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zoie&hedwige - between the lines

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Ah, le centre commercial ! C’était un endroit qu’Hedwige aimait bien, d’habitude. Sauf que celui de Cambridge, elle n’avait pas l’habitude d’y aller, et son immensité  l’intimidait un peu. Pour dire, elle avait préparé sa venue avec minutie, élaborant son plan d’entrée ainsi que celui de sortie, en étudiant le chemin le plus court à chaque fois. Parce qu’elle n’était venue que dans un seul et unique but : récupérer le cadeau d’anniversaire de Julia, qu’elle lui enverrait par courrier express dans quelques jours. Un bracelet, avec leurs initiales gravées à l’intérieur. C’était un peu cheesy, mais elle avait besoin de prouver à sa petite amie – ainsi qu’à elle-même – que tout allait bien, dans le meilleur des mondes. Que sa période de doutes était passée, et avec elle, toutes les illusions qu’elle s’était faites à propos de Zoie. D’ailleurs, elle n’avait plus entendu parler de la mather depuis leur petite altercation au People’s Republik, ce qui n’était peut-être pas plus mal. Au début, elle s’était sentie coupable, de la façon dont elle l’avait traitée, dont elle lui avait tourné le dos. Mais Zoie n’avait pas été beaucoup mieux à vrai dire. Et elle préférait vraiment, vraiment, ne même pas se souvenir d’elle dans cet état. Cette soirée avait entaché, peut-être à jamais, le souvenir précieux de ce qu’elles avaient été, des années plus tôt. Mais il valait mieux tourner la page, finalement. C’était la conclusion à laquelle elle était arrivée, après plusieurs nuits blanches. Alors oui, elle avait commandé ce bracelet, qui était maintenant emballé dans une jolie petite boîte, qu’elle tenait fermement dans son sac à main. Elle repéra un ascenseur apparemment vide, et dont les portes allaient se refermer devant elle. Elle accéléra le pas, juste assez pour se glisser entre les deux battants. Ouf.
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Ca vous étonnera peut-être, mais Zoie passait du temps dans les centres commerciaux. Elle aimait bien s'habiller, elle avait un certain style, et comme tout le monde, elle aimait plaire. Juste qu'elle aimait plaire aux filles. Bref. Elle avait décidé d'aller s'acheter une nouvelle veste cintrée, sur les conseils avisés de Motya. Ca faisait mal à son porte monnaie, mais avec son job et sa bourse, elle pouvait se le permettre. On n'avait jamais assez de vêtements. Puis elle avait besoin de se trouver quelqu'un, une amie occasionnelle, une petite amie, quelque chose dans ce gout là, pour arrêter de penser à Hedwige. Elle avait eu du mal à décolérer depuis leur dernière entrevue. Elle était sur les nerfs, même si elle refusait de l'avouer. Elle essayait de se focaliser sur ses études pour compenser, mais ça ne marchait que quand elle avait le nez dans les bouquins. Au moins, cette séance shopping avait eu comme résultat une super bonne humeur. Elle se glissa dans l'ascenseur avec son sac et se positionna dans le coin intérieur, ce qu'elle faisait toujours, allez savoir pourquoi. Elle se dit qu'elle allait avoir l'ascenseur pour elle toute seule, jusqu'à ce quelqu'un rentre dedans précipitamment. Hedwige. Elle respira profondément, et se dit que si c'était une blague, ça n'était vraiment, vraiment pas drôle. De toute façon, elle n'avait rien à lui dire. Elle leva les yeux vers le pavé numérique des étages qui défilaient et attendit que ça passe sans rien dire. En bouillonnant à l'intérieur.  
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La cage avait déjà commencé à descendre lorsque Hedwige sentit une présence derrière elle. Elle  se retourna, et la vit dans le coin. Là. Zoie. C’était une blague. Elle ne dit pas un mot, se pinçant les lèvres, et se remit en position initiale. De toute façon, la brune avait décidé de l’ignorer, elle n’allait certainement pas l’en empêcher. Tout comme elle, Hedwige leva les yeux vers les numéros qui défilaient, espérant peut-être qu'ils défileraient plus vite si elle les fixait avec insistance ? Mais non, au contraire, le décompte s’arrêta, et l’ascenseur se stoppa dans une secousse. Hedwige avait bien gardé son équilibre, mais son sac, lui, s’était fait la malle. Tout comme la petite boîte contenant le cadeau pour Julia, qui en était tombée, et était allée rouler aux pieds de Zoie. La dunster se mordit les lèvres. Il ne manquait plus que ça. Ah non, autre chose : les néons s’éteignirent, les laissant dans une semi-pénombre, éclairées par une petite lumière rouge au plafond. Coincées dans un ascenseur. Toutes les deux. Génial.  
