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CODY ಇ visite surprise, la meilleure partie de ma vie.

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COKA ಇ  la vie est parfois injuste avec certains
Nous étions samedi : journée destinée au repos pour moi et comme j'avais promis d'emmener Cody quelque part, je profitais de cette journée pour lui demander de me rejoindre devant l'un des hôpitaux connus pour enfants, dont une association s'en occupait également. Hier, je n'avais pas pu fêter Halloween avec eux, mais j'allais me rattraper de toute façon. C'est pourquoi, avant de rejoindre l'hôpital, je suis passée faire quelques courses dans un magasin de sucreries. Ainsi, comme à chaque Halloween, mes amours recevront leurs bonbons. Puis j'avais pensé également à reporter une petite peluche Dora pour ma petite Rosalie. C'est une fille de quatre ans avec qui je passe la plupart de mon temps quand je leur rendais visite. Rosalie était atteinte d'un cancer, mais vous savez ce qui m'avait le plus marqué chez elle ?. C'était son regard, elle affrontait sa maladie avec cette envie de vivre et de montrer qu'elle était plus forte que cette merde, Son sourire toujours scotché sur ses lèvres, alors qu'une fièvre tantôt l'affaiblissait, sa capacité à vouloir mettre de la bonne humeur dans le cœur des autres enfants, à prendre soin d'eux alors qu'elle-même était faible et face à elle, je me rendais compte que je n'étais absolument rien et que le monde pouvait se passer de moi, mais le monde ne pouvait pas et ne devait pas se passer de Rosalie et des personnes comme elle. Arrêtée devant l'entrée, je fixais ma montre un paquet en main, lorsque Cody pointa enfin le bout de son nez. Sans plus attendre, je me dirigeais vers lui et entrelaçais nos doigts de ma main libre. Ici, personne ne nous connaissait, alors on avait pas besoin de se cacher. « Monsieur se fait désirer ?. Contente que tu sois venu !. » Je dépose mes lèvres au coin des siennes pour un petit baiser de salutation avant de l'attirer à l'intérieur. « Je vais te montrer ce que je fais lorsque j'ai un peu de temps libre dans la journée. » Et c'est avec un large sourire que nous avons franchi l'entrée. A peine j'eusse les pieds à l'intérieur, que certains infirmiers et infirmières me saluèrent. Bah j'étais une petite habituée alors. Il faut dire que je ne criais pas sur tous les toits non plus ce que je venais faire ici, c'est pourquoi, seul le personnel de l'hôpital et les enfants + l'association étaient au courant. Pas étonnant que je veuille léguer mon héritage à une association après ma mort. Précipitant, presqu'en courant, je me dirigeais vers la chambre de ma douce et je tapotais sa porte alors qu'une infirmière étaient en train de la changer. « DIAAAAAAAAAAA !!!!. » Cria la petite fille. Je lâchais la main de Cody, me précipitant vers elle tout en déposant le paquet au pied du lit. « Rosaaaaa ! » On était aussi folle l'une que l'autre. Et un câlin, UN. « T'as été sage Rosa ? Parce que j'ai une petite surprise pour toi !. » Je fais sortir un paquet de sucrerie et la dépose sur les genoux de ma blondinette, oui parce qu'on m'avait dit qu'avant de perdre ses cheveux, elle était blonde. « Attention ! Une sucrerie par jour d'accord ? Et..... » J'attrape la peluche que je cache derrière mon dos et je fais semblant de chanter. « Dora dora dora l'exploratriceeee ? » Et comme je le voulais, Rosalie chantonna la suite et c'est à ce moment-là que je fis sortir la peluche avec un grand sourire. Cette dernière sauta dans mes bras pour un plus gros câlin, sauf que la maligne, elle me fit tomber sur le lit tandis que moi, je la chatouillais. Dans tout ça, j'avais carrément oublié Cody. Hum. Je me relève et m'installe près de la petite fille. « Cody je te présente Rosalie, Rosa, j'te présente Cody, un ami à Dia !. » Et je suis certaine qu'elle aimera le tempérament de folie du Lowell. Je penche mes lèvres vers l'oreille de Rosa et lui murmure quelque chose. « Dia aime beaucoup, beaucoup, beaucouppp Cody... » Évidemment, le Bleeker il n'a rien entendu du tout, donc il devait se demander pourquoi est-ce qu'on était en train de rigoler en le regardant. Je serre mon petit rikiki contre celui de Rosa. « C'est notre petit secret d'accord ?. » Ma petite blonde posa son autre main de libre sur sa bouche, car elle savait maintenant que Dia aimait beaucouppppp Cody, d'où, le fait qu'elle rougissait légèrement. Trop mignonne.
