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SEE OUR WORLD IS SLOWLY DYING I'M NOT WASTING NO MORE TIME ❋ JULIETT

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Le jeune homme n'était pas du genre angoissé pourtant, depuis qu'il avait couché avec la fille qu'il pouvait le moins blairer de Harvard ou presque, embrassé l'une de ses plus proches amies et donner un rencard à la fille la plus parfaite qu'il avait pu croiser, Leo se demandait à quel moment tout ça allait lui exploser à la gueule. Finalement, il préférait sa vie sans attache, celle où il pouvait bien coucher, boire, s'amuser sans trop faire attention aux conséquences. Il jouait avec le feu, il jouait les amoureux, et il perdait le contrôle de sa vie. Le brunet traînait des pieds, il n'avait plus cours de la journée, il cherchait une occupation, pas pressé de rentrer à la Mather House pour réviser, ou faire quoique ce soit d'ennuyant au possible. Ce qui le sortit de son ennui profond fut la vue d'une jeune femme blonde, il jurait qu'elle ressemblait comme deux gouttes d'eaux à la fille avec qui il avait flirtait, puis recroisé, Nina. Pourtant quelque chose lui disait que ce n'était pas elle, la fille avait qui il avait passé une agréable soirée quelques temps plus tôt n'avait rien de cette candeur, la fille assise sur un banc, quelques cahiers sur les genoux un peu plus loin n'avait rien de la fougue de celle qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt. Cette fille-là semblait dans sa bulle, éloignée de tout, il lui semblait même qu'elle évitait les regards qui pouvaient se poser sur elle. Halberstam sourit, curieux d'en savoir plus, à n'en pas douter cette fille devait être la sœur, même la jumelle de Nina, ou peut-être que son sosie. Si ce n'est cette ressemblance frappante entre la fille de l'autre fois, cette jeune femme-là l'intriguait, elle qui semblait si plongée dans ses papiers, même coincée dedans. Puisqu'il n'avait rien d'autre à faire que se poser des questions sur cette fille, l'étudiant s'approcha d'elle, et quand elle releva le regard, sans doute dérangée par l'ombre qu'il faisait sur elle, il lui sourit. Il lui fit un petit signe de main. « Désolé de te déranger, tu ressembles comme deux gouttes d'eau à une … amie. » Il s'assit à ses côtés, sans demander sa permission le goujat puis alluma une cigarette, soufflant par le nez. Il lui tendit son paquet. « Tu en veux une ? » Il jeta un coup d’œil à ses feuilles qui étaient en réalité des dessins. « Étudiante en arts ? »
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Leo & Juliett ಇ les ailes de la liberté.
Nous avions un petit devoir à rendre, celui de dessiner "la liberté", ce sera donc ce fameux thème. Il fallait donc imaginer son propre paysage et le dessiner. Les études d'arts se faisaient plus difficile que prévu, mais étant peu habituée à échouer, je savais que je finirais par y arriver. C'est pourquoi, j'avais décidé de commencer dès l'instant où je sortis des cours de dessins. Nous avions une semaine pour le finir, mais moi, il ne m'en fallait pas autant. J'avais un don et je dois dire que je ne m'en plaindrais jamais. A pas pressé, je décidais de me rendre dans le parc de l'université. Il n'y avait pas beaucoup de monde, parfait pour être tranquille et mieux réfléchir. Une fois sur un banc, j'installais mes genoux croisés pour appuyer le carnet sur ceux-ci. Gomme, croyons, pastels et toute la clique rejoignirent également le banc. Je posais la tête contre le bord en fermant les yeux et en imaginant la liberté. Lorsque soudainement, j'eusse un flash du parfait du paysage qui pouvait décrire le thème donné. J'ouvre rapidement mon bloc de feuilles blanches, crayon à la main, je commence à dessiner un paysage à couper le souffle et une envolée d'oiseaux majestueux lors d'une période de migration. Les couleurs étaient superbes. Et pour moi, les ailes d'un oiseau représentaient la liberté. Mon titre sera le suivant: "Les ailes de la liberté". Parfait n'est-ce pas ?. Au départ, les traits ne ressemblaient