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Zoie fut satisfaite de voir que sa compagne d'ascenseur adopta la même attitude, à savoir l'ignorance totale. Elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait dans le cas contraire. Elle aurait peut être évité de répondre, en fait. Ce trajet était surement le plus long qu'elle ait jamais vécu dans un ascenseur. Elle regardait étage après étage, attendant juste de pouvoir sortir de cette cage de 4 mètres carrés à vue d'oeil. Mais non. Le sort s'acharnait. Tout à coup, l'ascenseur s'arrêta brusquement. Elle en perdit l'équilibre et se retrouva accroupie, une boite appartenant à la dunster sous son nez tout juste éclairée par la lumière rouge du plafond. Génial. La moutarde commençait à lui monter au nez. Elle se redressa et attrapa la boite au passage, la tendant à Hedwige avec un regard froid. Elle ne savait pas ce que c'était et elle ne voulait pas le savoir. Elle refusait de moisir dans cet ascenseur avec elle comme seule compagnie, alors qu'elle rêvait de la rayer de son existence. Elle appuya sur la bouton d'alarme, qui bien évidemment ne marcha pas. Ca aurait été trop beau. Elle posa par terre son sac rempli de fringues et chercha des yeux une sortie possible. Elles étaient coincées entre deux étages. Restait à savoir où précisément. Et Zoie n'avait pas deux heures à perdre avec Hedwige. Elle n'avait pas non plus la patience d'attendre cinq minutes pour voir si l'ascenseur repartait. Elle aperçut une trape dans le plafond. Déterminée comme pas deux, elle tendit le bras pour voir si elle l'atteignait. Mais évidemment, elle était trop petite. Elle et sa foutue petite taille.  
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Hedwige récupéra son sac, ainsi que la boîte que lui tendait Zoie, sans un mot. Elle remarqua son regard froid dans la pénombre, et accusa le coup sans rien dire. Après tout, elle l’avait bien mérité. Et la mather avait bien le droit de toujours lui en vouloir si ça lui chantait. Pour sa part, la colère avait laissé place à la déception. Et l’indifférence, au moins feinte. Elle s’adossa de l’autre côté de l’ascenseur, observant la brune qui s’agitait, appuyant sur le bouton d’alarme, regardant tout autour à la recherche d’une échappatoire. Quoi, sa présence lui était devenue si insupportable ? Hedwige ne réagit pas, la laissant faire sans vraiment y prêter attention. Jusqu’à ce qu’elle remarque que Zoie était en train d’essayer d’atteindre la trappe du haut. Mais avec sa petite taille, c’était plus ridicule qu’autre chose. La blonde ne put empêcher un léger sourire étirer un coin de ses lèvres. « Tu veux que je te fasse la courte échelle peut-être ? » Ce n’était pas une vraie proposition. En fait, elle n’avait même pas bougé. Mais malgré tout ce qui s’était passé, tout le mal qu’elles s’étaient fait, malgré l’ambiance lourde qui régnait, elle avait eu envie de rire. Zoie l’avait fait rire, malgré elle, mais tant pis. Elle croisa les bras, son sac posé à ses pieds, et un fin sourire décidément vissé à ses lèvres.
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D'habitude Zoie avait beaucoup d'auto dérision quant à sa taille, mais aujourd'hui elle n'était vraiment pas d'humeur, parce que oui, elle ne supportait pas d'être en présence d'Hedwige. Alors sa petite remarque mesquine fut franchement malvenue. Zoie baissa son bras et se tourna vers le dunster, le regard noir. En plus elle avait un espèce de petit sourire fier et moqueur. Ca n'arrangea pas l'humeur de la brune. "Moi au moins j'essaie de faire quelque chose pour ne pas être coincée avec toi, alors garde toi tes remarques mesquines, madame je fais 13 centimètres de plus." Quoi ? Elle n'avait jamais oublié la taille d'Hedwige, aussi futile que ça puisse être. Le ton n'était pas franchement sympathique. Je dirais même qu'il était glacial. Chaque seconde passée là dedans était une torture pour Zoie. "T'as pas une boite à chaussure ?" Elle aurait très bien avoir acheté des chaussures, qui sait. Ca lui aurait déjà fait gagner vingt centimètres. Elle retendit le bras, fléchit les genoux, et sauta aussi haut qu'elle pouvait. Elle ne touchait toujours pas le plafond. Mais elle n'en avait rien à faire d'être ridicule.   
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Bon okay. Pour oser se moquer de Zoie dans une situation pareille, et avec tout ce qu'il s'était passé, il fallait pouvoir assumer, et encaisser la réaction de la brune. Parce qu'évidemment, elle ne réagit pas très bien, c'était le moins qu'on pouvait dire. 13 centimètres de plus ? Au moins, elle s'en rappelait. Mais dans les souvenirs d'Hedwige, leurs conversations à propos de leurs tailles respectives, en particulier celle de Zoie, s'étaient toujours faites dans la bonne humeur. Pendant un instant, elle avait espéré pouvoir retrouver ça. Mais la mather ne semblait pas d'humeur. « Rassure-toi, je vais pas te manger. » Elle soupira. Pourquoi essayait-elle encore ? Elle se redressa, cherchant un moyen de l'aider. Une boîte à chaussure ? Non, son seul achat de la journée se trouvait dans une petite boîte, et ce n'était pas des chaussures. Et de toute façon, ça n'aurait pas suffi. Hedwige s'approcha, prête à lui faire la courte échelle. « Tu veux de l'aide ou pas ? » Oui, cette fois elle était sérieuse. Si sa présence lui insupportait tant que ça, elle n'allait pas la forcer à rester.  
