Phoenix (+) Tu était encore dans le public ou tu m'attendait..

Avec les hommes je n'avais pas eu à me plaindre en même temps ces derniers temps je passais pour la plus grosse salope d'havard si on écoutait tous le monde, je ne voyais pas le mal à profiter tant qu'on était jeune et célibataire, on avait qu'une vie on allait tous crevée et je voulais profiter avant de trouver mon mec avoir ma petite famille et finir sous terre. "Ouais apparemment les autres nanas apprécie moins par contre." Je lâcha un rire parce que les nanas pouvaient être tellement garces à lancer des rumeurs de merde mais bon je m'en foutais un peu des avis des autres mais quand sa venait des gens que j'aimais là c'était autre chose et j'étais plutôt rancunière. Il me provoquait avec ces insinuations et sa me faisait rire mine de rien parce qu'il était tellement sur de lui. "Tu a dû rarement avoir des refus vu la confiance que tu mise en toi." Je souris aux coins des lèvres avant qu'il passe notre commande, on prenait la même chose donc c'était un peu facile et une fois servit on allait s'asseoir et je m'installa face à lui avant de commencer à manger parce que j'avais faim mine de rien, je le regarda dans les yeux et sa question m'interpella. "Le problème c'est que je ne sais pas quoi faire de ma vie à part danser je sais juste que rester assise derrière un bureau à ne rien foutre ce n'est pas pour moi."

Un petit rire se fait entendre, effectivement sa remarque me fait beaucoup sourire. « Tu m'étonnes qu'elles n'apprécient pas ! Elles sont jalouses chérie. » Ce surnom je le donne a tout le monde, ça ne tient pas qu'à elle, même si j'avoue que ça lui va plutôt bien. Elle est très charmante mine de rien. Je lui effleure la joue avec un petit sourire complice et satisfait « Effectivement on ne me refuse rien. » Mais des fois j'aime quand les femmes me résistent quand elles se montrent insaisissables. Mais c'est différent lorsque c'est une amie, et dans un sens Sally c'est une amie. Une fois à table je ne tarde pas à lui dire ce que je pense de son boulot. C'est une proposition qui pourrait lui faire plaisir, j'en suis sûre mais il ne faut pas oublier que si je l'aide elle me devra une faveur et je suis certain qu'elle est assez intelligente pour le savoir, du moins je l'espère. « Tu aimes danser.. ? » dis-je plutôt pour moi que pour elle. Je croque dans mon hamburger me léchant les babines et attrape une frite par la suite. Je dis une fois que ma bouche est terminée « Pourquoi tu tenterais pas une boite de nuit ? Tu ne serais pas obligée de danser presque nue et puis danser sur un podium c'est plus classe.. » Un homme passe à côté de nous et regarde Sally. Je soupire alors et lui lance un regard noir, rapidement il détourne les yeux et pars tête baissée. Lui je lui en flanquerai une !

D'un hochement positif j'appuie les propos de Sally. Je ne peux que comprendre ce qu'elle ressent, travailler dans un club de strip tease ne doit pas être très valorisant, mais elle peut être heureuse parce que c'est une femme sacrément sexy et j'en connais assez pour dire ça ! « Eh bien qu'elles te regardent, tu sais que tu vaux mieux qu'elles toutes réunies. » dis-je d'un ton convaincant, certain de mes propos. Je suis tout aussi certain qu'aucune femme ne me résiste, certaines font mine que je ne les atteins pas, d'autres tombent directement mais dans tous les cas avec les femmes j'arrive toujours à mes fins et peu importe la manière que je peux employer. Avec la belle Mendoza, c'est assez simple puisque nous savons tous les deux ce que nous voulons. Nous n'attendons rien de sérieux, et c'est ça qui me plait. Je souris alors et lui effleure le menton « Bien sûr, je te crois. » Elle pourra me refuser des choses mais pas très longtemps, puisque c'est rare qu'elle ne tombe pas sous mon charme à un moment donné ou un autre. Tout en commençant à manger, nous venons à parler de sa future carrière. C'est bien beau de danser à moitié dénudée pour les beaux yeux des hommes mais au bout d'un moment on finit par se lasser et je la comprends totalement. Je mange une frite et acquiesce ses dires. « Je comprends, mais tu sais ce n'est pas en dansant au Nirvana que tu deviendras une grande danseuse, encore moins dans une boîte.. » Je marque une pause, toujours aussi franc. « Après comme tu l'as dit ça peut rester qu'une passion.. Ou j'sais pas tu pourrais donner des cours à des enfants ça pourrait être top mais encore une fois ça ne pourrait pas être temporaire.. » Je croque une fois de plus dans mon hamburger me léchant les lèvres pour ne pas perdre la sauce. Je hausse des épaules suite à sa remarque, si elle veut se débrouiller qu'elle le fasse mais je propose mon aide qu'une seule fois. Quant à l'homme qui l'a regardé, c'est une question de principe : ne jamais regarder les femmes en ma compagnie. Je lui fais un petit sourire après avoir avalé ce que j'avais dans ma bouche « Si tu savais ! » J'ai repris mon sang froid, il vaut mieux si je ne veux pas qu'elle se doute de quelque chose.

