[FLASHFORWWARD] KENYA ❤ Need a little a sweetness in my life

Il me serrait fortement dans ses bras musclés, je soulevais mes jambes en l'air, en arrière en profitant de cette douce étreinte. Je sentais des larmes rouler sur mes épaules, je reculais donc, légèrement, mon visage pour essuyer ses larmes. Oh ... mon amour j'embrassais chacune de ses larmes avant qu'il ne me dépose au sol. Oui une semaine dis-je en hochant la tête jusqu'à ce qu'il me rappelle la situation. J'éclatais de rire en repensant à cette fois ci où nous étions partis directement après pour travailler. C'est fou, avec toutes les autres fois ou on a essayé, où on était plus enclin à en faire un, il a fallut que se soit ce jour là , c'était pas tellement romantique je riais encore en y repensant, cette histoire nous était monté à la tête. Je voulais un garçon, vraiment, j'avais envie d'avoir mon petit Kenny rien qu'à moi et lui aussi, d'après ce qu'il venait de me dire. Oui je vais me reposer t'inquiètes pas pour moi. Tu vas sévir ? Mais dis moi, c'est que tu me ferais presque peur je riais un peu, mais c'était sans compté Kenny qui me mettait au lit comme une petite vieille, je me faisais même border.  Tu vas pas recommencer comme la dernière fois, je t'ai déjà dis que j'étais pas en sucre et ni ta fille je levais les yeux au ciel en enlevant la couverture de mon corps. C'était limite si je pouvais encore bouger avant de me délivrer.  On y est enfin arrivé ..  je me répétais peut être, mais je n'y croyais pas, je prenais la main de mon mari pour la poser sur mon ventre Alessia le sait déjà, je sais pas si, elle a réellement compris mais tu l'as vu avec sa main contre mon ventre tout à l'heure ? Quand on était dans le canapé ? demandais-je à mon époux, en me relevant un peu pour poser mon dos contre la tête de lit. J'attrapais des céréales, ouai, j'avais envie de ça. Les carré fourré au chocolat.

"Ah…" Je pestais contre ma réaction j'étais vraiment ému par cette annonce, moi qui me sentait un peu coupable qu'Anya n'ait pas un bébé, moi qui me voyait faire des examens pour essayer de lui en donner un mais surtout moi qui en voulait un et qui voyait ce petit rêve de grande famille partir, ça me rendait fébrile. "Non vraiment pas romantique, tu te souviens quand tu m'as dis en plus juste après: laisse pas trainer tes chaussures." Je riais légèrement avec elle, finalement ça resterait un bon souvenir tout ceci, romantique non mais bon souvenir quand même. "Fais au moins genre que je te fais peur et évite de rire. "Je levais les yeux au ciel, la prenant dans mes bras pour la border, je prenais soin d'elle, je l'avais fais pendant sa grossesse, enfin au début après avec les changements d'humeurs que j'avais c'était ingérable, c'était dur mais pendant qu'elle s'apprêtait à donner la vie, moi à l'époque, j'essayais de conserver la mienne. "Mais je sais, attend. Sérieux Nastasiya, c'est moi ton chauffage." J'allais pas la border sans moi, si je faisais un lit bien serré c'était pour me glisser bien contre elle mais non madame avait décidé de se découvrir, alors je la prenais quand même contre moi, passant mes bras autour d'elle, déposant un baiser sur sa tempe. "Oui…" dis-je très pensif en regardant son petit ventre encore tout plat. "j'ai pas fais attention non, j'espère qu'elle se rend compte qu'on aurait un peu moins de temps pour elle, on l'a vraiment élevé comme une princesse, elle va devoir partager ses parents ou valets ça dépend parfois." Je riais un peu, frottant mon nez contre la joue d'Anya pour l'embrasser sauf que la céréale qu'elle mit dans sa bouche m'en empêchait. Tue l'amour total, ma femme enceinte mangeait au lieu de me faire un câlin.