pas vraiment à grand-chose, mais au fur et à mesure que le dessin prenait forme, les traits s'affirmaient et s'affinaient dans de jolis contours. Puis, vint le moment où je m'emparais des pastels pour pouvoir donner des couleurs à mon dessin. Il faut dire que quand je dessinais, j'en perdais la notion du temps, plus rien ne comptait vraiment autour de moi, j'étais comme transportée dans un monde à part. Si bien qu'aucun regard de ma part ne s'était levé sur un élève, voir plusieurs qui me regardaient. Au bout d'une heure, mon dessin commençais vraiment à prendre forme, rien n'aurait pu venir troubler ma tranquillité, absolument rien. Mais il faut croire que j'avais parlé trop vite, puisque une voix défia mes pensées et m'en sortit naturellement. Je penchais légèrement la tête en arrière sur cette personne qui me faisait de l'ombre. Un garçon que je n'ai jamais encore croisé s'y tenait. « Désolé de te déranger, tu ressembles comme deux gouttes d'eau à une ... amie. » Je ressemblais comme deux gouttes d'eau à l'une de ses amies ? Je crois qu'il était en train de parler de ma sœur. « Ce n'est pas grave... Ton amie, ne porte-t-elle pas le prénom de Nina ?... C'est ma jumelle. » Disais-je en le regardant s'inviter tout seul à s'asseoir. Je ramasse mes affaires. « Tu en veux une ? » et je secoue la tête immédiatement. « Hum, non merci, je ne fume pas. » Je rangeais mes pastels dans mon sac et de toute façon, j'aurais le temps de le terminer une fois dans ma chambre. « Étudiante en arts ? » Je m'assoie correctement en fermant mon carnet de dessins. « Exactement... Juliett et tu es ?. » En même temps, ce mec connaissait ma soeur et j'étais curieuse d'en savoir un peu plus. Tout de même un peu gênée face à un inconnu, je passe une mèche de cheveux rebelles derrière mon oreille.
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Une jumelle, bien évidement, ça lui semblait si certain que Leo n'en avait même pas conçu l'éventualité dans son petit esprit embué. Disons que le jeune homme vivait dans un monde fantastique où les choses normales et simples prennent une ampleur inconcevable. De simples jumelles ? Halberstam avait trouvé cette théorie bien trop simple pour lui. Et bien oui, il était habitué du compliqué le petit Mather, alors pas étonnant que cette fille aurait pu être un sosie, ou même un clone de cette fameuse Nina. Alors que la blonde le questionnait sur sa sœur jumelle, la brunet jeta un coup d’œil aux dessins de la jeune femme. Il ne s'y connaissait bien qu'en coloriage pour ce qui était de l'art mais elle avait l'air plutôt douée. « Oui Nina c'est ça, je ne savais pas qu'elle avait une sœur jumelle, aussi jolie l'une que l'autre évidement. » Bien rapidement, elle ramassa ses affaires, rangeant à la hâte le tout dans son sac, Leo la regarda faire en souriant. À vrai dire, il était amusé qu'elle prenne le temps de ranger tout ça, comme pour se concentrer sur sa conversation avec lui, si elle l'avait souhaité, il aurait pu tout aussi bien rester sans bruit à côté d'elle pendant qu'elle dessinait, non quand il le voulait il n'était pas chiant. Mais ça n'arrivait hélas pas souvent qu'il reste sage dans son coin. Le jeune homme avait voulu tester, voir si la blondinette était aussi provocatrice que sa sœur pouvait l'être, il se demandait si les deux jumelles étaient aussi démoniaques l'une que l'autre. Disons que sa sœur jouait avec le feu depuis leur rencontre, tandis que celle-ci de sœur Maybellin semblait nettement plus calme comme fille. Trop calme peut-être ? Ça il ne voulait pas franchement y croire. Elle refusa sa proposition de cigarette, ce qui laissa une nouvelle fois Leo songeur. Non vraiment trop calme. Il tira une taffe, souriant légèrement. Il recracha la fumée en l'air avant de hausser les sourcils en la regardant. « J'espère que la fumée ne te dérange pas ? Ça me dérangerait de te déranger. » Oh une artiste ça c'était mignon. C'est sur que c'était légèrement plus respectable à présenter que études de la femme, heureusement il cachait ça derrière