles. Elle marchait présentement à ses côtés ; visiblement, ce souci n'était plus d'actualité.

« Je n'étais pas encore arrivé ici quand c'est arrivé, effectivement. »
confirma-t-il.

Et peut-être cela valait-il mieux. S'il avait connu May à ce moment là il se serait fait un sang d'encre, espérant qu'elle n'ait pas été blessée dans l'accident. Peut-être l'avait-elle été…
Ils atteignirent le rez de chaussée et Finn déposa à l'accueil les clefs de l'amphithéâtre qu'il avait occupé durant les quatre dernières heures. Puis il se dirigea en compagnie de l'étudiante jusqu'à la sortie. Il poussa l'une des lourdes portes et regretta presque aussitôt son geste car l'air glacial de l'automne en fin d'installation le frappa de plein fouet.

Par réflexe, il ferma son manteau et maudit encore une fois la tâche de café qui offrait une prise supplémentaire au vent dans son dos. Il allait forcément attraper froid, ce n'était pas possible autrement. Le firmament s'étalait au dessus d'eux, vide de tout nuage, ce qui offrait une occasion supplémentaire au vent de se déchaîner, tirant des larmes de froid au professeur qui resserra les pans de son manteau autour de lui.

« Comment rentrez-vous ? »
s'informa-t-il auprès de la jeune femme.

A moins qu'elle ait une voiture, il allait proposer de la ramener et dans ce cas il allait passer pour le dragueur de service. Le méchant professeur pervers.
Et il était sûr que ç'allait lui plaire, en plus.
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Je crois que je commence à réaliser quelque chose. Un fantasme, aussi euphorisant soit-il, n'a de valeur que dans un imaginaire doux, sûr et confortable. Mon cher professeur a beau être un objet de désir incontestable, je vois dans ses yeux que rien de tout cela ne sera jamais réel, qu'il n'est pas celui que j'imagine, que son air toujours si détaché est même assez irritant, mais que c'est sans doute mieux comme ça. A force d'idéaliser sans cesse quelque chose, on ne peut qu'en être déçu, n'est-ce pas ?

Il ouvre la porte, et je le suis dans le froid qui me prend à la gorge et me fait perdre le fil de mes pensées. Mes yeux se plissent ; je ne pensais pas que le vent serait si fort ce soir. Il rend l'air d'autant plus glacé qu'il nous frappe fort au visage. Je remonte le col de mon manteau, et essaie de passer ma capuche sur ma tête, mais je comprends vite que la tâche sera compliquée, voire impossible. En quelques secondes seulement, je sens mon nez se geler, mon souffle se rythmer en vapeurs épaisses.

J'ai horreur de l'hiver. Et dire qu'on n'y est pas encore.
"Je prends le... bus." L'arrêt est visible d'ici, et mon regard se fige en même temps que mes mots sur le véhicule en train de partir, déjà bedonnant d'étudiants tous bien contents d'être serrés et au chaud. Grand moment de solitude. Je regarde le bus, je regarde Mr. Owen, Mr. Owen me regarde. Bref, je vois la situation embarrassante arriver de loin. Il a compris qu'il me plaisait -en même temps je ne devais pas être la seule étudiante à lui baver dessus-, il allait se prendre de culpabilité me proposer de me raccompagner malgré tout, j'accepterai parce que je n'ai pas tellement le choix, on allait subir un long et lourd silence pendant tout le trajet... Et moi je repense à la tâche de café qu'il a dans le dos et je me sens mal pour lui.

Comme prévu, quelques minutes plus tard, je pose mes fesses gelées sur son siège passager. Je suis atrocement gênée, j'ai l'impression d'abuser de sa gentillesse comme avec May lorsqu'elle venait me voir à l'hôpital pour simplement me redonner le sourire. Je ferme la portière, attache ma ceinture, et regarde mon professeur qui s'assoit à côté de moi. Je lui fais un sourire timide mais n'ose pas vraiment le regarder dans les yeux, alors que mes doigts se croisent naturellement sur mes cuisses. "Merci encore, et désolé... N'importe quelle station de métro fera l'affaire, je ne veux pas vous faire perdre trop de temps."
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« Vous n'êtes pas sérieuse, je ne vous laisse pas prendre le métro à cette heure là où la pire racaille doit se réfugier à cause du froid. Non, je vous ramène, sinon ma conscience va me torturer toute la nuit de vous avoir laissée seule. »

Il attendit que Willow ait clipsé sa ceinture sur le siège passager pour régler son rétroviseur et démarrer. L'habitacle s'ébranla, faisant jaillir de la vapeur du moteur dans le froid de la nuit. Bientôt les vitres se couvrirent de condensation, obligeant Finn à actionner la soufflerie pour voir quelque chose au dehors et les ramener en vie là où ils…
Du coup Finn ignorait toujours où ils allaient.

« Je ne connais pas la ville alors faisons quelque chose de simple. »

Le professeur saisit son portable et fit glisser son doigt sur l'écran plusieurs fois de suite de sorte de tomber sur son GPS. Il actionna la localisation pour avoir un point de départ et fit passer le téléphone à la jeune femme tandis qu'un curseur clignotait dans le carré indiquant la destination.