 Normal, j'ai faillis tomber à plusieurs reprises, parce que tu laisses toujours trainer tes chaussures. je me souviens, qu'en commençant à me préparer, avant que nous ne fassions ce que nous avions à faire, je m'étais embrancher dedans. tout en sautillant pour mettre ma chaussure. Ce jour là, j'avais été pressé. Je devais aller à l'ambassade de Russie mais l'appel de mon mari avait été plus fort. Comme à chaque fois.  Tu voudrais vraiment que j'ai peur de toi, sérieusement ?  lui demandais-je en arquant un sourcil. Quel digne mari serait-il s'il voulait que je le craigne ? C'est vrai que c'est une idée plutôt intéressante  Cependant, il m'avait tellement serré dans les couverture que je m'en défaisait rapidement. Il me ramenait contre lui, nous parlions de ce futur enfant mais aussi d'Alessia. Tu crois qu'à deux ans et demi elle se rend réellement compte tout ce que ça implique ? je riais pour lever ensuite les yeux au ciel. De toute manière, on a encore le temps de lui expliquer tout ce que ça va engendrer Je regardais le plafond, Kenny frottait son nez contre ma joue, je sentais ses lèvres se rapprocher des miennes, son souffle se faire plus présent, tandis que pour ma part, je mangeais des céréales. Les lèvres de Kenny juste au dessus des miennes, je me retournais rapidement vers mon mari, une question en tête. Tu crois qu'on sera encore ici quand je vais accoucher ? Parce que si ça fait une semaine ça nous rend à juin-juillet ... Tu crois que je pourrais accoucher au Brésil cette fois ci ? Ou peut être qu'il fera trop chaud je réfléchissais encore, passant ma langue contre mes lèvres, les yeux au plafond. T'en penses quoi ?  il devait certainement penser que c'était un peu trop tôt pour parler de ça, et il aurait raison.

Avec le temps, nos boulots et moi qui ne voulait plus personne à la maison mise à part la dame de ménage présente seulement deux heures par jour bien on avait rapidement apprit que nous étions un peu bordélique. Je rangeais pas mes chaussures, c'est vrai j'avais pour habitude de les laisser trainer dans l'entrée ou dans la chambre comme la dernière fois mais franchement ce jour là, elle avait mit une robe que même un religieux n'aurait pas pu rester de marbre. Désormais dans le lit, je la regardais de temps en temps souriant, attendrit et heureux surtout, Alessia ne comprenait pas ce qu'elle aurait comme "charge" plus tard. "Non je crois qu'elle a pas compris genre partager ses cookies et tout." Je riais avec Anya. "Oui d'ailleurs faudrait qu'on se mette d'accord, on lui dit quoi? J'ai mis ma petite graine dans toi et ça pousse? Parce qu'honnêtement je sèche un peu, j'ai pas envie de mentir mais j'ai pas envie non plus qu'elle grandisse trop vite." Je voulais qu'elle prenne le temps de découvrir tout, je voulais pas qu'elle pense à des choses trop mature pour son âge, elle était jeune, très jeune et mon bébé je voulais la protéger comme mon épouse. Je m'apprêtais d'ailleurs à l'embrasser quant elle mangeait sa céréale. Ok, elle me regardait mais pour une autre question, je me reculais un peu sans m'en rendre vraiment compte. Parfois ça me manquait quand on se touchait tout le temps mais on avait grandit, notre couple aussi. "J'en pense qu'en 9 mois on a le temps de voir venir, après si c'est ton souhait d'accoucher là-bas pourquoi pas mais pense aux conséquences, tes parents vont faire la gueule déjà que pour Alessia j'aurais aimé qu'elle naisse en Angleterre ou à Cambridge et que c'était la 3ème guerre mondiale alors au Brésil, j'imagine pas." J'étais pas vraiment contre, j'avoue que se serait un bel hommage à notre relation, Alessia conçue au Brésil, futur bébé né sur le sol brésilien, ça me plaisait plutôt bien. je baillais fatiguer, m'allongeant en posant ma tête sur l'oreiller, Anya était trop excitée par cette annonce, moi là plus par mon lit.

Il était normal que notre petite fille de deux ans et demi ne comprenne pas ce qu'allait engendrer un autre enfant à la maison. Je voulais bien que se soit ma fille, que se soit la plus belle, la plus intelligente, la plus parfaite et tout ce que vous voulez, mais je ne pense pas qu'elle soit apte à comprendre ceci. Tu crois qu'elle va nous demander ? dis-je en faisant les gros yeux. Non, c'était pas possible, elle ne pouvait pas nous demander ça ...  J'opte pour la graine que t'as déposé dans mon nombril ..  oui j'avais vu ça dans une série un jour, bon, la petite fille avait tenté de faire pousser des graines de pastèque dans son nombril mais c'était mignon non ? Je veux pas qu'elle grandisse tout court .. ça serait bien qu'elle soit comme un de ces lapins qui reste nain je fronçais un peu les sourcils en pensant à ça d'ailleurs. Je voulais que ma fille soit un lapin nain. Great ! Je n'avais pas remarqué que Kenny voulait m'embrasser, non, j'étais bien trop obnubiler par notre bébé, j'avais dû garder ma langue toute la soirée, j'avais envie qu'on en parle. Oui mais je voulais qu'elle naisse en Russie ...  et c'est là qu'elle était née d'ailleurs. Rapidement, j'allais me brosser les dents, me laver les mains, faire pipi, puis me re-laver les mains pour revenir dans le lit.  Tu vas pas dormir maintenant quand même demandais-je à mon mari, en me collant contre lui.