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Nous étions samedi ; journée destinée au REPOS pour Cody. Au REPOS, un RRRRRRH avec un POT. Cody voulait dormir, dormir, dormir, sleep, slept, slept, oui Cody voulait tellement dormir qu'il connaissait même la forme irrégulière de ce verbe en anglais. Ses journées étaient fatigantes et il préparait son mariage qui avait lieu très prochainement. OK, ce n'était qu'un mariage blanc comme un caca sous la neige mais ça n'empêche qu'il fallait tout de même quelques préparatifs. Et puis Joan lui faisait en quelque sorte payer la note quant à son mariage de princesse qui se réduisait à un accord entre deux tiers pour régler une affaire de visa expiré. Du coup, monsieur douillait un peu. Et là, ce matin, il était réquisitionné par Damanp'titcul pour aller … Dans un hôpital ? En fait, en soit, le programme ne dérangeait pas Bleeker. Il était touché qu'elle lui offre sur un plateau d'argent cette facette totalement insoupçonnée d'elle-même. Mais l'hôpital pour enfant …? Il le connaissait bien, vraiment bien, malheureusement. Il y a quelques mois, sa fille a une violente attaque, de laquelle les médecins ont détecté une anomalie pulmonaire. Suite à ça, ce même hôpital avait fait office de seconde maison pour Cody, Jess et Maggie. Aujourd'hui, grâce à un traitement qu'elle suivait précautionneusement, ils n'avaient plus mis les pieds depuis de longues semaines. Enfin bon. Tout ça, Dia l'ignorait. Elle ignorait sûrement même qu'il avait un gosse.
Arrivé devant la bâtisse, il s'approcha de Dia en levant les yeux la hauteur de cet hôpital qu'il considérait comme un monstre géant engloutissant les âmes de milliers d'enfants. Pour certains, l'hôpital c'est la santé. Pour d'autres, la mort. Il fut étonné que Dia vienne l'embrasser au coin des lèvres comme si de rien n'était, alors qu'ils étaient sur un parking, à l'air libre, qu'il pouvait très bien y avoir un complice de CS planqué derrière un lampadaire ou dans une poubelle. « Désoléééé, j'ai mis du temps à me peigner ce matin, puis fallait que je m'épile, que je me manucureeee, enfin tu vois, des trucs des mecs quoi. » Traduction ; il a tout fait pour prolonger son séjour au pays des rêves. Il suivit Diamantika à l'intérieur de l'hôpital où, dans les couloirs, infirmiers et infirmières saluaient les deux jeunes. Oui, les deux, parce que Cody les connaissait un minimum, même s'il avait passé plus de temps avec les médecins qu'avec le personnel médical. C'est alors qu'ils entrèrent dans une chambre, celle d'une petite fille. Rosa, si Cody en croyait les cris de Diamantika. Il demeura en retrait les premières minutes, les laissant en pleines effusions d'amour. Il était attendri par ce spectacle, même si clairement il se demande ce qu'il foutait là. C'est fou, il avait l'impression de suivre sa petite amie à sa BA de la journée alors que, fuck, ils n'avaient rien d'un couple. Quand Dia le calcula enfin, il s'approcha des deux filles un grand sourire aux lèvres, avant de s'agenouiller devant elles. « Enchanté Rosa, moi c'est Cody. » Déjà dit mais oseeeeef. Puis Dia dit un truc à l'oreille de la princesse, quelque chose qui échappa totalement au jeune homme mais tant piiis, il fit comme s'il n'avait rien vu. « Je m'excuse, j'suis venu les mains vides, à moins qu...A...A..A... » Il mit ses mains devant la péniche qui lui servait de nez. « TCHOUUUUUM. » Et d'un coup, comme par magie, un bracelet élastique avec des perles en plastique apparut dans la paume de sa main et le tendit à Rosalie. « Les mains vides mais le nez plein, ahaha. » Dégueulasse. Passooooons.
