TG LOWELL ₪ VIVE LES MARIÉS, AU LIT LES BOULETS !

« Ririiiiiii !!!! T'es troooop belle aussi ! Mais ... PAR TERREEEEE !! C'est sale ! » Elle avait raison celle qui me criait après (Joanna), elle avais raison mais "J'en ai rien à baaaaaattre " chantais-je dans ma tête. Franchement, le ciel la nuit : c'était beau. On voyait des étoiles et, et des lumières et des « SOUCOOOOOOOOUPE VOLAAAAANTE ! » criai-je en me redressant pour me remettre debout. Tout le monde s'excitait autour de moi et ils m'énervaient à bouger partout : « WOOOOOOOOOOOOOOOW arrêtez de voler un peu ! ». Puis, quelques minutes plus tard, je rigolais toute seule : "voler ? AHAHAHAHAH bouffonne ils volent pas ! Ils naaaaaagent ". C'que je pouvais être bêêêêêêête parfois. Pfff. J'avançais alors en titubant et en riant, avant de sauter sur Cody : « CODYYYYYYYYY A PARTIR D'AUJOURD'HUI TU SERAS MON DADAAAAA ! ». Waiwai, Codada. CEY CA ! Je lui donnais des coups de talons un peu partout dans les jambs pour ensuite redescendre, retirer mes chooses et crier : « I'M FREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! » pour ensuite aller faire un câlin à Lizizi.

Je devais reconnaitre que la plupart des Lowells avaient une sacré descente. La soirée venait de se terminée et il était temps pour nous de rentrer. Beaucoup avait profiter de la soirée pour boire un peu, un peu beaucoup pour certain. J'avais été relativement raisonnable puisque je n'avais pris qu'une simple bière lors de la soirée. Nous étions tous dehors. Cody se mit à compter les Lowells. Devyn mon bizuteur était lui aussi sobre. Parfait. Je m'approchais du jeune étudiant et lui dis : " Salut Bizuteur " dis-je en souriant avant de lever les mains : " Je suis sobre... " dis-je avant d'enlever mes chaussures. Les talons s'étaient l'horreur surtout en fin de soirée avant de sentir quelqu'un m'attraper. " CENDRILLOOOOON !! Ma soeuuuuur Bonniiiie niiie ! Elle est où ? " je me mis sourire et lui fis : " Je suis là " dis-je en essayant de la tenir. " Bordeeeeeeeel, tu as mangé du cheval ou quoi ? t'es lourde " dis-je en essayant de la garder debout.

Cette soirée était juste trop grandiose quoi. Je m'étais éclater , j'avais même imiter les strip teaseuse pour me mettre dans l'ambiance et parce que j'étais bourrée , pour rigoler évidemment. C'était maintenant l'heure de rentrer chez nous. Habituellement , je suis en colocation avec d'autres personnes dans une maison luxueuse , celle d'Elios. Seulement , ce soir j'avais décider de suivre les Lowells et de dormir dans ma chambre. Oui quand j'en avais l'envie j'allais dormir dans ma chambre et c'était mieux de une pour ne pas me perdre et de deux pour ne pas réveiller tout le monde et m'attirer les foudres de mes colocs adorés. Dans tout les cas , sur la route c'était mouvementé vu qu'on étaient presque tous bourrés. L'affiche totale , on avait l'air de moutons déchaînés. Irina criait des choses insensés qui me font explosait de rire. Même quand elle était sobre de toute façon elle est marrante ma riri. Toujours maladroite , là c'est pire. Étrangement , j'arrivais tant bien que mal j'arrivais à marcher sur mes talons , du moins presque. Bonnie me surpris en s'approchant de moi , ça me rassurait de la voir. D'habitude , c'est moi qui devait la protéger et là c'est elle qui me protège , le monde à l'envers. Ses paroles me font rire. « Bonniiiieee niiiiiie !!! Oh un chevaaaaal ! J'veux galoper sur un cheval ! Tu m'emmènes? HEEEEY ! J'suis pas lourde , j'ai fait un régime ! » Je pouffais de rire et serrais ma demie soeur dans mes bras , puis je la relâchais. « Cette soiréééée est trop cool !! J'veux encore danser ! » Je commençais à danser comme une fofolle. J'avais l'air d'une cruche.

Oulalalalaaaaaaaa, ce n’était plus des Lowell, c’était les patients de l’hôpital psychiatrique le plus proche qui allaient au parc. Ça ne ressemblait à rien, ça se roulait par terre, se câlinait, se complimentait les doigts, se complimentaient … Tout court. Genre Joan dit à Maggie qu’elle est belle ? What the fuck ? Elles étaient censées s’arracher leurs extensions, pas se dire qu’elles sont magnifiques et se faire des tresses en parlant du zizi de Cody (quoiqu’elles pouvaient le faire ça). Il répondit à Lizie ; « Ben je sais pas, on aurait peut-être dû les compter avant de partir ? » Oui parce que c’est bien de compter jusqu’à 20 mais en fait, Bleeker ne savait pas du tout combien de Lowell avait fait la fête tonight. Soudain, Riri lui sauta dessus et il se transforma en hue Codada en 30 secondes chronoooo. Machinalement, comme il craignait qu’elle s’écroule à terre, il tenta d’agripper ses cuisses pour qu’elle reste bien en place sur son dos. Finalement, ce sont ses fesses qu’il tripota OUUUUUUPS heureusement que Dia n’était pas dans le coin pour regarder huhuuuu. « Pardoooon, j’voulais pas toucher tes fesses ! » Mais soit elle était archi bourrée, soit archi susceptible car il se prit un coup de talon dans le Codynosaure. « MAMAAAAAAAAAAAN ! » s’écria-t-il en se courbant en avant et en posant ses mains sur la victime de la soirée. Un décès, un. RIP Codynosaure.