Nous demander? Oui Alessia était de nature curieuse alors j'en doutais pas. "Je pense, attend ma mère m'a dit la dernière fois que je lui avais demandé très tôt." Je doutais donc encore moins du fait qu'elle soit précoce pour son âge et que dire à un enfant qui pose cette question, je ne savais vraiment pas. "Va pour ça alors dans ce cas là faut dire que c'est moi qui doit la mettre, j'ai pas envie de la voir avec une graine dans son nombril a essayer de la faire pousser, t'imagine? La galère." Et je riais, m'imaginant déjà à me battre avec notre fille chiante et tenace mais j'étais prêt à le faire pour la conserver notre petite princesse d'amour comme Anya, elle avait l'air d'avoir de la peine de la voir grandir. "En même temps c'est pas plus mal que ça grandisse parce qu'il y a une maman dans cette pièce qui est fatiguée à cause d'une petite fille." Sifflotais-je innocent. Alessia était vraiment une pile électrique, je me demandais d'ailleurs si elle avait pas un souci d'hyperactivité. Si un jour on m'avait dit qu'Anya serait triste ou aussi touché par une autre personne qu'elle, je pense que je vous aurais rit au nez, je ne sais pas ce qu'on avait pu lui faire mais depuis qu'on était ensemble, cette personne s'était transformée en une épouse et mère de famille qui se battait sur tous les fronts. Elle enchainait les bonnes critiques à la tête du royaume, elle était très bien vue par le peuple et moi aussi, j'aimais ne pas penser à ma condition mais les gens m'appréciaient, je me sentais bien en Russie. "Oui et tu as pris la décision seule." Et ça elle savait que je ne l'appréciais pas, ok elle portait le bébé pendant 9 mois, je lui avais aussi laissé choisir le prénom sans vraiment rechigner mais le pays ou elle accoucherait ça avait été dur à ne pas me mettre en colère, même encore maintenant j'étais un peu amer. Anya partait, je m'allongeais, elle était distante à mes yeux même en revenant, je baillais fatiguer. "Je sais pas, tu m'ignores j'ai l'impression, j'essaye de t'embrasser te faire un câlin mais tu me fuis." Autant lui dire, je me cachais plus de dire les choses. "Tu préfères tes céréales plutôt que moi déjà." J'attendais un geste, je lui en avais fait toute la soirée moi.

J'étais assez dubitative sur le fait qu'Alessia nous poserait ce genre de question maintenant. Elle avait encore du mal à formuler des phrases chose qui était compréhensible à son jeune âge. Babe, je crois qu'on se prend trop la tête, elle formule pas encore ses phrases, elle va surement croire que sa maman devient une montgolfière dis-je en éclatant de rire, cependant, je n'avais pas envie que ma princesse grandisse, je voulais qu'elle reste toute petite et avec nous pour toujours. Elle était fatigante quand elle le voulait, je n'allais pas dire le contraire, ce trop plein d'énergie, me vider totalement, cependant, j'étais toujours heureuse, le soir, en me couchant et en repensant à ce que j'avais pu faire avec ma fille. Nous étions amenés à parler du lieux de naissance d'Alessia. Kenny n'avait pas été aussi résistant que ce qu'il laissait paraître. T'as pas non plus insisté comme tu le laisses prétendre, je pensais pas que ça te gênais autant ... mais tu sais, c'était important que se soit en Russie ... pour après  je n'en disais pas plus, parce que je ne voulais pas qu'on se dispute, mais le après, c'était bien la future vie d'Alessia, qui était la mienne.  je t'ignore pas et je préfère pas des céréales à toi soit pas bête ... j'ai juste un peu faim ... puis je pensais que tu serais vraiment heureux, j'ai l'impression que tu veux pas parler, t'oses même pas toucher mon ventre. Je veux pas que ça recommence comme la première fois Kenny, que t'oses pas, de peur de me faire mal ou je ne sais quoi, je suis pas en sucre

