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Ce que je voulais depuis des jours, c'était de passer du temps avec ma copine. Elle me manquait et son absence me faisait presque souffrir. C'était ça l'amour, tout était beau quand j'étais avec elle, mais loin d'elle je me sentais malheureux. Peut être que Cambridge's Secrets avait raison? Sans Leevy je pouvais bien finir par me perdre et être tout seul. Mais ce ne sont que des rumeurs n'est-ce pas? Je lui avais proposé un petit week-end entre amoureux et ce fut avec excitation qu'elle m'annonça qu'elle avait tout préparé, tout organisé. Si c'est pas beau ça. En même temps, coincée sur son bateau, elle n'avait pas d'autre choix que de nous trouver un parfait petit cocon rien qu'à deux. Rome, Italie, un pays auquel je n'y avais jamais mis les pieds. Quand j'imagine Rome, je vois des italiens avec leur moustache et leur chapeau en train de manger une pizza, posé en terrasse. Cela me faisait bizarre de retourner en Europe après six ans. La Hongrie me manquait mais je ne pouvais pas y retourner sans ma soeur, elle me le pardonnerait pas. Peut être qu'un jour je ferais découvrir mon pays à ma chérie. J'ai passé la plupart de mon temps à dormir dans l'avion. Tantôt ma tête contre le hublot, tantôt je me retrouvais presque affalé sur Leevy, complètement envahissant. Mais j'étais fatigué de ma semaine et les transports avaient toujours le donc de me faire dormir. Ce fut quelques minutes avant d'atterrir que la blondinette me réveilla. Elle me rappela d'attacher ma ceinture et nous atterrissions presque en douceur. Je checkais la voiture de location pendant que Leevy attendait pour récupérer les bagages. Je l'aidais à les mettre dans le coffre de la jolie cabriolet blanche. Et ouais, à croire qu'on jouait les bourges. Je voulais une belle voiture, pas n'importe quoi. Il fallait faire les choses en grand. Ce soir c'est pasta! m'écriai-je en ouvrant la portière pour m'installer sur le beau siège confortable. Mais d'abord les pastas, il fallait qu'on dépose nos affaires à l'hôtel. Je m'amusais à jouer avec les différents boutons de la voiture. La musique, l'air conditionnée, le rétroviseur, le siège, les essuies glaces, un vrai gamin je vous dis! Et en plus de ça, je m'amusais à faire gronder le moteur, comme si j'étais prêt à faire la course. Je tournais ma tête vers Leevy et je déposais mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez. Je ne parle pas du tout italien donc je compte sur toi en cas de problèmes. je souris puis je démarrais après avoir enfin trouvé la station radio.
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