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« Désoléééé, j'ai mis du temps à me peigner ce matin, puis fallait que je m'épile, que je me manucureeee, enfin tu vois, des trucs des mecs quoi. » J'arquais un sourcil avant de rétorquer sur-le-champ en même pas une seconde d'intervalle. « Berk ! Épargne-moi les détails. » Et je ne voulais pas du tout imaginer le lowell en train de s'épiler les jambes et se mettre du vernis à ongle. Non merci, je n'avais pas très envie d'un nouveau choc. Mais je fus très heureuse de retrouver Rosalie, si bien que j'en oubliais un peu Cody. Cependant, je me rattrapais et rapidement je fis les présentations. Ensuite, Bleeker sortit le grand jeu. Trop mignon. « Je m'excuse, j'suis venu les mains vides, à moins qu...A...A..A... TCHOUUUUUM. » Et comme par magie, un joli bracelet de perles fit son apparition. J'avais l'impression qu'il connaissait bien cet hôpital pour prévoir un bracelet de perles. Parce que c'est vrai quoi, je l'avais juste donné le nom de l'hôpital, je n'avais pas mentionné que ce serait uniquement pour les enfants. Monsieur me cacherait-il quelque chose d'important ? Et tant bien même, peut-être que ça ne me regardait pas après tout. « Les mains vides mais le nez plein, ahaha. » Je fronçais les sourcils en mimant un dégoût au jeune homme, style, nonnnnnn s'il te plait c'était DÉ-GUEU-LASSE. Rosa attrapa le bracelet qu'il lui tendait et le remercia. Alors comme cela, il voulait sortir le grand jeu n'est-ce pas ? Et bien il allait se rendre utile pour une fois. Je me lève et me tourne de dos. « Grimpe sur mon dos !. » Demandais-je à Rosalie qui s'exécuta rapidement. J'attrape le paquet de sucrerie. « Suis-nous ! » Ouaich monsieur, ici c'est nous qui décidons alors bouge ton gros popotin poilu tu veux ?. Je me rendais à la salle de jeu des enfants, là où, tous les enfants se regroupaient pour jouer, dessiner etc... Une fois à l'intérieur, je partageais comme promis les sucreries alors que beaucoup d'enfants m'encerclaient. Puis, je fis descendre Rosalie de mon dos et je tapotais des mains. « Les enfants ! Prenez place, aujourd'hui l'ami de Dia ici présent vous imitera tous les animaux de votre choix ! Et d'ailleurs Cody, tu vas commencer par imiter le Babouin !. » J'échange avec lui, un sourire sadique, un sourire qui le rappelait qu'il ne pouvait pas refuser, surtout pas à des enfants malades. J'attrape la main de Rosa et quelques enfants histoire de nous asseoir au sol et au centre de la salle, croisant mes jambes en tailleur tout en y posant ma blondinette. « Allez tout le monde ! On encourage Cody ! Cody ! Cody ! » Mon dieu j'avais envie d'exploser de rire là, surtout qu'il avait le regard de presqu'une centaines d'enfants sur lui et ceux de quelques infirmières et nurses. Moi, je fis glisser incognito mon portable de ma poche, prête à filmer ses imitations qui je suis certaine, cartonnera auprès des enfants. Et ce fut le jour où Cody devient CODYBABOUIN.