"Non c'est vrai j'ai pas insisté car je comprend pour Alessia, pour ce qui se passe pour elle après mais imagine tes parents font la tronche parce que notre bébé vienne au monde ailleurs, j'ai pas envie de lutter contre eux, après je reconnais que le Brésil… ça représente beaucoup de chose à nos yeux." Je souriais un peu, je regardais son ventre, Anya ne s'énervait pas et moi non plus, j'étais juste un peu frustré qu'elle ne veuille pas de mes attentions, de mes câlins aussi. "Rah !" Poussais-je en me laissant aller en arrière."J'y peux rien j'arrive pas !" Je m'en voulais clairement, passant mes mains sur mon visage. "Je revois beaucoup trop de chose en fait. J'ai envie de ce bébé, tu le sais très bien mais y a tout qui se bouscule dans ma tête, j'arrive pas à voir le bon coté. A chaque fois qu'on a eu un peu de bonheur niveau grossesse, y a toujours eu une tâche dans le tableau et j'ai pas envie de me réjouir trop rapidement, tu sais très bien que peut-être ça n'ira pas au bout." Oui elle était enceinte mais pour considérer que la grossesse était presque sure, on devait attendre 3 mois et connaissant mes antécédents médicaux, j'avais un peu peur même si clairement j'avais fais mon boulot et que c'était à Anya ou plutôt à son corps de faire le sien et garder le fœtus. En fait, j'avais peur, c'était normal.

Mais on s'en fou de ce que mes parents disent, c'est notre bébé à nous dis-je avec un grand sourire, c'était à nous de prendre les décision concernant nos enfants. Nous avions déjà commencé à le faire avec Alessia, ne pas écouter nos parents respectifs. oui .... D'ailleurs, j'aimerais bien qu'on retourne sur notre île ... qu'on se prenne un petit congé tous les trois. je me voyais bien passer ma grossesse là-bas d'ailleurs, mais Kenny avait des obligations ici, à New York, c'était bien pour ça que je l'avais suivis.  Faut pas que tu penses à tout ça Kenny, tout va bien se passer, c'est moi qui te le dis. Je veux qu'on profite, que tu profites de cette grossesse avec moi ... sincèrement, j'ai pas envie de repasser la même grossesse qu'avec Alessia, tu m'en as fait voir de toutes les couleurs et ceci, il ne pouvait pas le nier. Alors certes, il avait été malade durant ma grossesse, avait même perdue la mémoire, mais je l'avais tellement mal vécue ... je ne voulais pas que ça se passe ainsi pour celui-ci aussi. Oui mais moi je suis certaine que ce bébé se battra jusqu'au bout, je ferais tout pour Je caressais la joue de Kenny avec un grand sourire. Je tentais de le rassurer comme je pouvais, je ne sais pas si c'était avec une grande efficacité, mais j'avais au moins le mérite de tenter.

Notre île. Ça faisait longtemps qu'on avait pas été, disons que je prenais très peu de vacance ou alors les filles partaient et moi je venais après, c'est là qu'on se rendait compte que j'avais de la chance. Certaines personnes auraient été tout seul dans des moments comme ça sauf moi, j'avais Anya, Alessia et un autre petit en route. Je souriais un peu en repensant à ce que je lui avais fais vivre, j'avais des souvenirs mais je reconnais qu'ils étaient assez difficile à se remémorer cette période assez sombre pour ma part. "C'était pas voulu." Disons les choses clairement à l'époque, je n'étais pas maitre de moi-même ça avait donc eu des répercutions et j'espérais qu'Anya s'en rende compte enfin qu'elle s'en souvienne. "Alors on se battra à ses cotés." Chuchotais-je en souriant à sa main sur ma joue. Je la regardais puis me tournait vers elle, finalement elle avait eu raison de moi, ça marchait, sa manière d'être de me toucher, mes yeux sur elle était plus certain, plus heureux et toujours aussi brillant d'amour pour elle. Je me penchais vers elle pour lui voler un baiser puis un second plus rapide. "Imagine c'est des jumeaux." Je riais mais un peu jaune quelque part. Ma main sur son ventre, je me voyais déjà entouré de fille, j'avais pas trop d'espoir, les mecs dans la famille, j'étais le seul même ma soeur avait donné naissance à une fille en premier alors valait mieux pas se voiler la face.