ses cours de psychologie. « Juliett, joli prénom, ça fait très artiste. » Il rit doucement avant de reprendre une bouffée, consumant peu à peu sa cigarette. Il lui dégaina son sourire made in Halberstam. « Leo Halberstam, psycho, troisième année, mais appelle-moi Leo je t'en prie. » Il lui tendit la main, scellant de manière officielle leur espèce de rencontre, pas si neuve, ayant l'impression de la connaître déjà un peu en connaissant sa sœur jumelle. Il finirait bien par découvrir quels étaient leurs traits de caractère communs, il paraît que les jumelles se ressemblent souvent dans leur psychologie d'une manière ou d'une autre. « Ça fait longtemps que tu es à Harvard ? Tu dois pas beaucoup aller dans les soirées, j'y ai beaucoup croisé ta sœur, mais je l'aurais remarqué s'il y en avait eu deux comme elle. »
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Leo & Juliett ಇ les ailes de la liberté.
J'aurais pu continuer à dessiner certes, mais je n'aurais pas réussi à me concentrer correctement avec un regard posé sur moi, un regard d'homme qui plus est. « Oui Nina c'est ça, je ne savais pas qu'elle avait une soeur jumelle, aussi jolie l'une que l'autre évidement. » Ma soeur s'était déjà fait remarquer, pas étonnant, elle avait un caractère bien trempé. Moi, je restais la plupart du temps à l'écart, pas étonnant qu'on ne puisse pas me remarquer si rapidement. Nina c'était le feu, moi la glace. Nous nous ressemblions comme deux gouttes d'eau, mais nous étions assez différentes niveau caractère et style de vie. Cependant, de nature timide, son compliment me fit rougir. J'étais comme ça devant n'importe quel compliment, le rouge me montait rapidement aux joues et à vrai dire, ce n'était pas du tout indiscret, ça se remarque rapidement. « Il y a à peine deux mois que j'ai appris que j'avais une jumelle, je te rassure !. Et merci pour le compliment... t'es... enfin je te le retourne... » Bon je n'étais pas très douée pour complimenter comme ça dès la première rencontre. D'ailleurs, si Roméo me voyait en compagnie d'un autre, limite il pètera son câble de jaloux. En parlant de lui, son absence m'inquiétait. Comme si du jour au lendemain il avait disparu et malgré tous mes appels, messages et notes vocales, il ne me répondait toujours pas. Je sais qu'il fait partie de la mafia, mais tout de même, il pourrait me donner au moins un signe de vie pour que j'arrête de m'inquiéter. Le jeune homme me proposa de fumer, mais je refusais n'étant pas fumeuse. « J'espère que la fumée ne te dérange pas ? Ça me dérangerait de te déranger. » Je lui souris avant de secouer négativement de la tête. « Ça ne me dérange pas du tout !. » C'était bizarre de rester là au lieu de prendre mes jambes à mon cou, je devrais ? Mais non, il ne me bouffera pas, c'est qu'un homme, ne sois pas coincée ma pauvre. « Juliett, joli prénom, ça fait très artiste. » Que de compliments, à ce rythme-là, j'allais finir avec une tête rouge comme le cul du babouin. « Leo Halberstam, psycho, troisième année, mais appelle-moi Leo je t'en prie. » Il se présenta à son tour et lorsqu'il termina, je lui répondis enfin. « Merci...et c'est mon rêve d'en devenir une très grande !. Enchantée Leo ! Ce prénom te va bien je trouve. » Bon j'aurais pu trouver mieux comme compliment, mais ce n'est jamais gagné avec moi alors il ne fallait pas m'en vouloir. « Ça fait longtemps que tu es à Harvard ? Tu dois pas beaucoup aller dans les soirées, j'y ai beaucoup croisé ta sœur, mais je l'aurais remarqué s'il y en avait eu deux comme elle. » En effet, ma sœur traînait souvent à des soirées alors que moi je refusais tout le temps de l'accompagner. « C'est ma première année ici et pour répondre honnêtement à ta question... je ne suis pas une adepte de soirées ! Je préfère le calme de ma chambre ou celle du parc ou même celle d'un restaurant plutôt qu'une bruyante soirée. » Concluais-je en souriant. Et puis trop de musique finissaient par détruire mes tympans. Je n'étais jamais tenté sauf lorsque Joan et Jackie me traînaient de force.
