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« Tes lèvres sont le chemin le plus direct vers ton cœur. Tu m'as donné carrément le moyen de te faire rester, t'as pas peur de trop rester justement ? » lui demandait-il avec un petit sourire aux lèvres. Oh pas de risque que le méchant Leo se réveille, ce n'était qu'avec les méchantes filles qu'il s'amusait à devenir méchant garçon, et il était clair qu'elle était loin d'être une vilaine fille. Il n'y avait qu'à voir le temps que ça lui avait pris avant d'oser sauter le pas et embrasser le jeune homme. Bon c'est clair qu'elle était officiellement en couple avec un autre mec, mais sérieusement, à ce moment-là, il en avait un peu rien à faire de ce mec fantôme qui avait lâché Juliett du jour au lendemain. Disons que le temps d'une soirée, le Mather se sentait totalement d'attaque pour lui faire oublier. Une fois dans la chambre du brunet, il lui proposa de sortir, faire un tour, rien que tous les deux, au lieu de ça, la blonde proposa de rester, great, c'était pas lui qui allait se plaindre. La jolie blonde stoppa leurs embrassades, faisant son petit tour dans la chambre de Leo avant de s'arrêter devant une photo, se moquant clairement de la gueule qu'il tirait dessus. Il éclata de rire avant de s'approcher d'elle. « T'es sérieuse ? C'est pas toi qui avait peur que je te vois saoul parce que c'était pas beau à voir ? » Certaine qu'il allait attaquer, elle s'arma d'un oreiller, il s'avança vers elle en ignorant les coups de traversin qu'elle pouvait lui mettre dans la tête, quant à lui, il ne put pas se permettre de prendre un coussin pour lui faire sa fête aussi, on fait pas ça aux filles voyons. Mais il s'approcha encore lui arrachant son oreiller, des mains, applaudissant son pseudo exploit avant de rire. « J'aimerai bien prendre ma revanche vu que j'ai pas vu ta tête quand t'as bu, j'ai pas de moyens à proprement parler de te rendre saoul. » Il passa sa main le long de son bras, s'approchant de nouveau d'elle, croisant son regard ce qui le fit sourire avant qu'il ne l'embrasse de nouveau avant de rompre le baiser. « Mais j'ai ça. » Cette fois-ci, il captura ses lèvres pour de bon, ne lui laissant pas le loisir de l'attaquer avec n'importe quel oreiller ni de se moquer de lui.
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