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Cody était un magicieeen, sauf qu'au lieu de sortir des lapins blancs de son chapeau, il sortait un bracelet en perles de son nez. Et vouuuui, magicien des temps modernes j'vous dis ! À côté de ça, Harry Potter et sa baguette magique peuvent se rhabiller. Il ferait mieux de l'échanger contre une braguette magique, enfin j'dis ça j'dis rien, faut vraiment que j'arrête de raconter de la merde. Diamantika menait le programme à la baguette – aaah, décidément, elles sont partouuuut, elles nous envahissent, bouuuuh ! – et entraîna Rosalie et Cody dans une pièce à l'autre bout du couloir. Ce dernier joua la carte de la candeur, de la naïveté, mais il savait très très bien plus que bien même où elle l'amenait. Il levait les yeux vers les dessins d'enfants qui s'étalaient le long des pans de mur, toujours aussi fasciné par cet endroit. Il avait songé à demander à Jess de faire tout un tas de dessins pour décorer la maison de sa grand-mère de la sorte, mais il faut dire qu'à part dessiner des zboubs, son imagination était limitée. Quoiqu'elle en dessinait de toute sorte, des grands, des petits, des gros, des maigres. Une fois, elle a même fait un qui portait une robe ! Incroyable. Au début, Cody avait cru que c'était une capote, mais à regarder de plus près, il s'agissait bien d'une robe. Ah, tellement inventive cette petite. Bref. Trêve de plaisanterie, ils arrivèrent donc dans la grande salle de jeux où se rassemblait une cinquantaine – peut-être même une centaine – d'enfants malades. Ça pinça le cœur de Cody qui, immédiatement, guida sa main à sa poitrine. Il avait l'impression de voir cent Jess dans une même pièce, ce n'était pas facile. OK, être malade, c'est horrible. Mais être parent d'un enfant malade … On conçoit assez mal la douleur. « PARDON ?! » lâcha-t-il par surprise quand Dia annonça qu'il allait imiter des animaux, particulièrement le babouin. EUUUUUH. Ce n'était pas prévu dans le contrat. Il se tourna vers la jeune femme et agita ses mains pour lui dire 'non non nooooon c'est mort je fais pas ça mooooi'. Mais appareeeeemment, elle ne lui laissait pas trop le choix, putaiiiin. Il se mit au centre de la pièce, proie à deux cents petits yeux brillants qui le fixaient. Ces gosses étaient adorables. Il plia les bras de manière assez primaire, forma des arrondis avec ses coudes et s'humecta les lèvres pour afficher une grimace de primate. Alors qu'il s'apprêtait à lancer son premier cri de babouin et, de ce fait, provoquer un orgasme mental à Diamantika qui devait attendre ce jour depuis le Housing Day, il se stoppa net et tendit la main à Dia ; « Mais que serait un babouin sans son meilleur ami Tarzan ? » Se doutant qu'une bonne partie de l'assemblée connaissait le Disney Tarzan, il se tourna vers eux et demanda en haussant la voix ; « Vous voulez que Diamantika fasse Tarzan ? » Et là, une armée de 'OUUUUUUUUUI' s'éleva parmi les enfants. AHAHAH. Il s'approcha de la jeune femme. « Attendez, je vais parfaire son costume. » Sur ce, il mit ses mains dans les cheveux bruns de l'Eliot et les frictionna pour la décoiffer, ce qui amuse les enfants, au vu des cris qui redoublèrent. Et là, il remarqua qu'un objet s'écrasa au sol … Son portable. Oh la garce.  Elle désirait la jouer comme ça ? Très bien, il allait la jouer comme ça.
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« PARDON ?! » EH OUAI t'as bien entendu mec et BAM ! J'aurais enfin ma petite revanche, celle que j'attendais depuis tant...d'années, enfin non, depuis notre Housing Day. Cody se positionna devant nous sous le regard de ces gosses malades, mais pourtant, toujours aussi mignons. Je les regardais chacun à leur tour et ensuite je plongeais mes iris dans ceux du Lowell en lui transmettant mes pensées, comme quoi, on était en train de leur redonner le sourire. Que de demander de mieux sérieusement ?. Dia n'avait pas de gosse, mais elle adorait les enfants, elle craquait toujours devant leurs bouilles si innocentes. Codybabouin se mit en position tandis que moi je cachais