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Le jeune homme la regardait, amusé. Elle rougissait, sous le plus simple compliment que Leo pouvait sortir. Un sourire qui pouvait passer pour moqueur naquit sur ses lèvres, il ne se moquait pas, loin de là, c'était assez touchant en fait qu'elle soit en émoi pour si peu, ça mettait le brunet un peu mal à l'aise aussi, lui si peu habitué à être posé et à agir à peu près normalement. Il avait peur d'effrayer la jeune femme, il prenait des pincettes, pourtant mort de rire intérieurement par la remarque de la blonde. « Oh c'est donc tout frais. Ça doit faire bizarre de retrouver un membre de sa famille comme ça du jour au lendemain surtout une jumelle. » dit-il songeur avant de lui faire un clin d’œil. Ça lui faisait bizarre qu'elle ait l'air presque impressionnée de lui parler, lui qui avait le contact facile. « Merci, je suis honoré surtout venant d'une artiste, vous avez le don du beau vous. » Bon d'accord, elle n'avait pas l'air super à l'aise et c'était sûrement pas comme ça qu'il allait l'aider à se détendre, mais il fallait qu'elle comprenne aussi qu'il ne fallait pas s'embêter de convenances avec lui, elle était toute en retenue, alors que lui ne savait même pas ce que c'était. Pourtant le Mather fit attention à se mettre à sa hauteur, il ne voulait pas la faire fuir, bien qu'elle ne soit pas particulièrement bavarde, Leo trouvait cool d'être à côté d'elle, c'était une bonne compagne de rien-faire, elle était sage, puis elle le surprit un peu en entretenant la conversation alors qu'il s'attendait à ce qu'elle réponde poliment avant de partir en courant, évitant Halberstam jusqu'à la fin de ses jours, ce qui aurait été regrettable. Il lui sourit le plus simplement du monde, évitant de lui sortir son sourire de beau gosse de peur qu'elle ne s'en remette pas – mouhahahaha – avant de reprendre la parole calmement, tirant toujours régulièrement sur sa cigarette. « Je ne doute pas que tu y arriveras, je ne m'y connais pas trop voir pas du tout, mais ce que tu fais c'est beau, et tu as le temps d'apprendre des choses. Et merci, je trouve qu'on a des prénoms vraiment top tous les deux, on peut pas faire mieux niveau prénom je crois. » Il rit pour détendre un peu l'atmosphère et tenter de briser la petite carapace que Juliett semblait s'être construite autour d'elle. Il voulait voir ce qu'elle cachait là-dessous, elle ne pouvait pas se résumer à quelques dessins, Leo réfutait cette hypothèse. Il termina sa cigarette, l'écrasant avec son talon avant de lui donner un petit coup d'épaule complice, trois fois rien mais suffisamment pour faire réagir la blonde, c'était certain. « Tu devrais venir un soir à la Mather House, une soirée ! Je me propose même pour te servir de guide. Je suis sure que tu adorerais, tout le monde trouve son compte dans les soirées étudiantes, puis une jolie fille comme toi, tu serais assurée de ne pas passer la soirée seule si tu veux mon avis. »
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Leo & Juliett ಇ les ailes de la liberté.
