Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTIMOTEI&ALEXYS † pourtant, tout avait bien commencé. - Page 4
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TIMOTEI&ALEXYS † pourtant, tout avait bien commencé.

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Non je n'avais jamais couché avec Timoteï. Du moins, si on avait couché ensemble, je ne m'en rappelais pas donc, ça ne comptait pas. Faut dire qu'on avait l'habitude de faire des soirées ensemble et la plupart du temps, je ne me rappelle pas grand chose de celles-ci. Mais je pense qu'il me serait tout de même resté des brides de souvenirs si ça avait été le cas. Donc non, je n'avais jamais couché avec lui mais, ses remarques me faisaient rire et ça faisait du bien de rire et de le voir plaisanter après l'avoir vu immobile et froid durant des jours et des nuits. Il avait beau ne pas de rappeler du passé, il arrivait tout de même à me cerner, il me connaissait. Ca faisait plaisir de savoir que le Tim que je connaissais était toujours là, quelque part. C'est quand TU veux ! Rectifiais-je. Car oui après tout, c'était lui qui était au plus mal, c'était lui qui était allongé sur ce lit d'hôpital, lui qui avait perdu sa mémoire. Moi, j'étais en pleine forme si on oubliait le fait que j'étais fatiguée, que je m'inquiétais pour lui. Après, je ne pouvais pas dire que Tim me laissait totalement indifférente. C'était un beau gars et je dis jamais non à ce genre d'hommes surtout qu'aujourd'hui, je suis célibataire parce que l'homme que j'aimais avait décidé de repartir chez lui. Faut dire qu'il n'avait pas eu le choix et qu'il fallait se faire une raison. Il fallait vivre avec. Je viens m'installer à ses côtés en évitant de penser, en l'observant juste jouer avec ma main le sourire aux lèvres alors que je tentais de lui rappeler le passé. Je pouvais parler de Grace déjà, même si je ne la portais pas vraiment dans mon coeur en ce moment. Je crois qu'elle est importante pour Tim donc... Je crois que vous couchez ensemble... Si c'est pas le cas, c'est l'impression que vous donnez. Je pense que tu devrais lui demander par toi-même. Ouais, j'avais pas tellement envie que ça me retombe dessus cette histoire. Je précisais donc : Elle s'appelle Grace St-James.
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Je couchais avec cette jeune fille ? Je ne disais rien, mon sourire s'était juste envolé. Et moi qui pensais avoir des relations plutôt tranquilles et stables, je descendais six pieds sous terre. Je ne pouvais pas coucher avec ma colocataire quand même ? Enfin, au moins cela évitait d'inviter une autre jeune femme dans mon lit. Je me frottais le visage comme pour me faire oublier cette vision et me faire oublier ce qu'elle venait de dire. Je retenais juste le prénom et nom et je n'avais plus qu'à attendre sa visite. Enfin, sauf si celle-ci était trop occupée pour savoir que j'étais dans le coma, et que je venais d'y sortir. J'avais encore du mal à avaler ma salive, encore du mal à parler. J'avais l'impression d'avoir la gorge en feu, comme si quelqu'un m'avait raclé avec un canif toute la gorge. Je savais parfaitement que les tuyaux ne faisaient jamais du bien. Quand je voulais ? Je tournais ma tête dans sa direction, retrouvant mon visage près du sien, un sourire en coin et je répondais « Si ça tenait qu'a moi, ça serait maintenant. » Je regardais du coup ma jambe et mon bras et haussais les épaules « Mais, je pense que ça sera mieux ailleurs que dans une chambre d’hôpital et quand j'irais mieux non ? » lâchais-je en rigolant. Je n'avais pas totalement tort, je ne pouvais pas tellement bouger avec mes blessures. Et je n'avais pas envie de me donner en spectacle dans un hôpital, c'était déjà glauque rien que d'y penser. Je posais enfin ma main sur la sienne et je ne bougeais plus, fermant doucement mes yeux. J'étais si bien avec elle, j'avais l'impression d'avoir une peluche taille humaine (a). Une magnifique peluche au passage, sa voix me berçait, me calmait, mais je ne voulais pas m'endormir, je ne voulais pas la laisser seule. « Je lui demanderais alors... » laissais-je glisser entre mes lèvres. J'ouvrai une dernière fois mes yeux pour l'observer. Je déposais une dernière fois mes lèvres sur son front et je fermais doucement mes yeux. « Merci d'être là pour moi. Je te dois ma vie entière. » Et je me laissais doucement tomber dans un sommeil profond. Gardant sa main dans la mienne et ça pendant des heures....
HS: On ferme celui-ci & on en refait un? :lol2:
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