Sois belle et tais toi ! | GRAYSON & TALYA

« T'es intelligent, prudent et réfléchis comme mec, qu'est ce que tu fais dans une autre confrérie que chez les dunster ? » Dans ma confrérie de petits intellos qui savent tout de même faire la fête et trouver à s'occuper autrement qu'en lisant des bouquins et étudiant des heures et des heures, il y avait moins de connards avec les filles que dans certaines autres confréries, c'était la raison de ma question. « Je l'espère aussi pour toi ! C'est mieux de vivre la vie qu'on veut et de vivre sa vie pour soit pas pour faire plaisir aux autres ! Si tu as des envies différentes de ton père tu devrais les suivre ! Je pense que tu es bien placé pour le savoir, tout comme moi, la vie est courte et imprévisible, il faut en profiter tant qu'on le peut. » Je fixai le jeune homme, il était bel homme, il n'avait pas l'air bête, il n'avait surement que l’embarras des choix de carrières qui s'offraient à lui mais s'il voulait être un petit musicien qui galère pour percer dans le milieu il avait aussi le droit. « Tu penses qu'ils vont mettre longtemps à avaler la pilule à la suite de notre désertion de la soirée ? » J'avais tenté un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, c'était assez bizarre il était très bel homme, nous nous ressemblions beaucoup mais nous connaissions très peu, tout était propice à rapprochement et pourtant nous parlions simplement de trucs personnels comme si nous étions des amis de longue date.

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"J'ai surtout une âme d'artiste et je ne me voyais pas autre part que chez les lowell, c'était cette confrérie ou rien mais pour te dire la vérité u départ je n'étais pas trop pour l'idée des confréries et j'ai voulu tenter." Elle était jolie et elle faisait vachement attention à elle alors au premier abord j'aurais pensé qu'elle était chez les cabots. "De ton côté j'aurais plus pensé que tu était chez les cabots, enfin tu est une belle femme qui à l'air de faire attention à elle et je pensais donc que tu était chez les roses." Je mettais du temps à être franc avec mon père mais j'avais peur de s réaction, j'avais peur de le perdre alors que ma carrière de photographe était pour le moment au point mort, enfin je veux dire c'était plus une passion pour le moment qu'un métier mais je voulais me lancer et laisser la médecine de côté parce que même si cela m'intéressais beaucoup j'étais pas passionné et je ne me voyais pas être chirurgien tout au long de ma courte vie. "Oui je sais j'ai compris ça quand j'ai perdu ma fiancée et je me suis promis de profiter et faire ce que je voulais de ma vie mais sa reste mon père et je n'ai pas envie de le blesser sans le vouloir." Je tourna le regard vers elle après sa petite remarque et je souris en coin avant de répondre sur le ton de l'humour. "En même temps ils vont comprendre quand une belle fille et un beau garçon ce rencontre sa fait des étincelles et leurs soirées n'est pas propice pour un rapprochement.." C'était ironique mais connaissant mon père j'étais sur qu'il penserait tout de suite à cet option.

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« Un artiste ? Dans quel domaine ? » En prononçant ce mot il avait attirer ma curiosité. J'avais envie de savoir ce qu'il faisait. J'adorais l'art, ça dépendait de quel art tout de même mais j'étais en général quelqu'un de très ouvert à toutes les formes et qui ne juge pas. J'avais donc envie de découvrir ce qu'il faisait et qui expliquait la logique qu'il se soit retrouvé chez les Lowell. « C'est gentil. » Mes joues devinrent légèrement roses lorsqu'il avoua qu'il m'aurait plus pensé chez les Cabots. « Je ne crois pas que j'aurais eu ma place là bas. J'aime faire attention à moi, j'aime la mode, mais depuis que ma fille est là c'est vraiment passé au second plan. Mes études et ma fille, après le reste... » Partant de là j'étais une parfaite dunster, mais cela ne faisait pas pour autant de moi une fille coincée. « Dur de vivre sans jamais blesser personne... Mais bon j'espère qu'un jour tu auras la volonté de faire ce que tu veux ! » Moi je le faisais et j'étais épanouie comme cela alors je l'espérais pour tout le monde, que chacun ait la vie qu'il veut c'était le plus important. « Je ne suis pas sûre que mon père soit enchanté par cela, il a déjà fait son choix sur mon futur prétendant qui n'est autre que mon meilleur ami, si je lui amenais quelqu'un d'autre il ne serait surement pas très content ! Et toi ? »