« Oh c'est donc tout frais. Ça doit faire bizarre de retrouver un membre de sa famille comme ça du jour au lendemain surtout une jumelle. » Je me souviens encore comme si c'était hier, lorsque mes parents m'ont annoncé sur Skype que j'avais une soeur jumelle et que j'avais pour la première fois parlé avec elle. J'avais eu l'impression de me parler à moi-même en fait. Mais au final, c'était cool, vraiment cool d'avoir une soeur. Et puis lorsqu'elle est venue ici, nous avons rapidement tissé un lien familial, ce même lien qui nous avait été volé par des imposteurs. « Au départ j'avais vraiment été surprise, mais lorsqu'on s'est parlé, elle est rapidement entrée dans mon coeur, parce qu'enfin j'aurais quelqu'un à qui me confier, être un enfant unique c'est tellement chiant et puis ce n'est pas tout que je peux confier à mes parents. Du coup, là je sens que je suis en train de raconter ma vie, alors je vais me calmer et simplement dire que j'en suis heureuse. » Un petit rire se hissait sur mes lèvres tandis que je l'écoutais. « Merci, je suis honoré surtout venant d'une artiste, vous avez le don du beau vous. » Je replaçais de nouveau une mèche derrière mon oreille rétorquant rapidement. « C'est ce qu'il paraît... » Bah ouai, je n'allais pas me la jouer fille super sûre d'elle alors que je ne l'étais pas. Parler de ma passion pour l'art était surement pas une bonne idée, car une fois que je commençais, je n'en terminais plus et le mec allait finir par se barrer à la fin. « Je ne doute pas que tu y arriveras, je ne m'y connais pas trop voir pas du tout, mais ce que tu fais c'est beau, et tu as le temps d'apprendre des choses. Et merci, je trouve qu'on a des prénoms vraiment top tous les deux, on peut pas faire mieux niveau prénom je crois. » Un nouveau petit rire s'étendit sur les commissures de mes lèvres. Je dois dire que polémiquer sur nos prénoms était quand même assez... bizarre. Ça se voyait que ni l'un, ni l'autre n'était à l'aise. « Merci à toi...même si c'est quand même bizarre que je sois encore assise là... enfin pas que ta présence me dérange... "fin j'veux dire, je n'suis pas habituée à parler autant avec quelqu'un que je ne connais pas... t'as un don ?. » Non, mais t'es sérieuse là ? Juliett ? Sayez, il va te prendre pour la fille la plus bizarre de cette terre. Great. « Tu devrais venir un soir à la Mather House, une soirée ! Je me propose même pour te servir de guide. Je suis sure que tu adorerais, tout le monde trouve son compte dans les soirées étudiantes, puis une jolie fille comme toi, tu serais assurée de ne pas passer la soirée seule si tu veux mon avis. » Euh, aller à une soirée organisée par des mathers ? Alcools, drogues et toute la clique qui va avec ?... « Hum.... Je ne suis pas très à l'aise dans ce genre de soirée... Je paris qu'à peine entrée, j'en ressortirais vite !. » Disais-je en riant, pas parce que je détestais les mathers, mais juste que ce n'était pas vraiment mon monde. Pour ne pas le vexer et parce qu'il avait l'air cool ce garçon, je repris. « Mais je veux bien tenter le coup, voir combien de temps je peux tenir au moins... » Tel que je me connaissais, ça ne durerait pas plus de cinq minutes.