C'est fou comme une jeune femme comme elle, d'apparence si sûre peut en fait ne pas l'être. J'avoue que ça me surprend, je lui fais un sourire « Pourtant tu devrais ! » lui dis-je pour la rassurer. Bref nous parlons de son avenir car j'estime qu'il ne faut pas faire ce que l'on aime pas. Sally peut être considérée comme une amie, enfin terme qu'il faut prendre dans ma propre définition parce que je ne suis pas le genre d'ami que tout le monde souhaite ça ne l'a jamais été et ça ne le sera jamais. Cependant l'aider ne me dérangerait pas plus que ça, bien au contraire, si je peux fracasser quelques têtes tout est bénéfique pour moi. « Très bien, alors. Mais sache que si tu as besoin je serais là. Parce que certes la danse c'est quelque chose que tu adores mais je suis sûr que tu as d'autres talents. » Je marque une petite pause mais reprends rapidement « En plus d'être un très bon coup au lit ! » Je rigole un peu et lui fais un clin d'oeil. Je continue de manger mon diner, en me régalant, même si ça fait grossir, peu m'importe ce n'est pas avec un Fast Food que je vais prendre du poids, demain la séance de sport sera plus intensive. Sally tente de savoir pourquoi j'ai mal regardé l'homme qui a posé son regard sur elle, je lui dis alors « Tu sais il y a un tout un tas de choses que tu ne sais pas sur moi.. Ce que je peux te dire c'est quand quelqu'un regarde une femme avec qui je suis, je lui fais comprendre d'un regard, et s'il n'a toujours pas compris je lui fais comprendre d'une autre manière. » Je laisse tout de même une part de mystère, il ne faut pas dévoiler qui je suis à tout le monde, même si au final la plupart des personnes savent que je suis mafieux.

Lorsqu'elle me dit que j'ai raison, je relève un peu le buste lance un regard fier et imbu de moi-même et rétorque « J'ai toujours raison chérie ! » Je lui fais un petit clin d'oeil et garde le sourire dessiné sur mes lèvres. Dans un sens je pense que Sally aura toujours des doutes sur qui je suis vraiment, elle sait que je ne fais rien sans avoir quelque chose en retour, enfin de manière générale mais peut-être que cette fois je fais juste preuve de gentillesse même si ça me brûle le cerveau rien que d'y penser. « J'espère bien que tu ne l'oublieras pas, je ne fais pas ça tous les jours. » Je lui tire la langue avec un regard plutôt joueur et termine de manger mon hamburger qui fut un véritable délice. J'aurais aimé passé une main dans mes cheveux pour intensifier davantage mes futurs propos mais j'ai les mains trop grasses, alors je me contente de sourire avec satisfaction, et lui réponds. « Je le savais déjà. » Je rigole légèrement satisfait de ma réplique puisque après tout je ne fais que vanter mes mérites. Tout comme Sally, j'ai terminé de manger, même je n'ai cependant pas finis de discuter de ce type qui a regardé la Cabot. Il ne sait certainement pas qui je suis pour oser agir ainsi et je dois dire que j'ai hâte qu'il recommence pour que je lui refasse le portrait gratuitement ! « Mais quel compliment.. » Je pose la main sur mon coeur en prenant garde de ne pas tâcher mon T-Shirt et continue « ... il me va droit au coeur. Mais sache qu'en matière de méchanceté j'excelle. » Et c'est bien vrai je pourrais très bien en public fracasser le don Juan des bacs à sable. Et en parlant du loup il repasse devant nous et ne pose pas le regard sur Sally mais me regarde d'un air apeuré, alors comme un crétin je lui fais un signe de la main, l'obligeant à vite détourner les yeux. J'attrape ma boisson et la sirote pour terminer ce diner comme il se doit.

Parfois moi-même je n'ai pas de réponse aux questions, mais malgré je suis obligé d'en donner pour parfaire à mon image. « Juste une envie. » lui répondis-je avec un sourire malin dessiné sur le coin des lèvres. J'aime jouer le mystère, surtout avec les femmes. J'apprécie les compliments, et je sais que Sally aussi, du coup lors de ma réponse elle lâche un petit rire et ça me fait sourire car la situation est plutôt risible. « Je suis si prévisible. » Je lui fais un clin d'oeil assez fier. Alors que l'on parle de qui je suis vraiment, j'explose de rire, un rire mauvais mais avec une certaine retenue. Elle pense donc que je suis gentil ? Que je suis un toutou docile ? Elle rêve, et si je l'attire autant c'est justement parce qu'elle ne sait pas qui je suis réellement. « Tu fais une grave erreur en disant cela, et ça se voit que tu ne sais pas qui je suis.. » Je laisse ma phrase en suspens et lui fais un sourire. Suite à sa phrase je me lève sans pour autant rajouter quelque chose et lui dis « Je vais me laver les mains et j'arrive. » Je n'attends même pas sa réponse que j'ai déjà tourné les talons, et suis dans les toilettes des hommes et me passe les mains sous l'eau. Et là avec surprise l'homme qui a regardé Sally entre et me sourit je le toise alors en demandant s'il ne se fout pas de moi. Et sans attendre je lui colle un coup de poing dans le nez qui le plaque directement au sol, je lui mets ensuite un coup de pied dans le ventre puis lui crache dessus. De suite après comme si de rien n'était je me repasse les mains sous l'eau, et les lave bien avec du savon. Avant de partir je lui murmure « Tu parles je te noie dans la cuvette des toilettes ! » Sur ces mots je me remets droit, réajuste ma veste puis sors des toilettes afin de retrouver Sally à qui je dis « C'est bon on peut y aller ! »