mon portable derrière l'épaule de Rosalie pour tout filmer. Allerrrrrrrrrrrrr Cody, BABOUINNNNNNNNNEEE ! Et au moment où j'allais enfin pouvoir jubiler de ma victoire, il stoppa et... « Mais que serait un babouin sans son meilleur ami Tarzan ? » NON PAS ÇAAAAAAAAAAA ! Pitié, pitié, pitééééééé. « Vous voulez que Diamantika fasse Tarzan ? » Et là d'un coup, d'énormes oui explosèrent dans la salle. Adieu belle vie, bonjour honte vie. « Attendez, je vais parfaire son costume. » Et comme si cela n'était pas suffisant, monsieur le babouin s'approcha de moi pour m'ébouriffer les cheveux. J'aidais Rosa à s'asseoir sur le côté avant de me lever en rangeant mon tel dans ma poche arrière et en soufflant sur une mèche rebelle de mes cheveux pour qu'elle ne m'empêche plus de voir Cody. « BOUH ! » M'exclamais-je d'un seul coup devant son visage. « T'es qu'une poule mouillée ! Poule mouillée ! Pas vrai les enfants ! » Et là, il y avait du pro Dia qui répétait après elle. « C'est moi la meilleure ! » Et j'applaudis devant mes petits fans pour qu'ils m'encouragent à leur tour, passant juste devant Cody en haussant trois fois de suite les sourcils avec un large sourire provocatrice. Je me place à mon tour au centre, baisse légèrement ma tête en la secouant pour que mes cheveux soient bien plus ébouriffés que tout à l'heure. Je pose mes deux mains au coin de mes lèvres et tend la tête comme si j'appelais, le tout, en criant « Oooooooyiiioooooooyiiiiooooooooh !!!! » Je le refais plusieurs fois, mais sans trop crier non plus, faut pas déranger les malades encore endormis. Par contre, je ne vous dis pas le rouge qui commence à me monter au visage. Okey, je crois que là on ne pourrait pas trouver pire comme imitatrice de Tarzan. Je n'ai pas pu terminer puisque j'éclatais de rire en accompagnant les rires des enfants. « Alors le babouin ? Tu viens t'exécuter oui !. » Moi j'avais imité tarzan, à son tour d'imiter le babouin. M'approchant de lui, je le tire par son col de derrière pour l'attirer au centre.
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Comment diiiireeee, Dia pouvait bien se foutre de sa gueule avec l'appui des enfants en le traitant de poule mouillée, c'était quand même elle qui se ridiculisait le plus en imitant Tarzan. Et encore, pour comprendre qu'elle imitait Tarzan, il fallait le savoir. Là, ça ressemblait plus au cri d'un castrat qui tombe dans un bassin rempli de serpents qu'à la voix rauque et virile de l'homme de la jungle. Cody éclata de rire, il applaudit dans ses mains, il n'en pouvait plus. Il regrettait de ne pas être le Lucky Luke de l'iPhone et ne pas avoir réussi à dégainer son téléphone à temps pour filmer, ou au moins pour enregistrer le son. Avoue que comme sonnerie de réveil, ça l'aurait trop faiiit. Et maintenant, elle était rouge pivoine et ses cheveux ressemblaient à s'y méprendre aux plages normandes après le débarquement de 1944, avec les trous d'obus, les barbelés et les canons. Ouais, le canon, c'est elle. Mais bon Cody n'allait pas lui dire, vous pensez bien. « Oh mon dieu, je suis heureux que tu ne gueules pas comme ça au lit. » balança-t-il spontanément avant de mettre sa main devant sa bouche, se rappelant qu'il y avait tout plein d'enfants autour d'eux. Heureusement, ils n'étaient pas en âge de comprendre … Sauf un qui demanda ; « Pourquoi Dia elle crie au lit ? Elle fait des cauchemars ? » Et à Cody d'enchérir ; « Oui, elle fait des cauchemars, plein de cauchemars, de très looongs cauchemars dans lequel il y a un dinosaure. Un GROS dinosaure. » Autant se mettre en valeur, quoi. Il jeta un coup d'oeil complice à Diamantika avant de finir ; « Mais elle aime beaucoup les dinosaures. Donc elle crie parce qu'elle les adore. » Et le pire, c'est le sourire immense de l'enfant après ça, comme si ça allait changer sa vie que la nana qui vient ici une fois par semaine pour mal imiter Tarzan adorait les dinosaures. Enfin. Surtout celui de Cody. On ne va pas se leurrer. Il espérait que ce petit intermède ait fait oublier à Dia qu'il devait à son tour jouer le babouin.