Codada n'était pas très confortable puisqu'il bougeait dans tous les sens tout en essayant de m'attraper les fesses ? « Pardoooon, j’voulais pas toucher tes fesses ! ». Je riais alors, toujours sur son dos : « VAS YYYYY FAIT TOI PLAAAAIZ ON FETE PAS TON MAYAAAAGE ! » En fait si mais booon : OSEF ! Je lui attrapais alors la crinière avant de gueuler : « UUUUUUUUUH CODADA ! » pour lui mettre des coups de pieds histoire qu'il décide de bouger un peu son popotin. Roooh trop nul comme dada ! « MAMAAAAAAAAAAAN ! » Un dada ça cri pas nan mais OH ! Je décidais alors de descendre en bougeant dans tous les sens pour enfin tomber par terre : « Eh eh, le dites à personne hein, mais je crois que le sol me draaague ! En tout cas il m'aime bien ça se voit. » chuchotais-je à tout ceux qui m'entouraient. Je me retournais alors pour lui faire un câlin (au sol) mais comme j'entendais des cris, ça ne durait pas bien longtemps. Je me relevais et courrait vers Jojo la frite qui dansait tooooute seule : « VAS Y JOJO ON FAIT LA MACARENA ! » Par contre faut pas sauter ça fera mal au soool ! Mais bon la macacarena sans sauter c'plus la macacarena ! Alors je m'excusais à chaque saut : « Désolée, parton ! » crais-je une fois redescendue de mon nuage. « BON ! Ou est Pumba ? »

Catastrophe. Vous étiez combien Merde, merde, merde! tu commences à paniquer, quand t'étais pompette, tes émotions c'était un peu comme les montagnes russes. Ca monte et ça descend, assez violemment. T'as mal à la tête, tu vois tes petits lowells éparpillés partout, tu espérais que vous n'aviez perdu personne en route. Quand soudain Joan te saute dans les bras. Tu sers la belle contre toi Madaaaaaame Bleeekeeeer ! Owai aide moi, j'ai peur qu'on ait perdu des lolo en route. Ca s'trouve y'en à toujours à l'intérieur ?

D’habitudeee c’est le président qui torture les nouveaux Lowell mais il fallait croire que depuis qu’Irina avait terminé son bizutage, la meuf elle ne se sentait pluuuus noooon elle se permettait de frapper, de castrer même, Cody Bleeker, lui qui l’avait même aidé à la pyjama party quand elle s’était retrouvée sans soutien-gorge. Bonjour la reconnaissance. Tu leur donnes à manger et ils te mordent la moitié de la main, quoi. Cody souffrait, Cody était à l’agonie. A ce rythme, plus jamais il ne pourrait avoir d’enfants. Quoique ça vaaaa, avec Riri, niveau gros bébé elle en tenait une couche ! Ahah vous avez saisi le jeu de mot ? « Mais embrasse pas le sol abrutiiiie, tu vas attraper une goudronite aiguë ! » gueula-t-il à nouveau quand elle s’apprêta à câliner le bitume. Cody s’adressa ensuite à tous les Lowell parce qu’il était vraiment temps qu’ils bougent de là ; « Je répète, remettez-vous en rang deux par deux ! Et attendez avant de traverser la ruuuue ! Et évitez de parler à des gens que vous connaissez pas, qu’ils soient humains, arbres, voitures ou trottoirs. » N’est-ce pas Riri ?

Cody était au bout du rouleau, il regrettait tellement d’avoir invité toute la Lowell House à fêter son mariage en voyant comment ils finissaient la soirée. Les ramener à la confrérie n’allait pas être de tout repos, Cody craignait même qu’ils aient quelques pertes … En particulier Irina qui semblait s’éloigner du groupe pour bouder. Le président se tourna vers Ezio qui fit remarquer qu’ils iraient plus vite à compter ceux qui tenaient encore debout. Pas con, pas con. Mais ce qui impressionnait – et rassurait – le jeune homme, c’est surtout qu’il n’était plus le seul gugus à peu près sobre de la soirée. « Mais je ne me fais pas de souci pour ceux qui tiennent debout. Je t’aurais bien dit de porter l’autre énergumène là-bas mais je pense qu’on devra s’y mettre à deux pour la ramener. » Il pointa en effet Irina du doigt, celle qui semblait la plus cabossée par l’alcool.