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"Photographie." Je répondis simplement ceci parce qu'il faut avouer que je n'aimais pas beaucoup parler de moi et là j'avais l'impression de me vanter ou de trop parler de moi même si c'est elle qui me posait des questions, enfin surtout une question à laquelle je venais de répondre sans trop m'y attarder, c'était un peu mon jardin secret. Je lui fis part ensuite de mon étonnement parce que je l'aurais pensé chez les cabots et sa façon d'avoir les joues rosés me fit sourire. "Je comprend oui, je sais pas en règle générale j'ai tendance à penser que les belles femmes qui prennent soins d'elles sont dans cette confrérie mais je comprend et tu a raison surtout si la fille est aussi jolie que maman difficile de ne pas craquer et rester avec elle." J'étais nul quand il s'agissait de faire des compliments et j'étais un vrai boulet mais sa sortait tout seul et j'étais sur qu'elle serait le genre de nana à me remettre à ma place si j'étais trop chiant avec mes compliments. "Je la trouverais c'est sur." Je lui parlais ensuite de notre escapade loin de cette soirée et sa réponse me fit sourire. "Ah bon ben j'ai aucune chance, ton meilleur ami? Tu est amoureuse de ton meilleur ami?? Je resterais à ma place en tous cas je ne tiens pas à me faire tuer par ton père et moi rien de bien intéressant depuis la disparition de ma fiancée c'est un peu le calme plat on va dire."

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« Oh la photo! Je serais enchantée que tu me montres un jour si ça te dit ! » J'adorais les paysages, les photos différentes, les belles photos alors je serais surement un très bon public pour Grayson, pas un public trop pénible, trop exigeant, c'était mieux pour les encouragements du début ! Le jeune homme me complimenta indirectement et je remerciais la nuit pour son effet cammoufleur de joues rougies. « Elle est magnifique et adorable après comme la maman, je ne suis pas sûre... » Je n'étais pas sûre de moi et de ce que j'étais ou de ce que je n'étais pas, je n'étais donc pas la mieux placée pour savoir si tous les compliments que je faisais à ma fille pouvaient se rapporter à moi et puis de toute manière, les compliments c'était le rôle des autres, ce n'était pas à moi de me le faire moi même à part pour me rassurer moi même quand j'ai l'impression de tout foirer. « Mon meilleur ami est mon meilleur ami ! Mais mon père le voit déjà comme plus ! Je ne mélange pas tout, l'amitié doit rester de l'amitié même si on n'est très proche. » C'était parfois compliqué de tout distinguer avec Matthéo mais il vallait mieux prendre le temps de le faire plutôt que de tout gâcher, je ne voulais vraiment pas ça. « Et toi, pas envie ? trop difficile ? personne ne veut ? » J'étais curieuse de savoir pourquoi il était aussi seul de son côté, histoire de me rassurer peut être un peu ou de me trouver des excuses. « Tu serais surement un très bon parti pour mon père si je te présentais comme petit ami, jusqu'à ce que tu te rediriges vers la photo... alors mauvaise idée tu n'as pas besoin d'un deuxième comme ton père ! »

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"Oui bien sur avec plaisir après je te préviens je ne suis pas un pro." J'étais passionné par la photographie et cela faisait maintenant des années que je photographiais tout ce qui me tombait sous la main, des paysages, des personnes, des mariages et j'en passe mais je ne me trouvais pas aussi doué que grand nombre de grand photographe. Je la regardais dans les yeux en souriant vu la nuit qui tombait j'aimais beaucoup cette conversation qu'on avait, elle n'était pas obligé de me parler de sa fille mais elle l'avait fait. "Moi j'en suis sure même si je n'ai pas vu cette petite puce." Si je le complimentais c'est que je le pensais et par rapport à sa fille c'était aussi sincère même si je ne l'avais pas vu mais j'adorais les enfants et j'avais toujours eu une facilité avec les petits en tant qu'infirmier en même temps c'était normal j'étais proche des enfants parce que je me débrouillais toujours pour être au service pédiatrie même si mon père me poussait dans le service chirurgie mais sa ne me plaisait pas tellement. "Oui je confirme être amoureux/amoureuse de son ou sa meilleure amie c'est malsain et je sais de quoi je parle." J'étais tombé amoureux de ma meilleure mie et j'avais tout gâcher donc je savais que les sentiments dans ce genre de relation c'était débile mais j'avais fais l'erreur de foncer la tête en plein dedans et je regrettais. "Un peu des trois comme je t'es dis j'ai eu des sentiments pour ma meilleure amie et sa à tout gâcher après c'est difficile de tomber sur une femme qui nous plait vraiment et j'ai un peu l'impression que personne ne veut." Je lâchais un petit rire en regardant la vue de nouveau devant moi ou plutôt les étoiles qui brillaient en haussant les épaules. "Ouais enfin au point où j'en suis mais bon tu doit pas manquer de prétendants je pense, il n'y a pas un beau garçon dans ton coeur??"