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Je me ridiculisais peut-être, mais cela redonnait le sourire aux enfants et entendre leurs rires était une victoire pour moi, alors s'il faut que je me rende ridicule jusqu'à la fin, je le ferais sans hésiter. Ici, je m'en fous de mon image ou quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Tout ce qui m'importais, c'était de voir ces enfants heureux. Après donc mon imitation il faut l'avouer...Catastrophique, je partageais quelques rires avec eux, jusqu'à ce que.... « Oh mon dieu, je suis heureux que tu ne gueules pas comme ça au lit. » Je m'étouffais presque dans mes rires et ces derniers s'effacèrent sur-le-champ. J'écarquillais les yeux, non il ne venait pas de dire ça n'est-ce pas ? Il n'avait pas osé ? Pitié dites moi qu'il ne l'avait pas fait !. Ces enfants ne le comprendraient pas certes, mais quand est-il des nurses qui se trouvaient là ? D'ailleurs, elles me regardaient en riant indiscrètement. JE VAIS LE TUER CE MEC !. « Pourquoi Dia elle crie au lit ? Elle fait des cauchemars ? » Demanda soudainement un petit garçon curieux. Je lançais un regard noir au lowell, un regard qui en disait long sur mes intentions de le tuer, mais... « Oui, elle fait des cauchemars, plein de cauchemars, de très looongs cauchemars dans lequel il y a un dinosaure. Un GROS dinosaure. » Il ne va pas aller plus loin n'est-ce pas ? Hein qu'il ne va pas ?... « Mais elle aime beaucoup les dinosaures. Donc elle crie parce qu'elle les adore. » NOOOOOOOOON ! Criais-je dans un coin de ma tête. Les nurses avaient capté tous les sous-entendus de monsieur le babouin et voilà que maintenant j'allais devenir la risée de cet hôpital, ou, le sujet de discussion entre les nurses et autres personnels. Le rouge me monta tellement au visage qu'on aurait cru qu'une petite fumée allait sortir de mon crâne telle une cocotte minute. Je lui donne un coup de pied sur ses orteils droits, un coup de coude dans son ventre et le tout, en grognant. Il a eu de la chance qu'aujourd'hui, je n'avais pas mise de talons. « Ne l'écoutez pas, il ne dit q'des bêtises !. Je n'fais jamais de cauchemars !. » La pire menteuse est dans la place. Mais je devais sauver ma peau. Puis soudainement, quelqu'un s'écria dans la petite foule. « DIA AIME LES DINOSAURES, DIA AIME LES DINOSAURES !!!. » Je me tourne en direction de cette voix, constatent que cet enfant devait être un pro Cody, heureusement qu'il ne connaissait pas le vrai sens de ces mots. Mais j'étais quand même mourruuuuu. « Oh toi t'vas pas t'en sortir comme ça ! » Dis-je à Bleeker en me jetant littéralement sur lui pour lui ébouriffer les cheveux même s'ils étaient courts, mais c'était une façon de me battre sans me battre vous voyez ?. Puis ça faisait rire les enfants, là on avait des pro Dia qui l'encourageaient et des Pro Cody qui encourageaient le Lowell.
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Lalalalalaaaa, merciiii Cody d'avoir fiché à tout jamais Dia ! Maintenant, tout le monde savait qu'elle aimait les dinosaures, et pas n'importe lesqueeeels, les gros qui la font crier. Et le plus drôle, ce n'était pas les enfants qui étaient fascinés à l'idée que Dia ait une passion inavouée pour les dinosaures, c'était plutôt les infirmières et autres nurses qui savaient parfaitement à quoi faisait référence Cody. Ce dernier connaissait quelques personnes dans cet hôpital mais, heureusement, pas ces femmes-là. Sinon, vous imaginez la honte au prochain rendez-vous de Jess chez le pédiatre ? Ahah. Il ne s'attendait pas à ce que Dia explose et vienne le frapper. OOOOH. Heureusement qu'il était un peu gras du bide, du coup ça amortissait mais ça n'empêchait pas le mammifère qui lui servait de plan-cul d'avoir des coudes aussi pointus que le soutien-gorge cône de Madonna. « Conn....MMMMMH FICHTRE ! » s'écria-t-il en croisant ses bras sur son petit bidon et en sautillant sur le pied gauche pour laisser son pied droit se reposer. Ça va. Dieu existe ; Dia ne portait pas de talons aiguilles. Mais ça n'empêchait pas que, putain, quelle grosse … Fichtre quoi. Elle lui avait déjà abîmé l'extincteur et maintenant, elle s'attaquait à la bouée de sauvetage et à l'échelle de secours. WHO'S NEXT ? Un de ses supporters scanda Ô combien Diamantika adorait les dinosaures, ce qui amusa le brunet qui agonisait, légèrement en retrait. Il souffla à Dia ; « T'es quand même un sale exemple pour les enfants. Si un fait une prise de karaté à son pote toute à l'heure, on saura à cause de qui. » AAAH, l'éducation. Au