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« J'suis un peu toujours en manque de toi, au cas où tu ne l'aies pas encore remarqué. » Wow ! Il faut immortaliser ce moment, ou plutôt cette phrase. Je clignais deux fois des yeux comme pour me convaincre que je venais bien d'entendre ça. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Où était passé le Cody qui m'envoyait chier par je ne sais combien de râteaux ?. Là, j'avais juste l'impression qu'il faisait preuve de plus d'honnêteté et à vrai dire, cela me rendait toute chose. Je déglutis même tellement que cela me perturbait. Je n'étais pas habituée à ce Cody là, mais je dois avouer qu'il me plaisait autant que l'autre Cody en mode evil. Toutes les facettes de lui me plaisaient au final. Il me plaisait pour ses nombreux défauts, comme ses nombreuses qualités et à les peser sur une balance, il est clair que ses défauts prendraient le dessus. « Je viens seulement de le remarquer, mais vaut mieux tard que jamais ein.. » Suite à cela, nous étions en train de partager un somptueux baiser allongés sur la voiture de sa môman. Il glissa ses mains sous ma chemise allant jusqu'à caresser chaque partielle de ma peau. C'était si électrisant. Je m'abandonnais à ces sensations inénarrables qui nous prenaient aussi bien aux tripes qu'au cœur de l'âme. « Ouais, faut qu'on y aille. » Mais moi, je n'avais tout simplement pas le courage de quitter sa bouche et donc, je lui léguais ce rôle. « Après on dit que c'est pas l'homme qui a le pouvoir, hein. » Malgré ça, je persistais à dire que ce n'était pas l'homme qui avait totalement le pouvoir. Il y avait une part d'égalité et là, c'est juste que je ne savais pas le résister voilà tout. Le lowell glissa ses lèvres dans mon cou, tandis que moi je glissais mes lèvres contre sa joue enfouissant mon nez dans son cou, humant son odeur corporelle. C'était comme une douce ivresse. Puis de ses lèvres, Cody traça un chemin de mon décolleté jusqu'à mon ventre pour enfin se redresser en me laissant sur ma faim. « J'ai le pouvoir, j'ai le pouvoir, j'ai le pouvoirrrrr ... » Je le laissais jubiler pendant que moi je reprenais un peu mes esprits. J'étais encore au pays des rêves, là où j'imaginais le lowell me faire tout plein de belles choses sur cette voiture. Merci à Madame Bleeker, sa caisse aura servi à une bonne cause dans mon rêve. Mon regard se voila quand il rencontra le sien, un large sourire aux lèvres. Certes, je ne voulais plus qu'il y ait le moindre écart entre nous. Je voulais être enveloppé de son odeur, de sa chaleur. Je voulais sentir son souffle dans mon cou, entendre son cœur défaillir, sa voix se faire rauque. Je voulais gouter à ses gémissements encore et encore, mais, Codynosaure était en hibernation pour le moment, sooooo, il ne fallait pas le déranger n'est-ce pas ?. « L'endroit que je voulais te montrer est plus haut, il y a encore quelques kilomètres à parcourir. » Je me redresse enfin du capot et me dirige vers la portière du passager où mon visage effleura le sien. « On y go ! Je veux enfin le voir cet endroit avant qu'une autre catastrophe nous tombe dessus. » Car oui jusqu'à présent, on avait pas pu l'atteindre. Je me demandais même ce qu'il avait de si intéressant. Bref... de nouveau sur la route, je jetais un coup d’œil à mon chemisier avant de voir qu'il était en mauvais état. Je déboutonne les boutons de mon vêtement sous le regard intense de Bleeker. Posant alors ma main sur sa joue, je la pousse afin qu'il puisse regarder de nouveau la route. « Reste concentré sur la route Bleeker !. » Le dernier bouton déboutonné, je fis glisser la chemise le long de mes bras et l'enleva. Sauf qu'en faisant ça, la bretelle gauche de mon soutif à dentelle noir m'avais glissée un peu sur l'épaule. Je la remonte lentement en la laissant se plaquer exprès dans un bruit sourd contre ma peau. De quoi provoquer visuellement le lowell. Et enfin, j'attrape mon chemisier, me tourne et m'appuie sur mes genoux histoire de me pencher vers l'arrière en cherchant dans mon sac -que j'avais posé ici en montant- ma chemise de rechange. Bah oui, je pensais à tout. La rechange en main, je rangeais l'autre dans le sac en me rasseyant afin d'enfiler le chemisier tout propre. Je surpris soudainement le babouin en train de me regarder bizarrement. J'arquais un sourcil en ajoutant. « Quoi ?!. » Ouai pourquoi tu me regardes comme-ça, ça me perturbe moi Oh. « Arrête de m'regarder comme ça... » Pfiouuu, il devait arrêter parce que là, c'était flippant, mais plaisant, vraiment plaisant. Et pour l'heure, je préfère fuir son regard en zieutant par la fenêtre.
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