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Zoie se retint de lui lâcher un "y a pas intérêt" sanguinaire en réponse à sa boutade. Pas besoin d'envenimer la situation, c'était déjà assez pénible comme ça. Puis si elle entendait encore une fois qu'elle était immature, elle allait sérieusement péter un cable, et là, elle avait besoin de sang froid Hedwige lui proposa sérieusement de lui faire la courte échelle. Franchement, elle ne voulait pas de son aide. Juste parce que c'était son aide. Mais refuser pour ça c'était stupide. En même temps, fallait être réaliste. Si elle passait par cette trape, elle allait faire quoi ? Grimper sur un cable et se jeter dans le vide pour essayer d'atteindre une porte fermée et devoir l'ouvrir à la force de ses bras ? Ouais, c'est bien ce qu'elle se disait. Elle soupira. "Laisse tomber, de toute façon ça ne servira à rien, c'est pas en se retrouvant suspendu dans la cage d'ascenseur que ça ira mieux." Pas le choix, elle devait rester là et attendre. Elle s'était résignée. Elle retourna dans le coin où elle s'était mise dès le départ, et se laissa glisser le long de la paroi jusqu'au sol, ramenant ses jambes contre elle, tête baissée. Pourquoi il avait fallu que ça tombe sur elle ?  
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Ah enfin ! Elle se raisonnait. Hedwige était bien prête à l’aider si elle le voulait, mais elle n’avait pas la moindre idée d’où ça la mènerait, de toute façon. Elle pinça les lèvres et haussa les épaules, l’air de dire « j’te l’avais bien dit », mais tut sa pensée. C’était assez tendu comme ça, mieux valait ne pas envenimer la situation. C’était pas en se retrouvant suspendue dans la cage d’ascenseur que ça irait mieux. Elle n’aurait pas dit mieux. D’ailleurs… Non. Elle préféra se taire, et s’interrompit avant de sortir une nouvelle provocation. Tout comme Zoie, elle alla se replacer dans son coin, s’asseyant par terre, et chercha son portable dans son sac. Forcément, pas de réseau. De toute façon, elle ne savait pas bien qui elle pourrait appeler. Enfin, n’importe qui aurait plus de conversation que la brune à l’autre bout de l’ascenseur. Mais elle n’y pouvait rien si elle lui faisait toujours la gueule. Bon okay, ce petit côté susceptible, elle avait trouvé ça mignon, fut un temps. Mais là, on avait largement dépassé le stade du mignon. Les bras posés sur ses jambes repliées, elle laissa sa tête aller en arrière, contre la paroi. Et poussa un nouveau soupir. Le silence s’était installé, et c’était pesant. Un poids insoutenable. Ses yeux se posèrent sur la silhouette de Zoie, toujours immobile. Elle détestait ce silence entre elles. C’était un comble quand même, après toutes ces années… « Ca va durer combien de temps ? » Plus de sarcasme, d’animosité, de colère dans sa voix. Juste elle, rien qu’elle. Toute entière. Avec sa fragilité, et toute la sincérité dont elle était capable. Peut-être était-ce la pénombre qui l’aidait, elle ne savait pas. Tout ce qu’elle savait, c’était que ce jeu-là ne l’amusait pas.
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L'air du je te l'avais bien dit sur le visage de la dunster n'échappa pas à Zoie, mais au stade où elle en était, elle ne pouvait de toute façon pas la regarder plus froidement. Comment elles en étaient arrivées là ? Zoie se tenait là, dans ce coin, jambes contre elles, et n'osait pas regarder Hedwige. Ou plutôt, elle ne voulait pas regarder Hedwige, parce qu'elle avait ce sentiment de cassure à chaque fois qu'elle posait les yeux sur elle. Puis une voix brisa le silence interminable qui s'était installé. Zoie redressa la tête. Pas d'animosité, pas de sarcasme, rien. "L'ascenseur ? 1 heure, deux heures ?" Mais elle ne parlait pas de ça, pas vrai ? "Mais si tu parles de la situation entre nous ..." Elle ne dit plus rien. Elle aussi, se livrait en toute sincérité. La fragilité se lisait dans son regard. Ou la douleur peut être. Difficile de faire la différence. "Je ne sais pas." avoua-t-elle à demi mots. De toute façon il n'y avait plus rien entre elles. Plus rien. Hedwige avait été claire là dessus. Et Zoie voulait tout ou rien. Elle ne pouvait pas s'en empêcher. Faire la bise à Hedwige en la croisant dans la rue de temps en temps n'était pas suffisant. Pas quand on avait vécu ce qu'elles avaient vécu, ressenti ce qu'elles avaient ressenti.  
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