moins, quand ils étaient encore ensemble et que Maggie frappait Cody, elle le faisait en privé, pas devant Jess. CAAAA, c'est de l'éducation. Et elle l'attaqua en lui sautant clairement à la figure pour le décoiffer. Drôle quand on sait qu'il ne s'était – justement – pas coiffé le matin mais why not. « Arrête de faire çaaaa, ça m'excite ! » Evidemment, ça n'échappa pas à un enfant. « ça veut dire quoi ça m'excite ? » demanda-t-il en se mettant juste à côté des deux tourtereaux qui se cherchaient les poux ('fin c'est surtout Dia la guenon qui cherchait les poux à Cody l'homme-sing, of course). « Euh … C'est ce que dit Dia quand elle caresse un dinosaure. » Et vous pensez bien que l'enfant alla jusqu'au coffre à jouets où il sortit une figurine en pastique de diplodocus, avant de lui caresser le haut de la tête. Il répéta dans son coin en rigolant ; « ça m'excite, ça m'excite, hihi. » Fièrement, Cody dit à Diamantika ; « Ses parents vont être super contents quand ils verront tous les nouveaux mots que tu lui as appris aujourd'hui. Bravooooo. » Elever son gosse pour les Nuls, par Diamantika Kovalevski. Futur best-seller. Il posa ses mains sur ses hanches pour l'écarter de lui, toujours un sourire railleur, presque provocateur, pendu à ses lèvres.
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« T'es quand même un sale exemple pour les enfants. Si un fait une prise de karaté à son pote toute à l'heure, on saura à cause de qui. » Je tire une mine boudeuse puissance mille avant de rétorquer rapidement. « Au moins, il saura se défendre à l'avenir !. » Et lorsque ce gamin répéta ô combien j'aimais les dinosaures, je sautais immédiatement sur Cody pour l'attaquer. J'avais la force de cent Hercules réunis à tel point que juste de petits coups par ici et par là, avaient suffi pour faire sautiller Cody comme et bien comme Tiger de Winnie L'ourson, lorsqu'il sautille avec sa queue. Quoi que, le lowell devrait essayer de sautiller avec sa queue aussi, sait-on jamais s'il réussit à rebondir plus haut que Tiger. « Arrête de faire çaaaa, ça m'excite ! » WHAT ! Je n'ai même pas eu le temps de digérer ça, qu'un autre enfant avait capté le mot. « ça veut dire quoi ça m'excite ? » J'étais sur le point de répondre rapidement histoire de rattraper les dégâts de Bleeker lorsque ce dernier me coupa la parole pour... « Euh ... C'est ce que dit Dia quand elle caresse un dinosaure. » J'ouvrais grand les yeux totalement choquée, tellement que de mes lèvres s'en échappèrent un long... « AAAAAAAAAHHH !!!. » Je l'avais pensé tout bas, mais c'était sorti tout haut et d'ailleurs, j'étais sur le point de poser mes mains autour de son cou pour l'étrangler, mais le petit garçon alla immédiatement chercher une figurine de dinosaure pour répéter les mots de Cody. Là, j'avais la bouche ouverte, j'étais morte, sayez, j'allais recevoir un coup de fil de ses parents qui m'interdiront de revoir leur gosse alors que j'y étais pour rien, CODY PERVERS !. « Ses parents vont être super contents quand ils verront tous les nouveaux mots que tu lui as appris aujourd'hui. Bravooooo. » Je grognais en serrant les dents et lui lançant un regard tueur presqu'avec une envie de le dévorer et ne laisser que...rien en fait. « TOI ! T'es privé de caresses sur dinosaure !. » Me rendant compte que j'ai parlé un peu trop fort, je pose ma main sur ma bouche. J'avais envie de me faire toute petite là, mais alors touteeeeeeee petiteeeeee. Et plus on parlait, plus les infirmières et nurses se tordaient de rires. Le jeune homme me poussa des hanches et je me dirigeais rapidement vers le gamin en posant ma main sur sa tête. « Mon choux.. Cody s'est trompé, ce n'est pas ce que je dis quand je caresse un dinosaure... » MAMAN aide moi s'il te plait !. J'attrape la figurine et je la caresse en répétant. « C'est trognon, c'est trognonnn !. Parce que si tu dis l'autre mot, tu vas faire de vilainnnsss cauchemars et je n'veux pas que tu fasses de vilains cauchemars d'accord ?. » Je lui rends la figurine et lui dépose un bisou sur la joue tandis qu'il me fit son plus beau sourire. De nouveau au centre de la pièce, je crie. « Et vous savez que... Cody fait encore pipi au lit !!!! » Étouffant un rire, je reprenais rapidement. « Cody mouilleeee trop rapidement son caleçon quand il doooooort ou juste quand il voit Dia caresser le dinosaure !!! » Bon là, ils ne vont rien comprendre, mais les infirmières et nurses siiiii. « Cody fait encore PIPIIIIII au lit !!!!! » Criais-je à plusieurs reprises accompagné des gosses.