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Leo l'écoutait, content pour elle aussi, oui oui, alors qu'il ne la connaissait presque pas. Mais lui n'était pas proche de sa fratrie, il n'en ressentait peut-être pas le besoin non plus, ils avaient toujours été là, pour lui c'était quelque chose d'acquis, il se contentait d'aller les voir quelques jours par an à Fresno en Californie, leur téléphonait, envoyait des messages, mais il ne se sentait pas non plus très proches d'eux. C'était sa famille, point. Or il se mettait à la place de la blonde, qui visiblement n'avait qu'une sœur, qu'on lui avait caché, être enfant unique n'était sûrement pas enviable, du jour au lendemain elle venait de découvrir qu'elle n'était pas seule. Et ça semblait la combler. Le jeune homme fut agréablement surpris de la voir parler, elle finit même par se rendre compte qu'elle parlait beaucoup ce qui fit rire Leo. « Je suis content pour toi, je ne suis pas enfant unique alors c'est difficile de se mettre à ta place mais j'imagine que ça doit être particulier. » Il lui sourit, s'il y avait bien quelqu'un auprès de qui il ne fallait pas avoir peur de trop parler c'était Leo. « Tu sais ça me dérange pas que tu parles de ta vie, c'est intéressant. » Juliett confia ne pas avoir trop l'habitude de parler avec de parfaits inconnus comme ça, ni même de rester plus de cinq minutes assise sans rien dire. C'est ce qu'il avait cru comprendre, il était étonné néanmoins qu'elle lui demande s'il avait un don. Si ce n'est son charme ravageur et son charisme incroyable, il ne voyait vraiment pas. Ça vaaaaa il pouvait bien se jeter des fleurs de temps en temps, fallait pas compter sur les autres pour donner des compliments digne de ce nom à son égard. Non, heureusement qu'il y avait des filles pour succomber à ses charmes pour qu'il puisse avoir la confirmation qu'il était bien lui, sinon où puiserait-il l'amour et l'attention nécessaire à sa petite vie hein ? Il avait des amis ingrats le pauvre petit chou, à croire qu'ils étaient jaloux de lui. Non non ses chevilles étaient en excellent état, juste une petite crise existentielle. « Hum peut-être que tu as confiance ? Dans tous les cas je vais pas me plaindre que tu restes à côté de moi, reste autant que tu veux. » Puis il haussa les épaules, nonchalamment, faussement blasé. « Puis on se connaît maintenant de toute façon, tu t'appelles Juliett, tu as une sœur jumelle, tu es étudiante en première année d'art et je devine que tu es chez les Lowell, tu ne parles pas aux inconnus et tu n'as pas l'habitude d'aller en soirée. » A ce propos, la jeune femme ne semblait pas très enthousiaste à l'idée d'aller en soirée chez les Mathers, le brunet trouvait ça dommage et allait protesté lorsque Juliett revint sur sa décision, acceptant finalement, soi-disant pour établir un record. « Ah parfait ! Tu fais rien ce soir ? Non super, il faut qu'on te trouve la tenue parfaite aussi. Pas que tu sois mal habillée évidement. »
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« Je suis content pour toi, je ne suis pas enfant unique alors c'est difficile de se mettre à ta place mais j'imagine que ça doit être particulier. » J'esquisse un petit sourire en guise réponse avant qu'il ne reprenne la parole à nouveau. « Tu sais ça me dérange pas que tu parles de ta vie, c'est intéressant. » Je baisse rapidement la tête en gardant cependant le même sourire. Je suis certaine qu'il disait ça juste pour faire plaisir parce que j'ai tout sauf une vie intéressante, je suis tout sauf une fille intéressante. Je n'ai pas d'histoire drôle à raconter, pas d'anecdote impressionnante à faire part et les seules choses que je pourrais raconter et qui d'ailleurs ne sont pas si drôles, sont: mon accident, mon amnésie qui s'en suivi, mon passage à vendre des fleurs pour gagner des soues, en clair, c'était tout sauf intéressant. Mais fort heureusement, toute cette époque était terminée puisque j'étais guéri, que mon père était un nouveau riche, que j'avais une soeur pour me tenir compagnie et qu'enfin j'avais réalisé mon rêve d'entrer à Harvard. Mine de rien, après la tempête que j'ai vécu depuis mes sept ans, venait le beau temps aujourd'hui. « C'est vraiment gentil, mais je vais épargner tes pauvres oreilles !. » Disais-je en riant. Cependant, je me suis surprise moi-même à lui demander s'il avait un don pour s'attirer les gens. Car là, ce n'était clairement pas mon genre de rester assise à parler avec un inconnu. « Hum peut-être que tu as confiance ? Dans tous les cas je vais pas me plaindre que tu restes à côté de moi, reste autant que tu veux. » Oh euh d'accord... Hum soit il avait un don, soit