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« Oh bien sûr ne te mets pas la pression je saurais apprécier en ta qualité d'amateur ! » Amateur ce n'était peut être pas réellement ce qu'il était mais il n'y avait pas de juste milieu entre cela et le professionnel alors bon c'était le seul mot qui m'était venu à l'esprit, j'espérais qu'il ne le blesserait pas car ce n'était pas du tout le but. « Tu auras l'occasion de la rencontrer le jour où je verrais tes photos peut être ! » Je n'avais pas de mal à assumer mon rôle de maman et ma fille n'était pas planquée alors oui il pourrait voir par lui même, peut être serait il surpris et complètement déçu. La conversation partie ensuite sur un sujet plus privé, les moitiés. L'amitié qui dévie en amour c'était malsain il avait raison mais pourtant je ne pouvais rien contrôler et si c'était bien ce qui m'arrivait avec Matthéo, je ne pouvais rien faire pour aller contre... Alors bon, je me contentais de voir ce qui allait arriver ce n'était pas plus mal et beaucoup moins prise de tête ! « Ah c'est compliqué ! De nos jours les gens n'ont pas envie de s'engager et avec notre vécu c'est difficile de s'attacher et se livrer, l'effet carapace... Je vis ça aussi alors non il n'y a pas de beaux garçons dans ma vie... La carapace les a tous fait fuir et si ça ne les avait pas fait fuir Charlie l'aurait fait... Les mecs prennent peur dès qu'on parle de bébé ! Enfin on va dire que je ne suis pas du tout prête non plus. Je me contente d'être bien entourée amicalement ! »

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"Tu le confirmera quand tu aura vu ces horreurs." il y avait tellement de photographes doués dans ce qu'il faisait que je me sentais tout petit et horriblement nul mais bon je n'étais pas un très bon juge de mes photographies et j'avais peu de confiance en moi quand il s'agissait de ce petit truc qui faisait parti de moi mais bon elle pourrait ce faire un avis elle même le jour où elle les verra de ces propres yeux. "J'en serais ravi." J'adorais les enfants et si je voulais me diriger en pédiatrie à l'hôpital ce n'était pas pour rien mais bon après Talya était la mère de cette petite fille et c'était à elle de décider du coup j'attendrais si il le faut. On partait dans les confidences et je dois dire que depuis mon histoire avec Teddy j'avais un peu de mal avec ces amitiés gâchés à causes de certains sentiments mais bon les sentiments étaient difficiles à contrôlés seulement j'aurais préféré préserver une belle amitié avant de la détruire à cause de foutus sentiments. "C'est dur de trouver la bonne personnes dans ces circonstances c'est sur mais j'ai surtout fais une belle connerie en gâchant une amitié pour une relation qui n'a mené nul part.. Ces mecs qui fuit pour une enfant ne sont pas assez mature pour réfléchir à deux fois mis tu est une très belle femme avec la tête sur les épaules je ne me fais aucun soucis pour toi un homme finira bien par pouvoir la percer et te séduire."

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« On ne va pas attendre que nos pères organisent notre prochaine rencontre hein ? Qu'est ce que tu en dirais si on se revoyait dans la semaine prochaine ? » Il fallait prendre les rennes en main. Mon père n'allait pas décider de ma vie et le sien non plus d'ailleurs en partant de leur soirée nous leur avions bien montré que nous étions les seuls à décider de notre destin. La compagnie de Grayson était vraiment bonne et nous avions beaucoup en commun en plus de cela alors si mon père me demandait des comptes, il ne pourrait qu'approuver tous les arguments que j'aurais à lui énoncer sur le pourquoi du comment le fréquenter. « Ah oui je vois... C'est dommage... Mais dans ces situations là on est souvent bien incapable de savoir si le coup vaut le coup d'être tenté ou si cela va tout détruire... Ca aurait pu marché ! » Je tentais d'avoir des réponses à mes questions mais en fait ce n'était qu'en tentant les choses qu'on pouvait avoir la bonne réponse, la réponse sûre... « C'est gentil de dire ça! Et puis je dois t'avouer que je ne suis pas sûre d'être réellement prête à me relancer dans quelque chose, la perte de mon mari est tout de même encore assez fraiche... »

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"Je dis que j'en serais ravi et que sa serait avec plaisir je suis libre à priori la semaine prochaine je suis de garde le soir à l'hôpital mais je suis libre en fin d'après midi." Je serais ravi de revoir la petite blonde, je ne m'étais pas trompé sur son compte quand je pensais qu'elle était toute douce et adorable, bon elle m'avait bien montrer qu'au fond elle avait son petit caractère mais elle restait de compagnie très agréable et puis elle m'avait rien fait pour que je trouve du négatif chez elle. J'avais l'impression de me trouver au féminin chez elle et c'est pour cela que je lui confiais des choses sur moi assez ouvertement. "Oui sa aurait pu mais j'ai souvent la poisse dans ce genre d'histoire." Je comprenais sa réaction au vu de sa dernière réponse, après la mort de ma fiancée j'avais eu beaucoup de mal mais je m'étais dis que la vie continuait et que j'avais le droit de retomber amoureux. "Je comprend il faudra du temps mais de toute manière quand tu trouvera la bonne personne je pense que tu ne te poser plus ce genre de question."

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