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Pauvre Cody qui se faisait juste COMPLÈTEMENT maltraité par Dia. Diamantikasskouille oui, et littéralement. Et pourquoi ? Parce qu'il parlait d'elle et de sa démesurée passion pour les dinosaures ? Pas de la faute de Cody si ça l'avait marqué qu'elle les aimait bien au point de les caresser et même parfois de les mettre en bouche. ET OUAIS. Donc Bleeker, décidément très pédagogue aujourd'hui, apprit un nouveau mot de vocabulaire à un petit garçon aux yeux pétillants de désir d'enrichir sa culture avec un grand Q. Quand elle cria, il ouvrit graaand les bras comme pour montrer une oeuvre d'art ; « Voilàààà, Dia fait souvent ça aussi quand le dinosaure rentre dans son enclos. » Parce que oui, les dinosaures vivent dans des enclos, tout le monde le sait. Paniquée, elle tenta désespérément - mais sûrement - de réparer les conneries de Cody, juste après l'avoir privé de caresse de dinosaure. Il haussa les épaules ; « Tu dis ça, mais c'est comme quand tu vas à Disneyland. Tu dis que t'es pas venue pour monter dans les manèges et au final, tu enchaînes trois tour de Space Mountain. Quatre, dans ton cas. » Enfin, quand Codynosaure sera sorti de l'hôpital des dinosaures, quoi. Par la suite, Dia lança une tentative d'humiliation en criant à qui voulait l'entendre qu'il faisait pipi dans son caleçon. Euuuuuuhhh ... Matez le niveau quand même, SVP. Private joke toujours, il lança ; « Oh, Cody n'est pas le seul à mouiller son caleçon quand Dia caresse le dinosaure. » ET VLAAAAAN. Les yeux des infirmières passaient de Dia à Cody, de Cody à Dia, comme un cartoon un peu. Le brunet s'apprêta à lancer une énième Kovacherie quand la porte de la salle de jeux s'ouvrit sur un charismatique médecin en blouse blanche. De suite, Cody reconnut le pédiatre de Jess, et réciproquement. Il semblait surpris. Docteur Mamour s'exprima, dévoilant ses grandes dents blanches et ses traits tirés à la perfection ; « Ah, Dia, c'est l'heure du bain de soleil des bouts de chou sous le plus beau des rayons de soleil ! » Oh le queutard !! Grrr. Puis au Lowell ; « Cody, ça fait plaisir de te voir depuis le temps ! Mais pas de nouvelle bonne nouvelle comme on dit ! Alors, comment va ... » Cody lui coupa net l'herbe sous le pied en allant vers lui pour qu'il arrêter de gueuler comme un poissonnier. Cody n'était pas prêt à parler à Dia de sa fille, de sa famille, de tout ! Et plus George Clooney what else parlait, moins son secret en était un. Du coup, il pressa le pas et se retrouva au fond de la pièce avec le docteur pour terminer, l'air de rien, la conversation ; « Bien, bien, elle va bien ! J'ai une consultation pour elle à la fin du mois ... Oui y aura Maggie, oui, oui ... » Du coin de l'oeil, Bleeker surveillait les réactions de l'Eliot. Elle n'avait pas l'air remontée ... Si ?
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