il savait simplement parler aux femmes. « C'est peut-être ça... mais t'as quand même l'air d'avoir la bouche sucrée. » QUOI !? J'ai vraiment dit ça moi ? Nah mais ça ne va pas, ça ne va pas. Bouche sucrée=homme tombé dans une marmite à jolis mots ou encore homme sachant parler aux femmes, pour ceux qui ne le savait pas encore. C'est qu'il avait quelque chose de troublant en même temps. « Puis on se connaît maintenant de toute façon, tu t'appelles Juliett, tu as une soeur jumelle, tu es étudiante en première année d'art et je devine que tu es chez les Lowell, tu ne parles pas aux inconnus et tu n'as pas l'habitude d'aller en soirée. » 'key...bonne description, il réussit tout de même à me voler un petit rire. « Petite rectification, toi tu m'connais maintenant, mais moi non, j'sais juste que tu t'appelles Leo, que t'es un Mather en troisième année de psycho, ce n'est pas du tout équitable. Il y a de la triche là !. » Je lui souris attendant qu'il se dévoile un peu plus à son tour. J'acceptais cependant son offre de sortir, mais je sentais que je n'allais pas m'en remettre ou alors, ce sera effectivement une soirée inoubliable...ou pas en fait. On verra bien. « Ah parfait ! Tu fais rien ce soir ? Non super, il faut qu'on te trouve la tenue parfaite aussi. Pas que tu sois mal habillée évidement. » Regardant rapidement mes vêtements par réflexe, j'examinais comme une idiote, ce qui ne clochait pas. Puis, je relève la tête en arquant un sourcil. « Heyyyy, t'serais pas en train de t'moquer de ma tenue là ?... Sinon, je n'fais rien ce soir, j'suis libre. » Concluais-je en plaisantant et en laissant échapper un rire de mes lèvres. Je ne lui en voulais pas du tout, car après tout, il avait raison. Ma tenue n'était pas adéquate pour une soirée, même si je l'aimais bien.
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Pour lui casser les oreilles, encore faudrait-il qu'elle soit dotée d'une voix absolument insupportable. Ben oui, encore là, si jamais il ne s'intéressait à ce qu'elle disait, il pouvait se contenter d'écouter le son de sa voix, se laisser bercer et finir par s'endormir, ce n'est pas comme si la voix de la blondinette lui perçait les tympans. À vrai dire elle avait totalement la voix qu'on s'attendait à ce qu'elle ait, pas genre Susan Boyle où elle ouvre la bouche on aimerait bien qu'elle est pas son physique de vieille pas jolie. Tout était parfaitement coordonné chez Juliett. Même quand elle parlait elle puait la gentillesse, ce qui avait le ton de mettre le brunet dans un état pas possible. C'est qu'il avait appris à faire face à sa jumelle démoniaque, pas à cette adorable jeune femme qui mettait tant d'acharnement à ne pas embêter Leo. Puis la remarque de la Lowell le fit éclater de rire, non mais sans blague c'était quoi ça, elle commençait déjà à se déchaîner ? Rien à voir avec son compliment à moitié mangé qu'elle lui avait lancé un peu plus tôt. Il rit avant de simplement sourire à l'étudiante, tentant de ne pas paraître trop fier de la faire parler comme ça. « Tu me connais bien mieux que tu ne veux le dire, j'espère que tu ne m'en veux pas et que ça ne va pas te faire fuir au moins ? Tu n'es pas timide à ce point quand même … » Ce n'était peut-être pas la meilleure façon de faire parler la blonde, mais Halberstam avait bien confiance en ses talents de persuasion et comptait bien à ce que Juliett se dévoile un peu plus. D'ailleurs elle se plaint de savoir bien moins de choses sur Leo qu'il ne pouvait en savoir sur elle, avec un sourire qui se voulait mystérieux, il lui répondit à voix basse. « Tu n'as pas besoin d'en savoir plus je t'assure. » Bien sur la remarque sur sa tenue avait fait réagir miss blondie, évidement quand ça parle fringues et style vestimentaires, elle n'hésitait pas à mordre ! Ah c'est bien les filles ça, bien qu'il se doutait bien qu'elle n'était pas aussi superficielle que sa réplique pouvait le faire penser. Leo se leva, invitant la jeune femme à la suivre. « Disons que pour une soirée comme ça, tu vas passer pour la fille coincée de service, sans offense, on a qu'à aller faire une séance shopping, je te donnerai mon avis de professionnel, si c'est mettable ou pas. » Il se mit donc en route, sortant du campus accompagné de la jeune femme avant de croiser les bras une fois qu'ils furent dans le centre-ville. « C'est où les magasins pour femmes ? » Ah ben oui désolé, il ne savait pas où ça se trouvait ces choses-là, il avait pas vraiment l'habitude d'accompagner des filles dans des boutiques, même sa meilleure amie. Et quant à faire des cadeaux, il ne restait jamais assez longtemps avec une fille pour faire ce genre de choses.