« Ecrivez votre adresse ici, je vais vous y conduire. »


La technologie faisait parfois des miracles et il ne s'en remettait qu'à elle pour le moment, le temps de bien mémoriser les trajets et surtout de trouver des raccourcis si jamais les itinéraires de base devaient être compromis. Le temps que la demoiselle écrive son adresse à l'aide du clavier tactile, le professeur sortit du parking et engagea son véhicule dans la route qui menait à la périphérie, de sorte de pouvoir atteindre rapidement leur destination, quelle qu'elle soit. En effet il sentait le malaise s'installer entre eux et ne tenait pas à ce qu'il dure trop longtemps.

« Vous savez, je ne vous en veux pas d'avoir un faible pour moi. Je trouve ça même plutôt flatteur, alors inutile de bouder, vos notes ne s'en ressentiront pas sous prétexte que vous devez rêver de moi nu sous la douche ou que vous avez renversé du café sur ma veste. »


Il étira un sourire, son regard glissant sur les bandes blanches qui s'engouffraient sous la voiture à mesure qu'ils avalaient les kilomètres sur l'asphalte.
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Il est plus que serviable, je ne peux pas dire le contraire. C'est vraiment gentil d'insister pour me ramener directement chez moi plutôt qu'au métro, même si je sais largement me débrouiller seule... Là tout de suite, je ne dois plus avoir grand chose d'une dure à cuire.

Je lui suis finalement reconnaissante de me donner quelque chose pour m'occuper les mains ne serait-ce qu'un instant. Le temps paraîtrait moins long. Je tape mon adresse sur son téléphone, celle de l’appartement que je partage avec ma sœur à Central Square. Le trajet va tout de même prendre vingt bonnes minutes, et j'espère qu'il habite dans le coin, qu'il n'ait pas un énorme détour à faire, même si cela me semble improbable. On a quitté le parking, je me rends doucement compte que l'on va rester enfermés ensemble un petit moment. "Continuez tout droit pour l'instant, il faudra tourner à droite dans quatre rues." GPS humain, n'est-ce pas un fantastique métier ? Je n'ai absolument aucun sens de l'orientation cela dit, mais j'ai peu de chances de me tromper lorsque j'ai tout sous les yeux. Quoique.

Et... Je crois que j'en veux terriblement à Mr. Owen de "briser la glace" de cette manière, avec autant de franchise. Lorsqu'il finit ce qu'il a à dire, je tourne un regard presque tétanisé vers lui, genre W.T.F, les joues en feu bien sûr. "Je... Non !" Ma voix se casse, mon objection est ferme, même s'il s'agit d'un gros mensonge. Et son sourire m'énerve franchement. Il prend plaisir à me soumettre à ce petit jeu, et pour le coup, j'aurais bien envie de lui mettre une claque. Mais si je ne veux pas que l'on finisse dans un mur, je dois m'abstenir.

"Vous êtes peut-être beau mais vous manquez terriblement de tact." Je m'enfonce un peu plus dans le siège, posant le coude contre le bord de la fenêtre pour glisser mes doigts sur mon front. Dans quelle merde me suis-je encore foutue ..? Je ferme les yeux quelques secondes dans l'espoir d'oublier ce qu'il vient de me sortir. Mais je les rouvre, un peu stressée, lorsque je sens les vibrations de la voiture changer. Je crois qu'on passe sur une plaque de verglas, et j'ose espérer qu'il garde le contrôle.
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La jeune femme trouva facilement comment utiliser le téléphone puisque la connexion était une base de nos jours. Bientôt le GPS s'illumina et ce fut une voix bien plus tendre et sensuelle que celle, métallique du programme, qui lui indiqua la route à suivre. Finn acquiesça d'un signe de tête et jeta un coup d’œil à la destination qui s'affichait sur le téléphone. Central Square ; ah oui quand même, elle n'habitait pas tout près.

« Vous devez prendre beaucoup de temps pour rentrer chez vous... » remarqua-t-il.

La route donna la réponse à sa question rhétorique en se fermant brutalement : Finn fut obligé de freiner derrière une voiture qui s'arrêta soudainement. Il tordit son cou pour voir une longue file s'étendre dans le virage jusqu'à un point à l'horizon qu'il ne pouvait clairement définir. Eh oui, les bouchons de 18h. Le trajet s'annonçait beaucoup, beaucoup, beaucoup plus long que prévu. Il fallait rapidement détendre l'ambiance ou cet habitacle allait devenir un enfer.

Willow confirma bientôt cette impression en reniant brutalement l'hypothétique sentiment qu'elle éprouvait pour lui, ce qui acheva de la trahir. Un silence pesant s'installa, jusqu'à ce que la jeune femme, gênée, lui balance un nouveau reproche dans la figure. Finn éclata de rire sous la pression avant de répondre du tac au tac.

« Je ne fais que proférer tout haut ce que vous pensez tout bas. »

Il ne se faisait pas d'illusions, le malaise de la jeune femme était palpable. Il aurait aimé qu'autre chose soit palpable à cette instant ; cette créature infâme qu'on ne contrôlait pas et qui palpitait furieusement alors qu'un fantasme tellement mainstream se formait dans l'esprit du professeur. Il donna un coup d'accélérateur pour ne parcourir que deux pauvres mètres, tandis que les premiers coups de klaxon agacés commençaient à s'élever sur la voie.

Comme si ça ne suffisait pas, le téléphone de Finn vibra dans les mains de la jeune femme et afficha automatiquement un sms de son amant.

« C'était génial hier soir mon chou, a retenter ! »

Eh. Merde.
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