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« Tu me connais bien mieux que tu ne veux le dire, j'espère que tu ne m'en veux pas et que ça ne va pas te faire fuir au moins ? Tu n'es pas timide à ce point quand même ... » Euhhhhh, pas au point de m'enfuir comme une voleuse j'avoue, mais au point de ne plus savoir quoi dire, au point de paniquer et d'avoir le visage totalement rouge, oh ça oui. « J'suis comme une télécommande, quand t'appuies sur un nombre, il t'envoie à la chaine désirée, moi, je rougis aussitôt qu'on me complimente, je perds mes mots et je panique...Hum mauvaise comparaison je l'avoue, je ferais mieux d'arrêter de dire n'importe quoi ou c'est moi qui vais finir par te faire fuir. » Dis-je en riant avant de me mordre la lèvre inférieure. J'attendais cependant qu'il s'ouvre un petit peu également. « Tu n'as pas besoin d'en savoir plus je t'assure. » Je fronçais les sourcils et toujours avec un sourire aux lèvres, je rétorque. « Quoi ? T'es un bad boy jusqu'aux orteils ?. » Bon, pas étonnant en même temps c'était un mather, alors on ne pouvait que s'y attendre. Il se leva et m'invita à faire de même. « Disons que pour une soirée comme ça, tu vas passer pour la fille coincée de service, sans offense, on a qu'à aller faire une séance shopping, je te donnerai mon avis de professionnel, si c'est mettable ou pas. » Nous avons quitté l'université et moi je le suivais comme si je n'avais rien d'autre à faire que traîner avec un mather. N'empêche qu'il m'intriguait et suscitait même en moi, une envie de le connaître davantage. Peut-être par son côté mystérieux ?. C'est à se demander si tous les mather ne s'étaient pas donné le mot pour se la jouer mystérieux au premier abord. « Je passe déjà pour la fille coincée de service, c'est même mon nouveau surnom ici ! Mais bon, je m'en fiche un peu, j'suis bien comme j'suis. » Une fois au centre-ville, l'étudiant croisa ses bras en regardant autour de lui. « C'est où les magasins pour femmes ? » Évidemment, le contraire m'aurait surprise d'ailleurs. Un rire m'échappa tout en cherchant du regard, quelques magasins pour femmes. Rapidement, je tombais sur un ou plusieurs même, mais fallait en choisir un et ce sera celui-là, que je lui montrais du doigt d'ailleurs. « Celui-là !. » Nous avons pénétré le grand magasin et rapidement, je me suis mise à choisir quelques vêtements. J'entrais dans la cabine et commençait à les essayer un à un en défilant devant le mather qui n'avait pas du tout l'air convaincu. NORMAL ! J'avais choisi des vêtements cachant beaucoup de peau et pas très sexy, plutôt simple. Bah ouai, j'étais simple comme fille, alors autant l'être avec les vêtements également. J'arquais un sourcil en voyant Leo choisir lui-même quelques fringues. OH NON !.
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